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dimanche 2 juillet 2017

Jean 6 :22-71 (M de 2/7/2017)

JESUS, LE PAIN DE VIE
Jean 6 :22-71
Verset Clé 6 :35
« Jésus leur dit : Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »
La semaine dernière, nous avons appris que les disciples ont reçu deux entrainements : la solitude et la peur. A travers ces entrainements, ils sont devenus murs, déjà à l’aube de leur vie de disciple. Souvent ces deux sont contradictoires pour l’homme. Par exemple, les gens à la fois aiment être seuls, et ont peur d’être seuls. Les jeunes ont peur de la pression des pairs, car ils sentent isolés par les copains. On se compromet à cause de cela. Mais à travers ces épreuves difficiles, les disciples en sont venus à ne pas avoir peur d’être isolés. Ainsi, ils ont grandi comme les futurs défenseurs de l’Evangile. Pierre n’ai pas eu peur d’être rejeté et seul à la prison, en disant à la foule : « repentez-vous et recevez l’Esprit. » Au moins, il n’est pas un leader populiste. En tout cas, les disciples en viennent à savoir maintenant comment gérer la solitude. Etre disciple de Jésus est synonyme d’être seul, dans la famille, dans l’école et dans le lieu de travail. Or, le paradoxe de l’homme, est que plus on craint la solitude ou le malentendu, plus on s’isole et est rejeté. Mais si on affronte audacieusement ces choses, bizarrement, on est moins isolé et rejeté. Daniel a affiché dès le début de sa captivité, Néhémie a affiché aussi dès le début de son travail à la cour son identité de croyant. Alors, sa vie d’après est, nous le remarquons, une vie totalement délivré de la peur. Ils sont entourés par les ennemis tout le temps, mais ils deviennent de plus en plus populaires et grands parmi les gens du monde. Je connais quelqu’un qui n’a jamais invité son collègue de travail à son église, alors la relation se dégrade avec autres et il s’isole. Une autre personne n’a pas apparemments. Mais il s'avise à changer le lieu de travail dans l'avenir pour une cause inconnue au supérieur. Un des anciens de nos églises vont chaque midi pour prêcher et ça a heurté beaucoup avec la conscience de sa responsable, mais finalement, elle a accepté sa façon de vivre et de travailler. C’est comme ça ça marche la vie surtout la vie de mission. Nous devons savoir affronter la réalité difficile actuelle, car il n’y a pas d’ailleurs. Maintenant et ici, c’est la mission. Nous n’avons pas beaucoup de temps pour mener la vie ici-bas. Donc Jacques dit, « A vous maintenant qui dites : Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année… Vous qui ne savez pas ce que votre vie sera demain ! Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît. » Bien sûr qu’il y a autre cas où des hommes de mission sont rejetés et isolés par les incrédules. Mais je veux dire que c’est un cas assez rare. En tout cas, Jésus sait qu’ils deviendront les futurs leaders de la génération et pour cela, se met à les entrainer pour ces matières difficiles une par une pour qu’ils le deviennent.
Premièrement, le motif éhonté de la foule. La foule est réunie de nouveau, car les gens ne peuvent oublier cette scène si fantastique de la multiplication des pains. Par ailleurs, l’estomac suit son règne sans faute, si bien qu’après le sommeil d’une nuit, il est de nouveau creux en réclamant des nourritures. Donc, la foule se réunit pour chercher encore Jésus. Ils se souviennent que quand ils ont voulu établir Jésus comme roi boulanger à la veille, il est parti quelque part, et disparu de leurs yeux vers la direction de la montagne. Mais cette fois-ci, ils ont une ferme détermination que coûte que coûte ils le cherchent et le trouvent et l’établissent comme roi boulanger, et qui sait : Jésus aurait û changer d’avis pendant la nuit. En tout cas, il faut le trouver pour qu’ils n’aient plus problème de pain désormais.
Après le miracle de 5 pains et 2 poissons, il semble que la foule est divisée en deux groupes. L’une est ceux qui sont partis vers leur maison soit en marche, soit par les bateaux vers l’autre côté de la mer qui est la Galilée. L’autre partie est ceux qui étaient restés au lieu désert dans cette rive de la mer. L’endroit où s’est produit le miracle est assez mystérieux, car Luc dit que c’est près de Betshaida, alors que Marc dit que les disciples se rendaient à Bethaida pendant le tempête. En tout cas, à cause de la foule qui ont pris les bateaux, il n’est resté qu’une barque, et heureusement les disciples ont pu prendre cette barque pour s’en aller à l’autre rive. Or, ceux qui sont parti se sont réunis et ont repris leurs bateaux et sont revenus près du lieu où ils avaient mangé le pain. Pendant ce temps, ceux qui ont resté se sont réveillés plus tôt que les gens de l’autre rive, se sont mis à chercher Jésus et sa compagnie. Ils n’ont pas pu trouver, mais seulement les gens leur ont dit qu’il y avait une seule barque qui se trouvait et les gens de Jésus l’ont pris et sont partis. Ce peut être le dire du propriétaire de la barque pour laquelle Pierre, selon la version du message dernier, a pu négocier avec la condition de location quasi gratuite. En tout cas, tout le monde ou presque, à force de faim revisitée, sont revenu dans cet endroit, et en trouvant qu’il n’y a personne, ni Jésus ni ses disciples, se mettent à chercher partout. Et ils s’aperçoivent qu’ils sont tous partie vers l’autre rive, et pour la destination, les uns disaient que c’était vers Bethsaïda et les autres c’était vers Capernaüm.
Ici, nous devons remarquer le motif éhonté de la foule. Le motif est différent mot de la conscience. Dans la Bible, Dieu est celui qui regarde le centre du cœur. Notre Dieu est celui qui regarde le centre du cœur et dispense son jugement selon ce motif. John Bunyan dit au sujet de la prière que notre prière sans esprit tel suivre le livre de prière ou la chapelet est une prière maudite, ses prieures étant soit les menteurs soit les blasphémateurs. La prière machinale est un objet de dégoût pour Dieu, dit-il. Nous devons avoir crainte devant Dieu et nous ne devons pas le prier habituellement ou machinalement pour déplaire à Dieu. Mais nous devons avoir le cœur vraiment humble pour lui adresser nos prières sincères et pures et honnêtes. Or, le motif de ces gens cherchant désespérément Jésus n’est pas pur. Leur intérêt est charnel et matériel. De nos jours, il y en a parmi les chrétiens qui croient que la prospérité et la richesse et le signe de la bénédiction divine. Mais ils se trompent grandement. Ce que cherche Dieu est le cœur. Mt 5 :8 dit, « heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu. » Dieu daigne de se montrer à ceux dont leur cœur est humble et pur. Mais il y a une chose que nous ne devons pas oublier, c’est que l’homme est par nature corrompu et impur. Dieu le sait. Donc, Dieu est prêt à oublier le passé, quel qu’il soit, pour n’importe qui, si mauvais soit-il, une fois qu’il retourne sincèrement. Sur la croix, en voyant un brigand qui lui demande pardon, en regardant sa sincérité, Jésus s’est apprêté à lui tout pardonner et d’offrir comme cadeau le royaume éternel de Dieu. C’est le caractère de Dieu, si réconfortant pour tout homme. Ainsi, par exemple, Jérémie 31 :18-20 le dit, Dieu est prêt à pardonner toute la faute du peuple, dès que celui-ci tourne sa face vers lui. « J’entends Ephraïm qui se lamente : Tu m’as puni, et j’ai été puni comme un veau qui n’est pas dompté ; Fais-moi revenir, et je reviendrai, car c’est toi Eternel, mon Dieu. Après m’être détourné, je me repens ; Et après m’être connu moi-même je me frappe sur la cuisse, je suis honteux et confus. » Dieu, quel que soit son péché, si horrible soit-il, était prêt à pardonner à Ephraïm et lui tourner ses regards conciliants de nouveau. Donc, il dit, « Ephraïm est-il donc pour moi un fils chéri, un enfant choyé ? Car plus je parle de lui, plus encore son souvenir est vivace en moi ; Aussi mes entrailles frémissent en sa faveur : J’aurai une profonde compassion pour lui –Oracle de l’Eternel. »
Or, c’est un processus de longue haleine, car c’est arrivé après 70 ans de captivité. Mais de toute façon, le cœur de Dieu est si débonnaire qu’il peut être changé d’un moment à l’autre selon la disposition de cœur de l’homme. Combien est-il différent des cœurs de hommes qui ne peuvent lâcher si facilement la rancune de leur cœur. Malgré de longues années écoulés, la haine de Monte Christo n’a su s’adoucir, et plutôt elle s’intensifie, et ce malgré la signe de retour et remords de ses interlocuteurs. Mais Dieu n’est pas homme. Il est toujours prêt à nous pardonner dès que nous lui montrons un signe de changement de nos cœurs.
Il est vrai que dans le monde psychique, le motif est une strate la plus profonde. Il est différent du sentiment, de la volonté, mais c’est une base de l’existence humaine. De quoi être motivée détermine la qualité de la vie. Par exemple, vous travaillez dans l’école, et tout le monde travaille, mais le motif peut être très différent. L’un peut le faire pour l’accomplissement de la personnalité. L’autre peut le faire simplement pour réussir. Un autre encore peut le faire pour le besoin des autres. Encore un autre peut le faire pour plaire aux autres. Jim Eliott est un missionnaire américain à Equateur qui a été martyrisé par les indigènes du pays. Quand il était à l’université aux Etats-Unis, il a accepté l’appel à la mission d’Equateur. Là-bas, après s’être marié et avoir un enfant, il a été tué dans ses 29 ans par la lance de la tribu Aura. Un jour il a écrit à ses parents, « Le Seigneur m’a donné le soif pour la justice et la piété. Lui seul pourra le satisfaire. Le reste tel renom, le poste, l’accomplissement intellectuel est tous des choses triviales. Bien sûr, chers maman et papa, vous recevrez la note qui vous dit que j’ai été la première de la classe, mais c’est la même catégorie. Mettez ça dans un malle et à côté de l’épingle d’or de forme « B » que j’ai obtenu pendant mon lycée Benson comme récompense de mes résultats d’études et j’ai mis dans le cave, ça ne durera pas très longtemps. Tous les ouvrages sous le soleil sont vanité et poursuite du vent. » Si quelqu’un travaille uniquement pour le bien-être de lui-même et sa famille, ce motif n’est pas très mauvais apparamment.  On ne nuit à personne. Mais devant Dieu est-il vraiment un bon motif ? Nous devons examiner toujours notre motif. Pour lequel vis-je maintenant ?
Mais hélas, beaucoup de gens vivent en ignorant leur motif de cœur. Comme je vous ai dit, ce dernier mot est le synonyme de conscience. 1 Timothée 4 :2 dit, que ces gens hypocrites ont été marqués au fer rouge dans leur propre conscience. Ils n’ont aucune conscience et vivent à leur gré leur vie comme leur semble bon. Ces gens sont objets de colère de Dieu. Les religieux de l’époque de Jésus font fi de leur conscience et subjuguaient les gens pour qu’ils crient « Crucifie-le » vers le Messie qui est venu pour les sauver. Sûrement, nous pouvons imaginer que quand-même, ils auraient pu entendre la voix de conscience, mais malheureusement, leur conscience avait été déjà depuis longtemps paralysée, et ils sont devenus sourds à sa voix. Ces jours-ci, un prélat de troisième place de Vatican a été accusé par son crime sexuel. Ce n’est qu’un soupçon donc, on ne sait pas la réalité. Mais dès qu’il reçoit l’accusation, il réagit tout de suite, qu’il est prêt à se défendre, et pour cela s’en aller vers son pays d’Australie. Il est vraiment grave que dans ce pays, ¼ des prélats sont inclus dans les affaires de violence sexuelle aux mineurs. Le pouvoir de Chine et le pouvoir de Rome se liguent pour officialiser l’église souterraine de la Chine. Cela nous rappelle la devise des Jésuites : « le but justifie le moyen. » Tout est possible mais pour eux non par la foi, mais par le pouvoir et l’argent. Le prélat sait très bien comment se défendre avec tous ses moyens. Des affaires de tel genre se distillent en France, sans trop de problème, il le sait. Je n’ai aucune envie de juger, mais au moins, si on est serviteur de Dieu, il faut qu’il ait un peu de temps de réflexion devant Dieu pour examiner sa conscience avant de dire quoi que ce soit. Le délai de sa réaction au même jour me semble un peu court.
Quand ils ont été emportés par leur motif malsain, ces gens de la Galilée et d’ailleurs sont devenus fous. Ils sont ceux qui veulent parcourir toute la terre, si on trouve un moyen facile d’obtenir le pain gratuit. Ils sont un peu comme les premiers immigrants des Etats-Unis qui se battaient pour obtenir le filon d’or dans le nouveau monde. Heureusement, Jésus les a nourris en abondance pour qu’il y ait 12 paniers qu’ils ont jetés après le rassasiement, or si le pain n’avait pas été suffisamment multiplié, il y aurait sûrement une guerre impitoyable entre eux. Ils se battent maintenant, car il n’y a pas suffisamment de place dans les bateaux. Mais quand à ceux qui sont monté, ils s’entendent bien, car ils savent que Jésus va multiplier encore la nourriture suffisamment pour tous.
Deuxièmement, travaillez en vue de la nourriture qui subsiste pour la vie éternelle. Enfin, ils arrivent à Capernaüm et se rendent jusqu’au pied de Jésus en enquêtant les gens. Avec un grand soulagement, ils trouvent enfin Jésus et sa compagnie et se mettent à exposer leur désir. « Encore » « Encore » « Pain » « Pain » ils crient. Ils parlent quand-même avec un ton un peu mécontent, « Rabbi, quand es-tu venu ici ? » Autrement dit, « Comment tu t’en vas comme ça, sans nous ? Ca va pas, ou quoi » Jésus sait ce qui est dedans dans leur cœur. Donc, il leur dit sans hésitation. « En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. » Ici, ce que Jésus veut dire que ces gens deviennent comme les animaux sauvages cherchant à satisfaire leur appetit. Autrement dit, leur désir est devenu unidimensionnel, alors qu’il doit grandir ayant un peu plus de noblesse et de désir glorieux. L’homme est créé comme un être noble au début ; ainsi Dieu a formé de la poussière du sol l’être humain et lui a insufflé son souffle vital et il est devenu un être vivant. Jonathan Edwards, le grand réformateur américain de 18e siècle a défini la différence entre l’aspect naturel et l’aspect spirituel en homme. L’image que Dieu a donnée à l’homme lors de sa création est composée d’une part du caractère intellectuel et psychologique, et d’autre part la perfection mentale du début. Et si le caractère intellectuel et psychologique est d’ordre naturel, la perfection mentale est d’ordre spirituel. Ainsi, malgré la matière brute de l’homme, il est celui qui sait communiquer avec Dieu par l’esprit. Il a aussi l’âme, différemment des animaux, pour pratiquer l’art et chercher l’esthétique, et l’éthique aussi. Mais après le miracle de 5 pains et 2 poissons, la dégénérescence de leur état est déplorable. Comme nous avons appris la semaine dernière, c’était la Pâque où le miracle de 5 pains et 2 poissons s’est produit. Très probablement, Jésus a choisi ce moment pour cet événement, car leur cœur, en face de cette fête religieux, aurait dû quand-même aspirer à quelque chose de noble et haut. Mais maintenant, ce qu’ils désirent, est purement et simplement, le pain qui satisferait leur estomac.
Quand Marc commente au sujet de la peur des disciples sur la mer, il dit que c’est parce qu’ils n’ont pas compris le miracle des pains. Ici, pour la foule, Jésus dit qu’elle n’a pas vu le miracle. De même que le sens de entendre et écouter est différent en français, voir a deux sens différents : l’un est regarder. L’autre est comprendre. Voir a aussi une connotation de croire. Ces gens-là n’ont pas compris le miracle, ne n’y croient vraiment. Comprendre signifie d’appréhender le sens. Le thème de notre conférence est « le sens de vie ». Comment, pour quel but vivons-nous ? C’est une question fondamentale de l’homme. Tout dépend pour les gens de comment et pour quel but ils vivent. Certains vivent leur vie pour vivre seulement, c’est-à-dire mettre le pieds à la terre. Certains vivent leur vie pour leur propre confort. Certains vivent pour en jouir au maximum, car il faut avant d’être trop tard dans la vieillesse. Certains vivent pour manger et pour danser, etc. Mais Jésus dit que nous devons voir correctement notre vie. Il faut bien la comprendre. Notre vie est comme un miracle. Le corps et l’âme sont déjà un miracle. On dit que c’est un mystère que le médecin surtout un chirurgien ne croit pas en Dieu, car en voyant le mystère du corps, chacun est obligé de croire en Dieu. En tout cas, ces gens ne croient pas en Dieu malgré le miracle de 5 pains et 2 poissons.
Jésus sachant qu’il s’agit du sens de vie pour eux, donne une claire sens de vie. Il dit, « Travaillez, non en vue de la nourriture qui périt mais en vue de la nourriture qui subsiste pour la vie éternelle, celle que le Fils de l’homme vous donnera ; car c’est lui que le Père – Dieu – a marqué de son sceau. » Pour cette parole, l’exemple de Jim Eliott est le meilleur, me semble-t-il. Ainsi ce à quoi on aspire détermine la condition de sa vie. Beaucoup de gens cherchent le confort matériel et la richesse et l’aisance et la familiarité et il leur suffit. Mais avec toutes ces choses, il n’y a pas de gens qui sont vraiment satisfaits. Ils sont toujours plus davantage assoiffés. C’est que l’objet de leur recherche est éphémère et il est impossible par nature de satisfaire l’homme avec elles. Nous devons travailler pour ce qui est subsiste jusqu’à la vie éternelle.  
Parlons un peu plus sur le travail. Dans le chapitre 5, après avoir guéri l’infirme de Bethesda, quand il est assailli par les adversaires qui le critiquent de travailler le sabbat, Jésus dit « Mon Père travaille, donc je travaille. » Maintenant, il dit encore, « ne travaillez pas pour les périssables, mais pour ce qui dure. » Par ces deux constats, nous pouvons apprendre la conception du travail. Pour l’homme, le travail et l’existence sont inséparables. Etre en chômage est appréhendé par beaucoup. Mais tout homme a le travail, en sorte qu’il n’y a personne dans ce monde en chômage. Dieu a donné à chacun un travail pour lui. La raison pour laquelle nous devons travailler, est d’abord, parce que notre Père travaille. Notre Père est notre créateur. Avant qu’il nous mette chacun dans ce monde, Dieu a mis en lui un sens d’existence qui est le travail. Dieu a donné à Adam la mission de cultiver et garder le jardin. A part le travail lui-même, Dieu a créé l’homme comme un être travailleur. Car lui-même est un travailleur. Après la chute, Dieu travaille toujours pour le monde. Donc, travailler est quelque chose de ce nature innée de l’homme. Ensuite, la deuxième chose, quand l’homme travaille, Dieu a fixé un certain but dans son travail. La nature de travail au jardin d’Eden était de le garder et le cultiver, mais le but ultime est de glorifier Dieu. Le premier but de l’existence humaine dans le catéchisme fondamentale au protestantisme appelé Westminster est de glorifier Dieu par son existence. Donc, nous sommes appelés à travailler pour glorifier Dieu. Et ce but est très important, car il se rapport au péché. Ne pas travailler pour glorifier Dieu est de violer le but de l’existence humaine donc, la désobéissance à Dieu. Donc, en résumé, nous sommes nés pour travailler, et nous devons travailler pour lui, car c’est sa volonté. Si nous sommes ainsi, nous pouvons recevoir la bénédiction divine et Dieu rend nos vies riches et heureuses.
Jésus dit comme objet du travail, le pain qui subsiste pour la vie éternelle, celle que le Fils de l’homme donne. Donc, ce pain n’est pas physique, mais un pain spirituel ayant rapport au Fils de l’homme, Jésus-Christ. Donc, nous devons travailler pour posséder Jésus-Christ, et si nous l’obtenons et possédons, cela correspond à le manger. De même que le corps a besoin du pain physique, de même l’esprit a besoin de pain. C’est le pain spirituel et c’est de gagner Jésus qui nous offre la vie éternelle. Il est différent du pain périssable, mais est éternel. Jésus veut encore préciser ce pain.
Troisièmement, je suis le pain de vie. Dans le verset 35, Jésus dit, « Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » Bien sûr que Jésus ne dit pas cela pour dire la satisfaction gastronomique. Il s’agit de la satisfaction spirituelle. D’abord, selon ce verset, pour bénéficier du rassasiement de l’âme il faut venir à Jésus, ensuite croire en Jésus. Si nous venons à et croyons en Jésus, il nous donne la nourriture qui satisfait entièrement notre âme. Jésus dit dans Matthieu 10 :28, « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. » Donc, Jésus est le pain de vie. Comme Jean dit au début de cet évangile, « en elle était la vie et la vie était la lumière des hommes. » Ici, en elle est la Parole qui s’est incarnée plus tard, Jésus-Christ. Nous sommes dans les ténèbres du péché et chaque jour davantage nous en souffrons. Mais quand la Parole nous rend visite, la vie en elle s’écoule et notre âme dans les ténèbres reçoit pleinement de lumière. Je connais quelqu’un qui dans sa jeunesse souffrait beaucoup à cause de son sentiment de culpabilité. Il souffrait de la migraine et l’insomnie chronique. Mais un jour Dieu lui a envoyé la parole de Ph 1 :20 qui dit, « Selon mon ardent désir et mon espérance, je n’aurai honte de rien. » Il en vint à reconnaître que le sang de Jésus dont il était ignorant malgré deux années d’études était ce mystère de la délivrance de la vie toute honteuse. Il est né de nouveau et devient enfant du royaume de Dieu. Le sentiment de culpabilité et la migraine et l’insomnie étaient tous partis aux mille morceaux. Vraiment, Jean 1 :4, « En elle était la vie et la vie était la lumière des hommes. »
Jésus dit ensuite qu’il acceptera toutes les personnes qui viennent vers lui. Le monde fait le recrutement et fait la sélection. Un de nos frères est 4e place dans la liste d’attente. Mais pour Jésus, il n’y a pas de liste d’attente. Il n’y a pas de salle d’attente non plus où il y a grommellement des patients. Tous peuvent venir sans rendez-vous pour rencontrer Jésus immédiatement. D’ailleurs, il n’est pas dans le bureau, mais il est descendu dans la rue pour parler avec tous. Il est descendu du ciel pour converser avec l’intellectuel têtu Nicodème et la femme charnelle comme prostitué la Samaritaine. Il accueillait tous sans réserve, une fois que chacun désir de venir le voir. Merci au Seigneur qui n’a dressé aucune barrière contre l’homme, même s’il est le prince du ciel, le Fils de Dieu. Donc, pour l’homme il est important de reconnaître quelle est la volonté de Dieu pour qu’il envoie son Fils dans le monde. Le mot « descendu du ciel » apparait dans cette partie, 10 fois et « je ressusciterai d’entre les morts » 4 fois. La volonté de Dieu pour envoyer son Fils est qu’il sert du pain de vie pour qu’en le mangeant les âmes reprennent vie. Puis l’autre objectif est de les faire ressusciter au dernier jour. Le dernier jour se réfère au jugement divin. Avant que Jésus vienne, la situation de l’homme était malheureuse, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Ils vivent dans les ténèbres du péché dont la conséquence est le jugement éternel dans le tribunal du Christ qui revient pour juger les vivants et les morts. Mais par la venue de Jésus, toute la donne a changé. Désormais, l’homme ne vient pas au jugement. Il est passé de la mort à la vie. Il ne vit plus sous le sentiment de condamnation car Jésus est mort à sa place, pendant sa vie sur la terre, et de plus, au dernier jour du jugement, il ressuscitera mais ne sera pas jugé, car son avocat Jésus le protège de toutes sortes d’accusations à son encontre.
Les Juifs demandent encore les miracles à Jésus, quoi qu’ils les aient déjà assez vus. C’est parce qu’ils ne veulent pas croire en Jésus. Puis, ces gens de la foule ont une idée fixe au sujet du pain. Ils disent que Moïse leur a donné le pain pendant le désert. Donc, ils pensent toujours au pain physique. Mais ce pain aussi n’est pas produit de la farine de la terre, mais il est descendu du ciel. Donc, ce n’est pas le pain comme ils le pensent, mais eux, ils pensent que c’est un pain à avaler. Ce pain appelé manne a un sens profond pour l’homme, c’est que Dieu veut que les Israélites comprennent par là que l’homme ne vit pas par le pain seulement, mais par la parole de Dieu. Le peuple reconnaît vraiment par l’entrainement de ramasser chaque jour une portion de manne, que l’homme doit travailler chaque jour pour la peine de chaque jour et cela vient de Dieu. Tous ceux qui y désobéissent et partent ramasser plus de portion, voient leur nourriture pourrir le lendemain. Pendant 40 ans, le peuple d’Israël apprenait que l’obéissance à la parole de Dieu est une tâche quotidienne et cela le rend vivant. Nous sommes parfois emportés par la convoitise de devenir plus suffisant. Mais c’est inutile, car Dieu nous nourrit chaque jour par sa providence. Nous devons remercier de ce fait chaque jour. D’où nous prions dans notre Père : Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. 
Quatrièmement, le sens de manger et de boire Jésus. Jésus en voyant les Juifs se quereller aux mots qu’il faut manger sa chair et son sang, répond en disant, « En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous. » « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour. » De ce propose de Jésus, il est advenu qu’on est amené à croire de nos jours que la hostie se transforme en la chair et le vin en le sang quand l’officiant du culte lui donne et qu’il mange et boit. Mais si nous lisons ces versets avec cœur de prière, nous nous apercevons que l’Esprit de Dieu en Jésus ne dit pas cela. C’est un symbole qui se réfère à sa mort rédemptrice et à sa résurrection. Comme nous avons mentionné au début, pour l’homme, le motif est la base la plus importante. Dieu va juger selon le motif autrement dit la conscience. Le péché souille cette partie en particulier. Donc, manger le pain ne signifie pas grande chose, si l’esprit n’est pas là. Jésus dit dans le Corinthien 11 : 24, « ceci est mon corps, qui est pour vous ; faite ceci en mémoire de moi. » La mémoire est une partie de l’âme qui touche au motif de l’homme et qui l’aide à la purification. La bonne mémoire nous anime l’esprit et l’âme. En mangeant la cène que Jésus avait officié avant qu’il soit crucifié, il voulait enseigner aux disciples le sens de sa mort et sa résurrection qui s’approche à grand pas et qu’ils soient apôtre de l’amour de Jésus pour l’humanité. Le soir de la Pâque, il a pris le pain et l’a béni et rendu grâce et le distribue en disant que c’est mon corps, puis il prit la coupe et la leur a donné, et tous l’ont bu. Il dit, « ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour vous. » Sans l’effusion de sang, il n’y a pas de pardon, dit les Hébreux 9 :22. Jésus répandu son sang précieux pour nous donner le pardon entier. Reconnaître profondément ce fait jusqu’au fond de l’âme est beaucoup plus important que l’acte lui-même de manger le pain. Quand le sang de Jésus si pure et innocent imbibe notre esprit et âme avec cette mémoire gracieuse de la souffrance de Jésus, c’est alors que notre conscience souillée peut être purifié.
En manger et en boire proprement a un effet incommensurable. D’abord, on sent que tout le péché nous est ôté. Le sang de l’Agneau versé sur le poteau et les linteaux des mains d’Israël l’a sauvé de la calamité de la mort. Ainsi, si nous croyons vraiment en le sang de Jésus, nous pouvons être délivrés même de la puissance de la mort. Ensuite, nous ne serons pas jugés au dernier jour, mais nous ressusciterons tous pour gagner la vie éternelle. Quelle promesse merveilleuse ! A chaque sabbat, quand nous recevons la mort et la résurrection de Jésus pour nos péchés, nous pouvons être sauvés de la condamnation. Nous sommes déjà sauvés par le sang de Jésus, une fois pour toutes quand nous avons accepté Jésus. Alors pourquoi devons-nous manger encore ? C’est à cause de d’abord l’ordre de Jésus de le pratiquer, ensuite c’est pour renouveler le mémoire de sa mort sur la croix. Mais à chaque sabbat et même en mangeant le repas à table, nous pouvons nous souvenir de sa mort et rendre pleinement grâce à Jésus. Ainsi nous mangeons sa chair et nous buvons son sang. Enfin, par cette consommation, le croyant peut nouer une relation d’amour personnelle avec le Seigneur. Jésus dit, « s’il en est ainsi, vous demeurez en moi, et moi en vous. » Jésus dit dans le verset 63, « C’est l’Esprit qui vivifie. La chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie. » Nous ne devons pas manger le pain de façon charnelle, dans laquelle est comprise la façon de manger rituellement et cérémonialement, il faut entrer dans la profondeur du sens de pain et de vin. Alors nous vivrons par Jésus sur la terre et quoi que dans l’avenir notre corps meure, nous vivrons éternellement.
Cinquièmement, vous aussi, voulez-vous vous en aller ? Quand Jésus parle de cela, les gens haussent leurs épaules, en disant : « qui écoutera ce message. » Si c’était le temps de distribution de repas de resto de cœur, ou si c’était le temps de cérémonie habituelle, ce serait plutôt une matière facilement digestible. Mais ce message concernant la conscience, le motif, la mémoire etc, est trop compliqué pour eux. Donc, ils se mettent à s’écarter de Jésus.

Jésus est désolé de leur départ. Mais Jésus sait que Dieu lui conduira ceux à qui il est destiné. En effet, Jésus ne peut rien faire pour ceux qui ne viennent pas avec le bon motif. Jésus regarde et il n’y a que 14 yeux qui clignent. Pauvres garçons, seuls dans le désert sous le vent ! Jésus leur pose la question. Et alors, vous, aussi, voulez-vous vous en aller ? Que faites-vous ? Voyez-vous tous ces gens-là qui s’éloignent pour soi ? Mais quelle est la réponse des disciples ? Pierre est toujours singulier ? Pierre dit, « A qui irions-nous, tu as les paroles de la vie éternelle. » Ici, le pécheur de poissons de la mer de Galilée a saisi l’essentiel du message de Jésus. Il a compris que manger le pain n’est pas un acte physique de la consommation, mais de manger les paroles de Dieu qui donne la vie par l’effet de l’Esprit qui vivifie. Pour comprendre la vérité, nous n’avons pas besoin d’une grosse tête. Nous avons besoin d’un cœur humble et bien disposé, alors Dieu ouvre les yeux pour voir la vérité. Que Dieu vous bénisse en mangeant chaque jour le pain de vie qui est Jésus, et en vous recueillant dans sa mort et sa résurrection chaque jours. Amen !

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