JE SUIS LE CEP, VOUS LES SARMENTS
Jean 15 :1-27
Verset Clé 15 :6
D’abord, j’aimerais, avant de commencer la leçon, vous
montrer ce que j’ai trouvé dans un site de vigneron comment on émonde ou taille
la vigne.
(diapo 1-4)
Donc, le moral, c’est que même si le port de fruit de
quelques années auparavant ne garantit pas que le sarment reste au cep. Donc,
il est important de porter continuellement du fruit, de peur qu’il soit
retranché. Quelqu’un dira, « Pasteur, j’ai un fruit, c’est déjà beaucoup
pour moi. Que dites-vous que je dois porter encore du fruit ? » Puis,
je comprends, c’est épuisant de porter du fruit.
D’abord, j’aimerais commencer la leçon par le sujet de
l’importance. Quoi que nous fassions, que ce soit œuvre de Dieu soit étude soit
travail, il est important de comprendre l’importance des choses. Surtout dans
notre vie ou dans la vie de tous les jours, il est important de saisir ce qui
est important. Nous devons savoir pourquoi les mathématiques pour les
scientifiques sont si importantes, et pourquoi les chapitres du différentiel et
de l’intégral sont importants dans ce matière. Bien sûr que pour tout homme il
est important de comprendre pourquoi sa vie est importante, et ce qui est
important dans sa vie. Mais surtout pour les chrétiens, il est important, voire
indispensable de discerner ce qui important dans sa vie de foi. Paul dit à ce
sujet que quand on prie il faut bien savoir ce qui est le plus important.
Lequel est le plus important pour vous ? Pour Paul, c’est l’amour. Il a
dit, « Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi,
l’espérance, l’amour ; mais la plus grande, c’est l’amour. » Donc,
pour Paul, les chrétiens doivent toujours tourner autour ce thème d’amour.
Quand il dit « ainsi vous apprécier ce qui est important » ce
dernier mot est traduit soit le meilleur, soit en la version anglaise de King
James, excellent. Beaujolais de l’année vient de sortir, pour le vigneron, la
qualité des raisons est primordiale et tous les vignerons cherchent la
meilleure qualité des raisins. Nous devons chercher ce qui est le meilleur, ce
qui est le plus excellent, en fait, apprécier ce qui est le plus
important.
Si on reconnait ou apprécie ce qui est important, on devient
sage. Cet acte est comparable à ce qu’on voit la forêt. Si on ne le reconnaît
pas, on devient parfois stupide et cela est comparable à ce qu’on voit les
arbres trop prêt si bien qu’on ne voit pas la forêt. On pinaille de détail des
arbres pour manquer de voir la grandeur de la forêt, ce qui sera un grand
dommage. Un philosophe a dit que si demain le monde périt, je planterai un
pommier. Il s’agit bien sûr de l’espérance. Mais c’est la vision. Quand nous
reconnaissons l’importance, nous en venons à avoir la vision. Nous voyons grand
la vie nous découvrons beaucoup de potentialité que comporte notre vie.
Donc, nous devons savoir voir l’importance de la vie et dans
la vie. Nous devons savoir voir l’importance d’une leçon spirituelle. Nous
devons savoir voir l’importance des sujets telle repentance, prière, lecture de
la Bible, foi, etc. J’aimerai vous dire cette importance quand j’étudie avec
vous ce matin Jean 15. Je confesse que je n’ai jamais reconnu une importance
aussi grande jusqu’à maintenant. Mais cette fois-ci, cette leçon s’approchait
de moi avec une très grande importance.
Laisse-moi d’abord expliquer pourquoi objectivement c’est
une leçon importante. D’abord, il est situé entre deux chapitres 14 et 16 sur
l’Esprit Saint. L’Esprit-Saint est déjà la troisième personne de la divinité. Pour
ainsi dire, cette leçon insérée comme un sandwich est couvée en quelque sorte
par l’Esprit-Saint (un peu comme une viande de Mac avec la sauce indispensable
pour le goût J)
Ensuite, il est très important, car il est le dernier chapitre en parabole. Je
vous fais une révision en mnémotechnique. Quel chapitre dans l’évangile
contient le plus grand nombre de paraboles ? Mc 4, Faux. C’est Matthieu
13. Combien. 7. Juste. Alors dans Marc ? Ch 4. Combien de paraboles ?
4. Oui, combien de terres sont contenues dans la première parabole de de
chapitre ? 4. Techniquement l’Evangile selon Jean ne comporte pas de
paraboles. Il renferme néanmoins les histoires à portée métaphoriques, telles
bon berger. Alors l’histoire de la vigne est la seule et l’unique histoire
considérée comme parabole dans l’évangile selon Jean, d’où sa position
importante du point de vue l’auteur Jean. Donc, ce serait le dernier
enseignement de Jésus qui touche à la vie de l’homme, après quoi il y aura la
doctrine du Saint-Esprit, après quoi il y aura le chapitre de la prière du
Seigneur, avant d’entrer dans l’histoire de passion.
Maintenant, voyant le deuxième point d’importance. Il s’agit
du but de vie. Il est très important de connaître le but de vie. La vie se fera
selon sur quelle vie je fixe mon but. Dans la bifurcation de la vie, en général
pendant la jeunesse, il est important de bien fixer le bon but de la vie. Le
ruisseau de la montagne coule vers le bas soit océan pacifique, soit mer de
Méditerranée. Si on fixe pour but de gagner beaucoup d’argent, on deviendra au
mieux un millionnaire. Si on fixe pour but un amour romantique, on formera un
foyer heureux sauf la probabilité assez élevé de devenir une Samaritaine dont
la vie fut soldée par l’échec de 5 fois de mariage). Si on fixe pour but
d’obtenir l’honneur du monde avec diplôme et poste convenable, on deviendra au
mieux un personnage éminent de la nation comme Nicodème. Mais le bonheur n’est
pas garanti. Récemment, un célèbre acteur français dit, je suis heureux d’être
82, que j’ai 40 ans, car je ne peux plus vivre cette vis survécu de mes intimes
qui partent successivement. Quelle triste confession d’une célébrité
mondiale ! C’est à ça que conduit la mauvaise fixation du but de vie.
Donc, le but de la vie la plus valeureuse de l’homme est de porter du fruit. Ce
fruit est d’ordre spirituel. Ce port du fruit est extrêmement important et garantit
l’indescriptible bonheur.
Alors troisième point d’importance, c’est justement le
secret de comment porter du fruit. Dans la parabole de Matthieu 13, il y en a
celle du trésor caché. C’est comme une clé pour entrer dans un pays de bonheur.
Le pays de bonheur n’est pas comme l’enfant de l’occident pense un sac d’or
qu’on peut trouver au bout de l’arc-en-ciel. Le voyageur cache le trésor dans
un champ et va vendre tout ce qu’il a et revient pour acheter le champ. Il faut
beaucoup dépenser. Comme l’or, qu’on extrait des mines et « lave » laborieusement
avec beaucoup de sable. Il en est de même de porter du fruit, mais le résultat
de porter du fruit est incommensurable, comme nous le voyons souvent dans les
personnages de la Bible. Comme ces 3 amis de Daniel dans la fournaise de feu,
comme Abraham qui dut quitter son pays bien-aimé et sa parenté pour plaire à
Dieu dans un pays des belliqueux Cananéens, ou comme notre Seigneur Jésus qui
dut mourir sur la croix par les méchants hommes. Dieu a souverainement élevé
pour qu’il soit Roi des rois et Seigneur des seigneurs.
Pour le port du fruit, il y a un secret et celui-ci est
imperceptible pour les non-croyants, comme Jésus dit précédemment au sujet du
Consolateur, « l’Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir,
parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le
connaissez, parce qu’il demeure près de vous et qu’il sera en vous. » De
même l’Esprit Saint est important pour l’homme, car il conduit à la vérité, ce
secret de la vie heureuse qui est le port du fruit est très important. Alors
regardons comment nous pouvons porter du fruit.
D’abord, il faut demeurer. Qu’est-ce que demeurer ? Si
nous réfléchissons sur le sens intrinsèque, cela se rapport à la permanence. Le
verbe demeurer présuppose d’être permanent. L’homme qui est mortel cherche ce
qui est permanent. C’est son instinct. Quand on voit le permanent, on sent
reposé et sécurisé. Car l’homme est créé comme un être éternel ayant l’Esprit
de l’éternité. L’homme pense que tout déchoit, mais dans le tréfonds de son
cœur, il chercher quelque chose d’éternel, le sens qui dure très longtemps et à
jamais, si c’est possible. Mais malheureusement, dans le monde périssable, il
ne peut le trouver, d’où son soupir et sa déception constante. Mais il y a une
chose permanente. C’est la vérité. C’est la parole. Autrefois, avec l’ardent
désir de comprendre la parole de 1P1,22, je me suis fait coiffé en permanent, mais
c’était ma vaine tentative, je n’ai toujours pas eu la compréhension de la
parole. Mes cheveux raides se dépliaient très facilement. Pour l’homme, c’est
difficile de comprendre ce qu’est permanent, entouré par des choses qui à peine
durent quelques années et tous disparaissent enfin.
Demeurer signifie de rester en permanence. Ps 1 :2 le
décrit bien, « Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, Et
qui médite sa loi jour et nuit ! » Le monde contemporain change très
rapidement, surtout avec le développement de l’internet. Il évolue de jour en
jour sans qu’on s’en aperçoive, tant la vitesse est rapide. Or, la mentalité
des contemporains évolue, en sorte qu’il cherche toujours une nouvelle place.
Il n’aime pas demeurer, ni rester, ni jeter la racine dans un endroit, ce qui
leur paraît être trop démodé, peu stylé. Alors ils surfent en allant ici et là.
Mais le problème est que leur connaissance n’est point profond, contraire à
leur multiples périphéries. Surtout, ils ne se sentent pas heureux. Beaucoup de
chrétiens vagabondent entre leur chrétienté et le monde. Quand un bergère a
rencontré une fille, celle-ci était prête à partir avec beaucoup de culpabilité
dans son cœur. Sa bergère se mit à prier nuit et jour pour qu’elle demeure dans
un endroit, surtout dans la parole et à se repentir et ainsi jeter la racine de
la vie. Dieu a exaucé finalement sa prière, afin qu’elle ait le vrai bonheur
dans le sein de son papa Jésus. Dieu bénit celui qui demeure.
Demeurer implique aussi d’obéir. Sans obéissance, il est
impossible de demeurer. On dit, que si tu restes à Rome, il faut que tu
obéisses à la loi romaine. C’est le principe dans le monde. De même pour le
monde spirituel. Si nous voulons demeurer en lui, nous devons obéir à son
ordre. Cette obéissance signifie aussi l’acceptation ou la soumission entière à
la souveraineté. Jésus dit aussi, « demeurez en moi, comme moi en
vous. » Le fait que Jésus demeure en nous signifie qu’il est notre
souverain. Si nous voulons demeurer en Jésus, nous devons accepter sa
souveraineté dans notre vie. Il est notre maître et propriétaire de notre vie.
Donc, pour avoir le secret pour porter du fruit, il faut
qu’on demeure en lui. Jésus dit, « demeurez en moi ». Cela signifie
qu’il faut demeure dans sa parole, sa parole étant le centre de sa personne.
Seule la parole est permanente et elle est digne de recevoir notre confiance et
elle est à mesure d’ancrer notre vie fermement sur un socle inébranlable.
Alors, tout ce que nous faisons et tentons, nous le réussirons. C’est la
promesse de Ps 1.
Ensuite, pour porter du fruit, il faut prier. Qu’est-ce que
la prière. D’abord, c’est de mettre confiance en la promesse de Dieu. C’est le
point de départ de la prière. Il y en a beaucoup qui prient sans un mot de
promesse dans leur cœur. Ce n’est pas une bonne façon de prier. Il faut méditer
la parole de Dieu, qui est la parole de Dieu et la recevoir et la graver dans
le cœur, comme une vérité absolue, alors vous êtes partants de prier.
Jésus dit cette formule : si vous demeurez en moi,
demandez, et je vous ferai. Donc, une sorte de trilogie se trouve. Si vous
demeurez en moi, le vrai cep, vous les sarments, alors vous porterez du fruit.
Mais si vous demeurez en moi, demandez tout ce que vous voudrez, cela vous sera
accordé. Donc, la prière est un catalyseur qui rend capable de porter du fruit.
Ou autrement, si on n’a pas de recours de la prière, ce serait comme si
quelqu’un veut sauter le rive sans pont. Donc, il est indispensable d’apprendre
l’importance de la prière dans notre vie de foi. Je connais une fille qui est
venu d’une autre église dans laquelle elle se brouillait avec les gens. Elle ne
pria jamais plus de quelques secondes. Puis, quand les autres priaient, elle
clignait les yeux, comme si elle était sur une autre planète. Elle est partie
de la même manière dont elle était venue. Je regrette qu’elle ne put jeter la
racine de sa vie malgré une si grande ardeur de sa bergère dans ce sens que
Dieu lui avait accordé. Nous devons prier proprement de la manière de Jésus. La
prière de Jésus était puissante. Elle se fit souvent toute la nuit. En voyant
que tout ce qu’il priait était exaucé, les disciples ne purent fermer la
bouche. Donc, un jour, ils dirent à leur maître. « Maître, enseigne-nous
comment prier. » Alors Jésus leur enseigna « notre Père » dans
lequel on aborde d’abord la gloire de Dieu, ensuite on aborde nos sujets de
pain, tentation, pardon pour finir par l’acceptation de la souveraineté de Dieu
du monde et de notre vie.
Une anecdote : un jour mon fils dit « je fais part
au pain quo. » Puis, il conduisit la voiture, puis après pain quo, il
appela un taxi et dit au chauffeur, « c’est mon père. Servez
bien. » Pendant le trajet de venir au PQ, il explique un sujet ardent de
son ami pour la commission du logement public. Toute l’église matinale pria. Le
problème, c’est qu’en général, ce genre de problème, j’ai prié un peu
habituellement. C’est-à-dire sans trop de foi, tant que c’est une chose banale.
Mais le problème, c’est que le traitement est hospitalier, sans dire qu’il
était royal, il en vient à en moi sentir une graine d’assurance, en me disant,
« Peut-être que vue ce traitement, Dieu aurait senti partant d’exaucer sa
prière. » Jusqu’à maintenant, il y a beaucoup de gens me demandaient leur
sujet de prière, mais j’ai jamais senti aussi proche l’assurance de
l’exaucement de la prière par mon Seigneur.
Nous apprenons récemment par le pain quotidien, l’évangile
selon Marc. Marc dit à la hauteur de chapitre 7 et 8, deux épisodes un peu
consécutivement et similairement, la guérison d’un sourd-muet d’une part et
celle d’un aveugle d’autre part. Le point commun de ces guérisons est, entre
autre, le fait que pour tous les deux, ils ont un intermédiaire entre eux et
Jésus, car les protagonistes étaient malades et n’avaient pas de force de
vernir tout seul à Jésus. Dieu bénit ces intermédiaires et accorda la guérison
à chacun. Il en est de même du célèbre épisode de la guérison d’un paralytique
du 2e chapitre de Marc. Or, c’est un peu de cette même manière que
la prière se déroule. Au début, il est difficile que chacun vienne à Jésus tout
seul. Par exemple, l’ami de Marc Jr est d’arrière-plan musulman. Donc, il est
difficile de me contacter premièrement. Alors Dieu utilise ce fils comme
intermédiaire pour supplier Jésus pour qu’il touche son problème. Or, Dieu répondit
instantanément, car le jour même, Dieu a accordé la commission de dossier pour
s’emparer du logement parmi les concurrents. Dieu est grand et Dieu est vivant.
Amen.
Dans la deuxième partie, j’aimerai réfléchir avec vous
l’action de l’homme et l’action de Dieu. Il y a dans la vie de l’homme,
toujours cette constante interaction. Je veux dire que pour qu’on arrive à
porter du fruit, il faut deux actions : celle de l’homme et celle de Dieu.
D’abord, l’action de l’homme : A partir du verset 9
Jésus parle beaucoup de l’amour. L’homme ne peut vivre sans l’amour. Je connais
une femme qui s’apprêtait à tout donner à l’échange d’une petite pièce d’amour,
tant le monde est privé de l’amour. Mais qu’est-ce que l’amour ? Surtout
l’amour a un très grand trait au bonheur. Mais le roi George écrivit sur la
page de garde de la Bible d’un ami : « le secret de bonheur, n’est
pas de faire ce qu’on aime, mais d’apprendre à aimer ce qu’on doit
faire. » L’amour qu’il faut n’est donc pas quelque chose de sentimental,
mais quelque chose de moral. C’est pourquoi quand Jésus parle de l’amour, il
parle du commandement. « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez
dans mon amour. » Donc, l’action de l’homme pour porter du fruit, et jouir
du bonheur véritable, sera l’obéissance à la parole de Dieu. Comment cela est
possible ? Comment pouvons-nous obéir à sa parole qui est parfois
difficile de comprendre. A ce moment, nous devons réfléchir sur la vie de
Jésus. Jésus a obéi à la parole du Père quand il l’envoya au monde pour sauver
le pécheur comme vous est moi. Quel prince au royaume de ciel se portera
volontaire pour venir mourir les misérables méchants que nous sommes ?
Jésus le fit dans l’obéissance. Ainsi, il manifesta l’amour de Dieu pour nous.
Donc, si nous obéissons, petit à petit, nous arrivons à avoir l’assurance de
l’amour de Dieu et nous pouvons demeurer dans son amour, jusqu’à le pratiquer
pour les autres.
Ensuite, l’action de l’homme est la sanctification. L’homme,
une fois goûter de l’amour, ne doit pas rester dans le même endroit ou au même
niveau. Il faut avancer, progresser et grandir. Il faut qu’il soit sanctifié.
Comment ? Le verset 13 dit, « Il y a pour personne de plus grand amour que
de donner sa vie pour ses amis. » Jésus a donné sa vie pour ses amis et
même pour ses ennemis. » L’homme doit tendre vers ce plus grand amour
divin comme le but final de la vie. La vie humaine ne sera jamais parfaite.
Mais si nous persévérons à être sanctifié, nous porterons beaucoup de fruit
dans nos vies.
Ensuite, réfléchissons sur l’action de Dieu.
D’abord, le motif de fond de Dieu. Quand Dieu créa l’homme,
il mit en lui la grande volonté. « Soyez fécond, multipliez-vous… »
Le verset 8 nous explique ce motif inlassable de notre Dieu Créateur. Dieu eut
la volonté divine pour nous. C’est que par notre vie son nom soit glorifié.
C’est la première clause du catéchisme protestante de base de Westminster pour
le protestant de glorifier le nom et se réjouir en lui tout au long de sa vie.
Ensuite, c’est de retrancher les faux-semblants. Jésus dit
que le vigneron coupe tout sarment qui est en lui et qui ne porte pas de fruit,
il le retranche. Je ne pense pas que parmi nous il y a des sarments de la
sorte, car comme Jésus dit, « déjà vous êtes émondés, à cause de la parole
que je vous ai annoncé. » Comme vous êtes venus écouter le message du
pasteur ce matin, vous êtes déjà émondés. » Mais il y en a ceux qui
n’aiment pas la parole, mais la formalité religieuse, et ceux qui comment les
péchés inavouables – violences sexuelles par exemple très polémiqué de ce jour,
malgré leur religiosité, leur sort sera le retranchement, la coupure totale.
Mais comme nous avons appris au début, il faut être toujours vigilent. Ceux qui
ont porté du fruit, ne doivent pas se relâcher de leur lutte et continuer de
porter du fruit.
Troisièmement, Dieu fait l’émondage pour ses disciples.
C’est des épreuves très difficiles parfois, et non compréhensible. Comment Dieu
met le sécateur dans le corps de ses enfants bien-aimés. Mais Dieu le fait pour
que ses disciples aient plus de fruits dans leur vie. S’il ne le fait, pas, les
tiges inutiles se tendant à toute part, beaucoup d’énergie et nourriture seront
perdu. Ils risqueront de perdre la force et leurs raisins infects ou
inconsommables.
Ensuite, l’action de Dieu consiste à donner de la joie aux
disciples. Emonder est souvent douloureuse, mais cette opération rend l’homme
joyeux et heureux. Le jeune homme riche se rendit triste, quand il écoutait la
parole de Jésus de vendre ses biens. Que l’homme riche difficilement entre dans
le royaume de Dieu ! dit Jésus. Mais l’homme qui est émondé par les
aspérités de la vie voit sa vie fleurir comme printemps. Car il comprend la
volonté de Dieu pour lui, sa vie étant dans la main de Dieu bienveillante.
Surtout il éprouve d’une joie indicible. Joni Eareckson, paraplégique à l’âge
de 17 ans, témoigne dans sa joie, « La Bible déclare que notre but est de
glorifier Dieu. Ma vie a un sens quand je glorifie Dieu. » Un chrétien, catholique, a écrit ces lignes
admirables alors qu’il était au dernier stade de sa leucémie : « Le
don de la vie, ce don particulier de Dieu, n’est pas moins beau s’il
s’accompagne de maladie ou de faiblesse, de privation ou de pauvreté, de
handicaps physiques ou mentaux, de solitude ou de vieillesse. De fait, dans ces
cas-là la vie humaine prend un éclat plus intense, puisqu’elle exige de nous
des soins, des préoccupations et un respect tout particulier. » Puisse ce
témoignage apporter la paix et la joie à tous ceux que la vie a meurtris. C’est
l’action de Dieu pour ceux qui le suivent de près.
Enfin, Dieu révèle sa volonté aux hommes. Le verset 8 dit,
« mon Père est glorifié en ceci : que vous portiez beaucoup de fruit,
et vous serez mes disciples. » Combien les gens du monde se mettent à
chercher les futilités sans regret. Pour eux, il semble que le monde perpètre
avec opulence sans précédent. Maintenait vraiment, la technologie contribue au
bien-être des habitants de la planète de façon inimaginable. Bientôt, il sera
possible de voyager et s’installer sur mars, si on croit aux dires des
scientifiques. Mais cela n’est pas tout. L’homme doit savoir que le but de sa
vie n’est pas toujours le développement, et la perfection, et le progrès, etc.
Il faut qu’il sache qu’il y un Dieu au-dessus de sa tête. Il faut qu’il sache
que Dieu est son vigneron qui a le droit de trancher la vie et le monde. Non
seulement la vigne, mais dans un jardin, s’il n’y a pas de jardinier pour
arroser, désherber et sarcler, puis cueillir, les plantes ne poussent pas
convenablement et c’est vite la « forêt vierge. » Dieu est souverain.
Il faut le craindre. On se demande souvent pour ce monde qui ne cesse de
sursauter, « où va diantre le monde. » Il semble suffire un mouvement
de doigt pour un bouton pour la guerre totale de nucléaire. L’homme continue
son chemin. Jusqu’à ce que tout craque. Car tout craquera un jour !
L’homme sera obligé de reconnaître – mais ce sera trop tard – qu’une puissance
est au-dessus de lui. Mais nous n’en sommes pas là ! Dieu agit encore
puissamment par son Esprit. Ce que Dieu demande aujourd’hui à tout homme :
qu’il reconnaisse sa propre incapacité. C’est pourquoi Dieu permet quelquefois
à l’homme de tomber très bas. Heureusement, en tout cas, Dieu ne cesse de
révéler sa volonté et certains l’acceptent, et ce partout dans le monde dans
toutes les nations les convertis acceptent sa volonté et se veulent vivre selon
lui. Alléluia. Sa volonté de fond est marqué dans le verset 8. « que l’homme
porte du fruit, et il soit appelé son disciple. »
Le porte du fruit n’est pas un mérite pour quiconque. C’est
le don de Dieu. Car, le verset 16 dit, si nous sommes allés et portons du
fruit, c’est selon sa volonté de nous appeler et nous utiliser pour son nom.
« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais moi, je vous ai choisis et je
vous ai établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre
fruit demeure, pour que tout ce que vous demandez au Père en mon nom, il vous
le donne. » Le sujet de l’action de donner est Jésus, et le sujet de
l’action de recevoir est l’homme. C’est ainsi que ça passe et le monde roule.
La dernière partie traite du monde et de sa haine envers les
croyants. Rien n’est donc étonnant de constater même de nos jours ce phénomène
qui est toujours actualité. Là où vont les croyants, les persécuteurs les
suivent comme l’ombre. Puis, il agit sans cesse à leur encontre. Mais leur
action est stérile, car Dieu protège toujours son peuple et ses enfants
croyants. Donc, rien à craindre vis-à-vis des ennemis. La suite nous en dit
long de deux réalités : l’un est que leur haine et oppression jouent
favorablement pour les chrétiens. Ils porteront plus de fruit et des fruits
murs, grâce à sa persécution. Ensuite, le sort final est redoutable. Les
persécuteurs n’auront pas d’excuse, car ils ont vu l’œuvre puissante de Dieu.
Ils haïssent sans cause les enfants de Dieu. Mais leur sort final sera sans
excuse. Que Dieu vous bénisse à porter beaucoup de fruit pour Dieu durant votre
vie.
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