JE SUIS LE CHEMIN, LA
VERITE ET LA VIE
Jean
14 :1-14
Verset Clé
14 :6
« Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, la
vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »
D’abord, commençons par la révision de la leçon dernière.
Nous avons appris trois sortes d’amour. Je me suis avisé qu’il serait bien de
faire correspondre chacune d’elles à chaque couche d’âge de notre église. Donc,
j’ai fait correspondre l’amour pratiquant à nos anciens, mariés. Ils ont tous
plus ou moins longue carrière de la foi, donc ils ont relativement abondante
connaissance de la Bible. Mais cela est à la fois l’avantage et l’inconvénient.
Car ils risquent d’avoir de grosses têtes avec ces connaissances. Donc, ils ont
besoin d’apprendre quotidiennement cet amour pratiquant. Ils doivent s’abaisser
et laver les pieds des autres ouailles. Puis, je fais correspondre l’amour
saint à nos célibataires. Quand ils sont jeunes, la sainteté doit être la
première matière à désirer et acquérir. Imaginez, Jésus dit, « comme je
vous ai aimé, aimez-vous les uns les autres. » Mais l’interprétation de
cette partie demande une très grande précaution, car l’homme a la tendance de
penser que Jésus aime les disciples comme les disciples s’aiment les uns les
autres. Non, l’amour de Jésus est foncièrement différent de l’amour des hommes.
Pour les disciples, c’est un exemple vers lequel ils doivent tendre et grandir
sans cesse, mais peut-être n’y pouvant jamais atteindre. Pour ainsi dire, l’amour
entre disciples est l’amour de phileo, non l’Agapè. Mais ce par quoi Jésus
aimait les disciples est l’amour d’Agapè. Quelqu’un dit, « donne-moi ton
amour, pour que je le donne aux autres. » Parfois, je me suis dit,
« les ouailles, je peux les aimer, et si je donne de l’amour, elles en
donnera aux autres. Mais qu’y a-t-il pour moi ? Je n’ai aucune source
d’amour, en tant que chef, pour que je donne. Parfois, je suis fatigué de ça et
je me grommelle. Donc, je me repens. » Mais n’est-ce pas vrai ? Pour
l’homme il est difficile de toujours donner sans recevoir de quelque part. Mais
Jésus n’avait cesse de donner, il a donné tout son être même pour Judas
Iscariote, traître. Donc, l’amour pieux ou saint est le plus grand sujet à
apprendre pour nos célibataires, car ils sont parfois tentés de recevoir des
choses avant de donner quelques choses. Mais, si je vois, nos célibataires sont
vraiment extraordinaires, car ils sont vraiment sacrificiels, jusqu’à donner
leur âge d’or de la jeunesse pour le Seigneur. Donc, parmi les trois sortes,
j’ai pris ce deuxième amour comme le meilleur application pour des
célibataires. Ils auront vu la joie grandir quand ils persévèrent dans cette
matière de sainteté, quelque soit leur vie éprouvée. Enfin, les enfants doivent
apprendre la sorte d’amour obéissant. Ils doivent apprendre beaucoup de choses en
grandissant. Je suis étonné de voir leur taille grandir chaque jour. Mais ce
qu’ils doivent apprendre le premier, c’est l’amour. Je rends grâce à Dieu que
pendant notre dernière conférence, par le soin des bergers, les ados et enfants
ont beaucoup grandi spirituellement. Un enfant a dit, « apprend-moi,
Matthieu, comment aimer Dieu. » Parfois, ils sont un peu jaloux des autres
qui ont reçu plus de bonbons qu’eux-mêmes. Mais, qu’importe, s’ils ont ce cœur
d’apprentissage d’amour, ils auront vu grandir le royaume de Dieu dans leurs
cœurs, et ce peu importe que les ténèbres du monde grandissent de jour en jour.
Surtout, quand ils sont petits, il faut apprendre comment obéir. L’amour n’est
pas seulement la dictée du sentiment. Mais il s’agit de l’obéissance. Comme
nous aimons Jésus, notre Seigneur qui a obéi à son Père pour mourir jusqu’à la
croix, nous lui obéissons. Comme il l’a fait pour moi, je peux aussi obéir à
mon père et à ma mère et même à mon grand frère, grande sœur, même parfois,
l’opinion est différente.
Plan du message
- Attaque d’anxiété chez
disciples
- Le remède, Jésus, le
chemin
- Les diverses questions
existentialistes
- Jésus, le chemin est aussi
la source de puissance
(diapo1) Premièrement, attaque d’anxiété chez disciples. D’abord,
examinons l’état d’esprit des disciples à cette époque. Selon l’évangile de
Marc, Jésus avait déjà dit trois fois, son imminent départ. A la nouvelle de
son départ imminent, les cœurs des disciples se furent énormément rétrécis. Ils
étaient houleux ou plutôt frileux. On peut dire qu’ils avaient la panique et
une crise de l’anxiété. Donc, Jésus dit « Que votre cœur ne se
trouble pas. Croyez en Dieu, croyez aussi en moi. » Jésus exhorte les
disciples à croire en Dieu. Par ces mots, Jésus voulait dire que le seul
antidote de l’anxiété, un des objets principaux de recherche de la psychologie de
nos jours est la foi en Dieu. Après la conférence, certains d’entre nous ont
plus de zèle d’apprendre la parole de Dieu et décidé de venir au pain
quotidien. Bien sûr que vous avez le PQ dans le blog de pasteur que celui-ci
prépare en général deux jours avant, et le lire est déjà bon, pour commencer
une journée et c’est ce que je vous exhorte. Mais parfois, la nuit et à l’aube
du jour même, Dieu m’inspire beaucoup et le repas du matin sur la table du
Seigneur est très abondant. Marc 5 de ces jours, nous raconte un homme
démoniaque qui, dès qu’il le vit, court vers Jésus et dit, « Tu es le Fils
de Dieu, et je t’en conjure au nom de Dieu, ne me tourmente pas. » Ce
démoniaque a ce phénomène schizophrène d’une part de reconnaître Jésus et son
autorité, et d’autre par de s’enfuir loin de lui. Cela prouve qu’on ne peut les
élucider par de simple explication psychologique. Ce cas dépasse la compétence
des psychiatres. Or, l’anxiété n’est pas seulement le cas exclusif des
disciples en crise actuelle. Elle est à la portée quotidienne du monsieur le
monde. Quand on est jeune, on se demande le sens de vie. Alors, qui nous
sommes, se disent les ados, « je
suis chrétien, car mes parents sont chrétien. » Mais qu’est-ce qu’être
chrétien ? Justement, voilà, quelqu’un qui croit en Dieu. On dit chrétien,
car on est sûr de son salut, et être guidé par Dieu. Mais alors, suis-je
chrétien, quand je ne le suis pas trop sûr de l’être. Il y a une infirmière du
suisse romand. Il s’appelait Jacqueline. Elle était infirmière. Quand elle
était jeune, elle se posait beaucoup de questions de ce genre. Elle est née de
sa famille qui était chrétienne. Mais en passant dans ses moments de crises, il
s’intériorisait et il se posait des questions sur le présent et sur l’avenir. Pour
elle, Dieu était lointain, elle le priait cependant tout le temps, mais elle se
sentait vide. Or, un jour, le 25 décembre, au culte de Noël, Dieu lui a répondu
à sa prière. Ce qu’elle a senti était difficile à transmettre, dit-elle, mais
en elle il y eut un déclic. Le pasteur a dit simplement : « Vous qui
vous posez des questions, ne cherchez pas, c’est tout simple ; vous êtes
enfants de Dieu. » Alors tout est devenu clair pour elle et elle a tout
lâché, ses « pourquoi », ses « où vais-je » et ses autres
considérations sur le but de la vie. Il y a eu en elle tout à coup la foi qui
lui a dit, « crois seulement » ! Crois sans plus, sans rien
d’autre, sans même expliquer. Et elle bénéficia à ce moment d’une énorme paix qui
la visitait. Notre anxiété ne vient pas de l’insécurité de la vie ou du danger
des brigands, c’est-à-dire de l’extérieur. Elle vient de nous-mêmes. Quand nous
sommes devant ces situations incertaines, dépourvus du moyen de faire face à
elle, nous devenons anxieux. Mais dès que nous croyons en Dieu, ce déclic comme
cette infirmière de suisse romande, apaise nos cœur et nous éprouvons une paix
profonde.
Alors, revenant à la parole de Jésus, pourquoi dit-il
encore, « croyez aussi en moi. » Alors croire en Dieu n’est-il pas
suffisant ? Alors Jésus ajoute-t-il de croire en lui, alors que déjà
croire en Dieu est difficile ? Là, il y a une partie théologique. Dieu est
notre Père, mais il est aussi Fils. Nous devons croire en Dieu comme Père, mais
aussi nous devons croire en son Fils. Beaucoup de gens croient en quelconque
Dieu, l’Absolu, etc. mais comme ils ne croient pas aussi en Fils, ils sont
privés et écartés de la paix. Si on est chrétien, c’est un très important
point. Qui est Jésus diantre ? Parmi trois religions monothéistes, seul
christianisme traite du Fils. Car elle est la religion de trinité. Notre Dieu
est le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Croire en Dieu n’est pas suffisant. Pourquoi ?
Car tout le monde peut croire en grand Dieu, mais sans qu’il ait un rapport quelconque
avec lui, lui qui semble avoir créé tout ça, se repose et s’endort ? Ce
sont les pensées des théistes. Dieu s’ennuie avec sa création. Mais Dieu n’est
pas un Dieu puissant qui s’ennuie. Il est celui qui intervient dans le monde et
dans la vie de chacun. Il est un peu comme le GPS, dont le système est envoyé
par les satellites, afin que tout le monde puisse en bénéficier, une fois qu’il
a la machine. Donc, nous croyons en ce système. Mais cela n’est pas suffisant.
Nous devons savoir que ce Père a envoyé son Fils pour être l’ami des hommes.
Non seulement pour être ami, mais il l’a sacrifié pour être rançon pour des
hommes. Là est la clé de la paix. Dieu s’est fait homme et s’est donné pour
l’homme. Nous devons croire en son Fils, car il a fait ça, ce saint sacrifice,
quoi qu’il n’ait aucun péché en lui, pour nous sauver de notre éternelle
condamnation. Alors, la grâce de pardon visitant, nous bénéficions d’une grande
paix.
Jésus parle par ses mots, de la finalité de nos courses. Il
s’agit de notre destination finale. Pour tout homme il est important de
connaître la finalité. Les philosophes existentialistes ne s’intéressaient pas
de la finalité, en se contentant du présent. Leur problème ne dépasse pas
l’éthique et le moral. Ils pensent que l’existence humaine suffit avec sa
responsabilité bien assumée. Mais s’il en est ainsi, la vie humaine n’est qu’un
labyrinthe dans le sombre. Mais Jésus dit que nous avons la destination finale.
Toutes choses dans le monde ont le début et la fin. Les scientifiques font la
recherche de la prima causa. Puis ils établissent la théorie de Big Bang, car
ils ne voient rien de claire. Nous savons que le premier livre dans la Bible
s’appelle la Genèse. C’est l’origine de toute chose. Or, s’il y a le premier
chapitre, il y a le dernier, même dans n’importe quel livre. Même si Schubert
n’a pas pu achevé sa symphonie 8, le deuxième mouvement d’andante est le final
de son œuvre. Dans la Bible, le final c’est l’Apocalypse. Le premier des
premiers est ceci, « Dieu créa le ciel et la terre. » Le dernier (ou
plutôt avant dernier) des derniers est ceci. Amen ! Viens, Seigneur,
Jésus. » L’homme vit comme si sa vie perpètre. Mais non, s’il y a le
commencement, il y a la fin. Si quelqu’un est né à une date, il y aura la date
dans laquelle, il doit rendre sa vie. L’édifice le plus excellent doit aussi un
jour se démolir. Jésus parle de cette vérité, quand il dit, « Toute chair
est comme l’herbe, et toute la gloire est comme la fleur de l’herbe. L’herbe
sèche et la fleur tombe, mais la parole de Dieu demeure éternellement. »
Quand Jésus parle de la destination finale, il nous rappelle
également qu’il y a du côté éternel justement. Toutes choses se détruisent et
se défont, mais il y a quelque chose qui reste et il y a quelque chose qui
s’éternise. Un homme qui est créé par Dieu à l’image de Dieu Eternel, ne se
satisfait jamais, il en est incapable, de ce qui est périssable, telle
richesse, gloire et diplôme, homme qui n’est qu’une masse de suif, etc. Il doit
chercher et trouver ce qui est éternel, ce qui est seul capable de le
satisfaire. Or, ce ce qui est éternel a le pouvoir non seulement de nous
satisfaire, rend l’homme capable de surmonter son anxiété et peur. Si on va et
trouve l’Eternel, il est capable de nous faire surmonter même la mort. Jésus
dit à Marthe, « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi
ne mourra pas, quand même il serait mort et quiconque vit et croit en moi ne
mourra jamais. »
Parlons-en un peu plus du côté éternel. Dans Paris, si nous
nous promenons, nous sommes parfois émerveillés de la grandeur des bâtiments.
Mais en général, le bâtiment qui a si passionné le défunt roi Louis 14 n’est
qu’un symbole de l’attachement au monde. On dit que quand le dôme de Cologne
finissait, déjà la partie du début des travaux s’émiettait, tant la durée des
travaux était plus long qu’un siècle. C’est ce qu’on appelle scientifiquement
phénomène d’Entropie. Il en est de même pour la biologie. Toutes les cellules,
après avoir cru pour certain temps par l’énergie donnée par Dieu qui est le
maître de tout métabolisme, se dégénèrent et se défont et disparaissent, c’est
catabolisme vs. anabolisme. Mais, il y a un autre monde où tout ce système sera
renversé, que le bâtiment ne se démolit pas, et que les cellules jouissent
d’une éternelle beauté et jeunesse. Dans le ciel, il n’y a pas d’institut de
beauté. Ou on n’en a pas besoin. C’est une bonne nouvelle pour toutes femmes.
Jésus parle de ce monde d’éternité auquel sont destinés les enfants de Dieu.
Pour Abraham, croyant, Dieu dit, « il attendait la cité qui a de solides
fondations, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur. » Paul
dit aussi, « Nous savons, en effet,
que si notre demeure terrestre, qui n’est qu’une tente, est détruite, nous
avons dans les cieux un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure
éternelle qui n’a pas été faite par la main des hommes. » Jésus dit donc,
« Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, je vous
l’aurais dit ; car je vais vous préparer une place. »
(diapo2) Deuxièmement, le remède, Jésus, le chemin. Déjà, nous avons
compris que ce qui est éternel nous fait surmonter l’anxiété. Mais que dit
encore Jésus ? Après avoir donné la promesse de la destination finale,
Jésus veut donner le chemin pour y atteindre. Peut-être qu’après avoir entendu
de cette image si fantastique au ciel sur leurs demeures, les disciples
auraient été absorbés dans une rêverie, sauf Thomas qui était toujours cinglé
avec son doute inlassable. Sa question bête, nous la verrons un peu plus tard.
En tout cas pour atteindre l’éternel demeure prédite par Jésus, il faut un
chemin. Ce n’est pas par n’importe quel chemin que cette destination sera
atteinte. Beaucoup de gens pensent que dans la croyance ou religion, toutes
sortes mèneraient à Rome. J’ai lu autrefois un livre dont coauteurs étaient un
prêtre, un imam et un rabbi. Ces trois amis dans la vie s’avisaient à écrire un
livre dont la philosophie était bien décrite dans leur illustration, dans
laquelle chacun débute la montée de la montagne depuis trois coins du bas de
montagne et après l’escalade, tous les trois atteignaient le sommet. Une idée
amusante, mais assez cinglée à ma vue. Beaucoup vivent avec cette philosophie
humaniste, que si on pratique les bonnes œuvres, on arriver à une sorte de
nirvana. Mais c’est tout à fait faux, car pour atteindre cette destination, il
n’y a qu’un chemin. Jamais dans l’histoire, nous ne rencontrons quelqu’un qui
dit qu’il est le chemin. Jésus seul le dit. « Je suis le chemin, la vérité
et la vie. » Ce chemin est comparable à un principe de chimie organique où
la vie apparait sans exception avec le mélange du carbone et de l’eau. Plus précisément, Tous les êtres vivants sur la Terre requièrent la chimie
du carbone et de l'eau à l'état liquide. Les scientifiques n'ont pas omis
de considérer d'autres formes possibles (l'ammoniac à la place de l'eau ou
encore, le silicium à la place du carbone, etc...), mais il n'y a
jusqu'ici aucune données empiriques susceptibles de corroborer le fait que
d'autres éléments, à part le couple chimie organique (autrement dit, du carbone)
et eau liquide, ne soient à même d'être à la base d'une autre forme de vie.
Il faut donc passer forcément par cette formule pour avoir la vie. De même, en
terme de la foi, il faut passer par ce chemin pour arriver au royaume de Dieu.
Quel est ce chemin spirituel, bien sûr que c’est Jésus. Si nous prenons Jésus,
comme sauveur, il nous amène au royaume de Dieu et nous introduit dans nos
belles demeures. Mais le problème n’est pas aussi simple que cela. Il faut se
faire une sorte de violence pour attraper ce chemin. J’ai entendu d’une jeune
fille que malgré sa chrétienté de longue date héritée de ses parents, elle
souffrait de l’absence de l’assurance du salut, et elle cherche la dignité
humaine. Mais quand elle a surmonté son appréhension et crois que le Seigneur
est bon malgré son indignité, un beau soleil éclatant de lumière de salut s’est
levé dans son cœur.
Jésus venant au
monde, dit son premier message, « Le temps est accompli et le royaume de
Dieu est proche. Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle. » Ce premier
message en dit long du chemin de Jésus que ses ouailles doivent prendre.
Autrement dit, quand Jésus dit « chemin », ses disciples ne doivent
pas simplement le regarder et l’appeler « Seigneur, Seigneur », mais
doivent prendre au sérieux son enseignement. L’histoire de la femme de Samarie
en dit long. Quand Jésus lui dit, « l’eau que je te donne jaillira jusqu’à
la vie éternelle », la femme s’absorbait dans la rêverie, tant sa parole
était douce, en se disant : quel gentil monsieur. Mais Jésus dit avec un
ton sévère, « va, appelle ton mari. » Ce n’était pas pour
l’importuner en révélant ce coin sombre de sa vie, mais c’était parce que la
repentance était pour elle l’unique chemin par lequel elle boirait de l’eau
vive de Jésus dans son âme. Nous ne pouvons pas sauter ni outrepasser l’étape, si
nous voulons parcourir le chemin ; un peu comme, si nous voulons aller à
Marseille, il faut passer par Dijon, Lyon, Valence etc. Il faut passer toutes
les tranchons de l’autoroute si on veut aller à cette ville de Méditerranée.
Mais hélas, dans le monde, et dans la chrétienté même, il y a en beaucoup qui
brûlent le feu, pour sauter des étapes en pensant qu’ils y arriveront ou qu’ils
sont atteints déjà au but. Mais malheureusement, Jésus dit pour ces personnes,
« désolé, tu devrais recommencer demain par le pain quotidien de CCU, va
apprend d’eux. »
Oui. Jésus est le
Chemin, en C majuscule ou un Grand chemin. Les hommes ont produit la démocratie.
Quand le communisme était pour l’Union Soviétique, cette idéologie était
l’espoir de beaucoup de gens. Il y a la partie communiste en France. Ils
réclamaient une utopie humaine. La théorie de Karl Marx de communisme est très
impressionnante. Engels l’a développé en théorie systémique. Puis Lénin l’a
appliqué. Le point principal du communisme était en un mot :
« égalité. » Pour cela, les soviets ont éliminé les bourgeois. Puis
ils laissaient le prolétariat régner sur leur pays. Quand le communisme était
en succès, ils avaient la vision de conquérir le monde par le communisme. Donc,
ils poussaient les riches voisins à se convertir en pays communistes, et en
même temps, ils commencèrent à aider les pays pauvres tels les pays Africains
et les pays d’Asie de sud-est. Mais cela ne marchait pas bien. Les riches en
venaient à se rebeller contre eux, et les pauvres, de leur côté, leur
réclamaient plus d’aide.
Leur idéal ne
correspondait pas à leur pratique. Les soviets commencèrent à partager le pain
équitablement qu’ils travaillent fort ou peu. Puis, le diable commença à
implanter la mentalité d’esclave en eux. Ils perdirent la créativité et la
motivation. Ils devenaient extrêmement faibles. Le communisme était bon, mais
le communisme était trop bon pour être maintenu. Le communisme ne pouvait être
le vrai espoir pour l’homme. Il ne pouvait être le chemin pour l’homme.
L’histoire nous en dit long de ce fait.
La démocratie est
bonne. La fondation de la démocratie est la foi chrétienne, même si sa devise
est « du peuple, par le peuple, et pour le peuple. » Mais depuis que
le peuple commença à jouir de la liberté coupable en pêle-mêle au nom de la
démocratie, les pays occidentaux sont en danger de ressembler à Sodome et
Gomorrhe en termes de l’immoralité et la violence. Il y a beaucoup de signes
que la fin de la démocratie jette plus de désastre que la fin du communisme.
Quelqu’un de l’Amérique a dit, « Si Dieu ne punit pas l’Amérique à cause
de son immoralité et sa violence, il devrait pardonner les peuple de Sodome et
Gomorrhe. »
Il n’y a aucun chemin dans le monde parce que le monde est
éphémère et temporel. Seul Jésus est le chemin. C’est parce que Jésus nous
montre d’où il était venu et où il allait. Jésus est le chemin parce que Jésus
est Dieu et son royaume est éternel.
Alors qu’est-ce
que la vérité dont Jésus parle ? Jésus ajoute au mot chemin, la vérité.
C’est le second plan pour l’homme. Ce peut être une rampe protectrice d’un
escalier. Il y en a beaucoup qui prend le faux chemin. Il faut qu’il ait la
vérité pour soutenir la thèse. Or, le problème, c’est qu’il semble que la
vérité dans le monde est une conception très flouée. Parfois, il semble qu’il y
a trop, si bien tout semble la vérité. Un psychologue comme Karl Roger, dit ces
mots intéressants par rapport à notre leçon : « Chaque individu est
unique. Il détient au plus profond de lui sa propre vérité, sa
vie et le tracé potentiel de son chemin, qu’aucune science du psychisme ne peut
enfermer. » Mais Jésus
dit qu’il est LA vérité. C’est qu’il est La vérité qui peut s’appliquer à
toutes les vies et philosophies de chacun. Car la vérité doit être non
seulement unique, mais aussi universelle et Jésus l’est. Jésus, qui est
l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde est la seule vérité valable pour
apporter le remède aux hommes déchus dans le gouffre du péché et de la mort.
Ensuite, Jésus
est la vie. Jésus est la source de toute vie, et il donne aux hommes la vie. Il
a donné la vie à Lazare mort pour qu’il ressuscite. L’homme, quoi que vivant,
vit comme mort. Beaucoup de belles jeunes filles du pays souffrent dans le
gouffre de mort et les pensées si lugubres de la mort. Mais quand Jésus entre
dans sa vie, la nuit disparaît et la vigueur de vie revient, comme printemps. La
femme de Samarie vint puiser de l’eau sous la cuisante chaleur de midi. C’était
fatiguant. A la pensée qu’elle devait vivre toute sa vie avec ce labeur, elle
fut découragée et perdit déjà le goût de vivre. Mais quand Jésus entra dans sa
vie, la vie de Jésus vivifiait son âme. Elle qui était plein de fatigue et
fatalisme, n’était plus comme avant. Ses rides disparurent et elle eut le
vigueur d’un ado pour parcourir toute la ville pour crier avec voix de
Soprano comme cocorico : venez, n’est-ce pas le Christ ? Quand Jésus
vient, les gens qui vivent comme morts vivants reprennent vie et deviennent
comme vaillants soldats de Dieu. Cette vie est étroitement liée avec le
Saint-Esprit, et nous allons l’étudier dans la prochaine leçon. Romains
8 :11 dit, « ET si l’Esprit de celui a ressuscité Jésus d’entre les
morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Chris-Jésus d’entre les morts
donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en
vous. » Les choses du monde peuvent nous fournir une parcelle de vie et de
joie. Mais c’est momentané. Mais la vie que Jésus nous donne est la parcelle de
la vie éternelle. Donc, ceux qui se sont insérés dans le chemin de Jésus,
doivent être toujours vivants et vivifiants. Ceux qui pleurent, et ploient
habituellement, ne peuvent être dignes d’être appelé les pèlerins de Dieu.
(diapo3) Troisièmement, des diverses questions existentialistes. Nous
voyons avant et après cette constatation de Jésus pour le chemin, deux
questions posées par les disciples. Ils étaient Thomas et Philippe. L’une est du
type : « nous ne savons où tu va » l’autre, « montre nous
le Père. » Si nous réunissons ces deux en une, ce serait comme ceci :
« Alors que nous ne savons la destination, comment saurions-nous
l’origine ? » Donc, c’étaient les questions existentialistes. Ils
sont peut-être les deux ancêtres des agnostiques de nos jours dont l’expression
récurrente est « je ne sais. » Leur vie est dans le brouillard et
l’éternel tâtonnement. Mais Jésus qui leur avait dit la destination les assure
qu’il était aussi l’origine. Il dit, « Il y a si longtemps que je suis
avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu, a vu le
Père. Comment dis-tu : montre-nous le Père ? » Ici, Jésus est en
train de parler du fait qu’il est l’origine de toutes choses. Les disciples
devaient considérer leur maître comme créateur du ciel et de la terre. Mais
leurs yeux étaient si myopes et remplis de l’incrédulité, qu’ils ne pouvaient
voir Jésus comme Créateur du ciel et de la terre. Donc, ici leur problème
fondamental est le problème de l’incrédulité. Le problème des agnostiques n’est
pas qu’ils n’ont pas quelque chose pour voir, mais leur intérieur profondément
atteint par l’incrédulité.
A ce propos, Jésus voulut préciser encore. Il y a beaucoup
de fois de « croire » qui apparaissent dans les 10-11. Le ministère
de Jésus a pour but principal d’implanter la foi coûte que coûte. Jésus avait
dans son esprit ce désir d’implanter dans les cœurs des gens autour de lui. Et
c’est son désir de voir qu’à chaque génération, les gens récupèrent la foi et
l’augmentent par lui. Les œuvres ne viennent pas de lui, dit Jésus, car c’est
le Père qui les fait. Il en est de même pour nous, toutes œuvres spirituelles
se font en lui. C’est lui qui nous permet de les faire. Les œuvres de Jésus
sont tremplin pour l’homme d’atteindre à la foi. Jésus n’écoutait pas la
demande des leaders religieux pour les œuvres, ni pour Hérode qui voulait voir
le miracle. Mais quand elles aideront à avoir la foi, Jésus les fit. Donc,
Jésus dit, en sachant leur faiblesse, que s’il est difficile de croire en lui,
ils croient en lui en voyant les œuvres.
(diapo4) Quatrièmement, Jésus, le chemin est aussi source de la
puissance des ouailles. Par la suite, Jésus parle de la prière. La puissance de
la prière pour le peuple de Dieu est incommensurable. Peut-être que Jésus
pensait à Philippe qui venait de poser la question existentielle. Jésus avait
mis beaucoup d’espoir sur cette personne, et espérait qu’il ferait de grande
chose, tant il était prometteur et brillant. Un jour, quand il y a eu 5000
personnes réunies, Jésus lui demanda ce qu’on ferait pour nourrir cette foule.
Il aurait dû dire, « Yes, sir, No problem. » Mais, il dit « Les
pains qu’on aurait pour 200 deniers ne suffiraient pas pour que chacun en
reçoive un peu. » L’intelligence de Philippe était au-delà de
l’imagination. Il avait une haute capacité de faire des algorithmes pour extraire
le résultat de son calcul. Mais quant à l’épreuve, il était un misérable raté.
Il ne pouvait rien faire avec sa grosse tête. Jésus, sachant que le problème
des disciples était justement cet appui de soi-même, se mit à parler de la
prière. Jésus souhaita non seulement Philippe, mais aussi tous les disciples fassent
de grandes choses, même plus grandes que celles de lui-même. Comment cela
est-il possible ? C’est par la prière que cela est possible. Lisons le
verset 11. « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi
fera, lui aussi, les œuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes,
parce que je m’en vais vers le Père. » Donc, la première origine de
l’efficacité de nos œuvres est la foi en Jésus. Sans la foi, il est impossible
de plaire à Dieu. Donc, si nous ne croyons pas vraiment en la puissance de
Jésus qui peut travailler pour tous les souhaits de son peuple, nous ne pouvons
rien faire. La deuxième origine est de croire que Jésus est le Seigneur qui est
sorti du Père et qu’il est retourné au Père et est assis à la droite de Dieu
tout puissant. Cela veut dire que Jésus est le chemin atteignant le Père. Jésus
est extrêmement pertinent dans son explication. Maintenant, si nous prions, en
acceptant que Jésus est mon chemin, et en suivant son chemin, Jésus qui nous a
précédé pour atteindre le Père, dira auprès du Père en notre faveur. Voilà, le
chemin par lequel nous sommes amenés à réaliser des grandes œuvres, plus
grandes même que celles de Jésus.
En conclusion, la peur et l’anxiété des disciples sont
l’aspect des hommes déchus dont nous faisons partie. Mais la foi en Jésus peut
nous rendre capable de surmonter cette psychologie et tous les barrières insurmontables
devant nous, et de faire de grandes œuvres. A la réflexion de la parole de
Jésus sur la prière, nous pouvons conclure que la parole de Jésus qui dit,
« je suis le chemin, nul ne peut venir au Père que par moi » et qui
nous implante l’espérance vivante dans le royaume de Dieu a un très important
rôle pour les œuvres de Dieu. Comme Jésus va vers le Père, nous le
rejoindrons un jour dans le ciel. Non seulement nous croyons en Jésus, mais si
nous avons cette claire conviction que Jésus est notre chemin pour nous
conduire dans le ciel, Dieu le Père nous fortifie dans la foi et nous rend
vaillant guerrier dans nos vies et fait réaliser beaucoup de grande œuvre à
travers nous. Ces jours-ci, nous voyons le phénomène le plus distinctif qui est
que la plupart des jeunes sont dans le profond désespoir. Le désespoir est un
des éléments les plus avilissants des hommes. A ce moment, prions que Dieu nous
aide à retenir un mot de la promesse de la parole de Dieu, de sorte que nous
puissions voir le royaume de Dieu et faire de grandes œuvres pour lui.
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