DIEU TE RENVERSE POUR TOUJOURS
Verset Clé 52 : 7
Ce psaume qui est l’un des plus
anciens raconte relate la fuite de David vers le tabernacle à Nob. L’aide que
lui offrit Ahimélek, le sacrificateur fut rapportée à Saül (1S 21 :1-9).
Dans ce psaume, David exprime sa juste indignation devant la traitrise de Doëg.
1. La langue inventant la malice (1-7)
L’introduction est véhémente,
sarcastique et dédaigneuse. Doëg n’est même pas digne d’être nommé. C’est un
vaniteux qui non seulement fait le mal, mais en tire de l’orgueil. Il passe sa
vie à s’opposer à la grâce patiente de Dieu. En effet, la langue est la
première manifestation d’un caractère de l’homme. Il est fourbe, menteur et
faux ; sa langue est son arme principale (PS 7 :15-17). L’homme manifeste
ce qu’il est par ses paroles. L’amour du mal s’extériorise par les mensonges de
la langue (5). Alors automatiquement Dieu réagit. Aussi Dieu du v.7 peut être
dit comme « lui, de même. » Ainsi Dieu est un Dieu qui rétribue. Le
méchant commet le péché en voulant effacer l’image de Dieu qui rétribue. Mais
Dieu rend à chacun selon ses œuvres : la vie éternelle à ceux qui
persévèrent à bien faire, mais la colère à ceux qui désobéissent à la vérité,
mais qui pratique le mal. Leur perte sera certaine. Celle-ci est décrite de
façon vivante comme étant, tour à tour, la démolition, la suppression complète,
le déracinement.
2. Je me confie en sa bienveillance (8-11)
La rétribution visible de Doëg
devrait remplir tout homme juste de crainte et de satisfaction puisque, de
toute évidence, la droiture est justifiée. Nul besoin de lire ici une rancune,
un jugement ou une revanche personnelle. Les hommes justes reconnaissent la
fragilité de toute vie qui se confie dans les puissances temporelles et dans
les mauvais desseins. La fin est ressortie par la dévotion du psalmiste en
contraste avec le destin méchant. La vie de David est aussi fleurissante qu’un
olivier feuillu (Ps 1 :3). La destruction du méchant et la maintien du
juste viennent de Dieu, et c’est en sa bienveillance que Dieu se confie. Dans
ce contexte de foi, sa vie revêt trois aspects : gratitude, car le
Seigneur est intervenu pour lui, témoignage rendu au Dieu bienfaisant ; et
communion avec le peuple de Dieu.
Ce passage me fait réviser ma vie dans l’entière jusqu’au présent. Je suis celui qui vivais dans le mal mais en tire de l’orgueil. J’étais remplie des désirs charnels d’impureté et méprisante, mais j’en tire orgueil en me ventant d’avoir connu beaucoup d’hommes très variés. J’en souffre toujours de cette maladie profonde où les images impures et des pensés charnels me reviennent pour hanter et pour me faire attrister et baisser les bras. Je ne peux que me réfugier au Jésus, mon Sauveur. Sans lui, je ne serai complètement paralysée d’adresser mes prières à Dieu, sans lui, je continue à vivre dans la honte même après m’avoir repenti du mal. Mais en Jésus, la joie est enfin complète. Tel que je suis, je peux venir à lui pour boire de l’eau vive. Je peux me confier en sa bienveillance et ma vie devient
RépondreSupprimerfleurissante qu’un olivier feuillu, si seulement je persévère dans la foi et l’amour en Jésus et je persévère à espérer ardenment le royaume de Dieu, même si je suis volontiers de lutter cette terre en tant que soldat du Christ dans le combat avec le but de gagner des brebis et de les conduire à Jesus. Seigneur, je te prie que les pensés et les rêves charnels s’éloignent de moi et je demeure en paix en toi. Je te prie que tu me prépare une âme à servir cette année afin que je te l’offre comme un haulocauste spirituel agréable. Seigneur, tu as fait tant de belles choses dans ma vie, tu m’a arraché de la main du malin tourné vers la destruction, tu m’a donné une nouvelle vie, un nouveau sens et un un appel personnel pour te suivre. Je te rends grâce de tout mon coeur. Un mots, je suis heureuse car je me confie en la bienveillance et la grâce de Jésus.
Psaume 52:10 "Et moi, je suis dans la maison de Dieu comme un olivier verdoyant, je me confie dans la bienveillance de Dieu, éternellement et à perpétuité".
RépondreSupprimerBien des serviteurs de Dieu ont dû faire face à l'injustice des hommes méchants. Ce qui m'étonne, c'est la grâce patiente de Dieu envers les méchants, mais je suis moi aussi débiteur de cette grâce. Dieu ne veut pas qu'une âme soit perdue, mais si un homme ne veut pas se repentir, le jugement de Dieu est sûr. Aujourd'hui, j'ai appris la souveraineté de Dieu sur les bons et les méchants. Je confesse que je suis parfois en admiration des hommes rusés qui possèdent l'habilité de langue, car j'ai désiré moi-même devenir éloquente. Mais à quel prix? Cet homme nommé Doeg a pour père le diable. L'accusateur des saints n'invente que le malice; il aime la fausseté et les paroles mordantes. Mais parce que notre Sauveur a triomphé sur lui nous ne sommes plus sous son emprise. Ses paroles mordantes n'ont plus de place dans mon coeur depuis que la lumière de Jésus ait resplendit. Je ne fais pas bien d'admirer les hommes éloquents mais méchants du monde, car leurs paroles ne m'ont point donné la vie. Une langue rusé n'est pas un sujet de gloire devant Dieu. Il est juste. J'ai la crainte devant lui et je veux le prendre comme protecteur contre les accusation extérieures et intérieures. Ce n'est ni la richesse ni la ruse qui peuvent me rendre heureuse, mais la bienveillance de Dieu. Je suis dans sa maison comme un olivier verdoyant, donc je n'ai pas à craindre les accusations du diable. Je prie afin d'avoir une langue simple pour enseigner les brebis. Je prie de ne pas être accablée par un sentiment d'injustice quelconque dans le monde. Je veux mettre toute ma confiance en Dieu qui est bienveillant éternellement et célébrer son nom à ce Noel avec les autres fidèles dans sa maison.
-Sarah L