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dimanche 5 novembre 2017

Jean 14 :1-14 (PQ de 5/11/2017)

JE SUIS LE CHEMIN, LA VERITE ET LA VIE
Jean 14 :1-14
Verset Clé 14 :6
« Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »
D’abord, commençons par la révision de la leçon dernière. Nous avons appris trois sortes d’amour. Je me suis avisé qu’il serait bien de faire correspondre chacune d’elles à chaque couche d’âge de notre église. Donc, j’ai fait correspondre l’amour pratiquant à nos anciens, mariés. Ils ont tous plus ou moins longue carrière de la foi, donc ils ont relativement abondante connaissance de la Bible. Mais cela est à la fois l’avantage et l’inconvénient. Car ils risquent d’avoir de grosses têtes avec ces connaissances. Donc, ils ont besoin d’apprendre quotidiennement cet amour pratiquant. Ils doivent s’abaisser et laver les pieds des autres ouailles. Puis, je fais correspondre l’amour saint à nos célibataires. Quand ils sont jeunes, la sainteté doit être la première matière à désirer et acquérir. Imaginez, Jésus dit, « comme je vous ai aimé, aimez-vous les uns les autres. » Mais l’interprétation de cette partie demande une très grande précaution, car l’homme a la tendance de penser que Jésus aime les disciples comme les disciples s’aiment les uns les autres. Non, l’amour de Jésus est foncièrement différent de l’amour des hommes. Pour les disciples, c’est un exemple vers lequel ils doivent tendre et grandir sans cesse, mais peut-être n’y pouvant jamais atteindre. Pour ainsi dire, l’amour entre disciples est l’amour de phileo, non l’Agapè. Mais ce par quoi Jésus aimait les disciples est l’amour d’Agapè. Quelqu’un dit, « donne-moi ton amour, pour que je le donne aux autres. » Parfois, je me suis dit, « les ouailles, je peux les aimer, et si je donne de l’amour, elles en donnera aux autres. Mais qu’y a-t-il pour moi ? Je n’ai aucune source d’amour, en tant que chef, pour que je donne. Parfois, je suis fatigué de ça et je me grommelle. Donc, je me repens. » Mais n’est-ce pas vrai ? Pour l’homme il est difficile de toujours donner sans recevoir de quelque part. Mais Jésus n’avait cesse de donner, il a donné tout son être même pour Judas Iscariote, traître. Donc, l’amour pieux ou saint est le plus grand sujet à apprendre pour nos célibataires, car ils sont parfois tentés de recevoir des choses avant de donner quelques choses. Mais, si je vois, nos célibataires sont vraiment extraordinaires, car ils sont vraiment sacrificiels, jusqu’à donner leur âge d’or de la jeunesse pour le Seigneur. Donc, parmi les trois sortes, j’ai pris ce deuxième amour comme le meilleur application pour des célibataires. Ils auront vu la joie grandir quand ils persévèrent dans cette matière de sainteté, quelque soit leur vie éprouvée. Enfin, les enfants doivent apprendre la sorte d’amour obéissant. Ils doivent apprendre beaucoup de choses en grandissant. Je suis étonné de voir leur taille grandir chaque jour. Mais ce qu’ils doivent apprendre le premier, c’est l’amour. Je rends grâce à Dieu que pendant notre dernière conférence, par le soin des bergers, les ados et enfants ont beaucoup grandi spirituellement. Un enfant a dit, « apprend-moi, Matthieu, comment aimer Dieu. » Parfois, ils sont un peu jaloux des autres qui ont reçu plus de bonbons qu’eux-mêmes. Mais, qu’importe, s’ils ont ce cœur d’apprentissage d’amour, ils auront vu grandir le royaume de Dieu dans leurs cœurs, et ce peu importe que les ténèbres du monde grandissent de jour en jour. Surtout, quand ils sont petits, il faut apprendre comment obéir. L’amour n’est pas seulement la dictée du sentiment. Mais il s’agit de l’obéissance. Comme nous aimons Jésus, notre Seigneur qui a obéi à son Père pour mourir jusqu’à la croix, nous lui obéissons. Comme il l’a fait pour moi, je peux aussi obéir à mon père et à ma mère et même à mon grand frère, grande sœur, même parfois, l’opinion est différente.

Plan du message
  1. Attaque d’anxiété chez disciples
  2. Le remède, Jésus, le chemin
  3. Les diverses questions existentialistes
  4. Jésus, le chemin est aussi la source de puissance
(diapo1) Premièrement, attaque d’anxiété chez disciples. D’abord, examinons l’état d’esprit des disciples à cette époque. Selon l’évangile de Marc, Jésus avait déjà dit trois fois, son imminent départ. A la nouvelle de son départ imminent, les cœurs des disciples se furent énormément rétrécis. Ils étaient houleux ou plutôt frileux. On peut dire qu’ils avaient la panique et une crise de l’anxiété. Donc, Jésus dit « Que votre cœur ne se trouble pas. Croyez en Dieu, croyez aussi en moi. » Jésus exhorte les disciples à croire en Dieu. Par ces mots, Jésus voulait dire que le seul antidote de l’anxiété, un des objets principaux de recherche de la psychologie de nos jours est la foi en Dieu. Après la conférence, certains d’entre nous ont plus de zèle d’apprendre la parole de Dieu et décidé de venir au pain quotidien. Bien sûr que vous avez le PQ dans le blog de pasteur que celui-ci prépare en général deux jours avant, et le lire est déjà bon, pour commencer une journée et c’est ce que je vous exhorte. Mais parfois, la nuit et à l’aube du jour même, Dieu m’inspire beaucoup et le repas du matin sur la table du Seigneur est très abondant. Marc 5 de ces jours, nous raconte un homme démoniaque qui, dès qu’il le vit, court vers Jésus et dit, « Tu es le Fils de Dieu, et je t’en conjure au nom de Dieu, ne me tourmente pas. » Ce démoniaque a ce phénomène schizophrène d’une part de reconnaître Jésus et son autorité, et d’autre par de s’enfuir loin de lui. Cela prouve qu’on ne peut les élucider par de simple explication psychologique. Ce cas dépasse la compétence des psychiatres. Or, l’anxiété n’est pas seulement le cas exclusif des disciples en crise actuelle. Elle est à la portée quotidienne du monsieur le monde. Quand on est jeune, on se demande le sens de vie. Alors, qui nous sommes, se disent les ados,  « je suis chrétien, car mes parents sont chrétien. » Mais qu’est-ce qu’être chrétien ? Justement, voilà, quelqu’un qui croit en Dieu. On dit chrétien, car on est sûr de son salut, et être guidé par Dieu. Mais alors, suis-je chrétien, quand je ne le suis pas trop sûr de l’être. Il y a une infirmière du suisse romand. Il s’appelait Jacqueline. Elle était infirmière. Quand elle était jeune, elle se posait beaucoup de questions de ce genre. Elle est née de sa famille qui était chrétienne. Mais en passant dans ses moments de crises, il s’intériorisait et il se posait des questions sur le présent et sur l’avenir. Pour elle, Dieu était lointain, elle le priait cependant tout le temps, mais elle se sentait vide. Or, un jour, le 25 décembre, au culte de Noël, Dieu lui a répondu à sa prière. Ce qu’elle a senti était difficile à transmettre, dit-elle, mais en elle il y eut un déclic. Le pasteur a dit simplement : « Vous qui vous posez des questions, ne cherchez pas, c’est tout simple ; vous êtes enfants de Dieu. » Alors tout est devenu clair pour elle et elle a tout lâché, ses « pourquoi », ses « où vais-je » et ses autres considérations sur le but de la vie. Il y a eu en elle tout à coup la foi qui lui a dit, « crois seulement » ! Crois sans plus, sans rien d’autre, sans même expliquer. Et elle bénéficia à ce moment d’une énorme paix qui la visitait. Notre anxiété ne vient pas de l’insécurité de la vie ou du danger des brigands, c’est-à-dire de l’extérieur. Elle vient de nous-mêmes. Quand nous sommes devant ces situations incertaines, dépourvus du moyen de faire face à elle, nous devenons anxieux. Mais dès que nous croyons en Dieu, ce déclic comme cette infirmière de suisse romande, apaise nos cœur et nous éprouvons une paix profonde.    
Alors, revenant à la parole de Jésus, pourquoi dit-il encore, « croyez aussi en moi. » Alors croire en Dieu n’est-il pas suffisant ? Alors Jésus ajoute-t-il de croire en lui, alors que déjà croire en Dieu est difficile ? Là, il y a une partie théologique. Dieu est notre Père, mais il est aussi Fils. Nous devons croire en Dieu comme Père, mais aussi nous devons croire en son Fils. Beaucoup de gens croient en quelconque Dieu, l’Absolu, etc. mais comme ils ne croient pas aussi en Fils, ils sont privés et écartés de la paix. Si on est chrétien, c’est un très important point. Qui est Jésus diantre ? Parmi trois religions monothéistes, seul christianisme traite du Fils. Car elle est la religion de trinité. Notre Dieu est le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Croire en Dieu n’est pas suffisant. Pourquoi ? Car tout le monde peut croire en grand Dieu, mais sans qu’il ait un rapport quelconque avec lui, lui qui semble avoir créé tout ça, se repose et s’endort ? Ce sont les pensées des théistes. Dieu s’ennuie avec sa création. Mais Dieu n’est pas un Dieu puissant qui s’ennuie. Il est celui qui intervient dans le monde et dans la vie de chacun. Il est un peu comme le GPS, dont le système est envoyé par les satellites, afin que tout le monde puisse en bénéficier, une fois qu’il a la machine. Donc, nous croyons en ce système. Mais cela n’est pas suffisant. Nous devons savoir que ce Père a envoyé son Fils pour être l’ami des hommes. Non seulement pour être ami, mais il l’a sacrifié pour être rançon pour des hommes. Là est la clé de la paix. Dieu s’est fait homme et s’est donné pour l’homme. Nous devons croire en son Fils, car il a fait ça, ce saint sacrifice, quoi qu’il n’ait aucun péché en lui, pour nous sauver de notre éternelle condamnation. Alors, la grâce de pardon visitant, nous bénéficions d’une grande paix.
Jésus parle par ses mots, de la finalité de nos courses. Il s’agit de notre destination finale. Pour tout homme il est important de connaître la finalité. Les philosophes existentialistes ne s’intéressaient pas de la finalité, en se contentant du présent. Leur problème ne dépasse pas l’éthique et le moral. Ils pensent que l’existence humaine suffit avec sa responsabilité bien assumée. Mais s’il en est ainsi, la vie humaine n’est qu’un labyrinthe dans le sombre. Mais Jésus dit que nous avons la destination finale. Toutes choses dans le monde ont le début et la fin. Les scientifiques font la recherche de la prima causa. Puis ils établissent la théorie de Big Bang, car ils ne voient rien de claire. Nous savons que le premier livre dans la Bible s’appelle la Genèse. C’est l’origine de toute chose. Or, s’il y a le premier chapitre, il y a le dernier, même dans n’importe quel livre. Même si Schubert n’a pas pu achevé sa symphonie 8, le deuxième mouvement d’andante est le final de son œuvre. Dans la Bible, le final c’est l’Apocalypse. Le premier des premiers est ceci, « Dieu créa le ciel et la terre. » Le dernier (ou plutôt avant dernier) des derniers est ceci. Amen ! Viens, Seigneur, Jésus. » L’homme vit comme si sa vie perpètre. Mais non, s’il y a le commencement, il y a la fin. Si quelqu’un est né à une date, il y aura la date dans laquelle, il doit rendre sa vie. L’édifice le plus excellent doit aussi un jour se démolir. Jésus parle de cette vérité, quand il dit, « Toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire est comme la fleur de l’herbe. L’herbe sèche et la fleur tombe, mais la parole de Dieu demeure éternellement. »
Quand Jésus parle de la destination finale, il nous rappelle également qu’il y a du côté éternel justement. Toutes choses se détruisent et se défont, mais il y a quelque chose qui reste et il y a quelque chose qui s’éternise. Un homme qui est créé par Dieu à l’image de Dieu Eternel, ne se satisfait jamais, il en est incapable, de ce qui est périssable, telle richesse, gloire et diplôme, homme qui n’est qu’une masse de suif, etc. Il doit chercher et trouver ce qui est éternel, ce qui est seul capable de le satisfaire. Or, ce ce qui est éternel a le pouvoir non seulement de nous satisfaire, rend l’homme capable de surmonter son anxiété et peur. Si on va et trouve l’Eternel, il est capable de nous faire surmonter même la mort. Jésus dit à Marthe, « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi ne mourra pas, quand même il serait mort et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. »
Parlons-en un peu plus du côté éternel. Dans Paris, si nous nous promenons, nous sommes parfois émerveillés de la grandeur des bâtiments. Mais en général, le bâtiment qui a si passionné le défunt roi Louis 14 n’est qu’un symbole de l’attachement au monde. On dit que quand le dôme de Cologne finissait, déjà la partie du début des travaux s’émiettait, tant la durée des travaux était plus long qu’un siècle. C’est ce qu’on appelle scientifiquement phénomène d’Entropie. Il en est de même pour la biologie. Toutes les cellules, après avoir cru pour certain temps par l’énergie donnée par Dieu qui est le maître de tout métabolisme, se dégénèrent et se défont et disparaissent, c’est catabolisme vs. anabolisme. Mais, il y a un autre monde où tout ce système sera renversé, que le bâtiment ne se démolit pas, et que les cellules jouissent d’une éternelle beauté et jeunesse. Dans le ciel, il n’y a pas d’institut de beauté. Ou on n’en a pas besoin. C’est une bonne nouvelle pour toutes femmes. Jésus parle de ce monde d’éternité auquel sont destinés les enfants de Dieu. Pour Abraham, croyant, Dieu dit, « il attendait la cité qui a de solides fondations, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur. » Paul dit aussi,  « Nous savons, en effet, que si notre demeure terrestre, qui n’est qu’une tente, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite par la main des hommes. » Jésus dit donc, « Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, je vous l’aurais dit ; car je vais vous préparer une place. »
(diapo2) Deuxièmement, le remède, Jésus, le chemin. Déjà, nous avons compris que ce qui est éternel nous fait surmonter l’anxiété. Mais que dit encore Jésus ? Après avoir donné la promesse de la destination finale, Jésus veut donner le chemin pour y atteindre. Peut-être qu’après avoir entendu de cette image si fantastique au ciel sur leurs demeures, les disciples auraient été absorbés dans une rêverie, sauf Thomas qui était toujours cinglé avec son doute inlassable. Sa question bête, nous la verrons un peu plus tard. En tout cas pour atteindre l’éternel demeure prédite par Jésus, il faut un chemin. Ce n’est pas par n’importe quel chemin que cette destination sera atteinte. Beaucoup de gens pensent que dans la croyance ou religion, toutes sortes mèneraient à Rome. J’ai lu autrefois un livre dont coauteurs étaient un prêtre, un imam et un rabbi. Ces trois amis dans la vie s’avisaient à écrire un livre dont la philosophie était bien décrite dans leur illustration, dans laquelle chacun débute la montée de la montagne depuis trois coins du bas de montagne et après l’escalade, tous les trois atteignaient le sommet. Une idée amusante, mais assez cinglée à ma vue. Beaucoup vivent avec cette philosophie humaniste, que si on pratique les bonnes œuvres, on arriver à une sorte de nirvana. Mais c’est tout à fait faux, car pour atteindre cette destination, il n’y a qu’un chemin. Jamais dans l’histoire, nous ne rencontrons quelqu’un qui dit qu’il est le chemin. Jésus seul le dit. « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » Ce chemin est comparable à un principe de chimie organique où la vie apparait sans exception avec le mélange du carbone et de l’eau. Plus précisément, Tous les êtres vivants sur la Terre requièrent la chimie du carbone et de l'eau à l'état liquide. Les scientifiques n'ont pas omis de considérer d'autres formes possibles (l'ammoniac à la place de l'eau ou encore, le silicium à la place du carbone, etc...), mais il n'y a jusqu'ici aucune données empiriques susceptibles de corroborer le fait que d'autres éléments, à part le couple chimie organique (autrement dit, du carbone) et eau liquide, ne soient à même d'être à la base d'une autre forme de vie. Il faut donc passer forcément par cette formule pour avoir la vie. De même, en terme de la foi, il faut passer par ce chemin pour arriver au royaume de Dieu. Quel est ce chemin spirituel, bien sûr que c’est Jésus. Si nous prenons Jésus, comme sauveur, il nous amène au royaume de Dieu et nous introduit dans nos belles demeures. Mais le problème n’est pas aussi simple que cela. Il faut se faire une sorte de violence pour attraper ce chemin. J’ai entendu d’une jeune fille que malgré sa chrétienté de longue date héritée de ses parents, elle souffrait de l’absence de l’assurance du salut, et elle cherche la dignité humaine. Mais quand elle a surmonté son appréhension et crois que le Seigneur est bon malgré son indignité, un beau soleil éclatant de lumière de salut s’est levé dans son cœur.   
Jésus venant au monde, dit son premier message, « Le temps est accompli et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle. » Ce premier message en dit long du chemin de Jésus que ses ouailles doivent prendre. Autrement dit, quand Jésus dit « chemin », ses disciples ne doivent pas simplement le regarder et l’appeler « Seigneur, Seigneur », mais doivent prendre au sérieux son enseignement. L’histoire de la femme de Samarie en dit long. Quand Jésus lui dit, « l’eau que je te donne jaillira jusqu’à la vie éternelle », la femme s’absorbait dans la rêverie, tant sa parole était douce, en se disant : quel gentil monsieur. Mais Jésus dit avec un ton sévère, « va, appelle ton mari. » Ce n’était pas pour l’importuner en révélant ce coin sombre de sa vie, mais c’était parce que la repentance était pour elle l’unique chemin par lequel elle boirait de l’eau vive de Jésus dans son âme. Nous ne pouvons pas sauter ni outrepasser l’étape, si nous voulons parcourir le chemin ; un peu comme, si nous voulons aller à Marseille, il faut passer par Dijon, Lyon, Valence etc. Il faut passer toutes les tranchons de l’autoroute si on veut aller à cette ville de Méditerranée. Mais hélas, dans le monde, et dans la chrétienté même, il y a en beaucoup qui brûlent le feu, pour sauter des étapes en pensant qu’ils y arriveront ou qu’ils sont atteints déjà au but. Mais malheureusement, Jésus dit pour ces personnes, « désolé, tu devrais recommencer demain par le pain quotidien de CCU, va apprend d’eux. »
Oui. Jésus est le Chemin, en C majuscule ou un Grand chemin. Les hommes ont produit la démocratie. Quand le communisme était pour l’Union Soviétique, cette idéologie était l’espoir de beaucoup de gens. Il y a la partie communiste en France. Ils réclamaient une utopie humaine. La théorie de Karl Marx de communisme est très impressionnante. Engels l’a développé en théorie systémique. Puis Lénin l’a appliqué. Le point principal du communisme était en un mot : « égalité. » Pour cela, les soviets ont éliminé les bourgeois. Puis ils laissaient le prolétariat régner sur leur pays. Quand le communisme était en succès, ils avaient la vision de conquérir le monde par le communisme. Donc, ils poussaient les riches voisins à se convertir en pays communistes, et en même temps, ils commencèrent à aider les pays pauvres tels les pays Africains et les pays d’Asie de sud-est. Mais cela ne marchait pas bien. Les riches en venaient à se rebeller contre eux, et les pauvres, de leur côté, leur réclamaient plus d’aide.
Leur idéal ne correspondait pas à leur pratique. Les soviets commencèrent à partager le pain équitablement qu’ils travaillent fort ou peu. Puis, le diable commença à implanter la mentalité d’esclave en eux. Ils perdirent la créativité et la motivation. Ils devenaient extrêmement faibles. Le communisme était bon, mais le communisme était trop bon pour être maintenu. Le communisme ne pouvait être le vrai espoir pour l’homme. Il ne pouvait être le chemin pour l’homme. L’histoire nous en dit long de ce fait.
La démocratie est bonne. La fondation de la démocratie est la foi chrétienne, même si sa devise est « du peuple, par le peuple, et pour le peuple. » Mais depuis que le peuple commença à jouir de la liberté coupable en pêle-mêle au nom de la démocratie, les pays occidentaux sont en danger de ressembler à Sodome et Gomorrhe en termes de l’immoralité et la violence. Il y a beaucoup de signes que la fin de la démocratie jette plus de désastre que la fin du communisme. Quelqu’un de l’Amérique a dit, « Si Dieu ne punit pas l’Amérique à cause de son immoralité et sa violence, il devrait pardonner les peuple de Sodome et Gomorrhe. »
Il n’y a aucun chemin dans le monde parce que le monde est éphémère et temporel. Seul Jésus est le chemin. C’est parce que Jésus nous montre d’où il était venu et où il allait. Jésus est le chemin parce que Jésus est Dieu et son royaume est éternel.
Alors qu’est-ce que la vérité dont Jésus parle ? Jésus ajoute au mot chemin, la vérité. C’est le second plan pour l’homme. Ce peut être une rampe protectrice d’un escalier. Il y en a beaucoup qui prend le faux chemin. Il faut qu’il ait la vérité pour soutenir la thèse. Or, le problème, c’est qu’il semble que la vérité dans le monde est une conception très flouée. Parfois, il semble qu’il y a trop, si bien tout semble la vérité. Un psychologue comme Karl Roger, dit ces mots intéressants par rapport à notre leçon : « Chaque individu est unique. Il détient au plus profond de lui sa propre vérité, sa vie et le tracé potentiel de son chemin, qu’aucune science du psychisme ne peut enfermer. » Mais Jésus dit qu’il est LA vérité. C’est qu’il est La vérité qui peut s’appliquer à toutes les vies et philosophies de chacun. Car la vérité doit être non seulement unique, mais aussi universelle et Jésus l’est. Jésus, qui est l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde est la seule vérité valable pour apporter le remède aux hommes déchus dans le gouffre du péché et de la mort.
Ensuite, Jésus est la vie. Jésus est la source de toute vie, et il donne aux hommes la vie. Il a donné la vie à Lazare mort pour qu’il ressuscite. L’homme, quoi que vivant, vit comme mort. Beaucoup de belles jeunes filles du pays souffrent dans le gouffre de mort et les pensées si lugubres de la mort. Mais quand Jésus entre dans sa vie, la nuit disparaît et la vigueur de vie revient, comme printemps. La femme de Samarie vint puiser de l’eau sous la cuisante chaleur de midi. C’était fatiguant. A la pensée qu’elle devait vivre toute sa vie avec ce labeur, elle fut découragée et perdit déjà le goût de vivre. Mais quand Jésus entra dans sa vie, la vie de Jésus vivifiait son âme. Elle qui était plein de fatigue et fatalisme, n’était plus comme avant. Ses rides disparurent et elle eut le vigueur d’un ado pour parcourir toute la ville pour crier avec voix de Soprano comme cocorico : venez, n’est-ce pas le Christ ? Quand Jésus vient, les gens qui vivent comme morts vivants reprennent vie et deviennent comme vaillants soldats de Dieu. Cette vie est étroitement liée avec le Saint-Esprit, et nous allons l’étudier dans la prochaine leçon. Romains 8 :11 dit, « ET si l’Esprit de celui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Chris-Jésus d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. » Les choses du monde peuvent nous fournir une parcelle de vie et de joie. Mais c’est momentané. Mais la vie que Jésus nous donne est la parcelle de la vie éternelle. Donc, ceux qui se sont insérés dans le chemin de Jésus, doivent être toujours vivants et vivifiants. Ceux qui pleurent, et ploient habituellement, ne peuvent être dignes d’être appelé les pèlerins de Dieu.   
(diapo3) Troisièmement, des diverses questions existentialistes. Nous voyons avant et après cette constatation de Jésus pour le chemin, deux questions posées par les disciples. Ils étaient Thomas et Philippe. L’une est du type : « nous ne savons où tu va » l’autre, « montre nous le Père. » Si nous réunissons ces deux en une, ce serait comme ceci : « Alors que nous ne savons la destination, comment saurions-nous l’origine ? » Donc, c’étaient les questions existentialistes. Ils sont peut-être les deux ancêtres des agnostiques de nos jours dont l’expression récurrente est « je ne sais. » Leur vie est dans le brouillard et l’éternel tâtonnement. Mais Jésus qui leur avait dit la destination les assure qu’il était aussi l’origine. Il dit, « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment dis-tu : montre-nous le Père ? » Ici, Jésus est en train de parler du fait qu’il est l’origine de toutes choses. Les disciples devaient considérer leur maître comme créateur du ciel et de la terre. Mais leurs yeux étaient si myopes et remplis de l’incrédulité, qu’ils ne pouvaient voir Jésus comme Créateur du ciel et de la terre. Donc, ici leur problème fondamental est le problème de l’incrédulité. Le problème des agnostiques n’est pas qu’ils n’ont pas quelque chose pour voir, mais leur intérieur profondément atteint par l’incrédulité.  
A ce propos, Jésus voulut préciser encore. Il y a beaucoup de fois de « croire » qui apparaissent dans les 10-11. Le ministère de Jésus a pour but principal d’implanter la foi coûte que coûte. Jésus avait dans son esprit ce désir d’implanter dans les cœurs des gens autour de lui. Et c’est son désir de voir qu’à chaque génération, les gens récupèrent la foi et l’augmentent par lui. Les œuvres ne viennent pas de lui, dit Jésus, car c’est le Père qui les fait. Il en est de même pour nous, toutes œuvres spirituelles se font en lui. C’est lui qui nous permet de les faire. Les œuvres de Jésus sont tremplin pour l’homme d’atteindre à la foi. Jésus n’écoutait pas la demande des leaders religieux pour les œuvres, ni pour Hérode qui voulait voir le miracle. Mais quand elles aideront à avoir la foi, Jésus les fit. Donc, Jésus dit, en sachant leur faiblesse, que s’il est difficile de croire en lui, ils croient en lui en voyant les œuvres.
(diapo4) Quatrièmement, Jésus, le chemin est aussi source de la puissance des ouailles. Par la suite, Jésus parle de la prière. La puissance de la prière pour le peuple de Dieu est incommensurable. Peut-être que Jésus pensait à Philippe qui venait de poser la question existentielle. Jésus avait mis beaucoup d’espoir sur cette personne, et espérait qu’il ferait de grande chose, tant il était prometteur et brillant. Un jour, quand il y a eu 5000 personnes réunies, Jésus lui demanda ce qu’on ferait pour nourrir cette foule. Il aurait dû dire, « Yes, sir, No problem. » Mais, il dit « Les pains qu’on aurait pour 200 deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçoive un peu. » L’intelligence de Philippe était au-delà de l’imagination. Il avait une haute capacité de faire des algorithmes pour extraire le résultat de son calcul. Mais quant à l’épreuve, il était un misérable raté. Il ne pouvait rien faire avec sa grosse tête. Jésus, sachant que le problème des disciples était justement cet appui de soi-même, se mit à parler de la prière. Jésus souhaita non seulement Philippe, mais aussi tous les disciples fassent de grandes choses, même plus grandes que celles de lui-même. Comment cela est-il possible ? C’est par la prière que cela est possible. Lisons le verset 11. « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais vers le Père. » Donc, la première origine de l’efficacité de nos œuvres est la foi en Jésus. Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu. Donc, si nous ne croyons pas vraiment en la puissance de Jésus qui peut travailler pour tous les souhaits de son peuple, nous ne pouvons rien faire. La deuxième origine est de croire que Jésus est le Seigneur qui est sorti du Père et qu’il est retourné au Père et est assis à la droite de Dieu tout puissant. Cela veut dire que Jésus est le chemin atteignant le Père. Jésus est extrêmement pertinent dans son explication. Maintenant, si nous prions, en acceptant que Jésus est mon chemin, et en suivant son chemin, Jésus qui nous a précédé pour atteindre le Père, dira auprès du Père en notre faveur. Voilà, le chemin par lequel nous sommes amenés à réaliser des grandes œuvres, plus grandes même que celles de Jésus.  

En conclusion, la peur et l’anxiété des disciples sont l’aspect des hommes déchus dont nous faisons partie. Mais la foi en Jésus peut nous rendre capable de surmonter cette psychologie et tous les barrières insurmontables devant nous, et de faire de grandes œuvres. A la réflexion de la parole de Jésus sur la prière, nous pouvons conclure que la parole de Jésus qui dit, « je suis le chemin, nul ne peut venir au Père que par moi » et qui nous implante l’espérance vivante dans le royaume de Dieu a un très important rôle pour les œuvres de Dieu. Comme Jésus va vers le Père, nous le rejoindrons un jour dans le ciel. Non seulement nous croyons en Jésus, mais si nous avons cette claire conviction que Jésus est notre chemin pour nous conduire dans le ciel, Dieu le Père nous fortifie dans la foi et nous rend vaillant guerrier dans nos vies et fait réaliser beaucoup de grande œuvre à travers nous. Ces jours-ci, nous voyons le phénomène le plus distinctif qui est que la plupart des jeunes sont dans le profond désespoir. Le désespoir est un des éléments les plus avilissants des hommes. A ce moment, prions que Dieu nous aide à retenir un mot de la promesse de la parole de Dieu, de sorte que nous puissions voir le royaume de Dieu et faire de grandes œuvres pour lui.

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