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dimanche 12 août 2018

Romains 11 :1-36 (M de 12/8/2018)

LA MISSION DE DIEU PAR LE RESTE 
Romains 11 :1-36 
Verset Clé 11 :4 
“Mais quelle est la réponse divine? Je me suis réservé sept mille hommes, qui n’ont pas fléchi le genou devant Baal.” 

Vu la continuité du message de Paul dans le cadre de l’histoire de la rédemption, il est judicieux de citer le Ch 9 qui s’est fini par cette conclusion. Comme j’ai dit le théologien Bart, cette partie sur la destinée d’Israël qui refusait d’accepter la justice de Dieu en faveur des païens qui ont la foi se réfère à l’église du Christ. L’église du Christ n’a pas de sens si elle n’accepte pas cette justification par la foi en Jésus. Mais la prédestination n’est pas seulement une thèse avancée par Paul, mais elle a un objectif divin qui est la mission du monde perdu. Donc, il faut qu’on regarde le déroulement de l’histoire pas du bas, mais du haut. Si Dieu a choisi telle ou telle catégorie de personne au lieu d’autre telle ou telle catégorie de personne, c’est pour que sa puissance soit manifestée et son nom soit publié au plus largement possible par ces personnes. Maintenant, nous voyons que les Juifs sont abandonnés à cause de leur bigotisme racial, mais à travers la justification par la foi pour les païens, l’Evangile du Christ est largement répandu dans le monde pour qu’aussi grand nombre de personne puisse goûter la grâce de pardon et de salut. Donc, Alcléluia à notre Dieu, l’unique Sage, l’unique Juste.  
De même, le Ch 10 s’ouvre avec cette introduction, ce qu’il est toujours judicieux de nous rappeler. Nous avons appris la semaine précédente la mission de Dieu pour le monde perdu. C’était, selon Dr Thiessen un autre théologien du temps plus moderne, la volonté rédemptrice que le Père, le Fils et le Saint-Esprit d’un commun accord avait conçue depuis le commencement du monde. Quelle merveilleuse vérité à savourer chaque jour est qu’avant que nous naissions ici-bas, et même avant qu’il fonde le monde, Dieu veilla sur nos âmes et décida de les destiner à son Paradis au ciel et que malgré nos chutes il daigna nous racheter par le sacrifice de son Fils si précieux. Dieu voulut utiliser Israël pour accomplir son plan rédempteur de l’humanité, mais hélas, il s’était enfermé dans leur nationalisme et formalisme, et la rejeta inexorablement sans la considérer. Mais qu’est Dieu? Il est plus grand et plus haut que l’homme. Il ne put changer sa volonté à cause de l’homme. Dieu continua de travailler pour sauver l’humanité en laissant le reste. Puis, enfin, au temps venu, Dieu envoya son Esprit pour établir une église universelle et une église locale à Jérusalem à partir de laquelle, utilisant les persécutions qui s’étaient soulevées, il propagea la bonne nouvelle comme une vague de tsunami ravageuse au monde qui s’assombrit dans le péché. Gloire à notre Dieu! Chapitre 10 de la Romain nous instruit de façon à que cette mission de Dieu n’est réalisée que par les hommes dévoués et entièrement engagés. Il nous enseigne par-dessus tout quel doit être notre message, quand nous sommes envoyé vers le monde. Il se résume: Jésus-Christ, notre Seigneur.    
  1. La volonté de Dieu pour son peuple Israël (1-10) 
Alors si le peuple d’Israël a rejeté le plan rédempteur de Dieu de l’humanité, et que Dieu se tourna vers païens pour son accomplissement, est-ce qu’Israël fut rejeté par Dieu et écarté de son plan, et finalement exclu de son salut ? Voici, la conclusion naturelle qui suivit. Mais quelle était la réponse immédiate de Paul? Certes non. Dieu n’a pas abandonné ni rejeté Israël. Alors comment? Paul parle d’abord de lui-même. Il ne parle pourtant pas de ce qu’il avait fait tel par exemple, il a maltraité, et tué, était ennemi etc., mais plutôt ce qu’il était, c’est-à-dire son statut. Ce que les Israélites faisaient et la même chose que Paul, rejeter le Seigneur, mais il n’en dit rien, mais il dit seulement son statut. C’est pour que les Israélites ne s’identifient pas avec ce qu’ils avaient fait, mais avec ce qu’ils étaient: Paul énuméra donc le point d’honneur d’Israël. “Je suis Israélite. Je suis de la descendant d’Abraham. Je suis de la tribu de Benjamin.” Par rapport à d’autres identités: Israélite, descendant d’Abraham, qui étaient communs avec les autres, la tribu de Benjamin a une particularité. Le roi Saül disait que Benjamin est la tribu la plus petite, pour faire avancer son indignité d’être choisi comme roi. C’était une humilité humaine un peu exagérée. Il semble qu‘il voulait faire ressortir son humilité. Mais en réalité, la tribu de Benjamin était un statut honorable au milieu d’Israël, car Benjamin était d’abord le favori de Jacob, après la mort présumée de Joseph son frère du même ventre, Rachel, puis il était toujours traité comme Juda, la plus grande tribu d’Israël auquel géographiquement il était attaché. Donc, Paul, quoi qu’il fût un diaspora, avait une grande fierté d’être Benjaminite, et toutes les tribus d’Israël reconnaissaient la notoriété de cette tribu.  
Le verset 2 dit que Dieu n’a pas rejeté son peuple qu’il a connu d’avance. Par l’exposé d’une servante pendant le voyage de Calvin, la prédestination n’est pas selon la prescience de Dieu, mais selon la souveraineté de Dieu. Toujours par son exposé, le but de la prédestination est que chacun, élu par la grâce, soit amené à craindre et louer Dieu. Dieu connut bien Israël, ce qu’il ferait, mais, Dieu n’a pas fait comprendre cet acte dans son plan, mais Dieu décida plutôt en avance qu’il soit ainsi. Dieu l’incita donc plutôt à rejeter Dieu, en endurcissant son cœur. Pour ainsi dire, l’action de l’homme n’a aucun rôle pour déterminer le plan de Dieu – ce serait notre approche du bas – mais Dieu souverain décida en avance que l’homme agisse ainsi – ainsi notre approche est du haut – Cependant, ci-après, Paul continue que la souveraineté de Dieu envers Israël n’est pas arrêté ici, mais continue, jusqu’à ce qu’Israël soit sauvé, toujours selon la souveraineté de Dieu.  
Paul cite l’histoire d’Elie que nous connaissons. A l’époque du roi Achab, prophète Elie défia sur le mont Carmel, tous les prêtres de Baal réunis contre lui seul et gagna le combat en faisant descendre le feu du ciel, consumant l’holocauste trempé d’eau. Cependant, Jézabel, méchante reine le poursuivit pour le tuer. Donc, Elie se plaignit comme est écrit dans le verset 3. Mais quand il était errant dans la fuite, Dieu le visita et répondit, “Je me suis réservé sept mille hommes, qui n’ont pas fléchi le genou devant Baal.” Il s’agit de l’élection. Mais par quel critère, Dieu choisit ces hommes? Il nous parait que Dieu choisit ces hommes parce qu’ils n’avaient pas courbé leurs genoux devant Baal, ce qui n’est pas la vérité. Seulement, Dieu se les est réservés dans son réservoir, ou dans son service de ressources humaines. Dans le monde, on vérifie la qualification pour recruter les gens. Mais il n’en est pas ainsi de Dieu. Dieu choisit les hommes selon sa volonté qui est cachée donc trop haute pour l’homme de la discerner, après quoi, Dieu les utilise selon sa volonté. Dieu a réservé ces 7000 hommes parmi les plus simples puis les faisait proclamer son nom dans Israël, et une partie pour encourager un jour Elie solitaire. En tant qu’élu, ce qu’ils firent par grâce, c’est ce qu’ils ne fléchissaient pas leurs genoux devant Baal.  
Nous pouvons réfléchir sur cette parole, de façon très significative, car on peut se demander comment Elie, un éminent leader et administrateur à haut niveau ne connaissait pas l’existence de ces 7000 hommes. Si dans de différentes dénominations d’aujourd’hui, que nous ne savons pas s’il y a de nombreux chrétiens authentiques dans d’autres dénominations que nous, cela sera un fait plausible, mais pour le cas d’Elie, c’est incompréhensible. Mais ici, il est probable qu’au temps d’Elie, il y avait 7000 hommes qui ne fléchissaient pas encore leur genoux devant Baal à diverses occasions, ou même ils n’avaient pas été d’accord avec Jézabel qui leur demandait se courber. Ils manifestaient directement ou indirectement leur identité du peuple de Dieu, mais l’important est que Dieu n’en avait pas fait critère pour son choix, seulement il avait déjà en avance établi le plan de leur choix et ces gens gardaient leur fidélité devant Dieu, en raison de leur assurance qu’ils avaient d’être sauvé donc par la force de la grâce.  
Pendant le voyage à Strasbourg, Pasteur Pierre la Manne de la croix nous a introduit dans sa paroisse. Quand une de nos missionnaires l’a défie s’il ne voulait pas changer le courant d’histoire du christianisme par l’étude approfondie de la Bible, il s’écria, “vous m’interpellez.” Un de nos enfants lui posa la question, “est-ce que vous faites le Pain Qutotiden?” il était KO. C’est-à-dire, il a l’air très étonné. Vraiment quand nous voyageons, notre petit groupe d’hommes semblait être une petite horde de biches de la montagne. Nous étions le reste de cette génération pour maintenir la foi coute que coute. Dieu travaille toujours non par la majorité, mais par une minorité qui obéit à sa parole absolument.  
Paul conclut cette petite partie par ces mots: De même aussi, dans le temps présent, il y a un reste selon l’élection de la grâce. Paul signifie par cela qu’il y a l’absence de sphère commun entre la grâce et les œuvres, c’est-à-dire qu’elles s’excluent l’une des autres absolument, ou il y a une totale incompatibilité entre les deux domaines. Déjà dans 4:4, il était dit, “Or, celui qui fait une œuvre, le salaire est compté non comme une grâce, mais comme un dû. Quant à celui qui ne fait pas d’œuvre, mais croit en celui qui justifie l’impie, sa foi lui est comptée comme justice.” Donc, la justice ne vient pas des œuvres, mais de la foi. Et cette foi est le contrepartie de la grâce qui lui est accordée. En résumé, l’élection de la grâce faite par Dieu est selon la foi en lui qui justifie l’impie, non selon les œuvres, car sinon la justice et le salut seraient un dû, et l’homme a une prétention d’un salaire contre sa dignité, et ainsi il oublie qu’il est un dépravé total.    
Cette réalité d’exclusivité entre deux domaines: grâce et œuvres, conduit à une ironie de sort des Juifs. Mais c’est une réalité qui s’applique à tous qui s’appuient sur leur propre justice. Les Juifs s’appliquaient jour et nuit à observer la loi et à accomplir des bonnes œuvres selon les commandements. Dans le verset 7, Paul utilise l’euphémisme en disant au lieu de la justice, ce qu’Israël cherche. Ce qu’il cherchait était leur dignité basée sur leur propre justice. Mais Paul dit ainsi, pour faire ressortir l’ironie qu’Israël avait cherché mais n’obtenait pas, mais les élus ne l’ont pas cherché, mais l’ont obtenu. Alors, quelle est la cause? Paul explique par deux citations, mais en résumé, c’était parce qu’Israël fermait son cœur. Le peuple s’endurcit à Moïse pour se révolter contre lui et contre Dieu. L’adversaire qui est son propre peuple se levait le talon pour s’opposer à David. Dieu envoya continuellement ses paroles à travers ses serviteurs, mais Israël, son cœur étant tellement endurci, ne croyait pas en Dieu, ni en sa parole. Paul dit qu’il avait tout le temps la parole dans leur bouche et dans leur coeur. En fait, en lisant la loi, ils l’apprenaient par cœur, et la récitaient tout le temps. Le problème est qu’ils étaient tellement formalistes, qu‘ils avaient leur idée fixe qu’ils étaient les seuls digned’être sauvés par leurs actes, exclut toutes autres possibilités. Ainsi, leurs yeux étaient fermés, et leurs oreilles sourdes. C’est la raison pour laquelle il avait beau fournir des peines mortelles pour la justification, il était étanche de cette réalité, mais d’emblée, les païens et un petit reste des Juifs, quand ils crurent en le plan de Dieu en ouvrant leur cœurs, en vinrent à comprendre le plan et obtinrent la grâce de Dieu.   
Le témoignage de David nous attire l’attention, car il est exprimé comme souhait ou prière du roi David. Nous y trouvons qu’il prie qu’leur table soit pour eux un piège, un filet, une occasion de chute et une rétribution. Souvent la table est une représentation de la grâce abondante dans la Bible. Mais la table des méchants est une toute autre réalité. Elle est abondante. Surtout dans le contexte, les Juifs chercheurs de leur propre justice jouissaient de l’abondance incomparable matérielle. Au moyen âge, il est dit que l’abondance incomparable des ecclésiastiques était un des éléments qui ont provoqué la révolte de la part du peuple. Quand on cherchait la justice par les bonnes œuvres, les gens voulant se justifier, accumulent quelques richesses à leur profit. Or, David prie qu’elle soit un piège. Cette abondance aveugle les yeux pour ne pas voir la réalité spirituelle, par exemple, Matthieu 5:1, “Heureux ceux qui ont l’esprit pauvre, car le royaume de Dieu est à eux.” Les élus prennent conscience de leur dépravation totale, malgré quoi ils étaient sauvés, donc, ils sont en quelque sorte intacte du danger de s’enorgueillir de leur abondance, tandis que les Juifs qui étaient propres justes, en vinrent à s’en enorgueillir et devenir inutiles.  
II. La parabole de l’olivier (11-24) 
Paul pose la question, “Ont-ils trébuché afin de tomber? Souvent Paul parle à la manière humaine. Mais cela signifie, “Est-ce que Dieu les a laissé trébucher afin de les laisser tomber?” Laisser tomber est le synonyme d’abandonner ou de rejeter. Donc, la réponse est déjà mentionnée dans la section précédente. Certes non. Dieu ne les laissa pas tomber. Alors pourquoi Dieu les laissa trébucher, c’est-à-dire, les fit boucher les oreilles et les yeux pour ne pas voir ni entendre. Il y a un but clair dans cette affaire. C’est que par cette action d’Israël, le salut se tourne vers les païens. Paul dit ensuite que c’était afin de provoquer la jalousie chez les Juifs.  
Donc, il y a un clair direction divine dans toute cette affaire. Le trébuchement des Juifs était prévu et même organisé par Dieu pour que l’opportunité de salut s’étende jusqu’aux païens. Mais à partir de ce moment-là, Paul change le ton. Paul se prend beaucoup de peine pour abaisser les païens. Spirituellement, les Juifs n’avaient aucun mérite qui les justifie. Mais si on analyse humainement, ils avaient beaucoup de dignité. Mais Dieu les déchut et fit tourner la flèche de salut vers les païens. Donc à plus forte raison, les païens n’auraient aucun mérite pour qu’ils soient justifiés. Il faut absolument que les païens en prennent conscience, de peur qu’ils soient enorgueillis et privés du salut et le résultat soit plus grave que les Juifs actuellement déchus. Autrement dit, si Israël a été déchu par l’orgueil, les païens ont la double chance d’être déchu, s’ils ne gardent pas l’humilité propre.  
Chez l’homme, la jalousie est un mal très grave. Souvent exprès ou à son insu, l’homme provoque la jalousie envers un tiers, de sorte que l’interlocuteur devienne inutile et malade. La jalousie vient de l’envie. On doit lutter contre ce mal qu’il vienne de l’autrui ou de soi-même. Car ce mal va jusqu’à engendrer des pensées de la mort ou nommé comme une maladie menant à la mort comme le dit Kierkegaard au sujet du fatalisme. Mais que dit Dieu? Dieu dit qu’il provoque la jalousie chez les Juifs. Mais cette provocation de jalousie est différente ce celle de l’homme. Dieu n’a pas de l’intéressement. Il est tout à fait neutre. Il n’agit pas pour soi, mais pour que l’homme, en croyant, soit sauvé. Dieu voulut que son peuple soit sauvé à tout moyen, même par le biais de la jalousie. L’homme ne doit jamais provoquer la jalousie, c’est un crime, je vous répète, mais l’homme doit accepter la jalousie divine. D’abord, la Décalogue dit, “Notre Dieu est le Dieu jaloux.” Nous devons effacer tous les objets idolâtres pour servir et adorer Dieu seul. Puis, nous devons accepter la jalousie spirituelle entre les hommes. Imaginez que votre pasteur fait l’éloge d’une personne qui prend soin de beaucoup de brebis, vous ne devez pas laisser aller ce fait, mais le prendre sérieux comme un défi pour que vous imitiez jalousement cette personne pour que vous soyez le même exemple. Je pense que par le voyage de Calvin, Dieu mit le cœur de jalousie dans le cœur de nos membres. Par l’exposée, par le concours, par même le jeu, Dieu a provoqué la jalousie sainte. L’homme est par nature très paresseux, donc, il est lent à faire un élan. Comme Jean Racine psalmodia, ”l‘homme est dissipé pour que son âme languissante le conduit à l’oublie des lois.” Souvent son problème est manque de concentration. Mais s’il s’entraîne de jalouser les autres d’une manière sainte dans la communauté, il est protégé de ce mal, et il peut gagner dans beaucoup de combat de Dieu et dans le monde. Sinon dans le monde inutilement il gaspille l’énergie dans la jalousie malsaine. C’est la raison pour laquelle je vous dis de vous vous fournissez autant d‘occasion de possible pour vous jalouser les uns les autres, bien entendu d’une manière saine et divine. Un frère est devenu presque un chanteur quand il a bien suivi la pédagogie de Kodally de solfège enseigné par Pasteur, pouvant lire une partition qu’il a mis dans son tiroire il y a un an, de lui dont le niveau était un quasi profane. Il est juste que chacun de nos membres le jalouse pour que notre église soit une église chantante et joyeuse, jusqu’à ce que des oiseaux passants tournent leur tête à cause de nos chants si harmonieux.    
Ici, nous constatons la perspicacité spirituelle du serviteur de Dieu. Son optique vis-à-vis de l’histoire rédemptrice de Dieu est limpide et clairvoyante. Surtout elle est très positive. Paul ne dit pas que si les Juifs seront réintégrés, les païens, à leur tour, seront déchus. Il ne dit pas non plus que même s’ils sont intégrés, le statut des païens ne sera pas changé, etc. Mais il parle de comment la restauration et la réintégration contribueront à la croissance spirituelle des païens. “Le relèvement des Juifs fera abonder la richesse des païens, et leur réintégration aura pour effet la vie d’entre les morts des païens.” La perspicacité de Paul est inégalable. Nous devons l’imiter. Mais surtout nous devons apprendre le positivisme de chez Paul. Surtout Paul avait dans son cœur plein de bénédiction divine envers ses interlocuteurs. C’est le cœur basic d’un berger. Le berger ne doit pas maudire la brebis, ni la jalouser, ni être indifférent. Il faut qu’il conçoive plein de bénédiction dans son cœur, car c’est cela le cœur de Dieu, et c’est cela le cœur de notre Seigneur Jésus. Le premier évènement de noces à Cana en dit long. Quand la brebis se trouve fautive, le berger doit la couvrir avec un cœur large comme océan. Il doit la voir surtout avec beaucoup de positivisme. C’est la foi, et l’affaire spirituelle se réalise souvent au prorata de la foi qu’à le serviteur ou le berger.  
A partir du verset 16 jusqu’à 24, Paul se sert de la parabole de l’olivier. Ici, Paul entre en détail, pour mettre en garde le danger des païens enorgueilli. La bénédiction dont dispense Dieu n’est pas illimitée. Elle peut être à tout moment enlevé. Donc, l’homme doit être vigilent. D’abord, il y a le raisonnement de cause et effet. C’est comme si Jésus dit qu’on voit la qualité de l’arbre selon son fruit. Il ne s’agit pas de déontologie, mais ontologie. Si les prémices sont saintes, la pâte aussi sainte. Si les blés sont bio donc bonne qualité, la pâte fabriquée par eux sera de bonne qualité. C’est plutôt naturel et logique. De même si la racine est bonne, les branches aussi sont bonnes. Jésus a nié la causalité quant aux faires. Par exemple, ce n’était pas parce que lui ou ses parents avaient commis le péché, comme ses disciples le supposèrent, qu’il était né aveugle. Mais quant au l’être, la cause et l’effet est indiscutable. Ainsi, quand la branche enlevée revienne et est greffée, elle a la beaucoup plus de possibilité de grandir avec la sève. La brache greffé d’un olivier sauvage aurait eu besoin d’un soin particulier pour qu’elle grandisse normalement, mais pour le cas de branche naturelle, on n’aura même pas besoin d’un soin. Donc, quant à Dieu, planteur, c’est plutôt avantageux que la branche naturelle soit regreffée, plutôt que la branche d’une plante d’autre nature, car il dispense du soin. Donc, les païens ressemblants à la branche d’un olivier sauvage doivent être attentifs pour ne pas s’enorgueillir et pour glorifier Dieu par leur vie sauvée. Si ce n’est pas le cas, il sera très probable qu’ils soit de nouveau coupé et la branche originelle soit greffée avec une aise naturelle.  
Donc, ici, ce qui est demandé aux païens est la reconnaissance et le remerciement. Paul dit dans 1Thessalonicien 5:17, “En toute circonstance, rendez grâce; car telle est à votre égard, la volonté de Dieu, en Jésus-Christ.” Donc, il nous parait judicieux d’accentuer cette vertu en insérant l’expression très usitée par Paul de chapitre 5 de la Romains, “A plus forte raison” - nous nous souvenons qu’il apparait 3 fois dans le chapitre – dans cette partie. Par exemple dans le verset 20, « A plus forte raison, serons-nous faciles à être retranchés. Puis, nous pouvons substituer à chaque mot ‘païen’, notre propre nom. L’objectif de cette proposition est que nous ne devons jamais oublier que par nature, nous sommes condamnés à la mort éternelle, mais par l’unique grâce de Dieu, en raison de l’endurcissement de cœur qui arriva opportunément, nous sommes choisis et sauvés et devenions héritier du royaume de Dieu.  
III. Epilogue.  
Dans la dernière partie des versets 25 à 31, Paul résume quelle est la volonté de Dieu révélée par ce plan divin qui fait alterner les choix, c’est-à-dire d’abord les Juifs, ensuite les païens, ensuite enfin les Juifs. Paul répète certaine leçon en disant que cela est une sécurité. Paul répète donc cette leçon historique pour que le croyant retienne cette manière de Dieu de faire dérouler l’histoire. C’est un garde fou pour que l’homme ne commette pas le péché d’orgueil. Nous ne sommes pas choisis ni appelés à cause de notre dignité, mais par la grâce de Dieu, nous sommes sauvés et appelés. Paul dit d’abord, qu’il y eut l’endurcissement partiel. Il s’agit de la plupart, mais le reste ne se laissa pas enfermer, mais ouvrit leur cœur pour accepter Jésus-Christ comme Sauveur, quand Jésus prêchait et les disciples de Jésus prêchaient la parole en Galilée et en Judée. Mais cela n’était pas suffisant. Les places dans la fête du royaume ne sont pas remplies. Il restait encore beaucoup de places vides. Donc, Dieu envoya le salut vers les païens. Paul dit “jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée.” Cela ne signifie pas que tous les païens seront sauvés. Mais Dieu avait décidé de sauver un certain nombre de personnes qui accepteraient la Seigneurie de Jésus. Quand ce nombre est rempli, le plan salvateur des païens sera à son tour arrêté, Dieu se mettra à appeler son propre peuple d’Israël. Israël était ennemi de l’Evangile, mais Leur animosité était selon la volonté de Dieu d’accomplir la rédemption des païens. Mais à mesure que le prêche avançait, Israël aura son tour. Il sera sauvé, cette fois aussi pas tous les Israélites, mais le nombre décidé par Dieu seulement sera sauvé. Ils seront entrés dans le royaume et jouiront du salut avec les païens. Ainsi la fidélité de Dieu sera manifestée, car Dieu ne peut pas se contredire et son don est gratuit et son appel irrévocable (29).   
De nouveau, Paul explique qu’autrefois, Israël était désobéissant, ce pourquoi le salut était détourné d’eux et la miséricorde de Dieu atteignit les païens. Mais maintenant qu’ils sont désobéissants, ils obtiennent la miséricorde, quand le nombre des païens est satisfait. Tout cela n’est pas selon les œuvres, mais seulement afin que la volonté de Dieu soit satisfaite par le biais de la foi. Ainsi toute l’homme, sans distinction, pécheur, sans distinction bénéficie de la grâce et de la miséricorde unilatérale de Dieu. Ainsi Paul dit dans le verset 32, “Car Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.” Le premier homme Adam, non par la faute de Dieu, mais par sa propre faute, désobéit à Dieu et à son commandement. Mais Dieu avait enfermé l’homme dans la désobéissance, en maitrisant celle-ci, afin que par la suite, il envoie sa grâce et sa miséricorde envers l’homme désobéissant, et que par la repentance il retourne à Dieu et soit sauvé.  
Quand nous voyons cette volonté divine, nous en venons à comprendre combien Dieu nous aime et nous exclamons de son amour inaltérable. Paul s’écrit dans le verset 33, ”O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la connaissance de Die! Que ses jugements sont insondables et ses voies incompréhensible! En effet, Qui a connu la pensée du Seigneur, Ou qui a été son conseiller?” Dans l’IRC, Jean Calvin dit, l’exposant l’a cité, Dieu révèle pas totalité de sa volonté, mais la partie nécessaire aux hommes, afin que l’homme ne soit pas là pour comprendre, mais pour adorer Dieu. C’est pourquoi la volonté de Dieu nous parait incompréhensible. Le pécheur coupable et court dans son entendement ne doit pas raisonner par-ci et par-là. Mais il faut qu’il accepte qu’il est si petit et pécheur et croire en sa volonté révélé et adorer Dieu et remercier Dieu. Avant tout nous devons croire que l’amour de Dieu est insondable. Ainsi Ephésien 3: 17-19 dit, “que le Christ habite dans vos cœurs par la foi et que vous soyez enracinés et fondés dans l’amour, pour être capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteurs et de connaître l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu.” Nous sommes tous abrutis devant Dieu, Créateur. Mais Dieu nous a donné la clé afin de le comprendre, quoi qu’une partie, et de le connaître. C’est l’amour.  
Paul souligne de nouveau l’humilité, en finissant cette partie de l’histoire de la rédemption de Dieu. Que ce soit les Juifs et que ce soit les païens, en tant que racheté, ils devaient garder l’humilité de Dieu, surtout les païens. Le verset clé de Saint Augustin est 1 Corinthien 4:7, “Qu’as-tu que tu n’aies reçu?” Paul dit “Qui lui a donné le premier, pour qu’il ait à recevoir en retour?” Les gens pensent qu’il faut donner quelque chose à Dieu pour être récompensés, ce qui est tout à fait erroné. Paul dit, “Tout est de lui, par lui et pour lui! A lui la gloire dans tous les siècles, Amen!”   

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