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dimanche 26 novembre 2017

Matthieu 1 :1-17 (M de 26/11/2017)

GENEALOGIE DE JESUS-CHRIST
Matthieu 1 :1-17
Verset Clé 1 :1
« Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham. »
Au moyen âge, il y a la phrase memento mori, c’est « souviens-toi de la mort. » A l’ancienne époque gréco-romaine, on utilisait cette phrase aux généraux, qui rentraient du triomphe, c’est-à-dire que l’homme doit se souvenir qu’on est mortel. C’est ainsi qu’il ne s’enorgueillira pas trop.  Nous préparons un concert « pirates aux Caraïbe » par le guide de Marc Jr. Le fameux drapeau pirate à tête de mort et tibias croisés, le Jolly Roger, est également un exemple de memento mori. Pour les pirates et flibustiers, cette notion de mort était, paradoxalement, un hommage à la vie et non pas une idolâtrie de la mort : puisque nous allons mourir, hâtons-nous de vivre et, surtout, de vivre bien ! Donc, quand vous voyez la tête de mort dans un magasin, ne vous laissez pas trop surprendre, mais les modernes semblent l’aimer sans connaître le vrai sens.
En tout cas, ce n’est pas mon propos, c’est que Dieu se souvient de la faiblesse de la mémoire de l’homme. Par exemple, dans l’histoire du monde, Dieu permet au moyen âge, l’homme d’établir ce genre de phrase comme un idiome, afin qu’il sache qu’il est un être qui passe pour ne pas s’enorgueillir de son triomphalisme dans le monde. Par rapport à cette mort inévitable pour tous les hommes, Dieu veut que l’événement de la venue de Jésus soit vraiment un événement qui marque le temps et qu’il soit bien rappelé par eux et ce constamment, car Jésus est le Fils de Dieu et qu’il vient pour les sauver du péché et de la mort, une fois pour toute. De plus il veut qu’ils sachent que cette venue n’avait pas été programmé au jour d’aujourd’hui, mais depuis très très longtemps. Il veut que tous sachent que cette venue du Messie est prévue par son plan incontournable, car Dieu, depuis la chute de l’homme voulait vraiment sauver les hommes. D’où sa description dès la première page dicté par Matthieu, d’une longue généalogie, et ce de façon memento. Nous allons voir comment Matthieu, reconnaissant cette volonté divine, a rendu la généalogie de Jésus si attirante contrairement à ce que les gens pensent. Le leader du groupe d’étude de notre église m’a raconté que ses étudiants ne sont pas très motivés de cette fameuse généalogie de Jésus. Mais heureusement, à la fin de leur étude, ils ont tous reçu la parole. En tout cas, cette première page de Matthieu est assez suffisante pour faire les lecteurs se déconnecter et décourager, et abandonner la continuation de leur lecture. Mais ce n’est pas vraiment le cas, car si nous le voyons attentivement, il n’y a pas de partie de la Bible plus intéressant que cela.
Donc, la première partie de mon message se serait intitulé « caractère qui rend plus attractive la généalogie. » Petit a, « Memento ». Quand j’étais jeune, selon la coutume de mon pays natal, mon père m’a montré la généalogie de ma famille en, si je me souviens bien, plus de 10 grands volumes. J’ai été ahuri de tous ces grands tomes, et me demandait comment cette généalogie fut écrite et succédée de génération en génération. Elle monte jusqu’au milieu de Koryo dynastie de 12e siècle, et mon père se dit très fier de ce que l’ancêtre familial était la deuxième personne de la dynastie, un peu comme Joseph dans l’Egypte. Mais aucune généalogie du monde n’a pas été analysée pour avoir les parties caractéristiques comme celle de Jésus, alors que pour l’histoire humaine, les historiens ont habitude de la diviser en plusieurs périodes, car ça vaut la peine. D’abord, remarquons, au commencement, Matthieu fait ressortir trois personnages saillants de la généalogie, en remontant, Jésus, David, Abraham. Puis, Matthieu a divisé en trois parties égales la généalogie en guise du résumé. Cette division nous étonne beaucoup, en sorte qu’un des étudiants du groupe d’étude dise que Dieu est très mathématicien. Mais je ne sais pas s’il l’est vraiment, car on a une forte impression que c’était plutôt le commentaire de Matthieu qui a été ajouté. Matthieu commentateur est un théologien systématique, on dirait. En tout cas, dans le résumé, il dit, « il y a donc en tout 14 générations depuis Abraham jusqu’à David, 14 génération depuis David jusqu’à la déportation à Babylone, et 14 générations depuis la déportation à Babylone jusqu’au Christ. »
Pourtant, si nous étudions la Bible de l’Ancien Testament, nous en venons à constater quelque différence entre la description et la réalité. Nous en reviendrons pour la deuxième partie. Ici, en tout cas, Matthieu, quoi que ce soit lui-même qui y a ajouté, comprit parfaitement la volonté divine de faire les hommes se rappeler la généalogie de Jésus par une parfaite mémorisation. C’était donc, pour nous, un mnémotechnique divine, comme la leçon précédente, 13, 7, 4, 4, 1, 4 pour les paraboles.
Il y a aussi un domaine appelé numérologie. C’est que les savants surtout de la Bible cherchent un sens dans les chiffres. Au risque de se dévier facilement du sens initial, on ne peut pas non plus négliger le sens de cette étude. Ainsi, chiffre 14 est le double de 7 qui signifie le parfait. Puis, toutes les périodes confondues on obtient 42 générations dont le chiffre apparait deux fois dans l’Apocalypse quand on parle le nombre des anges déchus. Donc, si ce chiffre tend vers le salut, il peut aussi tendre vers le jugement. Mais pour Israël, le chiffre 14 a une signification particulière, car si on additionne le chiffre des alphabets du roi David, on en vient à obtenir ce nombre. Donc, ce 14 pouvaient marquer le subconscient des Juifs qui étaient l’objet de son évangélisation. Pour ce memento juif touchera dans la deuxième partie où nous parlerons le but de l’auteur Matthieu.
Le deuxième caractère qui rend plus attractive la généalogie est qu’elle est accompagnée par de belles anecdotes. Ces dernières peuvent divisés en deux classes, dont l’une sera groupée par les personnages, et la deuxième par l’événement. Ainsi, nous en parleront un peu plus précisément dans la deuxième partie, 5 belles femmes de fois apparaissent dans la généalogie de Jésus. Combien le monde sera-t-il sec et rude, s’il n’y a pas de femmes. Une fois j’ai mis mes pieds dans le wagon de RER, savez-vous, il y a une partie extrême où il n’y a pas de chaises. Alors, je suis entourée des hommes de belles carrures, tous hommes, qui étaient à peu près douzaine. C’était suffoquant. Surtout ça m’a fait peur. J’ai envie de sortir au plus tôt possible. Quelle laideur ce serait si seulement la planète n’est que de singes ! Quelle laideur ce serait également si seulement elle n’a que des hommes ! Heureusement, il y a les femmes. Dieu voulut rendre intéressant la généalogie de Jésus en y mettant les 5 les plus belles femmes du monde. Nous les allons voir un peu plus tard. L’anecdote évènementielle est au nombre de 2. D’abord, celui qui se produisit entre deuxième et troisième période qui est la déportation en Babylone, qui est une triste histoire, mais il est complété par l’autre événement qui est heureux, le mariage de Joseph avec Marie. Bien sûr que si quelqu’un engendre quelqu’un, il fallait un mariage. Mais le mariage de Joseph avec Marie était un événement vraiment beau dans l’histoire du couple. Ainsi, vraiment, la généalogie a de quoi parler. Elle est une généalogie extrêmement intéressante. Or, notons que ce mariage a une position extrêmement important dans la généalogie, car Matthieu ne dit pas Joseph, l’avant dernier dans la liste d’ascendants de Jésus, non comme père de Jésus, mais époux de Marie. Cela a pour but de souligner que Jésus fut né non de Joseph, mais de Dieu par l’intermédiaire de la grossesse de Marie par le Saint-Esprit. Ce fait implique aussi que par Jésus, la généalogie prend fin et il n’y aura pas de suite. Il est le dernier prophète ou si on utilise le terme de Nicodème, le dernier docteur venu de la part de Dieu. 
Alors maintenant, passons à la 2e partie de l’exposé, qui s’intitule « le but de l’auteur Matthieu. » Quel livre que ce soit, ou quel thèse que ce soit, il y a le but de l’auteur ou le chercheur, sans quoi il n’y aura pas trop de valeur. Alors quel est le but de ce premier évangéliste ? Nous pouvons le prendre au nombre de 3. D’abord Matthieu a pour but d’évangéliser les Juifs premièrement. Peut-être qu’il se souvint de l’événement de la guérison de la fille de la femme Cananéenne par Jésus. Alors Jésus, en voyant venir cette femme lui supplier la guérison de sa fille démoniaque, lui dit, « il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens. » Si nous continuons un peu cette histoire intéressante, la femme Cananéenne répliqua à Jésus, « Oui, Seigneur, dit-elle, pourtant les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Quelle humble réponse d’une si belle femme. Jésus fut touché et guérit la fille malgré la distance à l’instant même. « O femme, ta foi est grande, qu’il te soit fait comme tu le veux. » C’était une extrême appréciation de la part de Dieu. Selon le linguiste, ici « petit chien » ne signifie pas le chien sauvage qui vagabonde, mais il est un chien de favori domestique. Donc, la femme n’a pas douté de l’amour de Jésus et s’attacha à la promesse pour réclamer encore sa part de bénédiction, malgré le rejet apparent premier de Jésus. Nous voyons plusieurs cas des femmes dans la généalogie qui s’apparentent à cette femme Cananéenne. Justement, la plupart étaient des païennes exclues, mais obtinrent par la foi en Jésus.
Donc, nous pouvons réfléchir les moyens de Matthieu pour accomplir son but d’évangélisation des Juifs. Là où il y a le but, il y a toujours la métrologie propre qui doit s’y accompagner. D’abord, force est de constater que Matthieu eut la sensibilité à la coutume des Juifs. Où alors nous pouvons observer cette tentative de Matthieu ? Nous le pouvons constater quand nous étudions la deuxième période. D’abord, nous constatons la différence entre l’enregistrement de Matthieu de la généalogie et l’histoire réelle. Il y a une certaine différence surtout pour la deuxième période. Nous ne pouvons vérifier la différence des autres périodes, car la Bible garde un total silence pour ces périodes, par exemple, après l’exile Egyptien de 1e période et après l’exile Babylonien de 2e période. Mais déjà pour la 2e période, nous pouvons nous apercevoir que Matthieu fait une abréviation de quelques rois de Juda. Nous avons une forte impression que Matthieu fit un aménagement pour qu’il y ait 14 générations pour cette période. Je me mets à la place de Matthieu, et je pense que vous aussi vous mettez à la place de Matthieu. Il y avait au total 18 rois comme vous le constater dans le tableau. Il lui est donc impératif d’éliminer quelques noms. Pour les Juifs, traditionnellement, cela ne posa pas de problème, car selon le mode de ce qu’on appelle papponymie (on donne à l’enfant un des prénoms de son grand-père au lieu de lui donner le prénom de son père), on peut appeler le petit fils comme fils. Il est devant l’alternative de faire un choix pour son enregistrement de la généalogie, soit d’éliminer les plus méchants rois de Juda pour qu’ils ne soient pas contenus, soit d’éliminer un groupe ayant une logique plus pertinente. Ainsi, Matthieu, au lieu d’éliminer le roi Manassé, qui était considéré le plus méchant roi de Juda, mais plutôt éliminait 3 rois consécutifs d’Azaria jusqu’à Amatsia. Or, parmi ces trois rois, Joas et Amatsia étaient les rois qui firent ce qui était bon aux yeux de l’Eternel, c’est-à-dire, ils étaient de bons rois. Seulement le premier roi Azaria était mauvais. Alors pourquoi les élimina-t-il ? Azaria était marié avec Athalie qui était filles du roi Achab et de Jézabelle d’Israël du Nord. Il y eut une inimitié inlassable entre deux pays. Les Juifs pensaient que la destruction d’Athalie était la malédiction de Dieu. Comme elle désobéit à Dieu délibérément en massacrant toute la famille royale établie par Dieu, sa famille sera maudite de trois ou quatrième générations selon les 10 commandements.
Matthieu utilise également le défi au judaïsme. Si le premier moyen est l’adaptation à la culture judaïque, le deuxième moyen est plutôt une tentative de la démolition de la mûr de la culture judaïque qui est idolâtre. Nous constatons que quand Paul allait dans un pays étranger pour l’évangéliser, d’une part il s’adaptait à la culture du pays, mais d’autre part, il défiait aussi la culture du pays, surtout quand celle-ci était à l’encontre de la vérité divine. Les Jésuites justifient tous les moyens y compris l’acculturation, si ceux-ci permettent les habitants de se soumettre à l’autorité de l’Eglise romaine. Mais les évangélistes doivent s’acculturer à la culture des indigènes si cela amènera à la connaissance du Christ. Puis, il faut défier l’idolâtrie non pour faire des idolâtres des sujets ecclésiales, mais de vrais adorateurs de l’Eternel, le seul vrai Dieu qui est Créateur. Vraiment l’insertion des femmes païennes, de plus ces femmes dont la moralité n’était pas exaltante était un défi inlassable pour les Juifs orthodoxes. Mais Matthieu ne regarda pas l’humeur des Juifs, sous prétexte de les évangéliser. Peut-être dans le passé, il n’avait pas regardé l’humeur des gens pour prélever les impôts et taxes dont il avait fixé le montant, même dans pour les usurper. Après la conversion, son caractère ne changea pas trop. Il était un type qui fut centré sur la vérité de Dieu de façon intransigeant, sans la considération de personne. Il n’était point humaniste de ce point de vue. Dieu utilise grandement ce type de personne. 
Alors deuxième but de Matthieu est d’évangéliser les païens par la suite. De ce point de vue, je pense qu’il est bien possible de méditer le texte en regroupant les chapitres 1 et 2 en un seul bloc comme une parole de Noël. Donc, comme je vous ai dit, Matthieu fit contenir dans la généalogie les 5 femmes dont la plupart étaient païennes. Donc, Matthieu saisit la volonté de Dieu, surtout au moment où il écrivit son Evangile, qui est d’évangéliser le peuple païen. Ensuite, Matthieu fit ressortir l’histoire de la visite des mages d’Orient.
Troisième but de l’écriture de Matthieu est de faire trouver à tout homme le sens ou le but de la vie. Selon le récent sondage, 92% des salariés en France ont pensé à la reconversion du travail et 28% l’ont passé le cap, et parmi ces lancés, 55% ont la motivation de la quête de sens. Donc, si on réunit ces deux chiffres, on peut conclure que la moitié de la population cherche le sens de vie dans leur vie professionnelle. Puis 85 % de reconvertissent ont le sentiment d’épanouissement. Mais où est vraiment le sens de vie ? Ont-ils vraiment trouvé le sens de vie par le changement professionnel ? Je connais un PDG de la société de parfum disait qu’il était passionné du parfum. Un artiste est passionné de ses œuvres d’art créées. Mais est-ce vraiment un épanouissement de la vie ? Si nous voyons la généalogie de Jésus, beaucoup de personnes y sont compris, ayant les statuts très différents, surtout des métiers très différents. Entre autres, il y a le nomade, le berger, le roi, la prostitué, le glaneur, l’administrateur, le général, le musicien, le commerçant, le charpentier, etc. Mais aucune mention ne se trouve dans la Bible que leur métier leur a donnée le sens. Le sens de vie se trouvait dans leur vie quand ils découvraient Dieu et qu’ils l’acceptaient comme Dieu et l’adoraient comme Dieu. Donc, le sens de vie se trouve lorsque la vie aboutit à Jésus. Matthieu veut vraiment souligner par cet enregistrement de la généalogie, le fait que personne ne trouvera son sens de vie si elle n’aboutit pas à Jésus-Christ. Beaucoup de croyants monothéistes, même les chrétiens pensent que toutes les religions sont pareilles, et valorisant, tant elles conduisent à la même chose. Mais ils font faux. Jésus dit, « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne peut venir au Père que par moi. » Autrement dit, le salut ne se trouve en aucun autre nom que Jésus. Quand nous en venons à rencontrer Jésus-Christ personnellement, c’est alors que notre errance prend fin. Nous aurons la vie éternelle, et notre âme trouve la paix, la vraie paix que Dieu nous donne. Puis, selon ma proposition là-haut, si nous englobons les deux premiers chapitres de Matthieu en un seul texte, le but de la vie de l’homme se trouve dans l’adoration de seul et unique Dieu. Le métier le plus fréquent des personnages dans la généalogie de Jésus aurait été le roi, car la plupart des personnages de la deuxième période étaient roi. Mais tous sont morts sans avoir l’assurance de salut. Ils vivaient une vie comme les autres, dans l’engrenage de la lutte politique avant de décéder comme les autres. Seul et unique sens de leur vie était quand ils adoraient Dieu. Guethe a dit si on ramasse tous les moments de joie de la vie d’un homme, ils ne dépasseraient guère de trois heures. Quelle tragédie humaine dans le monde déchu ! Mais c’est la réalité. Mais quand nous adorons et vénérons Dieu proprement, Dieu implante la joie indicible dans nos âmes et cela nous donne le vrai sens de vie. Trois mages d’Orient considérés dans leur pays respectif comme roi, sont venus de très loin pour adorer un bébé. Ils offrirent les cadeaux qu’ils avaient amenés de très loin et se courbèrent devant lui et l’adorèrent. Puis ils se levèrent et prirent le chemin et retournèrent. Matthieu ne décrit pas, mais il est notoire que du tréfonds de leur cœur jaillit un indicible bonheur et joie et ils perduraient toute leur vie sur la terre. C’est ce que Dieu avait donné quand ils adorèrent Dieu de toute simplicité et sincérité. Alléluia !
Les rois du monde puissants qui sont compris dans la généalogie de Jésus n’étaient pas là parce qu’ils étaient spéciaux. Ils étaient parfois bons parfois mauvais. Il y en a même le plus pire cas comme Manassé. Leur présence dans la généalogie ne sert à rien pour son bonheur. Il aurait pu aller en l’enfer après avoir vécu pendant quelque temps sur la terre. Ces méchants rois n’avaient pas de sens de vie sur la terre. Mais quand ils trouvèrent l’ombre de Jésus dans leur vie, ils eurent la joie. Car ils auraient eu plus de privilège de voir l’ombre de Jésus en tant qu’ascendants de Jésus. Par exemple, Josias, quand il célébrait la Pâques après un long laps de temps en Israël, et à la parole de la prophétesse de Houlda, se repentit profondément, touché par la parole de Dieu, c’est alors que la joie de Dieu remplit le cœur du roi. Son arrière-grand-mère, Ezéchias aussi, quand il monta à la maison de l’Eternel et lit la lettre envoyé par l’ennemi, se courba en déchirant son vêtement devant lui pour supplier la miséricorde, en disant « O Eternel, Ecoute ! ils ont insulté le Dieu vivant. C’est vrai qu’ils ont anéanti tous les dieux, mais maintenant sauve-nous, pour que tous les royaumes reconnaissent que toi seul, Eternel, tu es Dieu. » Alors Dieu envoya l’ange de l’Eternel, frappa 185 000 hommes d’Assyrie. David était le plus grand général, le plus grand musicien, le plus grand roi, mais en tous ces titres, il ne trouva pas le sens. Mais quand il amena l’arche de l’alliance longtemps captivé par l’ennemi, dans la maison de Dieu, son âme se réjouit pleinement, si bien qu’il ne pu s’empêcher même devant sa femme qui s’en moquait, de danser et louer. C’est ainsi que David trouva toujours le sens de vie.
Maintenant regardons en plus de détail aux personnages saillants de la généalogie. Il s’agit de trois personnes du début résumé : Jésus-Christ, David et Abraham. Ou plutôt d’ordre chronologique, c’est Abraham, puis David, puis Jésus-Christ. Je n’ai envie de vous raconter toute histoire de ces personnages, car vous la connaissez déjà. Seulement, quelle histoire à retenir dans ce contexte de Mt1 par rapport à la messianité de Jésus, car il est dit, « Jésus-Christ, fils de David, fis d’Abraham. » D’abord, Abraham. Il est le premier et le plus grand pilier de la généalogie. Il est l’ancêtre de foi de tous les croyants. Il l’est même tous les monothéistes. Mais la Bible dit qu’il est le père de tous les chrétiens. Il est l’ancêtre du Seigneur Jésus-Christ. Sa vie était spécialement marquée par la foi en Dieu. Il était un nomade qui devant se déplacer ici et là à la recherche du pâturage du troupeau. Au début, Dieu l’appela en disant, « Va-t’en de ton pays de ta patrie et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai. » Dieu promet qu’il deviendrait une source de bénédiction de toutes les familles de la terre. Entretemps, une question du temps, il devint très riche. Mais il était extrêmement malheureux, car il avait abandonné la promesse en laissant aller sa cohéritière de la promesse, sa belle femme Sara dans la main cruelle du roi d’Egypte. Mais Dieu était avec lui, et punit le Pharaon, afin qu’il ne put s’empêcher de lui rendre sa femme, et non seulement cela, qu’il puisse lui céder d’énormes quantités des biens, et le rendre plus riche qu’un millionnaire de l’époque. Mais Abraham était toujours malheureux. C’était lorsqu’il monta en Canaan, son pays de promesse et se repentit et rendit culte à Dieu, c’est alors que seulement il devint heureux. Il récupéra la joie en lui. Abraham avait un passé honteux. Mais après il se métamorphosa, car il devint un soldat général extrêmement courageux. Il ne craignait pas le roi puissant de Kedorlaomer et mobilisa ses 318 les plus vaillants serviteurs pour aller sauver son neveu en captivité. De son retour, il accueillit Melchisédek, le souverain sacrificateur de Salem et sans peur rejeta le roi de Sodome, alors il fut de nouveau rempli de la joie de Dieu. Dieu vint le rencontrer un jour avec son ange et son Fils préfiguré. Abraham courut vers lui et se prosterna et quémanda de rester chez lui. Pour lui, ce n’était que trois voyageurs. Mais à son insu, il se prosterna devant eux. Au fur et à mesure qu’il les accueillit, il s’en aperçu que c’était Dieu et ses envoyés. Finalement, Abraham obtint sa promesse qui était le fils, par le sein stérile de sa femme. Alors la joie s’éclata dans toute sa famille. Ainsi, quand Abraham eut la vénération profonde de Dieu, il eut la joie indicible constamment dans son cœur. Quand Isaac son fils grandit, Dieu le passa à la dernière épreuve, qui était de sacrifier son fils unique Isaac. Me voici était sa réponse et il attela l’âne le lendemain matin et partit, et sur le mont de Morya, il offrit son fils en holocauste. Nous voyons en lui aucune teinte de tristesse, plutôt, en croyant en la puissance de Dieu par laquelle il le lui rendrait, il eut la joie de l’offrir à Dieu comme sacrifice.
Ensuite nous avons David. Il était nommé homme selon le cœur de Dieu. Il fut choisi par Samuel, quand Saül le premier roi commit la désobéissance à Dieu. Il était à peine un enfant, quand il fut choisi, il était le berger du troupeau de son père. Mais quand il fut expédié pour recueillir les nouvelles de ses frères partis en guerre, il fut confronté au géant Philistin, appelé Goliath. Sa taille était plus que 3 m. Et sa lance était traitée comme un tisserand. Il défia Israël, en demandant un duel avec quelque de fort. Personne n’osa et tous tremblèrent. Alors au nom de l’Eternel, David défia l’impie incirconcis et le frappa au front par le lancement d’une pierre polie par la fronde. Il devint héro surtout des femmes, ce qui provoqua la jalousie du roi Saül. Il fut chassé par celui-ci et devint un errant criminel politique. Mais il garda la parole de Dieu dans son cœur et vit une vie honnête et craignant Dieu toujours. Il a pu tuer Saül, mais plus de trois fois, il le laissa vivant. Dieu le bénit le fit prospérer. Il était nommé parmi les Juifs, le roi de paix et d’amour. Ils attendaient depuis longtemps le roi semblable au roi David, et quand il vient, il détruira tous les ennemis et établira le royaume de paix et justice. Il commit pourtant une adultère avec Béthséba, et se repentit en larme à la reproche de Nathan, et récupéra de nouveau la joie.
L’homme final est Jésus-Christ. Il était Prince céleste mais vint sur la terre pour mourir sur la croix. Il obéit à la parole du Père et s’incarna ainsi pour vivre avec les mortels pour leur enseigner la vérité et implanter en eux l’espérance vivante dans le royaume de Dieu. Selon cette espérance, il mourut sur la croix par la main des hommes impies, mais le troisième jour, il fut ressuscité d’entre les morts. Ainsi, il écrasa la puissance du péché et de la mort et sauva la vie d’un grand nombre.
Puis nous trouvons quelques hommes saillants comparables aux colonnes. Son fils, deuxième patriarche, Isaac a ce nom qui signifie « rire. » Isaac était souvent considéré comme un pont entre Abraham et Jacob, n’ayant pas de grand sens dans la généalogie, mais ce n’est pas ainsi. Il avait un rôle très important de devenir passeur de la promesse de Dieu. Il la reçut proprement et il la transmit proprement. Sa vie était aussi une vénération profonde envers lui. Quand il y eut la famine une fois, il projeta d’aller en Egypte, comme c’était le cas de son père. Mais Dieu apparut et lui dit de rester. Alors malgré toute la condition défavorable, il resta à Guérar où il habitait. Alors Dieu bénit son obéissance et rendit sa vie extrêmement riche. Sa vie nous rappelle Ps 1 :3, « méditer la loi jour et nuit, et tout ce qu’ils font, ils le réussissent. » Partout où il alla, il réussit, en sorte que les rois des païens le considèrent comme prince de Dieu, en venant vers lui pour un pacte de paix, c’est-à-dire le contrat de non-violence mutuelle.
Troisième patriarche est Jacob dont le caractère était très fort et singulier. Son nom a le sens d’accapareur. Il lutta avec son frère aîné Esaü. Comme il s’arracha le droit d’aînesse et la bénédiction paternelle, il dut fuir la maison et pendant 21 ans où il se réfugiait dans la maison de son oncle méchant, il dut travailler durement, mais pendant ce temps, il se maria 4 fois et eut 12 enfants pour former une tribu. Sa vie était parsemée par les labeurs et les luttes. Mais quand il lutta dans sa songe avec Dieu sur le chemin de retour de son oncle chez sa mère, il gagna le combat, tant son désir y était fort. Mais après cet événement, il vit le soleil se lever dans son cœur. Il abandonna son désir, et se courba devant Dieu. La joie indicible se leva dans son cœur. A la fin de sa vie, il rencontra le Pharaon, roi d’Egypte, grâce à son fils Joseph qui devint premier ministre de l’Egypte. Mais il ne se courba pas devant lui, mais se fit nommer plutôt prince de Dieu et il bénit le roi.
Après Jacob, ce n’était pas Joseph qui fait le relais, mais plutôt Juda, 4e fils de Jacob qui devint l’ancêtre du Christ. Sa vie passée était tumultueuse, car il avait vendu son frère, et il avait mené une vie coupable en descendant dans le pays païen. Mais c’était lui qui se repentit profondément et véritablement de son péché devant Joseph qui voulut ramener ses frères à la repentance, et il obtint enfin la bénédiction divine. Par la repentance, il se courba devant la face de Joseph, mais c’était devant Dieu qu’il se courba. Il était celui qui prévit la venue du Messie qui le sauvera par son sang.
A partir de Juda commencent à apparaître les noms des femmes. Leurs noblesses de la foi nous rappellent les tiares sur la tête des femmes. Dans la société machiste comme celle des Juifs, l’apparition des noms féminins est très spéciale. Communément, elles étaient toutes les femmes de foi. La première femme était Thamar. Elle était une païenne mais qui durant le séjour en pays des païens, Juda l’avait trouvé comme femme pour son fils aîné. Mais comme celui-ci était mauvais, il mourut devant la face de Dieu. Ensuite, le deuxième fils qui dut se marier avec elle, ne voulant pas donner la descendance pour son frère, se souilla la terre, et mourut également. Thamar fut renvoyée avec une vague promesse du mariage avec sa cadette, mais Juda oublia. Thamar déguisa en prostituée et eut la relation avec son beau-père. Cela semblait un acte immoral, mais c’était un acte de la foi et de la fidélité, en vue de donner une descendance à son mari défunt.   
Avant de continuer de raconter des femmes, évoquons quelques figures emblématiques dans la généalogie. Salomon était un roi qui bénéficiait du plus grand territoire d’Israël, en chassant les ennemis. Quand Dieu lui demanda lequel sera le meilleur comme cadeau pour lui, il demanda plus que la richesse, la gloire, la sagesse pour gouverner le pays. A la fin il devint idolâtre, à cause des femmes païennes multiples qu’il avait prises. Ensuite, Zorobabel, fils de Chéaltiel, était la seconde génération de la captivité. Il conduisit l’armée d’Israël de retour en Canaan et construisit le temple avec le peuple pleinement mobilisé malgré l’attaque de l’ennemi.
Ensuite, si nous revenons aux femmes, c’est le tour de Rahab. Il y a, derrière la généalogie de Jésus-Christ, beaucoup d’autres personnages importants qui menaient non pas du second rôle, mais une tâche importante. Par exemple, comme nous avons vu la personne de Joseph, qui est considéré souvent comme la version vétérotestamentaire de Jésus-Christ, car il fut persécuté par ses frères, mais il leur pardonna les péchés. Il était un homme juste. Puis, il y a Moïse, il conduisit le peuple de leur grande œuvre de l’Exode en défiant Pharaon et en surmontant la mentalité corrompue du peuple jusqu’au seuil de Canaan. Salma qui se maria avec Rahab était le contemporain de Josué qui mena la conquête de Canaan. Rahab était une prostituée habitant sur la muraille de Jéricho, mais lors de l’espionnage, elle cacha les espions en confessant sa foi en Dieu d’Israël qui avait décidé dans sa souveraineté de donner le pays à Israël. Elle était la seule survivant lors de la destruction de Jéricho. Ensuite, Ruth. Elle était une moabite. Mais sa belle-famille était juive, quand Naomi avec son mari se déplaça à Moab à cause de la famine de Canaan. Mais son mari et ses deux enfants moururent. Elle ne s’en alla pas dans son pays, mais accompagna sa belle-mère Naomi jusqu’à Canaan. Elle était glaneuse. Elle rencontra Booz. Elle n’espéra pas plus qu’un poignet d’épis ramassé pour la nourriture de sa belle-mère et elle-même très pauvre. Mais Booz dit à ses gens de laisser les épis pour elle et invita même dans son repas. Selon l’ordre de Naomi, elle s’approcha de l’homme et gagna son cœur. Puis, elle devint sa femme. Puis elle devint arrière-grand-mère de David. La bénédiction envers une femme si fidèle était incommensurable. Puis, la femme d’Urie, hittite, devint la femme de David, par la foi. C’était d’un acte d’homicide volontaire et d’adultère, mais par la foi, Bethséba se maria avec David qui se repentit.
Enfin, Marie, l’époux de Joseph. Elle accepta la grossesse annoncée par l’ange Gabriel, alors que celui lui causerai beaucoup d’ennui y compris la lapidation et surtout le rejet possible de son fiancé Joseph. Mais par la foi, elle décida de porter Jésus-Christ le Seigneur, dans son sein. Le Saint-Esprit survenant sur elle, elle en vint à donner naissance au Sauveur du monde.
Quatrièmement et dernièrement, réfléchissons sur le cours de l’histoire. Dans la réflexion de ces trois périodes, ce qui est saillant, c’est qu’il y a un cycle de l’œuvre de Dieu. D’abord, trois piliers hommes. La première période est celle de fondement et elle arrive au paroxysme, comparable du point de vue de biologie, métabolisme, après quoi, du point de vue humaine arrive au sommet, car ils sont tous les rois, mais moralement et spirituellement, nous trouvons le glissement décadent jusqu’à la déportation. Après la déportation, il y a un mouvement de réforme, mais Dieu met en sourdine son œuvre après, jusqu’à ce que le Messie naisse. L’histoire après Jésus-Christ manifeste une certaine similitude. Après l’ascension de Jésus, le peuple de Dieu fut sévèrement persécuté, mais c’était une période de fondement pour le nouveau peuple de Dieu autour de l’Eglise. L’Eglise primitive subissait d’une énorme vague de persécution de par son peuple aussi bien les païens. Mais ces persécutions étaient un catalyseur de l’extension de l’Eglise qui triomphait. Et cette histoire jusqu’à ce que la religion chrétienne se fait reconnaître par l’Etat. L’empereur Constantin donna le feu vert pour le christianisme, afin qu’il devienne l’église d’Etat. Après durant le moyen âge, il y a un glissement décadente de l’église, jusqu’à ce qu’au 16e siècle, le réforme se déclenche. Après, il y a une lutte inlassable entre l’Eglise romaine et les nouveaux mouvements protestants dont le but était surtout de retourner à la Bible. Mais en même temps, la foi se refroidissait, le monde devenant de plus en plus libéral, ce qui amena immanquablement à la déchristianisation.

Dieu divise l’histoire en trois périodes égales, en mettant 3 personnes au sommet. Ce chiffre semble être révélateur de sa personne qui est la trinité. D’Abraham à David, de David à la déportation, de la déportation à Jésus-Christ étaient le temps messianique. Mais si on voit l’histoire dans une vision plus large, ce sera, depuis Adam jusqu’à Abraham, d’Abraham à Jésus-Christ, puis après Jésus-Christ. Nous vivons dans période post-messianique. Cette période prendre fin un temps inconnu où Jésus-Christ viendra juger les vivants et les morts. Là le royaume de Dieu prendre le relai du monde jugé. Ainsi le monde qui a été commencé par la création de Dieu finira par l’action de Dieu. Ainsi l’histoire de l’univers, si j’ose dire, sera éternité – monde – éternité. Donc, le schéma de l’histoire sera comme nous voyons dans le tableau. Notre situation peut être soit au milieu soit à la fin du monde. Mais si nous sommes encore au milieu du cours de l’histoire, nous pouvons imaginer que cette histoire pourrait recommencer pour Dieu. Dieu utilise chaque membre de CCU comme protagoniste comme Abraham, Isaac et Jacob, afin que le réveil spirituel arrive en France. Même s’il y a un grand réveil spirituel, nous pouvons ne pas nier qu’après un certain laps temps, le réveil se refroidira et l’histoire courra vers la fin. Que Dieu vous bénisse.

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