LE CONSOLATEUR VIENT DEMEURER
Jean 14 :15-31
Verset Clé
14 :16
« et
moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur qui soit
éternellement avec vous. »
Le moment
est crucial pour Jésus, car il allait être arrêté bientôt et crucifié. Mais nous
voyons que Jésus n’arrêta jamais d’exhorter les disciples, comme si un père
aimant éduque ses enfants jusqu’au bout. Il semble que la formation des
disciples fut soldée par l’échec, car malgré l’imminence du départ de Jésus, ils
se disputaient pour gagner chacun la première place. Puis, ils s’enfuiraient devant
la mort de leur maître. Mais Jésus, au lieu de se lamenter, continua d’exhorter
ses disciples et de les encourager. Jésus avait cette vocation d’être un
faiseur de disciple coûte que coûte. Si on est disciple de Jésus, nous devons
avoir ce sentiment vocatif. Nous n’y réussissons pas toujours, mais si nous
persévérons à manière de Jésus jusqu’au bout, nous arriverons un jour, le
Saint-Esprit nous aidant, à établir les disciples de Jésus malgré une
génération très pécheresse et rebelle. Si on est parent, nous ne devons pas
avoir peur d’éduquer les enfants. J’ai lu une fois le témoignage de veuve de
Mac Mahon, Maréchal d’autrefois de la France – qui étant devenu président,
avait tenté d’établir un ordre moral c’est-à-dire l’influence de la religion,
vu la mauvaise influence des libres pensées et la radicalisation du
républicanisme, à la deuxième moitié de 19e siècle – dont le
principe d’éducation était représenté par 3D. Comme la lecture était faite il y
a trop longtemps, j’ai oublié le sens de ces sigles. Mais je pense que c’était
dévouement, droiture et discipline. Nos enfants ne doivent pas envier le monde
en pensant que là il y aura plus de liberté. Dans le monde, surtout dans le
monde aristocrate de la France, il y a un code moral très sévère d’où cette
maxime française : la noblesse oblige. Nous n’avons pas besoin d’éduquer
pour la noblesse, mais nous avons besoin d’éduquer ainsi, si cela aiderait à faire
venir efficacement le royaume de Dieu dans le pays. Que Dieu nous donne la
sagesse pour l’éducation des enfants.
Alors, en
même temps que de les former, Jésus ici voulut parler à ses disciples de son
héritage. Quels étaient ses héritages qu’il voulut léguer aux disciples ? A
ce moment, les disciples auraient eu un sentiment amer d’être abandonnés, car
Jésus s’en va, sans rien leur laisser d’assurant. Il n’y avait que les
souffrances et les privations semblant les attendre. Mais Jésus voulut changer
cette idée fixe chez les disciples. Jésus ne les quittera pas sans laisser
son précieux héritage. Il est très important pour un chrétien de reconnaître
que Jésus a légué un héritage très precieux pour lui. Il est vrai que les
disciples avaient abandonné leur vie ancienne et suivi Jésus à travers mont et
val subissant toutes les accidents de la vie. Leur sacrifice était
indescriptible et Jésus le savait. Mais ils n’avaient toujours pas quelque
chose de tangible dans leur main. Ils étaient dans une pareille situation de
beaucoup de jeûne dont l’avenir est incertain de nos jours. Mais qu’importe,
tant que Jésus est là. Mais ils étaient désemparés devant la parole répétée de Jésus
pour son départ. Les disciples tombèrent dans une déprime profonde. Mais dans
ce moment critique, l’important est qu’ils devaient savoir que Jésus ne les
laisserait pas ainsi dans tous les états, ils ne seraient pas laissés seuls
comme orphelins, mais Jésus s’occuperait continuellement d’eux. Il en est de même pour nous.
Déjà Jésus
avait promis qu’il est le chemin, la vérité et la vie. Il promit qu’il leur
préparerait les demeures dans le ciel et un jour il viendrait les prendre les
mettre dans ces demeures. Mais Jésus ne parla pas seulement de l’avenir. Jésus
dit qu’ils auront quelques choses tangibles présentement. Pourtant Jésus ne légua
pas une grande fortune pour les disciples. Cela n’aura aucune valeur. Ce sont
des bénédictions spirituelles. Lesquelles ? On ne le sait pas exactement,
mais Jésus promit en tout cas quelque chose de grand dans l’avenir, comme Jésus
promit en quittant le monde après la résurrection qu’ils auraient à recevoir
une puissance d’en-haut. Jésus a déjà dit que si quelqu’un croit en lui, il
fera de grandes, beaucoup plus grande que les œuvres qu’il a faites.
D’abord,
Jésus promit un Consolateur. Avant d’aborder ce sujet, parlons de la condition
pour recevoir le Consolateur. (diapo1) Jésus le décrit avec itération
qu’il faut aimer Dieu avant tout. Ces mots simples ont une grande
signification. Pour l’homme l’amour pour Dieu est important, car il fut créé
par Dieu. Un ados dit à son moniteur, « enseigne-moi comment aimer Dieu »
est une chose toute naturelle. Donc, retenez ces mots simples à cette heure
dans nos cœurs, « Aimons Dieu. » En tant que créature de Dieu, si
l’homme n’aime pas le Créateur, sa pensée devient vaine et il en vient à adorer
ce qui est vain. C’est le chemin de malheur. Mais si nous aimons Dieu, Dieu
nous aime et nous donne l’indicible bonheur dans notre âme. Jésus parle cette
vérité, avec une trilogie. Cela signifie, A devient B, B devint C, donc A
devint C. C’est ça la trilogie. Jésus, qui est une des personnes de trinité,
aime, me semble-t-il, l’expression de ce genre. Qu’est-ce ? Le premier
constat est que si on aime, on en vient à être obéissant. C’est la puissance de
l’amour. L’amour de Dieu dans le cœur rend l’homme obéissant, ce qui signifie
qu’il devient pur. Quelqu’un a dit au pasteur, en fait c’était sa femme,
« j’ai appris, Yeobo, c’est chérie en Coréen, c’est que si quelqu’un aime
Dieu, sa voix devient comme celle d’un jeune. Ta voix était si belle ce soir,
ou plutôt pur. » C’était aux oreilles du pasteurs chanteurs, un peu une flatterie
excédée, mais peu importe, il en était content et surtout encouragé. En tout
cas, si on aime Dieu, non seulement il rend pur la voix d’un homme, mais il
rend pur le sentier et le cœur d’un homme, comme le dit le psalmiste. Le cœur
pur de l’homme s’oriente naturellement vers la parole de vérité et de promesse
de Dieu. Assurez-vous, frères et sœurs, si vous aimez Dieu, Dieu vous rendra
plus jeunes. Il va déplier vos rides. Il donne la vigueur comme celle de jeune,
mais pas n’importe quelle jeune, car il y en a beaucoup qui sont fatigués comme
déjà des vieux, mais comme le vrai jeune, comparable à un aigle voltigeant
écrit dans Es 40 :31. A propos, le vendredi dernier où nous avons eu le
récital du pasteur, beaucoup d’anciennes et nouvelles brebis sont venues
participer à la réunion de prière nocturne et parmi l’audience il y avait un
enfant d’à peine 11 ans. Malgré l’heure très tardive, elle écoutait attentivement
le sermon du pasteur et les sujets de prières des frères et sœurs. Sa présence
égayait beaucoup l’audience. Je ne sais pas comment cette gamine ait pu
surmonté sa fatigue à cette heure. Mais elle a eu l’air très gaie et joyeuse.
Comme nous apprenons toujours, que l’homme est fait à deux éléments corps et
âme, le premier est conditionné par le deuxième, pas le deuxième par le premier.
J’espère que tous nos enfants de CCU suivent l’exemple de cette enfante pour
éprouver le bonheur en Dieu. Le monde n’est pas digne de ceux dont le cœur est
pur. De plus, une ado a témoigné que quand elle a suivi la parole du PQ du
pasteur, elle a bien réussi dans ses contrôles de la semaine. Le secret de
victoire d’un enfant de Dieu n’est pas comme les enfants du monde. Il est ailleurs,
c’est qu’autant que possible, ils aiment Dieu et ils observent le commandement
de Dieu et de plus comment Dieu travaille en bénissant ceux qui le bénissent.
Ca vaut la peine de voir dans une église un pasteur composer, à part ses
messages dominicaux, dans l’espace de 2 semaines, 7 cantiques nouveaux pour ses ouailles, ce peut
être un phénomène, dira-t-on. Sans vouloir en parler davantage, je vous dis simplement
que la jeunesse et l’enfance est la période d’or pour la formation propre de la
personnalité, et elle sera formée proprement par celui qui la forme. A part le
rôle de pasteur dans l’église pour eux, c’est aussi une part non négligeable
des parents.
Revenons à
la trilogie de Jésus. Si quelqu’un aime Dieu, il sera conduit à se former un
caractère très obéissant. (diapo 2) Il gardera les commandements de
Dieu. Alors Dieu l’aime. C’est la bénédiction. Dieu aime celui qui l’aime. Dieu
n’aime pas celui qui ne l’aime pas. Mais si quelqu’un aime Dieu, il l’aime et
le bénit. La finalité de cet amour est marqué dans le verset 23 qui dit à peu
près, « si vous m’aimez, le Père vous aimera et lui et moi viendront et
demeureront en vous. » Il s’agit du Saint-Esprit, le Consolateur. Donc,
nous devons regarder tout ce processus dans le cadre de l’amour. L’amour est la
base de toute chose. Si nous aimons Dieu, il suscite en nous l’obéissance à son
ordre, et il nous aime et se manifeste et vient demeurer en nous. Dieu est en
terme mondain, un Dieu donnant donnant. Bien sûr que quelque part dans la
Bible, il est dit que Dieu fait descendre la pluie et fait briller le soleil à
la fois sur les bons et sur les mauvais. Mais quant au Consolateur, Dieu ne l’envoie
pas à n’importe qui. Dieu l’envoie à celui qui l’aime et le signe de cet envoie
est qu’il demeure en nous. Jésus dit que c’est l’Esprit de vérité, cela sera
expliqué plus tard dans le chapitre 16 plus précisément. Mais cet Esprit ne
sera pas donné aux gens du monde banaux. Ils ne savent pas ce qu’il est. Mais
le peuple de Dieu qui l’aime sait ce qu’est le Saint-Esprit. Il en viendra à
aspirer à la parole divine dont il se réjouit et il y obéit avec beaucoup de
joie. En traduisant le cantique de Buffum – c’est dommage qu’une Américaine que
je connais n’y ait pas écouté, car ça vaut vraiment la peine d’écouter ce
cantique qui est originaire de son pays – j’ai reçu beaucoup de grâce et
il commence par ces mots : écoutons de nouveau : « je me réjouis
de marcher dans le chemin étroit, car la bonne main de Dieu me ceint. J’ai le
secret du bonheur : l’amour du Seigneur m’étreint. Le Consolateur demeure
en moi. » Donc, comme Jésus le répétait, si nous trouvons quelqu’un au
milieu de nous et autour de nous par hasard qui est obéissant à Dieu et à son
œuvre, nous pouvons en déduire qu’il est une personne qui aime Dieu. Et vice
versa. S’il aime Dieu, il gardera les commandements de Dieu, dit Jésus.
Donc, à ceux
qui remplissent cette condition d’amour et d’obéissance, Jésus promit d’envoyer
le Saint-Esprit. (diapo 3) Jésus dit, « si vous êtes comme cela, je
dirai à mon Père qui est aussi votre Père de vous envoyer le
Consolateur. » Donc, le premier don de Dieu pour l’aimant de Dieu est le
Consolateur. Comme le nom déjà nous en parle, il est celui qui console. Le mot
« consolateur » est une traduction du mot grec
« paracletos » qui signifie « réconforteur » et il est un autre
nom du Saint-Esprit. Les disciples pouvaient recevoir le Saint-Esprit quand ils
acceptaient et obéissaient à la parole de Jésus.
Le récent
rapport scientifique nous dit que les larmes de tristesse aident les gens à avoir
le bonheur appelé « catarsis » mais ce qui est intéressant dans ce
rapport que je trouve est que chercheurs y mettent une condition d’ « à
condition que cela dure. » et au cas contraire, on risquerai très
probablement de tomber dans la dépression. Que cela signifie le fait que la
tristesse dure ? Nous avons tous l’expérience de vague d’âme qui est le
résultat de tristesse qui nous conduit à une dépression. Beaucoup de gens, sans
distinction de richesse et célébrité, s’y résignent et vivent avec, nous rapportent-ils.
Mais la vraie tristesse est quelque chose qui dure. La tristesse de Jésus nous
en dit long. Jésus a une constante tristesse envers la génération corrompue et
perverse. Le verset le plus court de la Bible dit, « Jésus pleura. » Un
jour, il avait un projet d’aller avec ses disciples au piquenique sur l’autre
rive loin de la foule. Mais dès qu’il débarqua, il trouva devant sa face une
immense foule qui l’avait devancé. Jésus se mit à enseigner longuement en
changeant son programme à l’instant même, et ce pendant 3 jours. Son cœur de
berger est bien décrit dans Marc 6 : 34, « Quand il sortit de la
barque, Jésus vit une grande foule et en eut compassion, parce qu’ils étaient
comme des brebis qui n’ont pas de berger ; et il se mit à les enseigner
longuement. » Avant que Jésus enseigne le Saint-Esprit dans la chambre
haute comme la parole d’aujourd’hui, Jésus avait déjà parlé implicitement ou
indirectement au sujet de l’œuvre du Consolateur. Ainsi dans le célèbre sermon
sur la montagne, il avait dit, « Heureux ceux qui sont pauvre en esprit,
car le royaume de Dieu est à eux…. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront
consolés. »
Paul était
la personne qui le plus soulignait l’œuvre du Consolateur. Il dit dans son
épitre de 2 Corinthiens 1 :3,4, « Béni soit Dieu et Père de notre
Seigneur Jésus-Christ, le Père compatissant et le Dieu de toute consolation,
lui qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation
que nous recevons nous-mêmes de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux
qui se trouvent dans toutes sorte d’afflictions ! »
Puis, selon
la méthode mnémotechnique, qui nous aide à bien mémoriser les versets clés de
la Bible, en raison des chiffres identiques, 1 Pierre 1 :3,4 nous parle
aussi de la consolation la plus profonde et qui est aussi ultime pour tous les
croyants. « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui,
selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, par la résurrection de
Jésus-Christ d’entre les morts, pour une espérance vivante, pour un héritage
qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir et qui vous est
réservé dans les cieux. »
Toute chair
est comme l’herbe et toute la gloire est comme la fleur de l’herbe, l’herbe
sèche et la fleur tombe. Mais la parole de Dieu demeure éternellement. L’homme
s’attriste en voyant la vanité de la vie. Salomon, le roi le plus prospère,
après avoir expérimenté toutes les sortes d’exquis du monde, confessa que tout
est vanité, et tout est la poursuite du vent. Mais ce roi ecclésiaste dit que
la volonté de Dieu qui s’accomplit par la parole est la seule éternelle. Et il
a trouvé le sens de vie en elle. Nulle part, nous n’obtiendrons la consolation
car nous sommes entourés des éphémères. Tous ces jours passent comme nous avons
chanté. Mais Dieu Eternel est capable de satisfaire l’homme par son éternelle
qualité. L’homme, ainsi quand il rencontra Dieu, désaltère sa soif et obtient
la vraie consolation. Rendons grâce à ce que Dieu nous a donné une telle
bénédiction d’avoir la consolation venant du ciel si grande, profonde et large
chaque matin et chaque jour. Puis, il nous a donné ce grand privilège de
partager cette consolation comme rosée du matin avec nos semblables qui peinent
sur la terre. Il est certain que cela est l’œuvre du Saint-Esprit. Jésus, dans
sa première venue, consolait beaucoup de personnes souffrantes. Il consola la
femme de Samarie si fatiguée de sa vie au milieu des matchos avec son eau
inaltérable et vive, afin qu’ému de sa consolation, la femme devint une grande
évangéliste de son pays de Samarie. Jésus consola l’aveugle de naissance, quand
il était exclu de la société en raison de son témoignage sur sa guérison, et se
manifesta à lui, afin qu’il ait la foi en lui et se tienne ferme.
Or, le Consolateur est le deuxième nom du Saint-Esprit. L’envoie du
Saint-Esprit a un but clair pour le peuple, c’est la guerre. Il a le pouvoir et
la sagesse de Dieu dont dispose le peuple. Pour l’instant la promesse du
Saint-Esprit ne toucha pas trop le cœur des disciples. Mais les disciples
devraient en disposer pour remporter la victoire finale pour Dieu. Ils sont
comparables aux mousquetaires du roi qui doivent défendre l’intérêt du Roi des
rois. Ils ont comme Arthos, Pathos et Aramis les bras, les mentaux et les épées
pour mener la guerre. Comme nous le savons, il y a deux mondes – le monde
physique et le monde spirituel. Il y a deux sortes d’esprit – esprit mauvais et
le Saint-Esprit. Un esprit mauvais est un esprit qui rend l’homme esclave de
peur et de servitude (Rm 8 :15). Il y a deux sortes de gens –ceux qui sont
possédés par un esprit mauvais et ceux qui sont possédés par le Saint-Esprit.
Par l’exemple, le roi Saül était un simple jeune homme qui se cachait derrière
les bagages quand il lui était demandé d’être roi d’Israël. Mais quand l’Esprit
de Dieu vint sur lui en puissance, il fut enflammé par la colère de Dieu. Il
prit une paire de bœuf et le déchira en morceau. Mais quand il fut possédé par
un esprit mauvais comme résultat de son cœur arrogant, il fut tourmenté par
l’esprit mauvais, si bien qu’il lança même la lance pour fixer son propre fils
Jonathan sur le mur. Quand le Saint-Esprit vient sur un homme, il devint une
personne différente. Par exemple, Simon Pierre avait une grande gueule, mais
dans son intérieur, il était un poltron. Après la crucifixion de Jésus, il
s’enfuit et s’enferma dans une cellule et souffrait de la difficulté de
respiration. Mais quand il reçut le Saint-Esprit, il se mit à prêcher
l’évangile de Jésus dans Jérusalem où Jésus avait été crucifié. Le monde dominé
par l’esprit de fausseté ne connait pas le Saint-Esprit (1Jn 4 :6). Le
chemin pour être rempli du Saint-Esprit est d’accepte la parole de promesse de
Jésus dans nos cœurs. Alors chacun se lève comme vaillant héro mousquetaire du
roi.
Donc pour se servir un peu
d’aide de compréhension, référons nous pour l’instant au roman Dumas de 3
mousquetaires. Après avoir vu Consolation qui ressemble à D’Artagnan et son
épée qui est indispensable dans la guerre du roi, (diapo 4) il vient le
premier mousquetaire Arthos avec son bras fort qui est la vérité. (diapo 5)
Lisons le verset 20. « Mais le Consolateur, le
Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom, c’est lui qui vous enseignera
toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. » Quand le
consolateur vient comme Dieu et Jésus demeurent en nous, il fait son travail.
Premièrement, donc il nous donne la vérité. Il est le précepteur de la vérité
pour le croyant. Deux fonctions peuvent être désignées. D’abord, le
Saint-Esprit nous enseigne les choses qui nous sont inconnus. Parfois, dans
l’impasse, nous ne savons par quel chemin nous avançons. Alors, à ce moment, le
Saint-Esprit nous indique le chemin, en nous enseignant la vérité. Ensuite, le
Saint-Esprit nous rappelle ce que Jésus a dit déjà. C’est une fonction de
mémorisation. Si nous nous rappelons sa parole, le Saint-Esprit nous accompagne
et il nous rend dynamique. Quand nous apprenons par cœur les choses, nous
pouvons bien répondre aux questions dans les contrôles. A plus forte raison, si
nous mémorisons les paroles, nous pouvons servir mieux l’assemblée de Dieu. Quel
grand privilège que Dieu nous a donné la bonne mémoire quand on est jeune. Quand j’étudie la parole de Dieu, je
suis émerveillé de comprendre le secret caché de la parole de Dieu. Si comptons
toutes les années, il est certain que j’ai étudié plus de 10 fois l’évangile
selon Jean, mais chaque fois d’étude, je trouve une nouvelle vérité. Sûrement,
cela est une des œuvres merveilleuses du Saint-Esprit. Dans le plan personnel
dans lequel agit le Saint-Esprit, cette parole peut s’appliquer de façon
suivant : d’une part on doit bien recevoir ce qui est enseigné par Dieu ou
par l’enseignant de la Bible, et d’autre part, on doit lutter personnellement
pour recevoir la parole de Dieu via le Saint-Esprit. Quand nous préparons le
questionnaire avec beaucoup de prière et réflexion, le Saint-Esprit parlant
avec nous personnellement, nous pouvons recevoir d’abondant enseignement de
Dieu.
Deuxième arme que nous recevons dans
la guerre de Dieu à travers le Saint-Esprit est la paix. Ce peut être comparé
comme le baudrier d’or de Porthos (diapo 6). Lisons le verset le verset
27. « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Moi, je ne vous donne
pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble pas et ne s’alarme
pas. » Dans le monde, on cherche et on prie beaucoup pour la paix. Même
dans l’église, on exhorte les ouailles à prier pour la paix surtout dans la
région où il y a beaucoup de choses malencontreuse arrivent. Mais souvent la
conception de paix est erronée. Jésus dit que sa paix n’est pas ce à quoi le
monde pense habituellement. Pour comprendre bien la bonne conception de la
paix, il faut bien savoir l’antipode de la paix qui est la guerre. Quelle
guerre ? La guerre est une lutte contre l’ennemi. Mais quel ennemi a un
croyant ? L’ennemi du monde est le pays qui lance les missiles ou un pays
qui envoie les terroristes. Mais le vrai concept de l’ennemi est autre. Car
depuis la chute de l’homme, le monde est dominé par cet ennemi redoutable,
invisible. Il implante sans cesse le mal et le doute et pénètre dans la
psychologie de l’homme pour commettre le mal et bomber dans l’incrédulité et
l’impuissance. Paul, le grand serviteur de Dieu a bien discerné cet ennemi et
définit notre combat, en disant, « Car nous n’avons pas à lutter contre la
chair et le sang, mais contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres
d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. »
Souvent la guerre se produit
contre nous-mêmes. C’est parce qu’en nous trouve l’ennemi, telle convoitise,
égoïsme. Ainsi nos cœurs ne trouvent pas la paix et s’alarme. Parmi 4 grands
sentiments, tels joie, bonheur, peur, il y a la colère. Succombé souvent à
cela, alors, on perd la paix et perd le combat. Un pasteur français dit que la
colère est un sentiment banal et normal. Dans la Bible 5 fois plus est exprimé
la colère de Dieu que celle de l’homme. Donc, la colère n’est pas forcément péché.
Paul nous dit qu’on peut être en colère, mais il ne faut pas pécher. Donc, la
colère est un choix. A mon avis, on peut diviser en 4 catégories ou degrés de
colère. D’abord, Colère envers Dieu, comme celle de Caïn. Ensuite la colère
sentimentale : par exemple, le mauvais service de repas de sa femme rend
en colère, dit un serviteur. En troisième lieu, colère contre
l’injustice : le pronostique favorable d’un médecin pour la santé par
exemple, « tu vivras avec ça à vie. » Le médecin d’un pasteur que je
connais lui dit, que son os où il y a les trous, est comme le parquet de la
maison qui s’use dans le temps, donc irréparable. Il fut vexé et se met à
courir et pédaler en colère et enfin sa cheville récupère son entière santé. Ce
médecin incrédule ne savait pas que Dieu fait élever les cadavres comme des
êtres vivants. La quatrième colère est la colère contre impiété et corruption dans
le monde. Cela même s’appliquer dans l’institution religieuse. Je suis un peu
en colère quand j’ai reçu une impression qu’un grand religieux moderne pense
que si on n’observe pas l’hostie, on n’est pas sensé être le vraiment croyant.
Pour moi, c’est un peu dingue, car c’est une pure la tradition humaine, sans se
référer véritablement à la parole de notre Seigneur Jésus. Après le décès d’un
fondateur, le successeur perd son esprit et se soumet à l’autoritarisme
hiérarchique ecclésiastique. Je connais un homme qui crie halte à cet
humanisme, un peu de façon Luther. Donc, la colère est un choix. Luther avait
bien gardé la paix, malgré sa guerre contre la religion traditionnelle
corrompue. Quand on ne péche pas malgré la colère, le Saint-Esprit nous gardera
dans la paix. Mais le problème est que l’homme a la faiblesse pour franchir facilement
la frontière du péché, en gardant passivement silence, ressentiment, rancune et
haine, etc. et en agissant activement par sarcasme, commérage, coups, rage,
même meurtre etc. C’est l’antipode total de la paix. La raison c’est que
souvent comme l’aîné de la parabole de fils prodigue, quand les droits semblent
bafoués. Il dit, « il y a tant d’années que je te sers et jamais tu ne
m’as donné un chevreaux. » Il peut y avoir plusieurs causes de la colère,
comme par exemple, un tennisman qui jette son racket quand il est profondément
déçu, c’est la déception. Le monde veut résoudre le conflit, mais dans le
sphère spirituel, par la repentance d’une partie ou deux parties devant Dieu,
la paix et la réconciliation peut arriver. Ce que Jésus donne est le sang de
l’Agneau pascal, et devant lui, si chacun se repend, le conflit peut être
résolu et la paix regagnera le cœur de chacun. S’il y a le conflit avec le
frère, laisse ton offrande, dit Jésus, aller se réconcilier avec lui, après
quoi vient m’offrir. Avec le conflit dans le cœur d’intérieur, il est difficile
de servir Dieu et Dieu ne l’accepte pas. Mais la paix peut venir seulement par
le Saint-Esprit. Sinon par le désir d’être reconnu par le monde comme Jude qui
a posé la question à Jésus peut aussi troubler l’intérieur de l’homme pour
enlever la paix. La paix de Dieu est différente de la paix du monde. La paix
que le monde nous donne est coûteuse et temporaire. C’est comme la surface de
la mer – pendant quelques minutes c’est calme et gentil, mais est troublée par
une tempête à tout moment. Mais la paix de Dieu est comme le courant dans le
tréfonds de la mer, qui court calmement et continuellement, sans être affecté
par les tempêtes qui font rage sur elle. La paix de Dieu donne la paix à nos
consciences (Rm 5 :1). La paix de Dieu enlève notre orgueil vain et les
sentiments coupables et peur. La paix de Dieu nous aide à porter du fruit du
Saint-Esprit. Galates 5 :22, 23a dit, « Mais le fruit du Saint-Esprit
est amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur,
maîtrise de soi. »
Jésus dit, les disciples devaient se réjouir de son départ,
car il allait vers le Père et que le Père est plus grand que lui-même. Quand
nous avons le problème, et que notre ami intime part en voyage en direction de
celui qui a une plus grande autorité avec laquelle il peut résoudre ce
problème, il est normal que nous nous n’attristions pas de la séparation momentanée
avec notre ami. Nous devons plutôt nous réjouir, car le roi auquel Jésus est
allé est plus grand que lui. Dieu est plus grand que Jésus. Et si Jésus adresse
nos besoins à lui, il l’écoutera et exécutera en notre faveur. Ainsi,
reconnaître la grandeur d’un tiers est important dans le monde spirituel. Jésus
est celui qui reconnait toujours la grandeur du Père, quoi qu’il soit égal à
lui dans la trinité. En raison de cette humilité, Jésus fit beaucoup de bonnes
et grandes œuvres. Pour que l’homme fasse de grandes œuvres, il lui est
nécessaire aussi de reconnaître la grandeur résidant dans l’homme. Beaucoup
d’hommes dans leur orgueil, s’arrêtent d’apprendre des autres.
Troisième arme que nous obtenons dans le Saint-Esprit est la
victoire et le courage pour elle. Ca correspond au mouchoir brodé en couronne
d’Aramis dans l’armée du roi (diapo 7). D’abord, Jésus dit qu’il disait
tout cela, pour que quand les choses arrivent, les gens se souviennent de sa
parole et y croient. Jésus était toujours préventif surtout quand il s’agissait
de la foi des disciples. Il s’inquiète de la future tentative de l’ennemi qui
sera cruelle pour eux. Alors il voulait
dresser un mur protecteur et pour cela parlait avant que les choses arrivent.
Le cœur de l’homme est si faible, en sorte que petits mots de blâmes le font
trébucher. Une fois que le doute est semé, tout le tour risque de s’affaisser. Donc,
il faut qu’on soit assez clairement et assez en avance averti, pour que l’attaque
du vilain tentateur soit neutralisée. Ici, l’aide du Saint-Esprit est
primordial, car l’homme en chair ne peut gagner le combat contre l’ennemi qui
est esprit. Jésus lui-même aurait dû prier beaucoup et souvent s’enhardit pour
agir comme un lieutenant Miller mourant à la fin dans le film « Il faut
sauver Ryan ». Pour sauver une personne, il se mobilise tout moyen et se
bat incessamment.
Jésus sut que le moment décisif s’approchait. Jésus
maintenant ne put parler avec eux, tant le moment se dérouleraient à la haleine.
Mais Jésus dit que le prince du monde vint et il n’avait rien en lui. Il n’a
rien de commun avec lui. L’homme chute, car il a beaucoup de point commun avec
lui. Mais Jésus n’a rien de commun avec Satan. Il et un Bien entier. Il sut
que son combat sera gagné et l’ennemi
détruit.
Le monde doit savoir que Jésus a aimé le Père et agissait
dans l’obéissance à sa Parole. Jésus mourut sur la croix dans l’obéissance
absolue à Lui. Jésus n’a rien de mauvaise ni de pécheur en lui, mais purement
et simplement, il a obéi à sa volonté de devenir rançon pour le péché de
l’homme. Ce saint sacrifice doit être su par l’homme, si l’homme veut être
sauvé. Jésus dit « levez-vous, partons d’ici. » Jésus n’avait pas de
place fixe pour rester à ce moment critique, car il fut environné de toute part
par les ennemis. Donc, il devint comme un refugié sans abris. Mais Jésus le dit
cela plutôt pour son courage. Jésus part comme s’il part en guerre
audacieusement pour le camp d’ennemi. C’est vrai que l’ennemi encerclait et
serrait la gorge, mais Jésus s’avance pour que la volonté de Dieu s’accomplisse
par son arrestation, sa souffrance et sa mort. Cette assurance de victoire est
une œuvre du Saint-Esprit pour les fidèles. Quiconque croit en Jésus peut
remporter la victoire en lui. Il n’a qu’à se lever et partir, car la victoire
lui est réservée par le Dieu tout-puissant. Que Dieu vous bénisse dans sa
trilogie du peuple, et dans sa trilogie spirituelle du croyant. Surtout que le
Consolateur vienne vers vous et demeure en vous et que par son aide votre
combat quotidien soit toujours victorieux. Amen !
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