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mardi 20 octobre 2020

2 Sam 18 :1-20 :29 (PQ 20/10/2020)

(Lire 18:29-19:24) 

La mort d’Absalom

2 Sam 18 :1-20 :29

Verset clé 19 :1

 Absalom perdit le meilleur de ses conseillers politiques Ahitophel, en choisissant le conseil de Houchaï concernant la stratégie de guerre à lancer à l’encontre de David.  Dans le passage d’aujourd’hui, nous apprenons la mort d’Absalom et la peine de David ; le retour de David à Jérusalem et le pardon envers beaucoup de ses sujets.

 1)     La mort d’Absalom (18 :1-19 :9)

Pour restaurer le royaume établi selon la souveraineté de Dieu, David dut préparer, non sains peine, son armée pour attaquer son fils et ses hommes. Il organisa l’armée par unité de mille et de cent avec des chefs sur chacune des unités. Il demanda humblement à ses hommes de ne pas tuer Absalom. Un jeune serviteur s’exécuta absolument. Quand Absalom se retrouva coincé à cause de son epaisse chevelure emmêlée avec les branches, Joab le tua en lui enfonçant dans le cœur trois épieux, alors qu’il était vivant. Ahimaats si excité se porta volontaire pour être héraut du message de la victoire de David. Il dépassa de loin un 2e messager Kouchite, désigné par Joab.  Quand le roi apprit la nouvelle de la mort d’Absalom, il en fut bouleversé. Son chagrin était si énorme, que le jour de la victoire nationale se transforma en celui du deuil national. En pleurant sans cesse, David abandonnait sa dignité de roi. Ainsi David annonçait le cœur de Dieu qui allait abandonner sa majesté pour envoyer son fils et être brisé lors de sa mort sur la croix. Avant d’être un roi, il était un père, mais son cœur ne fut pas compris par Joab. David accepta son conseil et se présenta devant le peuple qui retrouva l’humeur de la victoire.

 2)     David retourne à Jérusalem  et Joab restaure sa position (19 :10-20 :26)

 Sa montée à Jérusalem fut conduite par la tribu de Juda dont David était originaire. Mais d’autres tribus n’étaient pas contentes de leur acte isolé, voulant eux aussi être premiers à montrer leur faveur au roi. Sur le chemin de retour, David accueillit inconditionnellement Chimeï le repentant. En pensant à la grâce infinie de Dieu, David ne pouvait être un homme médiocre, en punissant des hommes médiocres. David pardonna simplement à Mephibocheth dont les paroles étaient en certaine contradiction avec celle de Tsiba. Bien qu’un chef souverain, David accepta sans arrière-pensée la volonté du vieillard Barzillaï de nommer Kimham comme son remplaçant. David se révéla ici comme berger du peuple et un homme de Dieu.

David déroba la position de commandant à Joab qui avait versé beaucoup de sang dont celui d’Absalom et la remit à Amasa, le commandant en chef d’Absalom. Puis un tourment national se leva lorsqu’un certain Chéba se révolta contre David et que tout Israël se rallia à lui. David envoya Amasa, puis comme celui-ci s’attardait, Abichaï. Joab rejoignit l’armée sans l’ordre du roi. En cachant son épée, il tua Amasa en enfonçant l’arme dans le ventre. Il le fit alors que son roi exerçait le pardon envers plusieurs. Puis, Joab écouta le conseil d’une femme sage et ne détruisit pas la ville où se réfugia Chéba. A travers cette victoire, Joab restaura sa position en tant que commandant en chef. Si David était un homme médiocre, il n’aurait pas pu surmonter son animosité personnelle envers Joab et le placer de nouveau au poste de commandant. Mais avec le cœur de Dieu, il embrassa à nouveau Joab .

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