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mardi 18 juillet 2017

Psaume 39 :1-14 (PQ de 20/7/2017)

TOUT HOMME EST UN SOUFFLE

Verset Clé 39 : 6b
Ce psaume est la suite du psaume 38. Il parle du mutisme que l’auteur a choisi dans sa vie. Si la colère est un choix (Ps 37), le silence est aussi un choix.     
1. De peur que je pèche par ma langue (1-6)
David choisit de garder le silence. Quand l’ennemi calomnie, il est tenté de proférer les mots défensifs et offensifs. Mais il lutte dans l’intérieur en renonçant à son désir de parler. C’est comme un feu dévorant qui brûle le cœur. Alors, vient la parole dans sa langue. Ce n’est pas le langage qui vient des hommes, mais c’est un langage donné par Dieu. Celui qui s’attend à Dieu lutte ainsi en retenant la langue, jusqu’à ce que Dieu donne sa propre parole. Puis vient la connaissance. L’ecclésiaste vit que tout ce qui est sur la terre et sous le ciel n’est que la vanité. Dieu donne la connaissance au sujet de la vie de l’homme. Elle n’est qu’une largeur d’une main. Tout homme debout n’est qu’un souffle (6b).  
2. Ne sois pas sourd à mes pleures (7-14)
L’auteur contemple sa vie encore en profondeur. Plus il y réfléchit, plus il reconnaît qu’elle est fragile (5b). L’homme est comme une ombre. Il agite et ramasse, mais il disparaît sans en retenir aucune chose. Tout cela ressemble à un jugement de Dieu envers l’homme. Il châtie l’homme et ronge toute sa possession et l’emporte comme le vent. L’homme est vraiment une existence éphémère. Dans le sentiment accablé, néanmoins, le psalmiste lève la tête pour contempler Dieu. Il trouve que la parole demeure éternellement. Il trouve que Dieu n’abandonne pas ses fidèles dans le gouffre de la mort. D’où sa prière persévérante. Il ne sait quand Dieu le rappelle, mais son désir est qu’avant qu’il aille, il soit délivré du jugement de Dieu et assuré du salut éternel. Alors le visage s’éclaire, car il voit plus loin de la mort.  
Prière : Seigneur, fais moi garder ma langue proprement, de peur de pécher contre toi. Dans la vie si éphémère, je m’attends à toi et prie : sauve-moi.

Un mot : l'homme n'est qu'un souffle.  

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