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dimanche 19 novembre 2017

Jean 15 :1-27 (M de 19/11/2017)

JE SUIS LE CEP, VOUS LES SARMENTS
Jean 15 :1-27
Verset Clé 15 :6
D’abord, j’aimerais, avant de commencer la leçon, vous montrer ce que j’ai trouvé dans un site de vigneron comment on émonde ou taille la vigne.
(diapo 1-4)
Donc, le moral, c’est que même si le port de fruit de quelques années auparavant ne garantit pas que le sarment reste au cep. Donc, il est important de porter continuellement du fruit, de peur qu’il soit retranché. Quelqu’un dira, « Pasteur, j’ai un fruit, c’est déjà beaucoup pour moi. Que dites-vous que je dois porter encore du fruit ? » Puis, je comprends, c’est épuisant de porter du fruit.
D’abord, j’aimerais commencer la leçon par le sujet de l’importance. Quoi que nous fassions, que ce soit œuvre de Dieu soit étude soit travail, il est important de comprendre l’importance des choses. Surtout dans notre vie ou dans la vie de tous les jours, il est important de saisir ce qui est important. Nous devons savoir pourquoi les mathématiques pour les scientifiques sont si importantes, et pourquoi les chapitres du différentiel et de l’intégral sont importants dans ce matière. Bien sûr que pour tout homme il est important de comprendre pourquoi sa vie est importante, et ce qui est important dans sa vie. Mais surtout pour les chrétiens, il est important, voire indispensable de discerner ce qui important dans sa vie de foi. Paul dit à ce sujet que quand on prie il faut bien savoir ce qui est le plus important. Lequel est le plus important pour vous ? Pour Paul, c’est l’amour. Il a dit, « Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’amour ; mais la plus grande, c’est l’amour. » Donc, pour Paul, les chrétiens doivent toujours tourner autour ce thème d’amour. Quand il dit «  ainsi vous apprécier ce qui est important » ce dernier mot est traduit soit le meilleur, soit en la version anglaise de King James, excellent. Beaujolais de l’année vient de sortir, pour le vigneron, la qualité des raisons est primordiale et tous les vignerons cherchent la meilleure qualité des raisins. Nous devons chercher ce qui est le meilleur, ce qui est le plus excellent, en fait, apprécier ce qui est le plus important. 
Si on reconnait ou apprécie ce qui est important, on devient sage. Cet acte est comparable à ce qu’on voit la forêt. Si on ne le reconnaît pas, on devient parfois stupide et cela est comparable à ce qu’on voit les arbres trop prêt si bien qu’on ne voit pas la forêt. On pinaille de détail des arbres pour manquer de voir la grandeur de la forêt, ce qui sera un grand dommage. Un philosophe a dit que si demain le monde périt, je planterai un pommier. Il s’agit bien sûr de l’espérance. Mais c’est la vision. Quand nous reconnaissons l’importance, nous en venons à avoir la vision. Nous voyons grand la vie nous découvrons beaucoup de potentialité que comporte notre vie.
Donc, nous devons savoir voir l’importance de la vie et dans la vie. Nous devons savoir voir l’importance d’une leçon spirituelle. Nous devons savoir voir l’importance des sujets telle repentance, prière, lecture de la Bible, foi, etc. J’aimerai vous dire cette importance quand j’étudie avec vous ce matin Jean 15. Je confesse que je n’ai jamais reconnu une importance aussi grande jusqu’à maintenant. Mais cette fois-ci, cette leçon s’approchait de moi avec une très grande importance.
Laisse-moi d’abord expliquer pourquoi objectivement c’est une leçon importante. D’abord, il est situé entre deux chapitres 14 et 16 sur l’Esprit Saint. L’Esprit-Saint est déjà la troisième personne de la divinité. Pour ainsi dire, cette leçon insérée comme un sandwich est couvée en quelque sorte par l’Esprit-Saint (un peu comme une viande de Mac avec la sauce indispensable pour le goût J) Ensuite, il est très important, car il est le dernier chapitre en parabole. Je vous fais une révision en mnémotechnique. Quel chapitre dans l’évangile contient le plus grand nombre de paraboles ? Mc 4, Faux. C’est Matthieu 13. Combien. 7. Juste. Alors dans Marc ? Ch 4. Combien de paraboles ? 4. Oui, combien de terres sont contenues dans la première parabole de de chapitre ? 4. Techniquement l’Evangile selon Jean ne comporte pas de paraboles. Il renferme néanmoins les histoires à portée métaphoriques, telles bon berger. Alors l’histoire de la vigne est la seule et l’unique histoire considérée comme parabole dans l’évangile selon Jean, d’où sa position importante du point de vue l’auteur Jean. Donc, ce serait le dernier enseignement de Jésus qui touche à la vie de l’homme, après quoi il y aura la doctrine du Saint-Esprit, après quoi il y aura le chapitre de la prière du Seigneur, avant d’entrer dans l’histoire de passion.
Maintenant, voyant le deuxième point d’importance. Il s’agit du but de vie. Il est très important de connaître le but de vie. La vie se fera selon sur quelle vie je fixe mon but. Dans la bifurcation de la vie, en général pendant la jeunesse, il est important de bien fixer le bon but de la vie. Le ruisseau de la montagne coule vers le bas soit océan pacifique, soit mer de Méditerranée. Si on fixe pour but de gagner beaucoup d’argent, on deviendra au mieux un millionnaire. Si on fixe pour but un amour romantique, on formera un foyer heureux sauf la probabilité assez élevé de devenir une Samaritaine dont la vie fut soldée par l’échec de 5 fois de mariage). Si on fixe pour but d’obtenir l’honneur du monde avec diplôme et poste convenable, on deviendra au mieux un personnage éminent de la nation comme Nicodème. Mais le bonheur n’est pas garanti. Récemment, un célèbre acteur français dit, je suis heureux d’être 82, que j’ai 40 ans, car je ne peux plus vivre cette vis survécu de mes intimes qui partent successivement. Quelle triste confession d’une célébrité mondiale ! C’est à ça que conduit la mauvaise fixation du but de vie. Donc, le but de la vie la plus valeureuse de l’homme est de porter du fruit. Ce fruit est d’ordre spirituel. Ce port du fruit est extrêmement important et garantit l’indescriptible bonheur.
Alors troisième point d’importance, c’est justement le secret de comment porter du fruit. Dans la parabole de Matthieu 13, il y en a celle du trésor caché. C’est comme une clé pour entrer dans un pays de bonheur. Le pays de bonheur n’est pas comme l’enfant de l’occident pense un sac d’or qu’on peut trouver au bout de l’arc-en-ciel. Le voyageur cache le trésor dans un champ et va vendre tout ce qu’il a et revient pour acheter le champ. Il faut beaucoup dépenser. Comme l’or, qu’on extrait des mines et « lave » laborieusement avec beaucoup de sable. Il en est de même de porter du fruit, mais le résultat de porter du fruit est incommensurable, comme nous le voyons souvent dans les personnages de la Bible. Comme ces 3 amis de Daniel dans la fournaise de feu, comme Abraham qui dut quitter son pays bien-aimé et sa parenté pour plaire à Dieu dans un pays des belliqueux Cananéens, ou comme notre Seigneur Jésus qui dut mourir sur la croix par les méchants hommes. Dieu a souverainement élevé pour qu’il soit Roi des rois et Seigneur des seigneurs.
Pour le port du fruit, il y a un secret et celui-ci est imperceptible pour les non-croyants, comme Jésus dit précédemment au sujet du Consolateur, « l’Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure près de vous et qu’il sera en vous. » De même l’Esprit Saint est important pour l’homme, car il conduit à la vérité, ce secret de la vie heureuse qui est le port du fruit est très important. Alors regardons comment nous pouvons porter du fruit.
D’abord, il faut demeurer. Qu’est-ce que demeurer ? Si nous réfléchissons sur le sens intrinsèque, cela se rapport à la permanence. Le verbe demeurer présuppose d’être permanent. L’homme qui est mortel cherche ce qui est permanent. C’est son instinct. Quand on voit le permanent, on sent reposé et sécurisé. Car l’homme est créé comme un être éternel ayant l’Esprit de l’éternité. L’homme pense que tout déchoit, mais dans le tréfonds de son cœur, il chercher quelque chose d’éternel, le sens qui dure très longtemps et à jamais, si c’est possible. Mais malheureusement, dans le monde périssable, il ne peut le trouver, d’où son soupir et sa déception constante. Mais il y a une chose permanente. C’est la vérité. C’est la parole. Autrefois, avec l’ardent désir de comprendre la parole de 1P1,22, je me suis fait coiffé en permanent, mais c’était ma vaine tentative, je n’ai toujours pas eu la compréhension de la parole. Mes cheveux raides se dépliaient très facilement. Pour l’homme, c’est difficile de comprendre ce qu’est permanent, entouré par des choses qui à peine durent quelques années et tous disparaissent enfin.
Demeurer signifie de rester en permanence. Ps 1 :2 le décrit bien, « Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, Et qui médite sa loi jour et nuit ! » Le monde contemporain change très rapidement, surtout avec le développement de l’internet. Il évolue de jour en jour sans qu’on s’en aperçoive, tant la vitesse est rapide. Or, la mentalité des contemporains évolue, en sorte qu’il cherche toujours une nouvelle place. Il n’aime pas demeurer, ni rester, ni jeter la racine dans un endroit, ce qui leur paraît être trop démodé, peu stylé. Alors ils surfent en allant ici et là. Mais le problème est que leur connaissance n’est point profond, contraire à leur multiples périphéries. Surtout, ils ne se sentent pas heureux. Beaucoup de chrétiens vagabondent entre leur chrétienté et le monde. Quand un bergère a rencontré une fille, celle-ci était prête à partir avec beaucoup de culpabilité dans son cœur. Sa bergère se mit à prier nuit et jour pour qu’elle demeure dans un endroit, surtout dans la parole et à se repentir et ainsi jeter la racine de la vie. Dieu a exaucé finalement sa prière, afin qu’elle ait le vrai bonheur dans le sein de son papa Jésus. Dieu bénit celui qui demeure.
Demeurer implique aussi d’obéir. Sans obéissance, il est impossible de demeurer. On dit, que si tu restes à Rome, il faut que tu obéisses à la loi romaine. C’est le principe dans le monde. De même pour le monde spirituel. Si nous voulons demeurer en lui, nous devons obéir à son ordre. Cette obéissance signifie aussi l’acceptation ou la soumission entière à la souveraineté. Jésus dit aussi, « demeurez en moi, comme moi en vous. » Le fait que Jésus demeure en nous signifie qu’il est notre souverain. Si nous voulons demeurer en Jésus, nous devons accepter sa souveraineté dans notre vie. Il est notre maître et propriétaire de notre vie.
Donc, pour avoir le secret pour porter du fruit, il faut qu’on demeure en lui. Jésus dit, « demeurez en moi ». Cela signifie qu’il faut demeure dans sa parole, sa parole étant le centre de sa personne. Seule la parole est permanente et elle est digne de recevoir notre confiance et elle est à mesure d’ancrer notre vie fermement sur un socle inébranlable. Alors, tout ce que nous faisons et tentons, nous le réussirons. C’est la promesse de Ps 1.
Ensuite, pour porter du fruit, il faut prier. Qu’est-ce que la prière. D’abord, c’est de mettre confiance en la promesse de Dieu. C’est le point de départ de la prière. Il y en a beaucoup qui prient sans un mot de promesse dans leur cœur. Ce n’est pas une bonne façon de prier. Il faut méditer la parole de Dieu, qui est la parole de Dieu et la recevoir et la graver dans le cœur, comme une vérité absolue, alors vous êtes partants de prier.
Jésus dit cette formule : si vous demeurez en moi, demandez, et je vous ferai. Donc, une sorte de trilogie se trouve. Si vous demeurez en moi, le vrai cep, vous les sarments, alors vous porterez du fruit. Mais si vous demeurez en moi, demandez tout ce que vous voudrez, cela vous sera accordé. Donc, la prière est un catalyseur qui rend capable de porter du fruit. Ou autrement, si on n’a pas de recours de la prière, ce serait comme si quelqu’un veut sauter le rive sans pont. Donc, il est indispensable d’apprendre l’importance de la prière dans notre vie de foi. Je connais une fille qui est venu d’une autre église dans laquelle elle se brouillait avec les gens. Elle ne pria jamais plus de quelques secondes. Puis, quand les autres priaient, elle clignait les yeux, comme si elle était sur une autre planète. Elle est partie de la même manière dont elle était venue. Je regrette qu’elle ne put jeter la racine de sa vie malgré une si grande ardeur de sa bergère dans ce sens que Dieu lui avait accordé. Nous devons prier proprement de la manière de Jésus. La prière de Jésus était puissante. Elle se fit souvent toute la nuit. En voyant que tout ce qu’il priait était exaucé, les disciples ne purent fermer la bouche. Donc, un jour, ils dirent à leur maître. « Maître, enseigne-nous comment prier. » Alors Jésus leur enseigna « notre Père » dans lequel on aborde d’abord la gloire de Dieu, ensuite on aborde nos sujets de pain, tentation, pardon pour finir par l’acceptation de la souveraineté de Dieu du monde et de notre vie.
Une anecdote : un jour mon fils dit « je fais part au pain quo. » Puis, il conduisit la voiture, puis après pain quo, il appela un taxi et dit au chauffeur, « c’est mon père. Servez bien. » Pendant le trajet de venir au PQ, il explique un sujet ardent de son ami pour la commission du logement public. Toute l’église matinale pria. Le problème, c’est qu’en général, ce genre de problème, j’ai prié un peu habituellement. C’est-à-dire sans trop de foi, tant que c’est une chose banale. Mais le problème, c’est que le traitement est hospitalier, sans dire qu’il était royal, il en vient à en moi sentir une graine d’assurance, en me disant, « Peut-être que vue ce traitement, Dieu aurait senti partant d’exaucer sa prière. » Jusqu’à maintenant, il y a beaucoup de gens me demandaient leur sujet de prière, mais j’ai jamais senti aussi proche l’assurance de l’exaucement de la prière par mon Seigneur.
Nous apprenons récemment par le pain quotidien, l’évangile selon Marc. Marc dit à la hauteur de chapitre 7 et 8, deux épisodes un peu consécutivement et similairement, la guérison d’un sourd-muet d’une part et celle d’un aveugle d’autre part. Le point commun de ces guérisons est, entre autre, le fait que pour tous les deux, ils ont un intermédiaire entre eux et Jésus, car les protagonistes étaient malades et n’avaient pas de force de vernir tout seul à Jésus. Dieu bénit ces intermédiaires et accorda la guérison à chacun. Il en est de même du célèbre épisode de la guérison d’un paralytique du 2e chapitre de Marc. Or, c’est un peu de cette même manière que la prière se déroule. Au début, il est difficile que chacun vienne à Jésus tout seul. Par exemple, l’ami de Marc Jr est d’arrière-plan musulman. Donc, il est difficile de me contacter premièrement. Alors Dieu utilise ce fils comme intermédiaire pour supplier Jésus pour qu’il touche son problème. Or, Dieu répondit instantanément, car le jour même, Dieu a accordé la commission de dossier pour s’emparer du logement parmi les concurrents. Dieu est grand et Dieu est vivant. Amen.
Dans la deuxième partie, j’aimerai réfléchir avec vous l’action de l’homme et l’action de Dieu. Il y a dans la vie de l’homme, toujours cette constante interaction. Je veux dire que pour qu’on arrive à porter du fruit, il faut deux actions : celle de l’homme et celle de Dieu.
D’abord, l’action de l’homme : A partir du verset 9 Jésus parle beaucoup de l’amour. L’homme ne peut vivre sans l’amour. Je connais une femme qui s’apprêtait à tout donner à l’échange d’une petite pièce d’amour, tant le monde est privé de l’amour. Mais qu’est-ce que l’amour ? Surtout l’amour a un très grand trait au bonheur. Mais le roi George écrivit sur la page de garde de la Bible d’un ami : « le secret de bonheur, n’est pas de faire ce qu’on aime, mais d’apprendre à aimer ce qu’on doit faire. » L’amour qu’il faut n’est donc pas quelque chose de sentimental, mais quelque chose de moral. C’est pourquoi quand Jésus parle de l’amour, il parle du commandement. « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour. » Donc, l’action de l’homme pour porter du fruit, et jouir du bonheur véritable, sera l’obéissance à la parole de Dieu. Comment cela est possible ? Comment pouvons-nous obéir à sa parole qui est parfois difficile de comprendre. A ce moment, nous devons réfléchir sur la vie de Jésus. Jésus a obéi à la parole du Père quand il l’envoya au monde pour sauver le pécheur comme vous est moi. Quel prince au royaume de ciel se portera volontaire pour venir mourir les misérables méchants que nous sommes ? Jésus le fit dans l’obéissance. Ainsi, il manifesta l’amour de Dieu pour nous. Donc, si nous obéissons, petit à petit, nous arrivons à avoir l’assurance de l’amour de Dieu et nous pouvons demeurer dans son amour, jusqu’à le pratiquer pour les autres.
Ensuite, l’action de l’homme est la sanctification. L’homme, une fois goûter de l’amour, ne doit pas rester dans le même endroit ou au même niveau. Il faut avancer, progresser et grandir. Il faut qu’il soit sanctifié. Comment ? Le verset 13 dit, « Il y a pour personne de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » Jésus a donné sa vie pour ses amis et même pour ses ennemis. » L’homme doit tendre vers ce plus grand amour divin comme le but final de la vie. La vie humaine ne sera jamais parfaite. Mais si nous persévérons à être sanctifié, nous porterons beaucoup de fruit dans nos vies.
Ensuite, réfléchissons sur l’action de Dieu.
D’abord, le motif de fond de Dieu. Quand Dieu créa l’homme, il mit en lui la grande volonté. « Soyez fécond, multipliez-vous… » Le verset 8 nous explique ce motif inlassable de notre Dieu Créateur. Dieu eut la volonté divine pour nous. C’est que par notre vie son nom soit glorifié. C’est la première clause du catéchisme protestante de base de Westminster pour le protestant de glorifier le nom et se réjouir en lui tout au long de sa vie.
Ensuite, c’est de retrancher les faux-semblants. Jésus dit que le vigneron coupe tout sarment qui est en lui et qui ne porte pas de fruit, il le retranche. Je ne pense pas que parmi nous il y a des sarments de la sorte, car comme Jésus dit, « déjà vous êtes émondés, à cause de la parole que je vous ai annoncé. » Comme vous êtes venus écouter le message du pasteur ce matin, vous êtes déjà émondés. » Mais il y en a ceux qui n’aiment pas la parole, mais la formalité religieuse, et ceux qui comment les péchés inavouables – violences sexuelles par exemple très polémiqué de ce jour, malgré leur religiosité, leur sort sera le retranchement, la coupure totale. Mais comme nous avons appris au début, il faut être toujours vigilent. Ceux qui ont porté du fruit, ne doivent pas se relâcher de leur lutte et continuer de porter du fruit.
Troisièmement, Dieu fait l’émondage pour ses disciples. C’est des épreuves très difficiles parfois, et non compréhensible. Comment Dieu met le sécateur dans le corps de ses enfants bien-aimés. Mais Dieu le fait pour que ses disciples aient plus de fruits dans leur vie. S’il ne le fait, pas, les tiges inutiles se tendant à toute part, beaucoup d’énergie et nourriture seront perdu. Ils risqueront de perdre la force et leurs raisins infects ou inconsommables. 
Ensuite, l’action de Dieu consiste à donner de la joie aux disciples. Emonder est souvent douloureuse, mais cette opération rend l’homme joyeux et heureux. Le jeune homme riche se rendit triste, quand il écoutait la parole de Jésus de vendre ses biens. Que l’homme riche difficilement entre dans le royaume de Dieu ! dit Jésus. Mais l’homme qui est émondé par les aspérités de la vie voit sa vie fleurir comme printemps. Car il comprend la volonté de Dieu pour lui, sa vie étant dans la main de Dieu bienveillante. Surtout il éprouve d’une joie indicible. Joni Eareckson, paraplégique à l’âge de 17 ans, témoigne dans sa joie, « La Bible déclare que notre but est de glorifier Dieu. Ma vie a un sens quand je glorifie Dieu. »  Un chrétien, catholique, a écrit ces lignes admirables alors qu’il était au dernier stade de sa leucémie : « Le don de la vie, ce don particulier de Dieu, n’est pas moins beau s’il s’accompagne de maladie ou de faiblesse, de privation ou de pauvreté, de handicaps physiques ou mentaux, de solitude ou de vieillesse. De fait, dans ces cas-là la vie humaine prend un éclat plus intense, puisqu’elle exige de nous des soins, des préoccupations et un respect tout particulier. » Puisse ce témoignage apporter la paix et la joie à tous ceux que la vie a meurtris. C’est l’action de Dieu pour ceux qui le suivent de près.
Enfin, Dieu révèle sa volonté aux hommes. Le verset 8 dit, « mon Père est glorifié en ceci : que vous portiez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. » Combien les gens du monde se mettent à chercher les futilités sans regret. Pour eux, il semble que le monde perpètre avec opulence sans précédent. Maintenait vraiment, la technologie contribue au bien-être des habitants de la planète de façon inimaginable. Bientôt, il sera possible de voyager et s’installer sur mars, si on croit aux dires des scientifiques. Mais cela n’est pas tout. L’homme doit savoir que le but de sa vie n’est pas toujours le développement, et la perfection, et le progrès, etc. Il faut qu’il sache qu’il y un Dieu au-dessus de sa tête. Il faut qu’il sache que Dieu est son vigneron qui a le droit de trancher la vie et le monde. Non seulement la vigne, mais dans un jardin, s’il n’y a pas de jardinier pour arroser, désherber et sarcler, puis cueillir, les plantes ne poussent pas convenablement et c’est vite la « forêt vierge. » Dieu est souverain. Il faut le craindre. On se demande souvent pour ce monde qui ne cesse de sursauter, « où va diantre le monde. » Il semble suffire un mouvement de doigt pour un bouton pour la guerre totale de nucléaire. L’homme continue son chemin. Jusqu’à ce que tout craque. Car tout craquera un jour ! L’homme sera obligé de reconnaître – mais ce sera trop tard – qu’une puissance est au-dessus de lui. Mais nous n’en sommes pas là ! Dieu agit encore puissamment par son Esprit. Ce que Dieu demande aujourd’hui à tout homme : qu’il reconnaisse sa propre incapacité. C’est pourquoi Dieu permet quelquefois à l’homme de tomber très bas. Heureusement, en tout cas, Dieu ne cesse de révéler sa volonté et certains l’acceptent, et ce partout dans le monde dans toutes les nations les convertis acceptent sa volonté et se veulent vivre selon lui. Alléluia. Sa volonté de fond est marqué dans le verset 8. « que l’homme porte du fruit, et il soit appelé son disciple. »
Le porte du fruit n’est pas un mérite pour quiconque. C’est le don de Dieu. Car, le verset 16 dit, si nous sommes allés et portons du fruit, c’est selon sa volonté de nous appeler et nous utiliser pour son nom. « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais moi, je vous ai choisis et je vous ai établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, pour que tout ce que vous demandez au Père en mon nom, il vous le donne. » Le sujet de l’action de donner est Jésus, et le sujet de l’action de recevoir est l’homme. C’est ainsi que ça passe et le monde roule.

La dernière partie traite du monde et de sa haine envers les croyants. Rien n’est donc étonnant de constater même de nos jours ce phénomène qui est toujours actualité. Là où vont les croyants, les persécuteurs les suivent comme l’ombre. Puis, il agit sans cesse à leur encontre. Mais leur action est stérile, car Dieu protège toujours son peuple et ses enfants croyants. Donc, rien à craindre vis-à-vis des ennemis. La suite nous en dit long de deux réalités : l’un est que leur haine et oppression jouent favorablement pour les chrétiens. Ils porteront plus de fruit et des fruits murs, grâce à sa persécution. Ensuite, le sort final est redoutable. Les persécuteurs n’auront pas d’excuse, car ils ont vu l’œuvre puissante de Dieu. Ils haïssent sans cause les enfants de Dieu. Mais leur sort final sera sans excuse. Que Dieu vous bénisse à porter beaucoup de fruit pour Dieu durant votre vie.

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