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dimanche 10 décembre 2017

Matthieu 1: 18-25 (M de 10/12/2017)

ON LUI DONNERA LE NOM d'EMMANUEL
Matthieu 1: 18-25
Verset clé: 1:23
Nous sommes en train d'apprendre les messages de l'Avent sur l'Evangile de Matthieu. Il s'agit de chapitres 1 et 2. Ce passage se compose en trois parties. D'abord, la généalogie de Jésus, ensuite, la foi de Joseph ensuite la visite et le retour des mages d'Orient venus adorer le bébé Jésus. Dans la première partie, Matthieu divise l'histoire de longue généalogie de Jésus en trois périodes de 14 générations à chacune.
Or, dans la deuxième partie apparaissent trois noms de Jésus. Déjà dans la généalogie il est nommé Christ. Mais son nom populaire qu'il portera Jésus. Ensuite, il a un autre nom Emmanuel. Mais ce n'est pas tout, il a un surnom aussi. Il s'appelait " Nazaréen. " Si les deux premiers sont positifs, le troisième est négatif. Nous allons méditer ce matin autour de ces noms du Christ.
Ensuite, dans la troisième partie que nous allons apprendre la semaine prochaine en deux sous-sections, Matthieu souligne la joie de Noël. D'où vient la joie de Noël ? La salutation de Noël, " joyeux Noël " a une grande signification. En un mot, la joie vient du coût, de la vénération, et le souvenir. Nous voulons rendre culte à notre bébé Sauveur Jésus en méditant sur ces sujets. Venez nombreux pour partager la joie de Noël la semaine prochaine avec beaucoup de programmes que nos collaborateurs ont préparés comme offrandes au bébé Jésus. Que la joie de Noël vous remplisse chacun cette année !
Dans un colloque des théologiens catholiques, un certain abbé appelé Hervé Génitaux, citant la parole de Jean Paul II, l'immaculé conception donne trois axes qui sont Signe de l'amour du Père - c'est-à-dire que Dieu peut nous aimer vraiment par ça, expression du salut qui nous est donné par le Fils - autrement dit que le salut n'est pas parfait pour ceux qui n'y croient pas, et point de départ d'une vie qui se veut disponible à l'action de l'Esprit-Saint - c'est-à-dire que c'est par cela que le Saint-Esprit déclenche son œuvre, conclue, je cite, qu'un jour, comme la Vierge Marie, nous serons totalement libérés du péché, ce qui veut dire, et c'est important, me semble-t-il, pour notre propre vie spirituelle, que nous avons dans la célébration même de cette fête, un grand signe d'espérance pour nous : un jour, nous serons libérés du péché, nous ne sommes pas faits pour vivre pour toujours dans le péché : source d'espérance pour chacun de nous que cette Fête de l'Immaculée Conception. En effet, 8 décembre dernier était la fête catholique de ce nom dont l'histoire d'institution ne remonte que 150 ans. 15 Août est ce qu'on appelle Assomption qui est le jour férié, mais ce jour qui n'est pas jour férié, mais se dit d'importance primordial pour la catholicité. Nous comprenons son propos qui représente celui de tous les théologiens catholiques, mais est-ce la vérité ? D'où vient tout cela ? Comment cette doctrine est indispensable pour qu'un pécheur ait un salut parfait ? Y a-t-il comme ils le disent, la délivrance imparfaite du pécheur et la délivrance parfaite du pécheur ? Y a-t-il le salut parfait et le salut imparfait ? Donc, selon eux, nous sommes sauvés, mais pas complètement en attendant un jour où nous serons purs et saints vraiment. Bien sûr que dans le ciel, nous serons délivrés de tout péché originel et actuel, mais c'est grâce à Marie ? Marie a-t-elle sacrifié son corps pour nos péchés ? Nous ne pouvons constater que cette soi-disant doctrine de la foi n'est qu'une invention humaine intacte du Saint-Esprit, purement humaine. Paul IX, le pape l'époque, instituant ce rite, " Marie a été préservée intacte de toute souillure du péché originel. " Mais s'il en est ainsi, si elle n'était pas descendu du ciel toute seule, sa mère - elle s'appelle Anne, me semble-t-il selon eux - dont Dieu aurait emprunté le ventre, devaient être aussi intacts du péché, alors pourquoi elle ne serait pas immaculés et ne serait pas monté sans voir la mort ?
Dieu dit, " vous êtes sains, car je suis saint " déjà dans l'Ancien Testament. Surtout la parole d'aujourd'hui proclame, en mettant Joseph, non Marie, remarquons-le, au premier plan, " Tu lui donnera le nom de Jésus, car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. " 
L'auteur Matthieu, après avoir longuement expliqué la généalogie de Jésus, comme un cube tridimensionnel, entre maintenant dans l'antichambre de micro-histoire d'un ménage d'un couple. Bien entendu qu'il s'agit de la dernière personne de la généalogie dont il est dit, " Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ. "
D'abord, en Israël, le nom portait une grande importance, pouvant porter le caractère de la personne ou son sens d'existence selon Dieu dans le monde. Or, comme une bizarre concordance, ce dernier lien père et fils de la généalogie est identique à celui de 3e et 4e patriarche du début de la généalogie. Nous connaissons bien l'histoire de ces patriarches. Jacob donna ce nom Joseph quand sa femme bien-aimée Rachel avait donné naissance à son premier fils, au bout d'une longue attente de sa stérilité. La joie était grande, mais Rachel était une femme autrefois jalouse de sa sœur féconde, mais peut-être à cet âge mûr, elle était une femme qui savait discerner la bénédiction, peut-être du même aspect de son mari lorsqu'il voulait acheter à son frère aîné le droit d'aînesse. Donc, il y a toujours de grandes femmes qui savent connaître la valeur spirituelle. La prise de conscience de la valeur rend l'homme ou la femme grand. Elle est protectrice aussi de tous les dangers du monde. Un psychiatre dit au sujet du danger des images dans l'internet, qu'il n'y a pas à dramatiser. Le contrôle parental ne suffira pas. Il est positif, car selon lui, de toutes les images qu'il rencontre, un enfant ne retient que les modèles qui paraissent les plus crédibles par rapport à ses interrogations du moment, " Comment entre-t-on dans une relation sexuelle ? " Se demande-t-il. Qu'il ait vu ou non des images choquantes, il adoptera toujours pour lui-même des comportements. Et sur ce dernier point, l'influence s'avère majeure, conclue-t-il. Je trouve que même si c'est un conseil d'un homme du monde, il est extrêmement sage. Comment démolir le donjon de Satan de la modernité, c'est par le biais de la valeur. L'enfant apparemment ignorant, ne l'est pas, car il adopte, selon le processus divin peut-être, ce qui est conforme à sa valeur. Il conseille qu'au lieu de le prendre comme un tabou, il vaut mieux de le dédramatiser, en en parlant franchement. Les acteurs pornographiques prennent le Viagra, et les actrices prennent la forme par le biais de l'opération douloureuse esthétique, donc, tous ces gens qu'ils rencontrent peut-être par hasard dans l'écran ne sont que les machines manipulés et trompeuses. De plus, ceux qui le fabriquent ou ceux qui jouent ne sont que les instruments de l'argent. Donc, ils n'ont aucun valeur pour eux, ni pour le monde. Ils vivent comme cela pour gagner de l'argent en nuisant la santé des autres. Donc, en un mot c'est pouh. Où en suis-je ? Ce n'est pas mon propos, et mon point c'est la valeur, ou le système de valeur dans une personne qui compte énormément dans son caractère. Jacob était de ce genre. Il avait acheté le droit d'aînesse, à l'âge où il ne connaissait pas bien sa valeur, car il sentait que c'est une chose valeureuse inéchangeable avec les choses éphémères de matériel. Puis, arrivé à Padan-Aram, il voulait gagner l'amour d'une femme, appelé Rachel qu'il aimait. Il travaille comme quelques jours pendant 7 ans pour satisfaire le contrat de travail extrêmement malin de son oncle. Mais au tout de 7 ans, quand il ouvrit les yeux après une nuit nuptiale, ce n'était pas sa femme promise, mais la sœur aînée de sa femme. Laban a promis de la donner si Jacob travaille encore 7 ans. Sans grommeler, Jacob travailla encore. Après avoir travaillé pendant 14 ans pour avoir sa femme bien-aimée, Jacob tourna ses regards vers les choses matérielles. C'était son système de valeur.
La nomination de Jacob père de Joseph pour son fils a une grande signification. Car la généalogie de Jésus a trouvé beaucoup d'aspérités. Nous nous sommes demandé si Dieu ne s'était pas trompé ou a fait beaucoup d'erreur en incluant en elle des hommes méchants. Une autre erreur apparente de Dieu nous semble que c'est le fils de Jacob, qui est Juda, alors que Joseph était le fils qui aurait dû être pleinement digne d'être dans la généalogie de Jésus. Vraiment la vie de Joseph était une ombre du Messie, tant sa vie était exemplaire. Mais bizarrement, Dieu n'a pas choisi Joseph, mais Juda comme ancêtre de notre Messie Jésus-Christ. Mais juste avant la naissance de Jésus, il nous semble que Dieu veut corriger cette erreur. Bien sûr qu'en Dieu, il n'y a pas d'erreur, mais par cette nomination, Dieu voulut compenser le méfait qu'aurait subi la descendance de Joseph, c'est-à-dire, les tribus d'Ephraïm et Manassé, qui étaient répartis dans l'Israël du Nord, donc le pays de l'idolâtrie. Tandis que Juda, qui commit beaucoup de péché est inclus dans la généalogie de Jésus et constitue le principal ligné de Juda.
Maintenant, nous voyons pourquoi Matthieu raconte d'abord la généalogie de Jésus. En effet, nous sommes interrogés pourquoi la dimension des parties se change si radicalement, d'une grandeur inimaginable en une apparemment négligeable histoire d'un couple. Bien sûr que c'est pour révéler la volonté de Dieu qui conduit fidèlement l'histoire rédemptrice de génération en génération pour permettre le messie promis Jésus pour l'humanité. Mais du point de vue du personnage principal de ce chapitre qui devrait être non Jésus, mais Joseph, surement, on peut voir cet angle de la correction divine de l'histoire rédemptrice de Dieu au milieu de ce chapitre. En effet, Joseph était une des hommes les plus justes dans l'histoire de la Bible et du monde, à côté de Job. Car il ne commettait aucun péché, à tel point que dans son fleur d'âge de jeunesse, il se débarrassât de la tentation de la femme de Potiphar et s'enfuit en laissant ses vêtements se déchirer, en fermant les yeux aux clins d'œil obscènes de cette femme. Qui rendre pure la voie de la jeunesse, dit la Bible. Mais Joseph était sans équivoque dans son chemin et gardait son cœur de A à Z pur et intègre. Il est vraiment un emblème de grandeur humaine. Ce nom Joseph devait être de nouveau quelque part honoré par Dieu. Donc, le grand père de Jésus Jacob nomma son fils Joseph, comme Jacob 3e patriarche nomma son fils qui naquit de sa bien-aimée Joseph et justement ce Joseph était le succédané de Joseph, ce 4e patriarche juste et parfait. 
Les fiançailles en Israël sont considérées comme le mariage et pendant un an, chacune des parties gardaient le corps et l'âme avec la pureté avant qu'ils se marient vraiment. Or, le verset 18 dit " Voici comment arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, sa mère, était fiancée à Joseph ; avant leur union elle se trouva enceinte par l'action du Saint-Esprit. Comme nous savons, parmi les 4 évangiles, seuls Luc et Matthieu racontent la naissance de Jésus-Christ. Luc raconte comment cela se produisit au sein de Marie. Marie, quoi que fiancée, était encore une vierge. Mais l'ange Gabriel rendit visite chez Marie, et annonça qu'elle ferait naissance à un bébé par l'action du Saint-Esprit. Marie ne comprit pas, mais l'ange expliqua comme cela est possible, la grossesse par l'action du Saint-Esprit. Il était difficile néanmoins d'accepter la nouvelle, car seule chose que Marie attendait à l'époque était qu'elle soit aimée par son futur mari, Joseph. Mais Marie confessa sa décision de foi, quoi qu'impossible, pour accepter et obéir à la parole de Dieu, avec cette fameuse confession, " Voici, la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta parole. "
Or, si Luc raconte le côté épouse, Matthieu, dans son évangile, raconte le côté époux, Joseph. Donc, comment arriva la naissance de Jésus était en essence, comment l'époux Joseph en arriva à accepter la grossesse de Marie. Dieu fait homme n'est pas un dictateur, mais il est un Dieu débonnaire et surtout humble, si bien qu'il respecte la volonté de l'homme dans la vie sociétale. Dieu devait s'attendre au consentement de l'homme qui est Joseph, époux de Marie pour que la naissance soit accomplie. Autrement dit, sans le consentement d'un homme, l'œuvre de Dieu ne devrait pas se produire et l'homme est en essence entouré par son milieu et la coutume de celui-ci et Dieu s'oblige de s'y ajuster, au lieu de la dédaigner. Dieu passe par la tradition sociale de la communauté de l'homme pour que son œuvre se produise. Or, si Joseph refuse, Marie dut être répudiée et elle risque d'être lapidée. Sinon, au meilleur cas, elle pourra porter l'enfant en tant que mère porteuse célibataire.
Mais la volonté de Dieu était de former une famille de foi qui élevrait Jésus dans une ambiance normale de la société. Ici, le rôle de père est souligné dans le monde. La foi du père est primordiale dans la famille et dans la société. La tendance générale du monde de l'époque que partage notre société propre de la modernité était que les pères négligeaient leur rôle paternel et abandonnaient facilement leur foyer et leurs épouses et enfants selon leur sentiment, d'où la principale mission de Jean-Baptiste, précurseur du Messie était marquée par ces mots : de ramener le cœur des pères vers les enfants. Dieu veut avoir un témoignage de la foi de l'époux de Marie.
Alors Joseph était un homme de bien. Quand il reçut la nouvelle de la grossesse de Marie, il était normal, s'il est un juif ordinaire, ou un homme normal qu'il s'imagine qu'il y avait une relation hors mariage, et il aurait pu avoir une très grande déception. Mais Joseph n'était pas un homme normal, mais possédait une grande vertu exemplaire du point de vue de la morale. Il était un homme de bien. Que signifie un homme de bien. Il est traduit dans d'autres versions comme homme juste - righteous man - mais non selon l'homme mais selon Dieu. Il vivait avec un principe de la vie basée sur la justice divine. Il obéissait au commandement de Dieu. Mais la justice divine a cet aspect de la bonté de Dieu. Dieu n'est pas un justicier qui punit le mal impitoyablement. Mais Dieu établit sa justice par le moyen de sacrifice de soi-même. Ainsi, devant Joseph il y eut une alternative : soit qu'il met Marie à la merci de la loi mosaïque selon laquelle une femme adultère doit être mise à la lapidation, soit qu'il répudie Marie secrètement mais dans son esprit bienveillant par lequel il pardonne son acte d'adultère. Il n'y avait pas une autre voie possible pour lui ou pour tout autre homme qui serait mis à sa place. Joseph ne voulait pas la diffamer, car il l'aimait toujours, et il l'avait déjà pardonné. Joseph avait encore cru qu'il se serait passé quelque chose d'inimaginable, car la pureté et chasteté de Marie ne le permettait pas de concevoir un acte d'adultère d'elle.
Donc, certains pensaient que Joseph était dans l'angoisse et la tristesse profonde quand il s'endormit, et ce raisonnement est admissible. Mais à mon avis, pour Joseph, il était assez clair que Marie devait être innocent, vu son caractère pur et innocent, néanmoins, le fait est le fait ; étant donné qu'il n'avait pas d'acte d'amour avec elle, il ne pourra pas accepter l'union avec elle et l'enfant naturel dans son sein ne devra pas être dans son foyer. Sa conclusion était raisonnable.
Mais à ce moment-là, Dieu intervint et ouvrit la troisième voie possible. La parole de l'ange est ceci : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint-Esprit. D'abord, la parole de l'ange commence par l'appellation. Joseph, fils de David, c'est-à-dire fils de David, fils d'Abraham comme au début de la généalogie de Jésus. Il est un homme descendu de la grande noblesse d'Israël. Joseph avait cette posture noble de la royauté de David, quoi que sa situation actuelle fût celle d'une royauté déchue, et installé dans la région de Galilée confins de la terre, objet de mépris du peuple d'Israël. Pour l'ange, autrement aux yeux de Dieu d'Israël, Joseph est défini non comme un charpentier du coin Galilée, mais comme fils du roi David. Dieu l'encourage ainsi par son nom, à faire un acte de la foi, digne de ce nom, de cette tradition royale. Il ne l'a pas nommé comme fils de Jacob, son père, pour qu'il agisse comme un héritier familial, mais fils de David, pour qu'il agisse comme héros national. Comme qui Dieu vous définira-t-il ou vous appellera-t-il ? Cher Marc, fils de Inho ? Cher Marc, fils de Dangoun, c'est l'ancêtre coréen, ou fils d'Abraham. Tout dépend de cela. Comme qui vous vous regarderez-vous vous-même ? Dieu ne regardez pas Joseph par son état civil, mais par l'état véritable de son être, qui est descendant de la ligne royale. Puis, l'ange dit, Marie, ta femme. Marie était encore sa financée. Joseph se dit, qu'elle ne serait plus même sa fiancée. Mais l'ange lui dit, " voici ta femme. " C'est intolérable d'appeler comme ça une femme, qui aurait commis un acte inadmissible. Mais l'ange dit cela, afin qu'il confirme qu'il ne s'était pas trompé, et que Dieu lui-même ne s'était pas trompé mais que Marie doit être sa femme par le plan souverain de Dieu. Alors il dit, " ne crains pas ". Comme on a dit là-haut, Joseph était clair dans sa direction, soit l'un soit l'autre, car il n'y a pas d'autre choix possible et il avait décidé deuxième option de se couper secrètement avec elle. Donc, il aurait pu dire qu'il n'avait pas de crainte. Mais cette parole nous montre que Joseph avait crainte. Bien sûr que Joseph craignait d'amener Marie chez soi, car l'effrayait la pensée que l'enfant naturel soit chez lui. Mais Joseph avait d'autre ordre de crainte. Laquelle ? Il aurait voulu amener Marie, tant qu'il l'aimait, chez soi et vivre ensemble avec elle et avec son enfant, mais s'il le faisait, il s'avérera comme violateur de la loi. Sa crainte est la crainte de se trouver comme violateur de la loi. Ainsi, l'homme de bien que Matthieu définit pour Joseph est justement, un homme qui craint de violer la loi dans toute son action. Qui connaitra son chemin, dit le psalmiste. C'est vrai, qui parmi les hommes pourra comprendre son chemin, s'il est juste ou faux. L'homme commet incessamment à bon escient ou à son insu, des fautes et des erreurs, et des péchés, graves et moins graves. Mais beaucoup de cas, il passe sans les apercevoir trop. Mais l'homme de bien qu'était Joseph est celui qui a une très grande sensibilité à ce point et attentif dans tout son chemin. La crainte de Joseph était la crainte pieuse pour se conformer à la loi de Dieu dans tous ses actes. Paul dit Philippiens 2 :12, " Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement. " 
La peur par rapport au nom d'Emmanuel nous rappelle le roi Ahaz. Même si l'ordre est différent, je trouve qu'il est judicieux de l'évoquer….. Le plus grand ennemi de l'homme est la mort, dit la Bible. La peur y sera. Mais la naissance de Jésus est faite par l'action de l'Esprit. Le Saint-Esprit calme cette tempête et l'Esprit Saint nous donne la paix. 
L'ange atteste le fait que l'enfant au sein de Marie était conçu par l'action du Saint-Esprit.
Puis, l'ange donna le nom de l'enfant même. L'ange Gabriel avait déjà donné selon la version de Luc ce nom et Marie appellera l'enfant par ce nom Jésus. Mais cette fois dans Matthieu, l'ange donna la direction que c'est Joseph nommera l'enfant par le nom de Jésus. En général, dans la société juive, c'est le père qui donna le nom à son enfant. Parfois, la mère donne le nom à son enfant comme Rachel pour Joseph. Mais, l'ange dit que Joseph donnera le nom à l'enfant par ce nom Jésus. C'est parce que sans acte de foi, personne ne pourra nommer l'enfant et qu'à ce moment crucial, Dieu eut besoin de la foi du père du Sauveur. L'ange dit, " tu lui donneras le nom de Jésus, car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. " C'est le premier nom qui sera donné à l'enfant qui est Christ. Le nom définit l'essence d'un être humaine. Il est pour ainsi dire ontologique. Il définit son caractère et sa nature. Par exemple, Jacob est accapareur, Isaac, sourire. Mais le nom représente également l'aspect déontologique, c'est-à-dire il touche à la relation avec les autres. Il définit sa relation humaine avec l'extérieur. 5 noms qu'Esaïe fit porter par le bébé Jésus à naitre : Admirable, Conseiller, Dieu Puissant, Père éternel et Prince de la paix eux aussi ont rapport à cet aspect ontologique du bébé envers l'humanité. Le nom de Jésus a cet aspect, il sauvera le peuple de ses péchés.
Le bébé Jésus qui allait naître est le Sauveur du monde, qui sauvera le peuple de ses péchés. Le peuple est comme ces habitants de Zabulon et Nephtali qui s'absorbaient dans les ténèbres et marchaient dans l'ombre de la mort. Mais la grande lumière resplendit au-dessus d'eux, afin qu'il puisse marcher dans le chemin de justice désormais. Le péché est toujours comme cette massue qui frappe le dos de l'homme sans cesse. C'est Satan qui implante sans cesse le doute et l'angoisse dans l'homme pour qu'il soit sans cesse tourmenté.
Il y avait beaucoup de choses desquelles Israël voulait être sauvé. Il voulait être sauvé surtout de l'oppression des Romains, et il voulait aussi être sauvé de la pauvreté, comme beaucoup de jeunes bénévoles française - on dit qu'un français sur trois y participent - le pensaient comme le plus important problème de la société. Mais du point de vue de Dieu, il avait besoin du salut de ses péchés. Pour Dieu, le péché est le véritable problème. Ce dont chacun a le plus besoin est d'être sauvé de ses péchés. Beaucoup de gens n'ont aucun sentiment de problème sur le péché. Ils mangent et boivent et se marient. Ils vivent jusqu'à mourir. Ils pensent qu'ils vivraient ainsi éternellement. Mais l'homme ne vit pas éternellement. Un titre bizarre de la une des journaux de cette semaine nous en dit long : la mort d'un immortel. Savez-vous les français nomment les académiciens immortels. Puis dans un interview, un metteur en scène dit au sujet de son ami chanteur qui vient d'être décédé, " moi j'ai pensé qu'il ne mourrait pas, mais voilà, il est parti " puis il larmoyait. Je ne sais pas. Pour ces deux hauts et célèbres personnages, on a rendu hommage, même présidentiel, mais on ne sait pas s'ils ont tous devant la porte perlé du royaume de Dieu. Le péché rend l'homme malade. Il le rend le plus pitoyable, quel que soit son statut social. Le plus grave problème avant la mort, c'est que chacun soit assuré d'être sauvé de son péché. L'ange dit, " Car c'est lui qui sauvera le peuple de son péché. " Devant le Sanhédrin, Pierre et Jean proclamèrent ce fait, " Le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom donné par les hommes, par lequel nous devions être sauvés. " Qu'est-ce que le péché ? Le péché est de séparer ou de couper la relation avec Dieu par la désobéissance. Ainsi on rate le but de la création pour lequel le Créateur créé l'homme. Quelques symptômes du péché sont entre autres, non-sens, dépression, culpabilité, honte, peur et désespoir. Un jeune homme est paralysé intérieurement. Le péché est la cause de cette paralysie. Le péché rend l'homme faible et impuissant pour servir Dieu ou faire le devoir de la maison. Le péché lui enlève tout le désir spirituel et le rendit aussi petit qu'un chat de gouttière avec ses désirs dispersés. Cependant, il ne pense pas que son vrai problème est le problème de péché. Plutôt, il blâme le système et les autres. L'été dernier, un ouragan, qui était le plus coûteux s'est produit en île du territoire français. Pour une simple comparaison chiffré, il y a dix ans un pareil ouragan qui était censé être le plus grand coûtait 230 millions, mais celui-ci 1,2 milliards. L'ouragan touchait également les Etats-Unis fortement. Du point de vue de Dieu, cela est la divine discipline sur notre ou nos nations qui ignorent l'appel de Dieu. Le péché est le problème. Nous devons nous repentir et revenir à Dieu. Un serviteur dont les yeux aveugles sont ouverts par l'action de l'Esprit devint spécialiste de la guérison et dit qu'il n'y a pas de guérison physique sans que la parole opère sa puissance dans l'intérieur de l'homme. D'où sa prêche de chaque heure avant la guérison physique qui se multipliait. Le problème fondamental est le problème de péché.
Comment Jésus nous sauve de nos péchés ? Jésus nous sauve de nos péchés à travers la mort et la résurrection. Pendant sur la terre, Jésus guérissait les malade, chassait les démons et ressuscitait des morts. Par-dessus tout, Jésus implantait l'espérance vivante dans le royaume de Dieu dans le cœur des hommes. Mais Jésus fut dédaigné et rejeté par les hommes. C'était parce que sa vie sainte les convainquit du péché. Donc, ils se conspirèrent contre lui. Jésus merveilleux fut arrêté comme un criminel et amené au tribunal. Sans aucune charge valable, il fut condamné et battu. Enfin, il fut crucifié, sans force. Même si Jésus fut traité de cette façon, il n'ouvrit pas sa bouche pour se défendre ou menacer les autres. Au lieu de cela, Jésus priait, " Père, pardonne-leur, car ils en savent pas ce qu'ils font " (Lc 23 :34a). Puis, Jésus baissa la tête et expira. La scène de la fin d'une vie qui ne faisait que du bien était trop pathétique, si bien que quiconque le regarda se demanda pourquoi ? Esaïe avait donné déjà la réponse 7 siècle auparavant, dans Es 53 :3-4, " Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur, Et habitué à la souffrance, Semblable à celui devant qui l'on se voile la face, il était méprisé, nous ne l'avons pas considéré " (Es 53 :4-5). La mort de Jésus est le sacrifice de rançon que Dieu accepta pour nos péchés. Le troisième jour, Dieu ressuscita Jésus d'entre mort. La résurrection de Jésus ouvrit le chemin pour que nous ayons la vie éternelle dans le royaume de Dieu. Pendant sur la terre, nous pouvons vivre comme les précieux enfants de Dieu et servir son saint dessein. Luc 1 :74, 75 dit, " Après avoir été délivrés de la main de nos ennemis, de pouvoir sans crainte lui rendre un culte. Dans la sainteté et la justice, en sa présence, tout au long de nos jours. "
Dans le récit de Matthieu sur la naissance de Jésus apparait trois noms. Dieu trinitaire conduisait son histoire rédemptrice par trois périodes de 14 générations à chacune, comme nous l'avons vu. Dieu trinitaire donne à Jésus trois noms différents. D'abord, Il donne Jésus, car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. C'est la relation verticale de Dieu vers l'homme. Ensuite, il donne le nom d'Emmanuel, car Dieu est avec nous. Dieu s'est abaissé en se faisant chair, et ainsi se révélé comme pareil aux hommes. Ainsi, longtemps gardé le silence, Dieu manifesta sa présence au milieu de son peuple. Il s'est montré qu'il ne l'oublia pas et il était toujours avec eux. C'est une relation horizontale. Puis un peu plus tard, bien qu'à la fin de son histoire de Noël de Matthieu, il écrit que Dieu prédit par la bouche des prophètes qu'il sera appelé par le nom : Nazaréen. En effet, c'est un nom que le peuple lui avait donné. C'est un nom de mépris. La réaction du peuple envers Jésus incarné n'était pas bonne. Jean dit qu'il était parmi le sien, mais il n'a pas accueilli. Jésus fut donc rejeté par son propre peuple, pour dire qu'il est un Nazaréen.
Ces trois noms de Jésus nous montrent qui est Jésus. Les gens du monde s'enquièrent de qui est Jésus. Ils acceptent Dieu, mais ils n'acceptent pas facilement la personne de Jésus. Mais Jésus est celui qui est venu dans son humilité en s'incarnant dans la chair de l'homme afin de sauver les hommes de leur péché. Pour l'expérience personnelle de Jésus il y a 3 prérequis, d'abord, qu'on doit reconnaître qu'on est pécheur. Ensuite, on doit reconnaître qu'il ne peut se sauver lui-même. Beaucoup de gens veulent sauver eux-mêmes par leurs propres moyens. Les bonnes œuvres et la méditation, en sont un. Mais l'homme doit reconnaître que son acte de se sauver lui-même est une œuvre morte. Puis troisièmement, il faut reconnaître que Dieu a envoyé son Fils en incarnation pour faire de lui une rançon pour le racheter de son péché. C'est l'événement de la crucifixion qui est comble de son œuvre rédemptrice qu'il faut qu'il accepte et croire. Et quiconque a ces trois prérequis sera amené à faire une expérience personnelle fantastique de grâce et de salut par Jésus, et ce sans exception de personne.
Or ces trois noms  - il vaut mieux que nous les appeler par 2 premiers à hautes voix, mais le dernier par un murmur - se rapportent également à la vie croyante de l'homme. L'homme est invité à nouer la relation d'amour personnelle avec Jésus en tant que pécheur racheté de son péché, puis comme Dieu est avec nous, s'humiliant jusqu'à nous, le croyant est invité aussi à avoir la relation avec les autres dans ce monde, en s'humiliant. Dieu est avec nous, ce Dieu d'Emmanuel doit être notre ligne de conduite de notre vie de tous les jours. La vie de berger est la caractéristique le plus saillant de ce nom, comme cette bergère qui s'inquiète tout le temps de la vie de sa brebis dépensière. 
Revenons au nom d'Emmanuel. Lisons les versets 22-23. " Tout cela arriva afin que s'accomplisse ce que le Seigneur avait déclaré par le prophète : Voici que le vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils et on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui se traduit : Dieu avec nous. " Réfléchissons sur comme Jésus est le Dieu d'Emmanuel - Dieu avec nous. Je pense qu'il est judicieux de réfléchir sur sa présence tout au long de l'histoire dont les phases sont multiples.
D'abord, Dieu est avec nous par son appel. Gn 12 :1,2 dit, " Va-t'en de ton pays et de ta patrie et de la maison de ton père, vers le pays que je te monterai. Je rendrai ton nom grand, je te bénirai, deviens donc une source de bénédiction. Ce grand Dieu qui a créé le ciel et la terre avait appelé le vieil homme Abram pour faire de lui une source de bénédiction pour tes les nations. Qui aurait pensé à cela, pour cet homme élevé dans un pays d'idolâtrie et ayant sa femme stérile. Mais Dieu conçut un grand plan et pensait à l'exécuter par un appel. Ce grand Dieu d'appel d'Abraham s'incarna et vint dans le monde et appela quelques douzaine de jeune galiléens dont la plupart était pêcheurs de poissons pour qu'ils parcourent et prêchent la parole et évangélisent le monde. Quand il y a un homme ou une femme qui accepte l'appel incontournable de Dieu, c'est un accompagnement de Dieu et le signe irréfutable de son Dieu d'Emmanuel.
Ensuite, Dieu est avec nous à travers la promesse malgré nos péchés. La deuxième période est fortement marquée par la dégénérescence morale du peuple d'Israël. Mais Dieu fidèle garda toujours l'espérance en eux et au moment venu, il voulait travailler pour leur salut. Un peu la moitié des rois étaient bon et le reste était mauvais, mais Dieu garde la promesse d'Abraham et le souvenir du roi David dont le cœur était tout à fait conforme à Dieu. Dieu fit maintenir sa promesse faite à Abraham par la lignée royale de David jusqu'à ce que le Sauveur soit né parmi eux. Malgré notre errance parfois, et malgré nos péchés multiples, tant que la promesse par laquelle notre vie a été fixé est rappelé, nous avons l'espoir. Dieu est avec nous par ce fil de souvenir. Nous expérimentons que tant que nous avons cette promesse en nous et nous souvenons que cette promesse est aussi pour les autres, nous pouvons continuer à servir et servir les autres, malgré leur errance et avoir l'assurance de leur salut final, et Dieu restera avec eux, jusqu'à ce que cette promesse soit accompli finalement.
Enfin, Dieu avec nous, malgré le silence. Dieu avait fortement entrainé le peuple par la captivité en Babylone. Quand le peuple devint idolâtre en aspirant à la bénédiction matériel de Canaan, plutôt qu'à la bénédiction spirituelle, Dieu emporta le peuple à la captivité en Babylone. Mais selon Jérémie, quand le cœur du peuple reviendra à Dieu ayant le cœur assez humilié par l'entrainement, Dieu conduirait le peuple de nouveau au pays de Canaan. De retour, le pays dut reconstruire le temple et surtout redresser la spiritualité. Néhémie, Esdras et Zorobabel et quelques leaders spirituels conduisirent ce mouvement. C'est à cette époque que le parti des Pharisiens s'était installé. Mais après ce mouvement, le pays entra dans la période de silence et radicalisation. Depuis la venue de Malachie, Dieu gardait le silence, et n'envoya plus de prophète, ce qui fait que le peuple sentit être maudit par Dieu. Comme les pays étrangers, tels la Grèce et Rome envahissaient le pays, on aspirait à l'indépendance, et le peuple devint de plus en plus politisé. Dans 160 av. Jésus-Christ il y eut la rébellion de Macchabée. Le cœur du peuple délaisse de plus en plus la spiritualité, ce qui aboutit à la corruption irréparable au moment de la venue du Messie. Mais malgré cela, Dieu était avec eux. Souvent la vie chrétienne traverse ce genre de tempête qui se caractérise par le silence de Dieu. Non parce que notre cœur s'oriente vers la politique, mais parce que Dieu manifeste cet aspect muet envers son peuple. Mais ce n'est pas parce qu'il l'a abandonné, mais Dieu garde parfois le silence, afin que le peuple de dieu se laisser façonner plus convenablement pour être utilisé ultérieurement par Dieu. Quand, malgré nos multiples prières sur un sujet répété, Dieu garde le silence, nous devons savoir que Dieu retarde la réponse, afin que nous apprenions la justice divine et au moins la patience. Mais dans son temps, Dieu répond sûrement.
A son réveil, Joseph, sans avoir le temps de réfléchir, se mit à exécuter l'ordre de l'ange. Donc il fit ce qui lui a été ordonné. Il prit sa femme chez lui. Il aurait pu avoir la blâme des autres pour sa faille d'intégrité en accueillant sa femme chez lui, puis il ne put expliquer toute chose aux autres qui le regardaient en œil oblique. Mais comme il obéit à la parole de Dieu, il fut protégé de tout sentiment humain et se tenir ferme dans sa décision. En effet, Joseph était un homme de bien et un homme juste. Mais avant tout il était un homme obéissant. Il était prêt à payer le coût cher pour la gloire de Dieu.
Nous allons apprendre la semaine prochaine des 3 mages. Quelle valeur ont-ils devant Dieu ? Mais dans la parole d'aujourd'hui, Joseph était un homme qui sait payer le coût pour une chose précieuse. Il entendit l'histoire de 3e patriarche Jacob, de la part de son père qui avait le même nome et qui aimait la raconter. Jacob cherchait ce qui est valeureux devant Dieu, d'abord le droit d'aînesse, ensuite, l'amour de la femme, enfin la richesse. C'est hiérarchie de valeur l'a vraiment touché, si bien qu'il devint lui aussi un homme sage qui cherche la vraie valeur devant Dieu, malgré le grand coût qui l'exigeait. Joseph était l'image préfigurant de trois mages qui viendront de l'Orient. Si on voit le célèbre tableau de Ruben de la visite des mages, l'âge de Joseph était grand par rapport à Marie, son épouse, ayant presque le même âge que trois mages. Je ne sais pas si Joseph a comme ce tableau un âge mur, mais ce qui est certain c'est que sa spiritualité était tellement mûre qu'elle pouvait s'égaler à celle de 3 mages. Leur point commun aurait été vraiment qu'ils cherchaient ce qui est valeureux devant Dieu coûte que coûte dans leur vie.
Joseph semblait, comme ce tableau de Rubens - je vous  le montre pour être un peu plus précis - toujours une figurine dans la scène de la naissance de Jésus, mais ce n'est pas le cas. Joseph était le personnage principal dans cet événement marquant l'époque de la naissance de Jésus-Christ. J'ai l'impression que la personne de Marie est trop sublimée par je ne sais quelle raison dans le monde Occident, jusqu'à avoir la conception immaculée. Les théologiens allèguent leur raison par ci et par là des documents historiques. Mais Marie ne peut pas être une personne qui pourra être intermédiaire entre Dieu et l'homme. Seul Jésus qui sauve le peuple de ses péchés peut être digne d'être adoré. Car il est seul le Christ. La doctrine scolastique du 11e siècle du moyen âge avait touché déjà Jérôme pour dire au sujet de " jusqu'à ce que " du verset 25 que dire de quelqu'un qu'on le prévient que son souper était empoisonné avant ou jusqu'à ce qu'il se mette à table, ce n'est pas encore affirmer pour autant que, ce soir-là, il ait soupé. Ou, dire que personne ne connut le tombeau de Moïse jusqu'au jour présent ne signifie pas que son site a été trouvé par la suite. C'est par le contexte qu'il faut juger s'il y a lieu de supposer la réalisation ultérieur de ce qu'on dit n'être pas encore arrivé au moment précis dont on parle. C'est la doctrine catholique pour sanctifier et déifier Marie. Mais le langage biblique est utilisé à la compréhension des plus simples y compris les enfants. Si Joseph continue de ne pas avoir la relation conjugale avec Marie, il n'aurait pas dit spécialement qu'il n'a pas connu Marie avant la naissance de Jésus. C'est la pérennité qu'un aussi grand homme qu'était Joseph aurait cherché. Car sinon, il aurait faire mention quelque part qu'il n'avait pas couché avec Marie, pour le respect de sa sainteté et son état intacte de toute souillure du péché. En tout cas, Joseph obéit et donna le nom de Jésus à l'enfant selon l'ordre de Dieu. Mais ne pas coucher avec Marie jusqu'à sa naissance, était la révélation de sa crainte envers l'Esprit de Dieu.

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