LE CŒUR PARTAGE D’AMATSIA ET D’OZIAS
1. Amatsia s’enorgueillit après une victoire (2 Ch 25)
Au début de son règne, Amatsia était humble et obéissant à Dieu. Il avait recruté 100 000 héros israélites, mais un homme de Dieu vint lui dire de ne pas combattre avec ces hommes, car Dieu n’était pas avec Israël. Quand bien même il serait ferme au combat, Dieu le ferait trébucher devant l’ennemi, « car Dieu a le pouvoir d’aider et de faire trébucher. » Amatsia fit remarquer qu’il avait dépensé cent talents pour les avoir, mais l’homme de Dieu lui dit : « L’Eternel peut te donner bien plus que cela. » Alors, Amatsia obéit et renvoya ces hommes, qui s’en retournèrent remplis de colère. Suite à son obéissance, il remporta une grande victoire sur les fils de Séir, mais il s’enorgueillit et se mit à adorer leurs dieux. Puis, il manqua de respect envers un prophète envoyé par Dieu pour l’avertir. Enfin, il chercha querelle au roi d’Israël Joas, qui lui conseilla de ne pas l’affronter. Mais il ne l’écouta pas, car Dieu avait endurci son cœur à cause de sa désobéissance. Il subit une grande défaite, puis mourut suite à une conspiration fomentée contre lui.
2. Ozias fut frappé de lèpre, Yotam s’affermit en Dieu (2 Ch 26-27)
Ozias s’appliqua à rechercher Dieu du vivant du prophète Zacharie. Tant qu’il rechercha Dieu, celui-ci lui donna du succès. Il vainquit beaucoup d’ennemis et sa renommée se répandit dans les nations alentour. Il fortifia Jérusalem et développa l’agriculture ainsi que l’ingénierie militaire du pays. Mais lorsqu’il eut affermi son pouvoir, son cœur s’enfla d’orgueil et il pénétra dans le temple de l’Eternel pour brûler des parfums, tâche réservée aux seuls sacrificateurs. Lorsque ces derniers voulurent l’empêcher de commettre ce sacrilège, il se mit en colère. À ce moment-là, Dieu le frappa de la lèpre. Il demeura lépreux et vécut comme un paria jusqu’à sa mort, à cause de son infidélité. Son fils Yotam lui succéda. Celui-ci fit ce qui est droit aux yeux de Dieu. Il remporta des victoires militaires et devint puissant, mais ne s’enorgueillit pas. Au contraire, il affermit ses voies devant l’Eternel, son Dieu. Malgré tout, le peuple se corrompait de plus en plus.
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