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dimanche 9 juillet 2017

Jean 7 :1-52 (M de 9/7/2017)

JESUS, LES FLEUVES D’EAU VIVE
Jean 7 :1-52
Verset Clé 7 :37b, 38
« Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comment dit l’Ecriture. »
Jean a dit, « A tous ceux qui l’ont reçu, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom et qui sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » Il y en a beaucoup parmi les chrétiens qui pensent qu’ils sont sauvés à force qu’ils ont accepté Jésus par sa volonté charnelle et par la volonté de ses parents humains. Ils n’ont pas de relation personnelle avec Dieu, ce sont tous les croyants contrefaits. Jésus s’est donné peine de les former par l’enseignement de pain de vie, mais tous sont disparus. Jésus dit à la femme de Samarie, que Dieu cherche les vrais adorateurs. Cette expression est le seul endroit qui décrit la qualité du peuple de Dieu, car la Bible dit en général, que tous, dès qu’il accepte Jésus dans leur cœur, deviennent le peuple de Dieu. Et l’évangile selon Jean décrit Jésus, le vrai pain, le vrai berger le vrai cep etc. mais jamais vrai quelqu’un devant lui. Vraiment, selon la devise du protestantisme qui est sola fide, tous ceux qui acceptent Jésus entrent dans le royaume de Dieu sans aucun problème et ils fréquentent l’église avec ce solda fide. Mais est-ce vraiment que cela suffit ? Parfois, nous pensons que nous appartenons à cette qualité ou au cas de Pierre, qui dit, « Seigneur, où irons-nous, toi tu a la vie éternelle ? » Mais nous sommes grandement trompés. Nous ne sommes ni le vrai adorateur, ni chercher de la vie éternelle. Nous sommes plutôt ceux qui sont prêt à partir, dès que le désir de la chair ne nous est pas satisfait. Ce sont tous les chrétiens contrefaits. Je crois qu’il n’y a personne de la sorte dans notre église, car vous gardez fidèlement la place. Cela peut rechigner vos oreilles, mais je suis obligé de le dire, néanmoins, nous sommes apparentés à cette foule dont les Pharisiens diront aujourd’hui un peu plus tard, sans savoir, qu’ils sont maudits, car ces gens de foule ne connaissent rien du tout de la loi. Après l’acceptation, selon le terme de Paul, nous sommes maintenant sous la loi de Dieu, qui est la loi de Jésus-Chtist, nous qui étions autrefois sous la loi du péché. Si nous avons la moindre conscience que nous étions esclave de péché, et nous sommes libérés par le sacrifice de Jésus, nous devons adopter une nouvelle façon de vie. Mais hélas, beaucoup de chrétiens mènent le mode de vie non changé, mais gardent à peu près le mode similaire au passé. Donc, ils sont charnels, et je vous dis, nous sommes apparentés à cette foule fuyarde. Donc, pour tous ceux qui tendent le premier pas de la foi dans l’église, je recommande fortement, qu’ils n’imitent pas les façons des autres, mais imitent le contenu de la foi des anciens. Nous devons déposer toutes étiquettes inutiles qui empêchent notre croissance spirituelle, car me semble-t-il, il y en a beaucoup qui entrent avec de telles choses : certains avec la foi des parents, certain avec la foi de leur ancienne église, certains avec la foi de ce qu’ils ont vécu dans leur patrie, etc. Non, nous devons vraiment vérifier si nous possédons la qualité que Dieu cherche, ou nous menons notre vie religieuse à la vue des autres. Ce terme de nouveau sera traité au début du corps du message d’aujourd’hui.
Donc, je reviens : il y a en a beaucoup de gens qui abandonnent, non seulement les bergers qui abandonne leurs brebis. Ce n’est pas le mode de vie des gens qui sont sous la loi de Jésus qui s’est sacrifié sur la croix. Celui qui rate peut abandonner leur étude, il y a en qui beaucoup réussit parmi les décrocheurs, surtout parmi les stars. Mais le chrétien ne doit pas adopter ce mode de vie. Quelqu’un a dit d’habitude « je suis trop fatigué ». J’ai posé la question aux enfants qui venaient le samedi matin, et une des enfants dit, « oui ». Il compose le poème qui commence par « je suis fatigué. » Mais je vois que ses regardes brillent en parlant un peu comme enfant qui s’habitue de dire « oui. » Mais elle est venue là à 7 heures, après être rentré à la maison après la prière de nocturne qui se finissait à minuit. Je trouve que la foi de cet enfant est sur la bonne voie. Je souhaite que tous nos enfants suivent son exemple ! Tous ces gens qui fuyaient et se dispersaient étaient des chrétiens contrefaits, et ils sont comme les îles flottantes qui se fondent sous la salive quand nous le mangeons. Jamais enraciné dans un endroit, ils ne portent jamais les fruits dans leur vie. Pourquoi ce genre de phénomène si fréquent dans le monde chrétien ? Une seule raison, à mon avis, est valable. C’est que leur vie n’est pas basée sur l’appel. Il vient dans un pays pour faire la mission, non parce qu’il s’est assuré par la voix de Dieu qui les appelle, comme Jim Eliott, mais soit par l’échec de l’embauche soit en suivant à la foire, leur ami, leur mari ou leur femme. Avec ce commencement sans appel personnel a la conséquence désastreuse, il est évident qu’un jour, si la situation change, il change aussi son avis, « ce n’est pas ici, ou ma décision initiale est provisoire, etc…. » Il pense toujours s’il change la donne, tout va se résoudre. Mais il ne sait pas qu’il doit recommencer à partir de zéro, jusqu’à ce la nouvelle donne lui arrive encore, qui le pousse à changer encore mais ce qui est évident, par cette sorte de rotation, la vie n’a jamais le temps de porter le fruit.
Mais les disciples ces douze personnes inexpérimentées sont différentes. Pierre dit c’est parce qu’en Jésus il y a la parole de la vie éternelle. Je ne sais pas comment une de nos sœurs, malgré le départ de sa sœur, malgré le départ de sa bergère, garde une place de son église, toujours avant à droit. Je crois que c’est parce que dans le sermon de son pasteur, elle a trouvé la parole de la vie éternelle, je veux m’en glorifier un peu. Récemment il écrit à son pasteur, « Merci Pasteur, j’ai validé mon année. » Ceux qui restent, Dieu les bénit en validant sa vie. Mais ceux qui se flottent tout le temps, Dieu les prive des fruits. Au bout des années, leurs mains sont toujours vides. Voici, le deuxième exemple à suivre pour nos jeunes et nos enfants, pour ne pas être des contrefaits, mais de vrais.  
Mais réfléchissons encore un peu sur le chapitre précédent. En prévoyant la scène de dispersion de la foule qui aurait tenté les disciples, Jésus a prémuni les disciples déjà par un entraînement salé. Prémunir est une prévention très important dans le domaine de la foi. Je connais une bergère qui a servi une très longue période avec beaucoup de patience une brebis, mais quand le moment vient où elle doit l’introduire dans l’église, la bergère elle-même n’étant pas très obéissant à son conducteur, elle ne pouvait pas la conduire, en sorte que finalement la brebis a quitté l’église (ndlr, cet exemple n’est pas de CCU) La tempête. La vie est comme la tempête. Un missionnaire en Afrique m’a dit un jour que le jeune qu’il côtoie aujourd’hui, n’est plus là demain. Il était un malade de sida. La vie est comme cela. Jacques le savait très bien, car il était un homme vraiment sage – il a dit une fois que ceux qui manquent la sagesse demande à Dieu, Dieu la lui donne –, il dit, nous avons appris ça il y a un an à peu près pendant le voyage de Saint Jacques de Compostelle que « A vous maintenant qui dites : Aujourd’hui ou demain vous irons dans telle ville, nous y passerons une année, etc. Vous qui ne savez pas ce que votre vie sera demain ! Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît. » La vie est comme la tempête de la mer, nous ne savons ce qui arrivera demain. Ils ont été sauvés de la tempête par la providence de Dieu. On ne sait quand on mourra. Il peut mourir en trébuchant sur la pierre, ou en subissant d’un accident de voiture, ou par un terroriste qui lance une balle. Donc, il vaut mieux de rester, plutôt que bouger inutilement. Il vaut mieux de rester à table et lire un livre plutôt que se casser la tête pour s’adapter à une nouvelle ambiance, ce qui sera une peine perdue. Donc, ils restent. Mais surtout, à travers cet entrainement, les disciples ont appris quelque chose. Si je suis avec Jésus, je vis, et si je ne suis pas avec Jésus, je meurs. Voilà la plus grande vérité. Certains se disent, « Donc, où que j’aille, je serai toujours avec Jésus. Même je quitte cet église, je serais toujours avec Jésus, je chercherai l’église régulièrement, c’est mieux, plutôt que reste attaché à un endroit fixe, de voir de différentes églises, etc. un peu comme lèche vitre ou quoi. » Mais le problème n’est pas aussi simple que cela. Ici, la fin de phrase est très placide, mais elle comporte une grande vérité. « Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt touchèrent le port. » Prendre Jésus dans la barque comporte une vérité non négligeable. Accueillir Jésus dans la barque veut dire que quelqu’un décide d’accueillir Jésus comme maître de sa vie. Il est le commandant en chef de ma barque. Mais jusqu’à là c’est bon, mais il faut suivre tout son commandement sans aucune objection. Là, ça cogne. Ou, quelque peut dire, bien sûr j’obéis à Jésus. Mais si Jésus dit d’obéir à tout ordre de ton conducteur, là, ça cogne vraiment. C’est vraiment difficile dans notre monde où règne la tendance agnostique qui refuse toute forme d’autorité. Obéir à son commandement signifie beaucoup de chose. Ca comprend de venir au PQ et ça comprend de demeurer dans le même endroit et porter du fruit, etc. C’est justement la vie des disciples sur laquelle Jésus dit une fois qu’ils renoncent à eux-mêmes et se chargent de la croix et le suivent. Il y a beaucoup de chrétiens qui ne renoncent pas à eux-mêmes et insistent sur leur propre idée jusqu’à ce que tout soit gâté au sein de l’église. Ils ont habitude de se heurter à n’importe quelle personne qu’ils rencontrent, y compris le conducteur de l’église. Ils pensent qu’ils ont toujours raison et en train d’obéir à l’ordre de Jésus, mais ce ne sont que leur étiquettes qu’ils ont introduit dans l’église. Jamais renouvelée, leur vie religieuse s’engage dans l’engrenage dilemmatique de la vie. Leur visage est toujours morne et démotivant mi veillé mi endormi pour tous ceux qui les regardent. Ils gribouillent ou dessinent pendant l’étude ou à l’école ou à l’église. Jean dit simplement et très paisiblement, « ils voulaient donc le prendre dans la barque. » Ceux qui ont décidé d’accueillir Jésus dans sa vie et de lui obéir sont ceux qui se décident de garder son camp, coute que coute. C’est une solidarité absolue. Quoi qu’il en soit, il ne quitte jamais la barque non seulement avec Jésus mais avec leurs camarades. Ils sont des escadrons marins qui vivent et meurent en partageant le même sort, jusqu’à la mort. Beaucoup de bérets verts chantent ça dans leur armée. Leur ragards sont perçant et ils ne connaissent pas la peur. Je ne sais pourquoi dans le regard de quelqu’un il y a cette insaisissable peur comme une expression de la prémonition de quelque punition. C’est un mystère. Avant d’entrer dans le corps du message, car l’introduction s’allonge, constatons ceci. Si on calcule la probabilité suivant la leçon de Jn 6, seulement 2 pour mille (12/5000) de la population restent auprès de Jésus comme de vrais chrétiens. C’est 1 dixième de la population des protestants en France. Donc, il est notoire que le vrai chrétien est un phénomène rare. Entrons le corps de message. Jésus parle aujourd’hui des fleuves d’eau vive. Que signifie ce mot ? Que veut nous donner Jésus par ces mots ? Etudions-le attentivement, en faisant note comme vous avez apporté vos cahiers.
Premièrement, la monté discrète de Jésus lors de la fête des huttes. Jésus reste en Galilée. Jésus parcourt dans la Galilée, mais ne veut plus aller à Jérusalem, car en Judée, il y a beaucoup d’ennemi qui en veulent à sa vie. Sa décision n’est pas parce qu’il a peur de la persécution et mort, mais seulement comme le temps de Jésus n’a pas encore mûri. Jésus organise son plan et son temps selon la volonté de Dieu, jamais décidé tout seul. Jésus veut rester encore en Galilée car monter en Judée est risqué et ce n’est pas encore le temps d’être arrêté par l’ennemi. Jésus sait que le temps arrivera où il sera arrêté. Mais il sait aussi qu’il y a encore les travaux à accomplir pendant sa vie sur la terre pour le nom de Dieu.
Or, c’est la fête des huttes. Qu’est-ce que la fête des huttes ? C’est d’abord une grande fête agricole, une fête de reconnaissance pour tous les produits de la terre que Dieu accorde dans sa générosité. Quoi que grande, elle n’est mentionné qu’ici dans Jean 7 quant au Nouveau Testament. Jésus y monte. Mais avec beaucoup d’hésitation. Car cette fête joyeuse risque d’être gâché par sa présence, tant l’animosité des Juifs est grande. Cependant après la réflexion, Jésus décide de monter pour partager la joie avec son peuple. Pendant cette cérémonie qui dure 7 jours, chaque jour on fait le rituel de la libation. A Jérusalem la foule se rend d’abord au réservoir de Siloé et, là, un sacrificateur puise l’eau avec une cruche en or. Cette eau ramenée en procession au Temple, est ensuite mélangée avec du vin et répandu au pied de l’autel. À ce moment-là, la musique du temple accompagnait le chant du Hallel (Ps 113-118), tandis que les adorateurs agitaient leurs palmes en direction de l’autel. Cette cérémonie leur rappelait peut-être les paroles prophétiques d’Esaïe : “ À coup sûr, vous puiserez de l’eau avec allégresse aux sources du salut. ” (Es 12 :3) C’est dans ce contexte, Jésus debout s’écrit en mentionnant l’eau à boire. Deuxièmement, cette fête est célébrée au souvenir de l’errance dans le désert. Cette fête est investie d’un sens nouveau associé à l’histoire du peuple d’Israël. Selon les Lévitiques 23, cette coutume de cabanes va servir de mémorial du désert. En séjournant 7 jours dans les huttes le peuple d’Israël se souvient des jours où il a erré dans le désert et habitué sous des tentes. Ainsi durant cette fête, chaque famille est invitée à construire une hutte décorée de fruits et couverts de branchages verts et à y habiter durant toute la fête. Après la construction du Temple à Jérusalem, les cabanes sont élevées partout, sur les terrasses et dans les cours intérieurs des maisons, sur les places de la ville et sur les parvis du Temple. Cette pratique rappelant le séjour au désert permet alors de ne pas oublier que les réussites économiques en Canaan ne doivent pas obscurcir la réalité de la dépendance spirituelle et matérielle d’Israël vis-à-vis de Dieu. Troisièmement, elle est une fête vraiment joyeuse. Selon d’autres informations extrabibliques, pendant cette fête, 4 immenses chandeliers sont dressés devant l’entrée du Temple et offrent aux pèlerins un espace éclairé pour les réjouissances du soir avec musique et danses. C’est donc une fête très joyeuse ! Un savant biblique dit même « celui qui n’a pas vu la joie de cette fête de nuit n’a dans toute sa vie aucune vraie joie. »
Alors quand cette grande fête arrive, les frères de Jésus font apparition et l’exhortent à monter à Jérusalem. Leur propos est « Pars ici et va en Judée, afin que tes disciples contemplent aussi les œuvres que tu fais. » Ces mots semblent être assez admirables, car ils semblent voir les œuvres de Jésus au milieu du peuple et que les disciples s’en réjouissent. Ainsi leur désir est censé voir l’élargissement de l’espace de tente de Dieu au milieu du peuple. Quel noble cœur et motivation, on dirait. Mais la réalité est bien loin de cela. Les mots suivants en sont révélateurs. « Personne, disent-ils, n’agit en secret, s’il chercher à se mettre en évidence ; si tu fais ces choses, manifeste-toi au monde. » Nous pouvons constater ici un certain clivage de leurs pensées, sans aller dire qu’elles sont schizophrènes. D’une part, ils cherchent la gloire de Dieu, mais pour cela, il faut mobiliser tous les moyens. Car cette façon similaire aux Jésuites de justifier le but par tous les moyens contribuera à hausser la gloire de Dieu. Mais en fait, c’est le haussement de leur propre gloire qu’ils cherchent. Il y a beaucoup d’amalgame dans tout cela, et si on perd le discernement, on pense qu’ils sont des gens assez honnêtes qui sont du côté de Dieu et qui contribuent au royaume de Dieu. Mais Jean l’auteur a une clairvoyance à ça et n’hésite pas de commenter cela. Il dit, « En effet, ses frères non plus ne croyaient pas en lui. » Ils sont les gens contrefaits comme ces gens qui après avoir mangés se dispersent. David s’interrogea quand ses ennemis le persécutaient sans cesse pourquoi ils le faisaient et conclut que c’est à cause de leur incrédulité. Ils ne voient pas les œuvres de Dieu. Souvent, nous nous interrogeons pourquoi telle ou telle personne s’est mal tourné tout à coup et fait un comportement bizarre. Beaucoup de gens agissent de façon imprédictible. Par exemple, on espère d’eux un acte dans ce sens, mais il agit dans un autre sens. On espère un acte de fidélité, mais on finit par un détournement de dos. En fait, c’est parce qu’ils ne croient pas vraiment en Jésus. Ils sont des contrefaits. Leur tête a beaucoup de connaissances, car ils ont été éduqués à ça. Elles ne leur manquent pas, mais au moment décisif où il doit prendre un acte, il fait tout au contraire. Puis, il allègue beaucoup de prétexte. Les frères de Jésus sont comme ces gens imprédictibles. C’est parce qu’ils sont incrédules. Si on n’apprend pas la foi aux jours de la jeunesse, cela dure toute la vie et se donne beaucoup de peine pour s’insérer dans la bonne voie, un peu comme cet harmoniciste qui joue mal en tournant la tête, alors qu’il devait déplacer l’harmonica et continue cette habitude ancien qui a pris 7 ans pour être abandonné. Donc, nous devons apprendre la foi correcte dès la jeunesse. Sinon en apparence, nous sommes tous de vraisemblables, mais en réalité nous sommes des contrefaits. En effet, leur motif est de se glorifier eux-mêmes et tout cela a pour cause l’incrédulité flagrante mais cachée dans leur personnalité. C’est une triste histoire, mais ça arrive trop souvent dans la foi chrétienne même.   
Jésus le sait et dit, « Le moment n’est pas encore venu pour moi, mais pour vous le moment est toujours opportun. » Puis il les pousse à monter à Jérusalem sans lui. Pour ceux qui veulent se glorifier dans le monde, il y a toujours des moments qui le rendent possible. Ils n’ont qu’à attraper la chance qui passe, et hop, ils deviennent riches ou célèbres. Mais pour le monde de la foi c’est différent. Il y a un moment adéquat pour cela. Une fois raté ce moment, il est bien possible de ne jamais arriver toute la vie. J’ai annoncé la motivation du pasteur qui a voulu former – la parole de John Stott au sujet du vrai culte, si certains s’en souviennent ; donc, le pasteur Marc a prévenu ses ouailles cette volonté lors de l’annonce, c’est-à-dire devant Dieu officiellement. En effet, j’ai cherché depuis longtemps une référence qui me rend capable de renouveler notre culte – former un chœur de l’église. Chacun est conscient que pour qu’une église grandisse comme une vraie église, elle doit posséder un chœur. Et voilà ce que j’ai même baptisé avec le nom de Majesty. Or, cette occasion d’or – c’est dommage pour ceux qui l’ont raté – voulu par Dieu est quelque chose qui n’arrivera jamais dans vos vies, savez-vous combien la concurrence est-elle acharnée, si c’est une grande église, coréen par exemple, et aussi dans de petites églises comme en France protestante, le chœur n’existe pas. Ne voyez-vous pas que c’est une occasion d’or. Pour moi pasteur, Dieu m’a inspirer à avoir cette idée et ce vieux rêve de depuis 30 ans m’est arrivé. En tout cas, je demande à toutes les ouailles, de prier que Dieu bénisse notre chœur de Majesty pour la gloire de Dieu. Devant Dieu, notre vie n’est pas à tout moment, mais notre vie est en ce moment et cette fois seulement. Nous devons vivre avec cette attitude la vie et nous seront reconnus au moment venu comme de vraie chrétiens. Au moins, nous ne serons pas trouvés comme des contrefaits. Jésus ne les empêche pourtant pas, en disant, « Montez, vous, à la fête. » Il les laisse se flatter de leur désir coupable, de jouir la fête, car le travail de l’année était trop dur et se reposer avec musique et danse. Pourquoi on renonce quand on est fatigué ? Allez-y. Mais le mode de vie de Jésus est séparé du monde. Le monde hait Jésus, car il dit la vérité. Jésus ne se corrompe pas avec les injustes, mais il dit toujours la vérité. Mon mentor m’a dit que pour les américains, l’évangélisation est tellement dure qu’une âme sauvée correspond à 100 têtes coréennes sauvées. Il a nommé une fois les américaines de cheveux blanches un peu de couleur du président actuel comme holy nation woman, mais en réalité ça veut dire « high noze woman » ayant le même sigle. Si on suit selon son calcul, comme j’ai établi 20 disciples, nous sommes déjà équivalents à 2000 fidèles coréens. Mais comme j’estime la France est beaucoup plus dur que l’Amérique, nous pouvons dire que notre église équivaut à 5000 fidèles de tête coréenne. Mais un homme que je connais, malgré son dévouement apparent à Dieu pendant 15 ans, et son âge de 50 ans dépassé, et rame encore sans établir même un français, son compatriote. Je ne sais quand il y arrivera, alors que son champ de missions est les universitaires de l’âge de 20 ans. Quel est le problème ? David examine toujours sa conscience qu’elle soit propre devant Dieu et en voyant sa propreté, Dieu le bénit. David écrit beaucoup d’imprécation envers les ennemis, ce qui parfois nous intrigue, mais c’est parce qu’il ne se compromet pas avec les injustes. Quand l’injustice dans le tribunal religieux est flagrante, Luther ne céda pas et tint sa tribune jusqu’à ce qu’il soit excommunié. Quand un pasteur que je connais a dit à un de ses anciens que ce qu’il fait était mauvais, il alla dénoncer et le fait rappeler par le piston au quartier général pour l’enfermer pendant un mois avant de convoquer le tribunal pour le condamner publiquement deux fois. Cela ne devait pas arriver si ce n’est pas le mouvement sectaire, synagogue de Satan, car dans l’histoire chrétienne, jamais un tribunal n’est convoqué pour de tels problèmes, alors que même le crime sexuel le plus honteux n’a pas vu se convoquer un tel tribunal. Dire toujours la vérité n’est pas facile, mais quand on voit la fausseté, garder le silence est un péché devant Dieu. Jésus garde le silence contre son accusation. Mais il accuse les mauvais gens en disant la vérité, pour qu’ils reviennent à la bonne voie. C’est à cause de son cœur de berger inchangeable.  
Deuxièmement, Celui qui veut faire sa volonté… Jésus monte à Jérusalem en secret. Mais sans tarder, il enseigne dans le temple. C’est son irrésistible passion divine d’enseigner la foule qui est comme des brebis errantes. Les frères de Jésus ont pensé à s’élever avec Jésus, mais Jésus veut enseigner aux ignorants la parole de vérité, pour qu’ils trouvent le vrai chemin de la vie. Ils ne voulaient pas écouter l’enseignement sur le pain de vie et s’en allaient comme leur semblait bon. Mais Jésus veut continuer à les enseigner, car il veut absolument qu’ils croient et soient sauvés. Les Juifs s’étonnent de son érudition, car il n’est pas quelqu’un de l’école renommé de Jérusalem. L’une des écoles les plus renommées à l’époque qui élèvent des élites est celle de Gamaliel. Mais il n’a fréquenté à aucune école même second rang dans Jérusalem. Il est dit qu’il est un charpentier de la Galilée. D’où leur étonnement. Mais que dit Jésus ? Jésus dit, « mon enseignement n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. » Puis y ajoute ces mots : « Si quelque veut faire sa volonté, il reconnaîtra si cet enseignement vient de Dieu, ou si mes paroles viennent de moi-même. » (17) Ces mots nous en dit long des critères par lesquels nous pouvons discerner la véracité de la parole, non seulement la parole de Dieu, mais toutes les paroles des humains mêmes. Si quelqu’un veut faire la volonté divine, il est naturel que ses mots proférés soient les mots véridiques. Mais si comme les frères de Jésus, quelqu’un veut faire avancer sa propre volonté et sentiment, tout de suite, ses mots inappropriés perdent l’efficacité, car ils sont des produits contrefaits. Un mauvais arbre ne peut produire le bon fruit, dit Jésus. Donc, nous devons d’abord examiner si ce que je fais et ce que je dis est conforme à la volonté divine. Si nos actes et paroles sont selon la volonté divine, Dieu nous donne une très grande conviction, si bien que nous sommes des instruments de Dieu pour la réalisation de celle-ci. Donc son commentaire est tout à fait adéquat, « Celui dont les paroles viennent de lui-même cherche sa propre gloire – c’est le cas des frères de Jésus – ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé est vrai, et il n’y a pas d’injustice en lui. » (18)
Selon les 23, 24, nous nous apercevons que cette persécution des Juifs se rapporte à la guérison d’un infirme de Bethesda. La raison est que Jésus l’a guéri le sabbat. Donc, l’histoire persiste depuis assez longtemps. C’est étonnant, car un acte conforme à la volonté divine traine le tracas durant trois chapitres. C’était tout un petit acte de guérison d’un malade pour lequel ils doivent avoir le cœur, mais cela provoque d’irrévocable haine de la part des religieux. Leur haine est vraiment tenace. Nous sommes entourés des ennemis, même au sein de la famille, même si nous ne leur faisons aucun mal. Mais leur animosité et haine est persistant, si bien que nous nous posons la question : « jusques à quand ? » Jésus veut les convaincre en expliquant le problème de circoncision. N’est-ce pas qu’on fait la circoncision même pendant le sabbat, car ils veulent observer absolument la loi de Moïse. Mais au jour de sabbat, quand Jésus guérit un malade souffrant depuis 38 ans, alors ils se dressent pour attaquer la personne de Jésus. Détrompez-vous, car c’est le monde. Il ne vous accueillera jamais.  
Il y a la division des deux groupes : l’un est dubitatif, l’autre acquiesce. Les gens reconnaissent que Jésus est un grand homme qui fait beaucoup de miracles. Donc, ils croient. Mais d’autres gens croient qu’il est celui qui égare les gens, par sa propre doctrine. Donc, il y a beaucoup d’interrogation entre eux. C’est un homme de bien dit l’un, l’autre dit, non il est falsificateur. Certains disent, « c’est le Christ, vu qu’il a fait beaucoup de miracles » et d’autres disent, « non, comment le Christ vient de la Galilée ? » etc. Il y a beaucoup de questions qui divisent la foule. Les gens veulent arrêter Jésus, mais Jésus s’échappe à leur méchanceté, car ce n’est pas encore son heure.  
Troisièmement, les fleuves d’eau vive couleront de son sein. Le septième jour est le sabbat et c’est un grand jour. La joie est extrême. A ce moment, Jésus debout et s’écrit : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi, les fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture. » Esaïe 55 :1 dit, « O vous qui avez soif, Venez vers les eaux, même celui qui n’a point d’argent ! Venez, achetez et mangez, Venez, achetez du vin et du lait, Sans argent sans rien payer. » Il s’agit de la prophétie concernant le salut qui se donne gratuitement aux hommes. Pour Esaïe, les eaux sont la parole de Dieu, d’où cette parole ajoutée par lui, « Tendez oreille et venez à moi, Ecoutez, et votre âme vivra. » Sans condition aucune, celui qui vient à la parole de Dieu, et ouvre son cœur pour l’écouter, Dieu l’abreuve de la grâce de salut en abondance. Jésus dit déjà, « Je suis le pain de vie, celui qui vient à moi n’aura jamais faim et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » La parole est vraiment le pain qui satisfait l’âme. Avec elle, l’âme vivra. Mais si on ne mange pas la parole, l’âme flétrit et finalement meurt. Or, la parole et l’Esprit sont étroitement liés. Car pour recevoir la parole, il faut l’aide du Saint-Esprit. Beaucoup échouent de la recevoir, quand ils tentent de la comprendre par force d’intelligence. Jésus dit déjà, « C’est l’Esprit qui vivifie. La chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie. » Donc, la parole de Jésus de ce dernier jour est le constat de la liaison renouvelée entre l’Esprit et la parole. Celui qui a la soif peut venir à sa parole et en boire en abondance, et comme il la reçoit de cœur, l’Esprit lui sera versé comme les fleuves.  
Dans le monde et dans l’homme, il y a toujours la soif, visible et invisible. Je crois qu’il y a deux sortes de soif : soif pur et soif compromise. Celle-ci est une soif mélangée avec l’égoïsme. Par exemple, les frères de Jésus ont eu la soif de se faire connaître par les hommes du monde. Les ados ont beaucoup de soif de la sorte de nos jours, ce qui fait parfois des accidents virtuels. Beaucoup de soif est lié à la réussite du monde. Parfois c’est ahurissant que les enfants sont liés à a soif de l’argent, car l’enfant doit être des êtres qui doivent garder leur pureté de cœur et ne pas se souiller de ça. Mais il y a néanmoins, nous devons le reconnaître sincèrement, qu’il y a la soif pure et intacte dans le monde. Cette semaine, une femme politique française Simon Veil est décédée. Les journaux parlent d’elle au sujet de IVG seulement, mais ce n’est pas le résumé de sa vie. Sa vie est marquée par la recherche de la justice pour les Juifs déportés pendant la guerre. Etant elle-même une rescapée, sa lutte pour cette cause était acharnée. Dieu l’a béni sa soif de la justice sociale et établi un compte rendu juste à travers la déclaration des justes qui ont cachés les Juifs pendant l’occupation. Marie curie avait beaucoup de soif de connaître le mystère de la radioactivité, ce qui l’amena à contribuer beaucoup à l’humanité. Quand Dr Elyse parle des insectes, franchement, je n’en suis pas très intéressé. Plutôt, moi, je me souviens que quand j’étais jeune, j’étais assez mystérieusement attiré par le mécanisme de macro-économie au côté de la micro-économie. Quand je voyais msn. Rébecca travailler dans la couture, et m’expliquait avec passion sur la haute-couture de la France, cela ne m’a pas trop impressionné. Mais j’avais l’impression qu’elle avait soif de connaître la méthode de la couture si sophistiquée par la noblesse de la France. Tous ces soifs, je crois, sont les soifs que Dieu a donné à l’homme, et ces soifs sont tous bonnes, car sinon la vie sera trop sèche, il en faut pour l’homme. Mais ici, la soif dont Jésus parle, est une soif spirituelle. Car toutes les soifs humaines aboutissent à un certain accomplissement qui nous satisfait, mais la soif spirituelle nous donne la vraie satisfaction. Encore pour Simon Veil dans son ouvrage « une vie », elle raconte qu’à un moment donné avec son fils médecin qui était passionné de la peinture, comme elle était une membre de gouvernement et n’avait pas eu du temps de lire, elle allait ensemble pour contempler les peintures, et achetaient de temps en temps quelques tableaux qui lui plaisaient et elle les accrochait sur le mur de sa chambre. Un jour, il se coucha et regarda le dôme de Champs de mars, et se souvint que quand son fils était décédé, cette soif de connaître les peintures l’était aussi ; une petite soif qui venait de se produire s’était finie. Or, toutes les soifs du monde finiront par cette constatation. C’est fini. J’ai acheté ce livre à cause de son titre similaire d’un roman célèbre de Maupassant. Madame Veil a dit ces mots : le livre est un monde. Elle dévore des livres. L’ouvrage « La vie » de Maupassant m’a beaucoup aidé à comprendre la culture et la littérature française pour moi, et c’était aussi très beau, d’où ma double lecture. La soif d’amour d’une femme mais totalement déçue de l’amour de son mari volage et de son fils décadent, est bien exprimée quand elle confesse avec néanmoins une consolation via son petit fille dans ses bras, que la vie, voyez-vous, ça n’est jamais si bon ni si mauvais qu’on croit. C’est la confession d’une vie résignée, et c’est le sort de toutes les soifs du monde. Mais la soif dont Jésus parle est différente, elle satisfait vraiment l’âme. Elle n’y a pas de mauvais côté. Elle n’a que de bon côté. Jésus dit que celui qui a soif vienne vers lui, et les fleuves d’eau couleront. Quelle abondance. Quand une soif est produite, elle est destinée à grandir, car comme si un ruisseau devient une rivière, et une rivière devient un fleuve. La bénédiction s’agrandit de plus en plus. C’est la puissance de la soif, la vraie soif qui vient de naître dans un homme. L’homme n’est pas pensable séparé de la soif. Nous avons besoin de remplir nos cœurs avec la bonne soif de Jésus, de peur que les soifs compromises nous rendraient malheureux et tristes.    
Surtout ici Jésus parle du Saint-Esprit. Quand le Saint-Esprit agit les fleuves d’eau coulent dans nos seins. La joie et le bonheur immense envahissent nos cœurs. Quant à la foule qui se dispersait et aux Pharisiens qui envoyaient arrêter Jésus innocent, et à l’infirme de Bethesda qui a trahit, tous sont privés de l’Esprit de Dieu et leur vie était très pauvre. Mais ceux qui cherchent Dieu tout leur cœur avec soif ardente, ils sont amené à connaître Jésus personnellement, et ils reçoivent en abondance l’Esprit de Dieu qui vient comme les fleuves. A cette heure, nous devons nous examiner si nous sommes hommes de l’Esprit ou nous sommes homme de la chair.
Les gardiens envoyés par les leaders religieux pour arrêter Jésus sont revenus avec les filets vides, et les Pharisiens leur donne le coup de poing à la tête en enquérant pourquoi ils doivent revenir sans exécuter l’ordre. Mais ils répondent que jamais jusqu’à maintenant, ils ont trouvé de tel homme qui dit avec de telle éloquence. C’est normal, car Jésus est le Fils de Dieu, est sa parole est la parole divine d’au commencement. Ils ont reconnu que c’était la parole de l’ange. Nicodème qui est venu une fois auprès de Jésus de nuit veut plaider pour Jésus en se faisant avocat. Ses pairs veulent encore donner un coup de poing à la tête, en le méprisant comme un originaire de la Galilée.

En conclusion, nous ne devons pas être un chrétien contrefait et charnel. Nous devons faire sa volonté. Par-dessus tout nous devons avoir la soif spirituelle et croire en Jésus, jusqu’à ce que Dieu nous envoie le Saint-Esprit en abondance. Que Dieu vous bénisse avec la soif spirituelle en vous !

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