1 Pierre 2 :4-25 (PQ du 01/12/2020)

 UNE RACE ELUE, UN SACERDOCE ROYAL

 

Verset-clé : 1 Pierre 2 :9

Jésus est la pierre angulaire du plan salvateur de Dieu. Ceux qui croient en elle sont rachetés par elle et forment un sacerdoce royal qui annonce ses vertus au monde. Certains chrétiens pensaient que, comme ils avaient reçu la grâce, ils pouvaient se rebeller contre les autorités du monde, mais Pierre leur dit de s’y soumettre, car c’est une grâce de supporter la souffrance pour le nom du Christ. 

1. Jésus, la pierre angulaire (1 P 2 :4-10)

Porter ses désirs vers la Parole revient à s’approcher de Jésus. Celui-ci a été rejeté par les hommes comme une pierre ramassée et roulée au loin par les bâtisseurs. Mais celle-ci est finalement devenue la pierre principale, celle de l’angle. Ceux qui croient en elle ne seront pas confondus mais seront sauvés par elle, mais pour les incrédules, elle se révèlera une pierre d’achoppement. Grâce à Jésus, ils ne sont plus condamnés mais ils ont obtenu miséricorde. Ceci pour qu’eux-mêmes, comme des pierres vivantes, s’édifient afin de former un temple, un saint sacerdoce, en vue d’offrir des victimes spirituelles agréables à Dieu. Ils n’étaient pas un peuple mais ils forment à présent le peuple de Dieu, une race élue et une nation sainte destinée à annoncer les vertus de Jésus, qui les a appelés des ténèbres à son admirable lumière. 

2. Soyez soumis comme Jésus l’a été (1 P 2 :11-25)

Certains chrétiens pensaient qu’ayant été affranchis du péché par le sang de Jésus, ils étaient désormais libres à l’égard des autorités du monde. Ils disaient : « Pourquoi devrais-je t’obéir ? Mon seul chef, c’est Jésus ! » Ainsi, ils recevaient un mauvais témoignage de la part des gens du monde, qui les accusaient d’être rebelles et indisciplinés. C’est une tendance naturelle de l’homme de se révolter contre une autorité, d’autant plus si celle-ci semble injuste. Mais le chrétien est appelé à s’y soumettre car toute autorité vient de Dieu. De plus, en agissant ainsi, il exercera une bonne influence autour de lui, et ceux qui le calomniaient seront réduits au silence. Le meilleur exemple de soumission nous a été donné par Jésus lui-même. Il a été insulté, mais n’a pas rendu l’insulte. Il a été jugé injustement mais n’a pas ouvert la bouche pour sa défense. Il a été meurtri et n’a pas cherché à se venger. Finalement, il a été mis à mort, et par sa mort, il a donné la vie à beaucoup. Il n’y a aucun mérite à souffrir pour avoir commis le mal, mais c’est une grâce de souffrir injustement en faisant le bien.

 

Te réjouis-tu de souffrir pour le nom de Jésus ?