IL VOUS EST NE UN SAUVEUR, QUI EST LE CHRIST, LE SEIGNEUR
Luc
2 :1-20
Verset Clé 2 :10,11
« Mais l’ange leur dit : Soyez sans crainte, car
je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie qui sera pour tout le
peuple, aujourd’hui dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est
l Christ, le Seigneur. »
Joyeux Noël ! La parole de ce matin nous enseigne la
bonne nouvelle apportée par l’ange aux bergers. Pourquoi est-elle si
joyeuse ? Si nous le comprenons, nous saurons pourquoi à chaque Noël nous
nous disons joyeux Noël. Ce n’est pas la fête qui nous rend joyeux, mais la
bonne nouvelle peut nous rendre vraiment joyeux. Allons à la contré de
Bethlehem pour partager ensemble cette grande nouvelle de joie avec les bergers
de humble cœur.
I. Trois antipodes, Jésus étant leur antidote
I.
L’égoïsme <-> l’altruisme
Dans le verset 1, Luc, historien explique quelle était la
circonstance où Jésus naquit. « En ces jours-là parut un décret de César
Auguste, en vue du recensement de toute la terre. » Ici César Auguste
était le fils adoptif de célèbre Jule César. Après l’assassinat de ce dernier,
il forma ce qu’on appelle triumvirat, une sorte de gouvernement à trois, avec
Marc-Antoine (l’orient), Lépide (l’Afrique du nord), mais en 31, il élimine
Lépide et attaque Marc-Antoine qui bradait la partie orientale du monde romain.
Vainqueur à Actium la même année, Octave devint le maître de l’Empire après le
suicide de Marc-Antoine. Quelques années auparavant en 38, il fut nommé par le
sénat – contrairement à César, Octave ne cherche pas rétablir la royauté,
mais conserve les institutions républicaines, mais concentre en sa personne,
les différents pouvoirs des magistrats de Rome – Impérator, qui signifie général victorieux et
chef de toutes les armées. Puis en 27, il reçut le surnom Auguste (jusqu’à là
réservé aux dieux). Puis en 12, il devint grand pontife, c’est-à-dire de la
religion nationale romaine et dirigeant de tous les cultes officiels.
Selon l’historien, pendant son règne, ses frontières ne cessèrent
de s’élargir pour atteindre jusqu’à l’Inde, le Danube et en Allemagne de l’est et
l’Afrique du nord, et l’économie de l’empire prospérait. Cependant le frais de
maintien de l’armée était énorme, si bien que l’Empereur fut conduit à arranger
les institutions pour ramasser plus d’argent de son territoire. C’est la raison
pour laquelle il promulgua un recensement de la population pour relever plus de
taxe de la population occupée. Cela fut fait au temps de Quirinius, gouverneur
de Syrie. Selon le décret, chacun devait aller se faire recenser selon son
origine.
Alors Joseph aussi, sans obtenir la dérogation du voyage,
dut partir vers sa ville origine qui est Bethlehem. Comme nous avons appris
dans Matthieu, la généalogie de Jésus monte à David et la ville de David était
Bethlehem, une des villes de Juda, territoire qui fut attribué lors du partage
du pays conquis de Canaan par le général Josué, par 3e fils de
Jacob, Juda.
En tout cas, ici, nous voyons l’injustice de la société par
laquelle une famille faible et impuissante d’un pays colonisé obligé de se
déplacer quel que soit la cause, y compris la grossesse qui arrive à son terme.
Donc, la famille de Joseph et Marie fit un trajet long et
pénible de la Galilée jusqu’à la Judée. En général, à cause de l’inimitié entre
les Judéens et les Samaritains, les Juifs traversaient le Jourdain pour le
longer l’autre côté de rive, appelé Transjordanie pour qu’il retraverser à la
fin le Jourdain pour entre dans la Judée. Si la famille suivait cette
trajectoire, la durée du voyage aurait dû être double. Mais en raison de la
pénibilité du voyage, il est bien probable que la famille allait en ligne
directe de la Galilée en Judée. Comme nous le raconte Jésus dans sa parabole,
cette région était très dangereuse, si bien que les voyageurs rencontraient
souvent des bandits qui arrachaient les biens et donnaient du coup
mortel aux voyageurs. Mais Joseph fit aventure, car l’état de santé de
Marie ne lui permettait pas de faire un long voyage. Ainsi, Joseph réalisa une
sorte de préfiguration de la traversée de Samarie de Jésus qui allait arriver
plus tard, quand il alla de la Judée en Samarie et rencontra une femme de
Samarie.
En tout cas, la famille arriva enfin à la ville de
Bethlehem, la ville de satellite de Jérusalem. Nous n’avons pas difficulté
d’imaginer la bousculade des gens qui voyageaient comme cette famille à la
recherche de leur pays d’origine généalogique, ce qui retarda le voyage de la
famille de Joseph. Alors quand il arriva à Bethlehem, il n’y a pas de place. La
Bible dit qu’à ce moment, le temps où Marie devait accoucher arriva. Donc, la
famille dut se réfugier dans une étable pour y donner naissance à un enfant. Le
verset 7 dit, « elle enfanta son fils premier-né et l’emmaillota et le
coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans
l’hôtellerie. Tous les hôtels de Bethlehem furent complets puis personne ne
voulaient céder une place à une femme enceinte et dont la terme de grossesse
arriva bientôt. Aucun foyer non plus voulait leur accorder ne serait qu’un
petit coin de leur maison. Donc, la sainte famille fut acculée pour entrer dans
une étable et faire l’accouchement parmi les animaux.
Les mots « pas de place » en disent long de quelle
était la mentalité des Judéens à l’époque. Ils étaient les compatriotes, mais,
je ne sais par quelle raison, peut-être à cause de la colonisation et
l’exploitation du gouvernement, je ne sais, ils ne montrèrent aucun geste
envers leurs compatriotes en difficulté, ne serait-ce qu’un moindre geste.
Aucun marge de manœuvre, ni aucune flexibilité, ni aucune n’était possible dans
leur mentalité. C’était en un mot l’égoïsme lui-même qui jouait dans leur vie.
Depuis que Satan tenta Eve dans le jardin d’Eden, ce mal
d’égoïsme fut implanté dans le subconscient de l’homme. L’homme est tenté
d’être égoïste. Cela a dû être du fait que le monde est maudit. Dieu maudit
l’homme qui n’avait pas écouté la voix de Dieu, mais qui écoutait plurtôt la
voix de sa femme, donc il disait : « le sol sera maudit à cause de
toi ; c’est avec peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de
ta vie. Il te produira des chardons et des broussailles et tu mangers l’herbe
de la campagne. » Ainsi, étant chassé du jardin d’Eden, l’homme ne peut
plus goûter de l’abondance et la générosité de la terre. Il dut souffrir pour
travailler avec la sueur du front et gagner le pain de chaque jour.
Jésus est venu pour nous sauver de nos péchés dont l’un des principaux
sera l’égoïsme. Jésus est pour ainsi dire lancer un antidote de notre nature
d’égoïsme profonde. Jésus enseignait tout le temps l’altruisme pour tous ceux
qui venaient vers lui. Par exemple, il dit « donnez leur vous-mêmes à
manger » quand les disciples voulaient se débarrasser au plutôt que
possible la foule qui les retenait déjà trois jours. En effet, ils étaient
venus avec leur maître de l’autre rive de la mer pour avoir un peu de repos.
Mais la foule était déjà là avec leur campement. Alors Jésus, sans se soucier
de leur visage crispé, se mit de nouveau à enseigner longuement cette foule,
car son cœur était ému de compassion. Le cœur de Jésus est à toute saison et à
tout climat. Il était prêt à servir quiconque vint vers lui. C’est aussi
l’esprit soldatesque. Les soldats que nous souhaitons ardemment devenir cette
nouvelle année doivent avoir cet esprit. Jésus sentait toujours une odeur
malfamée auprès de son groupe de jeunes, à cause de cet égoïsme, et ne cessait
de leur donner l’enseignement sur l’altruisme. Jésus se lava un jour, juste
avant qu’il fût crucifié, et fit un bassin dans lequel il versa l’eau et en se
faisant entourer par la serviette, se mit à laver les pieds des disciples. Cela
était pour les disciples vraiment une gêne insupportablement occasionnée. Donc,
Pierre s’opposa carrément, en disant, « Tu me lave ? Pas
possible. » Pierre sut que s’il se laisse laver les pieds, sûrement, il
devrait laver les pieds sales de ses condisciples, ce qui lui était vraiment
désagréable. Donc, il mit le véto sur table. Jésus voulut leur enseigner qu’ils
s’aiment les uns les autres par cette occasion. C’était comme un testament pour
eux.
Quand nous sommes accroupis dans notre propre monde ou dans
notre propre problème de la vie, nous déplaisons à Dieu, car Dieu nous a créés
à son image et cette image est altruiste, comme si ces mots nous disent,
« je lui ferai une aide qui sera son vis-à-vis… L’os de mes os, la chair
de ma chair. Ils deviendront une seule chair. Tous les deux nus et n’en avaient
pas honte. » C’est une totale unité. Ce qu’on cherche seulement le bien
des autres, car avec l’image de Dieu, nous devons bien gérer notre propre vie
que Dieu nous a donné, mais se concentrer seulement sur notre vie n’est pas
selon la volonté de Dieu. Donc, Paul dit, « Que chacun de vous, au lieu de
considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. » Mais
hélas, les habitants de Bethlehem n’avaient de loisir de regarder un peu les
autres et s’aviser de leur apporter un peu de soutien. Ils étaient tous les
descendants de David, mais, dans la plupart étaient coulé le sang de leur
ancêtre de méchants rois qui amena le pays à la déportation, à cause de leur
attachement matériel jusqu’à devenir idolâtre des dieux cananéens. Trente ans
plus tard, Jésus regardant Jérusalem, pleura et dit, « Jérusalem,
Jérusalem, qui tue les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés,
combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble
ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! » Si on
voit l’histoire d’Israël, la raison pour laquelle le peuple avait tué et lapidé
les prophètes, était le fait qu’ils cherchaient leur intérêts égoïstes. Ils
adoraient trop les dieux d’abondance des Cananéens, jusqu’à abandonner leur
Dieu.
II.
La peur <-> la mission
Or, il y avait, dans cette même contrée des bergers qui
passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux.
C’était le premier groupe de gens qui reçurent la nouvelle de la naissance de
Jésus. Soudain donc, l’ange apparut devant eux pour annoncer la bonne nouvelle.
Mais avant nous voyons qu’ils étaient dans la crainte. En général, la présence
de l’ange était considérée comme l’apparition de Dieu lui-même, donc les
Israélites avaient beaucoup de crainte de voir un ange. Ils avaient même
crainte d’appeler par nom Dieu. En tout cas, ici, nous voyons le sentiment
craintif des bergers. Mais c’est une psychologie d’un être humain coupable. Ce
sentiment provient des péchés de l’homme. L’homme coupable se fait sursauter de
la présence soudaine de Dieu. Car Dieu est conçu par lui comme un être suprême
et judiciaire. Devant la sainteté de Dieu, tout homme ferme la bouche et se
sent coupable. Le jugement et la condamnation sont le corollaire des péchés de
l’homme. Mais la venue de Jésus a pour but d’offrir à l’homme si coupable un
antidote pour neutraliser ce sentiment. Quand Pierre expérimenta la première
pêche miraculeuse par la puissance de Jésus, la première réaction était qu’il
eut peur. Donc, sur le lac de Galilée, il dit, « Seigneur, éloignes-toi de
moi parce que je suis un homme pécheur. » A ce moment, Jésus lui jeta son
antidote pour lui enlever ce sentiment néfaste. Il lui répondit, « Sois
sans crainte ; désormais, tu seras pêcheur d’hommes. » Zacharie eut
peur, quand il vit l’ange dans le temps pendant son office, mais l’ange lui
donna la mission de donner naissance à son fils, comme précurseur de Messie. Il
en est de même pour Marie lors de l’apparition de l’ange, mais il lui donna la
mission de porter Jésus dans son sein, et quand elle obéit à l’ange, toute la
peur disparut. Zacharie dit, « Après avoir délivrés de la main de nos
ennemis, de pouvoir sans crainte lui rendre un culte. » Il s’agit de
l’antidote de Jésus pour l’humanité pécheresse, qui se donne quand celle-ci
accepte pleinement la mission de rendre gloire à Dieu. Le dernier ennemi est la
mort, et tous les hommes ont peur de la mort, mais Jésus ressuscité jeta
l’antidote pour neutraliser la puissance de la mort. Ainsi Paul dit, « O
mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? » Il
dit continuellement, « Mais grâce soit rendue à Dieu, qui nous donne la
victoire par notre Seigneur Jésus-Christ » et « Ainsi mes frères
bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, progressez toujours dans l’œuvre du
Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur. Bien sûr
que l’acceptation du sang de Jésus nous offre la délivrance de la peur, car
Jésus est mort sur la croix pour cela, mais si nous retombons dans le mode de
vie ancien après cette expérience, rien n’est garanti. Seuls ceux qui obéissent
à la mission et s’engagent dans la mission peut éprouver la grâce durable dans
leur âme pour la délivrance totale.
III.
La tristesse <-> la joie
Alors dans le verset 10, l’ange transmit un message de la
bonne nouvelle. L’expression nous semble exagérée, mais nous ne saurons trop
souligner l’excellence et la beauté de cette nouvelle. C’est pourquoi l’ange le
dit de cette façon. « Je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie
qui sera pour tout le peuple. » Les adjectifs « bonne, grande »
et adverbe « tout » nous en dit long de quelle est l’envergure de la
joie offerte par Dieu. La beauté et la grandeur de la nouvelle est
incommensurable. Elles ne seront pas facilement mesurables. Cela est le
troisième antipode de Jésus pour l’homme, car par nature l’homme est un être
triste. Depuis la chute, l’homme s’était éloigné de la joie véritable. Nous
nous souvenons du chant d’amour d’Adam envers sa femme Eve, quand celle-ci fut amenée
par Dieu devant lui. « Oh, l’os de mes os, la chair de ma chair. »
Ainsi s’était exprimée Adam la joie débordante dans son âme. Mais lors de
chute, il perdit complètement la joie et celle-ci changea en tristesse
profonde. Il accusa sa femme, accusa Dieu qui l’avait accordé, désormais
destiné au monde triste chaque jour en transpirant pour manger. L’homme est
triste dès le début et sa vie est fataliste, si bien qu’à chaque occasion, il
doit lutter pour savoir par quel péché tout cela arrive. Malheureux est
l’homme. Mais Jésus vint pour offrir la joie aux hommes. Maintenant tout son
péché étant pardonné, l’homme peut se réjouir pleinement de la joie du ciel. Il
était perdu à cause de son péché, mais grâce à Jésus, il fut retrouvé. Il
devint enfant de Dieu, l’héritier du royaume de Dieu.
- Trois titres de Jésus
a.
Sauveur
L’ange dit la raison de cette joie. « aujourd’hui dans
la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ et le
Seigneur. » Jésus est notre Sauveur, Christ et Seigneur. Ces trois titres
prennent une importance gigantesque pour l’humanité. Car l’humanité est tombé
dans le gouffre de la mort à cause de la tentation de Satan. Elle a perdu le
paradis et étant chuté de Dieu, sa destination n’est rien d’autre que l’enfer.
Si un chemin d’y échapper n’était pas fourni par Dieu dans sa miséricorde, sans
exception, tous doivent courir vers cette fin qui est catastrophique. Mais Dieu
envoya son Fils Jésus pour sauver l’homme de ce gouffre de la mort.
Donc, Dieu est d’abord le Sauveur. Ce titre peut être
remplacé par celui de « Rédempteur. » Enfermé par la puissance de
Satan et ses péchés, l’homme est condamné à la mort éternelle. Il est devenu
proie de Satan et esclave des péchés. Pour qu’il soit libre, il doit payer la
rançon, mais personne ni rien ne lui permet de le payer. Alors Jésus vint pour
cela, pour qu’il devienne la rançon pour nous. Il a donna son corps comme
l’agneau pascal et répandit son sang abondamment sur la croix. En lui il n’y
avait aucun péché, ce qui le rendit digne d’être un rançon pour l’homme. Il est
donc notre Rédempteur.
b.
Le Christ
Ensuite, il est notre Christ. Le Christ est le Messie en
grec. Ces mots désignent celui qui est oint. A l’ancien époque, on oint soit
roi, soit sacrificateur soit prophète. Jésus assume tous ces trois rôles, ce
qui était certifiés par les présents de trois mages d’Orient. Le message de
Matthieu sur Noël se concentre sur la royauté de Jésus, car Jésus est le roi
des Juifs prédit depuis des siècles. Mais dans le message de Luc, Jésus est
reflété également le roi qui vainc. Quand on parle du roi, comme à l’époque de
David, tous les sujets sont bien protégés par son amour et sa justice. Luc dit,
« il nous procure la pleine délivrance dans la maison de David. Comme
David, il vaincra les ennemis. Satan a 10 cornes pour empaler les hommes. Mais
notre roi Jésus a la puissance de les détruire une à une, car il a la corne de
salut. Donc, Jésus a ce titre incontournable de roi pour tous ceux qui se
confient en lui. Il nous protège et nous aide à vaincre tous nos ennemis qui
nous tentent.
c.
Le Seigneur
Il est aussi notre Seigneur. Ce titre est remplaçable par le
Souverain. Jésus est le souverain de l’histoire et le souverain du monde
entier. Il est le Dieu tout puissant qui garde et conduit le monde selon sa
volonté. Luc parle surtout sur ce point dès le début. Dans le magnificat, Marie
dit, « Il a déployé la force de son bras ; il a dispersé ceux qui
avaient dans le cœur des pensées orgueilleuses. Il a fait descendre les
puissants de leurs trônes, élevé les humbles, rassasié de bien les affamés,
renvoyé à vide les riches. »
- Le signe de Dieu pour
l’homme
L’ange montra le signe de cette nouvelle. Par rapport à
l’extrémité de la nouvelle sur la joie, le signe montré était médiocre, ou
contrasté. Il dit, « voilà le signe, vous trouverez un enfant emmailloté
et couché dans une crèche. » Comment un enfant couché dans une crèche sera
une source de joie pour tout le peuple ? Il serait plutôt convenable pour
devenir un sujet de tristesse, car sa naissance était trop pathétique. Il fut
rejeté par tout le monde et acculé à naître dans cet endroit si misérable aux
larmes des animaux. Mais justement c’est cela qui est signe. L’homme cherche
trop ce qui est apparent et splendide, et l’homme méprise ce qui est humble.
Mais là réside la vérité. Dans ce qui est humble reste une splendeur cachée.
L’homme a besoin de voir et discerner ce fait en renonçant son désir de voir
quelque chose qui frappe ses yeux. C’est la vérité d’incarnation. Seulement
celui qui sait le voir verra. Mais c’est une vérité gigantesque. Elle a le
pouvoir de changer le courant d’histoire, et elle a le pouvoir de pardonner le
péché entièrement dans quiconque se confie.
Plus tard, en venant à cet enfant, tous les bergers, au lieu
de faire fi de cette scène pathétique, en vinrent à comprendre cette grande
vérité de l’incarnation. Donc, ils louèrent Dieu, en retournant dans leur pays,
après avoir visité la crèche. Que Dieu nous donne leurs yeux pour voir cette
grande vérité pour nous et pour les hommes. La raison pour laquelle Jésus
s’abaissa si humblement pour devenir un enfant dans la crèche, c’est pour qu’il
puisse enrichir l’homme. Paul dit dans 2Co 8 :9, « Car vous
connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait
pauvre de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous soyez
enrichis. » Il y a avait un homme qui était grandi sans manquer rien comme
fils aîné. Mais son orientation de vie était foncièrement vers la grandeur du
monde. Il vint dans un pays étranger avec son rêve de devenir grand dans son
pays après la réussite de l’étude à l’étranger. Mais quand il vit Jésus si
humble dans la crèche, il changea sa direction de la vie. Il aurait pu
retourner dans son pays, car son avenir était assuré en professorat. Mais il
renonça et choisit le chemin de la croix que Jésus avait marché pour son salut.
Il semble qu’il a à peu près 62 ans en ce moment, mais tout au long de sa vie,
c’était un apprentissage de l’humilité. Parfois c’était difficile, mais il ne
peut oublier les moments où la joie véritable lui rendit visite quand il se
tenait debout toujours avec l’humilité. Dieu eut pitié de grâce et lui accordé un
peu de fruit à ses labeurs. Et il sait que Dieu le bénira continuellement, s’il
continue ce chemin d’apprentissage de ce merveilleuse vertu durant sa vie
restant.
- La gloire et la paix de
Jésus
Le message de l’armée des anges qui joignirent le premier ange
était ceci. « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts et paix sur la terre
parmi les hommes qu’il agrée. » C’est une restauration du monde de
création qui sera possible par la venue de Jésus-Christ. Selon l’histoire de la
Bible, autrefois, dans les lieux très hauts, il y eut la guerre, non des
étoiles, mais des esprits. L’ange appelé Lucifer se ralliait avec ses anges
pour se rebeller contre Dieu et ses anges, mais il ne put gagner et fut tombé
sur la terre. Depuis il continue de ravager la terre. Il y eux un groupe de roc
coréen qui abaissait le nom de Jésus en chantant Lucifer, mais il se suicidait.
Dieu ne laissera pas les gens maudire le nom de Dieu. Il semble que le mal
gagne le combat dans le monde. Il se propage de plus en plus apparemment. Mais ce
n’est pas le cas. Dieu souverain jugera le mal, la méchanceté et l’injustice et
la perversité de ce monde un jour. Jésus travaille toujours dans ce sens. A
cause de la tentation de Satan, la paix de la terre qui était au début
dans le jardin fut dérobée. Mais quand Jésus vient, la paix s’installe
stablement dans le monde et dans le cœur des hommes. Jésus dit, « Je vous
donne la paix, je vous donne ma paix. Moi, je ne vous donne pas comme le monde
donne. Que votre cœur ne se trouble pas et ne s’alarme pas. » Jésus est
appelé par Esaïe, prince de paix. Vraiment là où Jésus est, il y a la paix
profonde. Alléluia.
En conclusion, Jésus est l’antidote aux maux de l’homme. Il
est l’amour, il est l’appel à la mission et il est la joie véritable. Trois
titres lui sont donnés pour contrer les ennemis et pour que la gloire de Dieu
soit restauré et l’homme ait de nouveau la paix pendant sa vie sur terre. Que
la joie de Noël vous rende visite abondamment ce Noël !