Rechercher dans ce blog

dimanche 3 décembre 2017

Esaïe 8 :16-9 :6 (M de 3/12/2017)

CAR UN ENFANT NOUS EST NE
Esaïe 8 :16-9 :6
Verset Clé 9 :6
« Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la souveraineté reposera sur son épaule ; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. »
Même si l’un des prophètes dans ce que les chrétiens appelle « Ancien Testament », Esaïe a été connu dans l’église primitive comme étant « plus évangéliste que prophète », et le livre d’Esaïe comme le ‘cinquième Evangile’. Jérôme (342-420 ap. Jésus-Christ) est l’un des plus figures les plus influentes dans l’histoire de la Bible l’introduit comme suit : « il devait être appelé un évangéliste qu’un prophète parce qu’il décrit tous les mystères du Christ et de l’Eglise si clairement que vous auriez pensé qu’il composait une histoire de ce qui avait été déjà arrivé plutôt qu’il prophétisait ce qui devait arriver. » Il est surement en train de se référer aux passages comme 9 :6 où la naissance du Fils de David est décrite comme était déjà produite (‘car un enfant nous es né…’) ou chapitre 53 où les événements de la passion ne sont pas prédits, mais relatés sous forme de passé (‘il est méprisé et abandonné…’).
Les pages dédié à Esaïe dans « Oxford dictionary quotation » démontre de plus l’envergure de son influence au-delà de son contexte chrétien immédiat dans l’Eglise, sur la littérature anglaise et la culture européen en général. Les titres messianiques comme « Emmanuel » (7 :14), « Prince de la paix » (9 :6), « La clé de David » (22 :22) qui sont devenu une partie intégrale des vocabulaires chrétiens, sont d’Esaïe, ce même que des expressions universellement familières telles « épée en soc » (2 :4), « le loup séjournant avec l’agneau » (11 :6-9), « une voix qui crie dans le désert » (40 :3), « un homme de tristesse » (53 :3), « une lumière des nations » (42 :6 ; 49 :6), « une bonne nouvelle pour les pauvres » (61 :1), et « un nouveau ciel et une nouvelle terre » (63 :17). « Ma maison sera appelée maison de la prière pour toutes les nations » (56 :7) est inscrit sur l’entrée de toutes les églises, et Esaïe nous a donné aussi des proverbes tels « Il n’y a aucune paix pour les méchants » (48 :22 ; 57 :21).
John Bunyan choisit le nom Beulah » d’Esaïe 62 :4 pour « la terre au-delà de la vallée de l’ombre de la mort. » de laquelle les pèlerins pouvaient voir la Cité Céleste, et la description de Milton de la chute de Satan du ciel dans le livre 1 du paradis perdu était inspiré par la lamentation railleuse sur la mort du Roi de Babylone dans Es 14.
Esaïe est censé être contemporain d’Osée et d’Amos. Tous les deux étaient parmi 12 petites prophètes, pourtant prennent l’importance de taille parmi eux étaient les prophètes de la Samarie. Esaïe est censé également s’être rendu au début de son ministère à la Samarie pour être influencé par eux qui lui étaient néanmoins aînés. La situation de Samarie était à leur époque, une bénédiction matérielle sous le règne de Jéroboam II. Mais ils virent dans cette situation le grand danger ; bientôt le peuple allait se corrompre en s’écartant de la loi de Dieu.
On retrouve maintes parentés entre l’œuvre d’Osée et celle d’Esaïe : la condamnation des idoles, l’affirmation de l’infidélité d’Israël, la comparaison de la vigne, la dénonciation des préparatifs militaires. Mais il s’agit là des thèmes habituels à la prédication prophétiques. Ces rencontres ne prouvent pas nécessairement qu’Esaïe ait subit l’influence d’Osée. Il y a bien des différences entre eux. Par son génie poétique, facilement en proie au pathos, par son âme torturée et tendre, Osée préfigure Jérémie, bouleversé comme lui par l’amour de Yahvé. Cet amour a laissé peu de trace dans l’œuvre d’Esaïe, qui ne pensait pouvoir l’exalter qu’aux dépens de la sainteté divine, dont la haute idée resta toujours son intention première. On toucha là aux frontières d’Esaïe, à ses limites, mais à des limites où brillera le génie le plus extraordinaire.
I.               Me voici avec les enfants que l’Eternel m’a donnés (8 :16-23) : prophétie sur le ministère (déontologie)
Esaïe parle des disciples. A l’époque, un prophète forma une école où il éduquait les disciples. A l’époque de Samuel, il y avait des écoles des prophètes qui sont formé selon la spiritualité du maître. Esaïe informa ses disciples à bien conserver ce témoignage (16). Quel témoignage. Le précédent passage nous dit un message clair. C’est que Dieu l’a appelé et établi. Ensuite, il ne fallait pas être compromettant avec le peuple qui était mauvais. Puis il fallait s’appuyer sur Dieu qui est l’Eternel des armées et se sanctifier. Donc, il fallait graver ce témoignage dans le cœur et le bien sceller si on veut devenir disciple. Jésus parlera aux disciples ce qu’ils devraient faire. Cette règle s’est écrite par excellence dans Marc 8 :34. « Si quelqu’un veut venir à moi, qu’il renonce à lui-même, se charge de sa croix et me suive. » A quoi devons-nous renoncer ? A tout ce que les gens du monde accourent, nous devons renoncer. Il y a la richesse, il y a la gloire, il y a la sécurité, il y a le bonheur familial, et tout le monde y accourt. Mais nous ne devons pas y accourir comme le monde. Quand les choses du mondent nous paraissent si tentant et excitants, nous devons respirer au poumon profondément, et nous mettre courir vers l’autre sens. Les gens nous dirons, « conspiration », mais peu importe, car nous devons craindre l’Eternel seul qui est la source de notre salut. Si nous courrons dans l’autre sens, nous sommes arrivés parfois dans le désert où il y a personne. Il faut vagabonder dans la solitude sans savoir où aller. Mais peu importe, car nous savons que Dieu est notre guide. C’est la vie de disciple.
Où est l’espérance du disciple ? Pierre dit de nous prêter à donner la réponse si les gens nous demandent sur notre espérance. Quelle est votre espérance ? Billy Graham disait, « l’homme peut vivre sans sexe, mais il ne peut vivre sans espoir. » Alors quel est votre espérance, ou espoir ? Esaïe dit « j’espère en l’Eternel. » Il semble que c’est une expression très usitée du prophète, car le célèbre verset plus tard, 40 :31 dit, « Mais ceux qui espèrent en l’Eternel renouvellent leur force. Ils prennent leur vol comme les aigles ; Ils courent et ne se lassent pas. Ils marchent et ne se fatiguent pas. » Il s’agit bien sûr de la vigueur de la jeunesse, mais elle implique la joie indicible dans l’âme. C’est l’effet incontournable que tout le monde cherche. Il cherche ça par le biais de la réussite du monde. Mais la joie ne vient pas de ça. Le disciple doit avoir la juste attitude en tant que disciple si on est dans l’école des disciples. Mais le plus important est à mon avis, c’est que chacun ait une philosophie ou idéologie spirituellement correct. Le disciple doit avoir une bonne espérance digne de son nom, avant d’être bien diplômé de l’école du Christ. Laquelle ? Quand Esaïe dit « J’espère en l’Eternel » c’est qu’il se réjouit dans sa présence. Autrement dit, il met la joie unique dans l’Eternel, et cela en lui seul. Alors comme nous dit la Bible, si nous le cherchons de tout notre cœur, il se laisse trouver. Si nous avons une bonne attitude et que nous avons une bonne philosophie digne de son nom, sans tarder, Dieu se révèle. Sa grandeur, sa hauteur, sa largeur, sa profondeur, tous ces 4 dimensions dont Paul avait une fois parlé dans le Colossien, se révèle en nous. C’est cela qui est la source de joie d’un homme. Aucune chose de ce monde, ne peut nous fournir cette joie indicible. C’est la raison pour laquelle le chemin des disciples qui apprennent Jésus, obéissent à ses commandements, en se repentant de leurs péchés, est le seul et  unique chemin qui mène à la véritable joie. Comme nous avons appris, Goethe dit que même si nous ramassons tous les moments joyeux de la vie, la somme ne dépassera guère 3 heures. Bien sûr que c’est une conception relative pour la joie. Mais je pense que comme Goethe étant athée, spirituellement parlant, la somme sera beaucoup plus petite si on parle spirituellement. En tout cas, la joie est un trésor ou une matière difficilement trouvée dans la vie de l’homme. Où est diantre la joie qui puisse nous satisfaire vraiment ? Noël est le meilleur moment de la trouver. Si on rate ce moment, peut-être nous devons encore peiner toute l’année à la recherche de la joie vainement, car il faut bien profiter du moment qui nous facilite. Tout le monde nous dit directement ou indirectement, « joyeux Noël » y compris M. Donald Trump. Donc, il semble qu’il y a bien des possibilités d’avoir la joie de Noël par cette saison. Mais comment pouvons-nous trouver la joie ? Je souhaite que vous ayez vraiment un joyeux Noël dans votre cœur par cette Noël.
Or, la joie est asphyxiée pour l’homme, car l’Eternel cache sa face. Luther dit que les gens aiment se vanter de leur mérite basés sur la loi, au lieu de croire simplement à sa parole, donc Dieu cache sa face pour eux. Parfois, on se demande, comment quelqu’un est si lent ou presque stagne ou plutôt recule dans sa spiritualité. La raison est qu’à cause de leur vantardise selon la loi divine ou leur propre loi, l’Eternel cache sa face envers lui. Ils ont d’habitude de mauvaise conception de Dieu, en le considérant au lieu d’un être miséricordieux, mais un être hostile. L’homme qui a reçu 10 talents et celui qui a reçu 5 talents travaillaient fort pour rendre profit au maître. Mais celui qui a reçu 1 talent le cacha dans la terre et le ramena au maître qui est de retour. Il lui est arraché ce qu’il a et jeté dans la géhenne pour le grincement de dent. La raison était qu’il a compris le maître comme un être qui punit. Donc, il préfère à ne pas bouger les jambes et bras à être frappé par le maître. Comment voir notre maître détermine notre état de santé spirituelle.
Le disciple doit mettre la confiance en lui. La confiance est un élément très important pour le disciple. Elle est la nature principale des enfants. L’enfant met la confiance en la parole des autres. Si l’enfant se méfie, comme le cliché des adultes, il n’est plus enfant. Quand le disciple a la confiance en Dieu qui utilise l’homme, il peut grandir comme un grand arbre. Mais si tout le temps, on se méfie, en doutant de la véracité des mots, Dieu ne peut pas travailler dans un homme, jusqu’à ce que son homme intérieur arrive à la maturité.
Quand le temps est sombre, il n’y a pas de 36 solutions pour pallier le problème. Seul moyen possible de changer la situation est d’élever les disciples. Jésus, au lieu de faire tout azimut son ministère, dès le début, saisit la direction claire : formation des disciples pour son œuvre future. Il appela 12 dont la plupart était les pêcheurs de la mer de Galilée pour faire d’eux grands matériaux de l’évangélisation du monde. Pour cela, il leur donna beaucoup d’entrainement, tel, marcher sur l’eau, nourrir 5000 homme avec la poche vide, aller prêcher deux à deux avec un bâton seulement, etc. Leur croissance n’était pas aussi rapide qu’on avait prévu. Mais Jésus les éduquait avec patience, jusqu’à ce que finalement ils puissent renoncer à eux-mêmes et devenir puissants évangélistes dans le monde.
Esaïe, quand il fut appelé par Dieu, vers lui accouraient pas mal des gens qui voulaient apprendre de lui. Mais en fait, alors qu’il prophétisait la venue du Messie, parfois il se projette en la personne de Jésus-Christ lui-même. En appelant ses disciples « mes enfants », comme Jésus le dirait, « Nous servons de signes et de présages en Israël de la part de l’Eternel des armées qui demeure sur la montagne de Sion. » Jésus était le signe et le présage du jugement pour ceux qui ne l’acceptaient pas comme Fils de Dieu et le rejetaient sans cesse sa souveraineté. Ainsi, il fit un sévère reproche aux Pharisiens à cause de leur hypocrisie. Du point de vue spirituel, ces enfants semblent être si doux et dociles, mais du point de vue du monde, il n’y a pas plus de monde qu’eux qui sont subversifs. Donc, le monde se met à les haïr et cherche à les enlever.
II.             Le peuple dans les ténèbres profondes (19-9 :1)
La situation d’Israël du nord était une confusion. C’était la compromission. Apparemment, ils avaient la croyance en Dieu, mais en même temps, leur croyance avait beaucoup d’amalgame avec d’autres pensées et raisons humaines. Ils admettaient de mélanger l’adoration avec d’autres idoles. Ils établissaient sous les arbres, les autels pour d’autres dieux, alors que le sabbat, il alla à leur messe. Mais c’était une simple formalité à accomplir si on veut avoir une part de bénédiction de la part des institutions. Par conséquent, dans la réalité, il ne priait pas Dieu, mais allait chez les médiums qui donnaient les présages ou l’avenir, etc. Un jour, un medium fait une interview avec un célèbre présentateur français et en pensant qu’il a la capacité de faire appel aux défunts, dit à celui-ci, « votre mère a dit : dis-moi tout ce que tu fais. » Alors le présentateur lui répond, « Je lui dit tous les jours. » Alors le médium, après un moment d’hésitation, « Hé bien. Formidable ! » En tout cas, le présentateur confesse plus tard, « grâce à ce médium, j’ai pu rencontrer ma mère à qui je fais tout pour plaire ici. » Mais c’est la facette de ce monde qui cherche désespérément les défunts.
Quand l’homme est dans l’inquiétude, il est toujours disposé à chercher son secours partout excepté en Dieu. Les Israélites étaient tentés de consulter les diseurs de bonne aventure qui prétendaient avoir communiqué avec les esprits des morts. C’est ainsi que Saül, quand Dieu le rejeta, alla vers la pythonisse d’Endor et persuada d’évoquer l’âme de Samuel. La fin de Saül nous en dit long à quoi aboutit cette recherche superstitieuse. Il ne trouva que détresse et ténèbres et une angoisse effrayante, et il fut enfoncé dans l’obscurité. Les catholiques romaines se rendent coupables de cette folie. Ils s’adressent continuellement aux morts au lieu de prier le Dieu vivant. Dieu est la source de vie et de lui vient toute grâce excellente et tout don parfait. L’écoute de prière de ces croyants me rechigne car ils ne prient pas le Fils de Dieu, mais ce qu’on appelle mère de Dieu, qui n’était qu’un être humain. Etant tenté à tous égards, dit la Bible, Jésus, conçu par le vierge Marie, était exempté de tout péché. C’est lui seul qui est capable d’écouter véridiquement nos prières. Dans un épisode biblique, Marie était venue une fois auprès de Jésus qui prêchait à la foule dans la maison et se mettant dehors, fit transmettre son message de voir Jésus. Marie n’était ainsi pas habilitée de voir Jésus. Cela en dit long que sa relation avec Jésus n’était pas si intime pour adresser sa requête. Plutôt elle voulut attraper Jésus pour le ramener à la raison, ce qui est un dessin malsain. Comment peut-on espérer qu’elle intercède pour nous ? L’adoration mariale est une déviation de la vérité. L’appel aux saints a le même aspect. Ils n’ont pas d’habilitation divine pour intercéder les vivants. Les vivants sont plus précieux que ceux qui sont décédés, dit la Bible. Jésus est là pour écouter nos supplications de toute sorte et il en est suffisamment capable. Esaïe dit, « Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S’adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? … S’il en est ainsi, il n’y aura point d’aurore pour le peuple. Il traversera le pays accablé et affamé. Ils regardent vers le haut, puis se tournera vers la terre, alors voici la détresse, l’obscurité et de sombres angoisses ; il sera repoussé dans d’épaisses ténèbres. »
Le verset 1 du chapitre 9 appartient au chapitre précédent, et une partie du premier verset devrait, selon l’opinion du quelques commentateurs, se relier au dernier verset du chapitre 8. C’est par cette optique que Matthieu cite cette partie dans son évangile. Tout au long de ce passage, force est de constater qu’Esaïe utilise le temps présent pour prophétiser l’avenir. Mais cela aurait pu être la prophétie de son propre temps. Mais au milieu de son exposé nous voyons que du coup il change le temps du présent au futur. C’est le verset 5 deuxième partie. Cette partie est donc la prophétie de l’avenir plus lointain. Nous voyons qu’il ne peut s’agir autrement que du Messie à venir.
Dans le passage entier nous devons voir d’abord une première allusion à Ezéchias, fils d’Ahaz. Au milieu des impiétés d’Achaz et de sa cour, et au milieu des dangers qui le menaçaient, le Seigneur montra comme encouragement à Esaïe l’enfant qui était né, qui était donné à la nation, qui devait rétablir le culte du temple, et pendant la vie duquel le Seigneur devait donner paix et prospérité. Nous pouvons remarquer un accomplissement de la prophétie qui concerne la terre de Zabulon et la terre de Nephtalie dans 2 Ch 30. Le roi d’Assyrie avait à cette époque humilié les dix tribus d’Israël, et les avait rendus tributaires ; mais il ne les avait pas encore emmenées en captivité. C’était un temps de trouble et de ténèbres pour cette nation. En ce moment même Ezéchias, après avoir réparé le temple, allait offrir une grande pâque au Seigneur, et au lieu de perpétuer le souvenir de l’inimitié qui divisait son royaume et celui d’Israël qui subsistait au temps d’Ahaz ; au lieu de prendre avantage de la condition précaire d’Israël pour lui faire du mal, il envoya des messages conçus dans une esprit vraiment chrétien d’amour et de pardon, pour inviter les dix tribus à s’unir dans la célébration de là pâque à Jérusalem. Les coureurs répandaient des lettres du roi sur tous les points d’Israël et de Juda, et les passaient, de ville en ville, à travers le pays d’Ephraïm et de Manassé, et jusqu’à Zabulon. Le message qu’ils apportaient était : « Fils d’Israël, revenez à l’Eternel, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, afin qu’il revienne à vous, reste échappé de la main des rois d’Assyrie. » Alors quelques hommes d’Aser, de Manassé et de Zabulon s’humilièrent et vinrent à Jérusalem. Alors ils surmontèrent leur pensée qu’accablaient la situation présente nationale et se réjouissaient pleinement. Il y eut une grande joie à Jérusalem. Depuis le temps de Salomon, fils de David, roi d’Israël, rien de semblable n’avait eu lieu à Jérusalem dit les Chroniques.
III.           Un enfant nous est né (9 :1-6) : la prophétie sur la personne (ontologie)
Mais l’application de cette prophétie d’Esaïe pour son époque est très limitée. Elle devrait concerner l’événement beaucoup plus large et grand et l’humanité entière. Esaïe avait prophétisé les ténèbres qui s’appesantiraient sur tous ceux qui mépriseraient la Parole de Dieu, au moment de la naissance de notre Seigneur du monde tout entier. Pour ainsi dire, seront entourés des épaisses ténèbres, tous les païens qui rejettent la parole de Dieu et tous les Juifs, qui prétendant croire en Dieu, méprisait Jésus jusqu’à le crucifier. Aussi aux temps présents, tous ceux qui ne cherchent que les superstitions et les traditions humaines seront envahis par des épaisses ténèbres. Luc dit en un mot la situation avec un mot par excellence, « au temps de Hérode. » C’est un temps de ténèbres où la lampe de Dieu vacillait en raison de la corruption des leaders politiques et des leaders religieux. Or, à ce moment Dieu commença à travailler pour éclairer le monde, en utilisant un vieux couple de Zacharie et Elisabeth comme parent de Jean-Baptiste, précurseur du Messie.
Jésus naquit à Bethlehem, car il était la descendance du roi David et cette ville était celle du roi David. César Auguste promulgua que tous les habitants se rendraient à leur ville d’origine pour se faire recenser. Donc, Joseph et Marie enceinte de Jésus durent aller à cette localité pour donner naissance à Jésus. Mais après la naissance, à cause de la persécution, ils fuirent en Egypte, et ensuite ils revinrent à Bethlehem, après la mort d’Hérode. Mais en voyant que son fils ainé règne Juda, la famille de Jésus se réfugie dans la Galilée. Selon le consensus juif, c’était une région méprisée, jusqu’à ce que les gens disent peut-il sortir de quelque chose de bon de Galilée. Mais Dieu choisit cette région qui est la région de Zabulon et Nephtali pour que la famille de Jésus s’y installe. Puis grandissant, Jésus prit Capernaüm, sa capitale, comme quartier général de l’évangélisation du pays. Beaucoup de gens y souffraient de l’oppression coloniale, la pauvreté et la maladie. Mais surtout, ils souffraient à cause de la puissance du péché qui dominait, car beaucoup de gens avaient abandonné la foi en Dieu, du fait que Dieu ne leur envoyait plus de prophètes depuis 4 siècles. Les habitants dans cette situation, étaient comme ceux qui marchaient dans les ténèbres et l’ombre de la mort, jusqu’à ce que soudain apparaisse la lumière du ciel. 
Dans la bible est décrit que Jésus est la lumière. Déjà dans l’évangile selon Jean que nous sommes en train d’apprendre cette automne, Jésus dit après avoir secouru la femme prise en flagrant délit d’adultère, « Moi, je suis la lumière du monde, celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Puis après avoir guéri l’aveugle de naissance, il dit, « Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Pour une nation plongée dans les ténèbres, quel bienfait devait être une pareille lumière ! Cependant, chose étrange, beaucoup préférèrent les ténèbres à la lumière et Jésus nous dit pourquoi. Il dit à Nicodème, haute intellectualité et chef de la nation d’Israël :  « La lumière est venue dans le monde, et les hommes aimé les ténèbres plus que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises… et ils ne viennent pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient réprouvées. »
Le prophète parle deux choses pour cette lumière. D’abord, la lumière n’est pas quelque chose de donné. C’est quelque chose à conquérir. Pourquoi ? Parce que ces épaisses ténèbres sont retenus par le prince des ténèbres. Ce surnommé Satan règne dans le cœur de l’homme pour qu’il ne puisse pas en sortir. Ses pensées sont toujours mornes et fatalistes. Donc, il faut la combattre pour acquérir la lumière. Donc, Esaïe parle des Madianites qui empêchaient et accablaient beaucoup les Israélites sur leur chemin de Canaan après l’Exode de l’Egypte. Alors Gédéon fut suscité comme juge et il combattit avec cette peuplade et remporta la grande victoire. Si nous réfléchissons sur le personnage de Gédéon, nous voyons qu’il était très ressemblant à notre Seigneur Jésus-Christ. C’était un homme pauvre et le plus petit dans la maison de son père (Jg 6 :45) ; il fut méprisé et le dernier des hommes. Il commença la lutte avec une petite troupe d’homme, et les armes qu’il leur donna n’étaient pas les armes ordinaires de la guerre ; mais des trompettes et des lampes dans des cruches de terre ; cependant sa victoire fut complète, et, avant de terminer la lutte, il employa le fer, non seulement à poursuivre la destruction de ses ennemis déclarés, mais aussi pour punir la pusillanimité de ses amis. Ce fut de même une petite troupe que le Seigneur chargea d’attaquer le royaume de Satan, et les seuls armes qu’il lui donna furent la trompette de l’Evangile et la lampe de la vérité.
Ensuite, la lumière vient du pardon des péchés. Il est dit que Car toutes chaussure qu’on porte dans la mêlée, et tout manteau roulé dans le sang seront livrés aux flammes, pour être dévorés par le feu. Comme ces soldats qui sont de retour de la guerre, et qui jettent leurs chaussures usées et leur manteau tâché de sang dans le feu, les guerriers de Dieu partent au risque de la mort. Mais nos chaussures et manteaux sont dans la mêlé et ensanglanté à cause du combat contre nos péchés. Nous avons tellement sali nos pieds et nos vêtements sont salis par nos péchés. Mais par le sang de l’Agneau Jésus-Christ, toutes ces choses salis seront jetés au feu et nous recevons des vêtements nouveaux et chaussures neuves pour entrer dans le royaume de Dieu. Le mot moisson est employé souvent pour indiquer le jugement dernier. Ceux qui sèment avec les larmes retourneront avec l’abondante moisson. Ceux qui combattront contre l’ennemi coûte que coûte, recevront la récompense céleste. Alors déjà ici-bas, la soleil se lève dans le cœur comme il se lève chaque matin à l’horizon d’est. Quand Jacob, troisième patriarche, n’avait pas de paix malgré la richesse qu’il avait acquise à Paddan-Aram chez son oncle grâce à sa peine de nuit et jour. Son problème de péché contre son frère Esaü de qui il avait accaparé la bénédiction divine et paternelle résidait pendant 21 ans sans avoir la solution. Et il le rendait sans cesse triste et fataliste. Son âme était dans les ténèbres à l’approche de la maison de son frère. Alors pendant toute la nuit, il se battait avec l’ange de Dieu. En effet, c’était Dieu lui-même qui apparut et se battait avec lui, et enfin se laissa gagner par Jacob. Jacob demanda à l’ange, « Quel est ton nom ? » L’ange dit, « pourquoi me le demandes-tu ? » Puis il le bénit. C’était le moment où l’ange toucha son cœur par la pénitence et changea la donne. A l’aube, Jacob sentit une lumière poindre dans son cœur. La peur de son frère disparut par je ne sais quelle force. Il boitait parce que Dieu lui avait frappé la hanche, mais le soleil se leva tout différemment que d’autre jour à l’horizon d’Est. C’était une nouvelle vie qui commençait.
Alors Esaïe prophétisa l’avènement d’un enfant roi. Il le dit comme si dans la cour un roi fut né. Cette seconde partie du poème explique l’origine de la joie débordante du peuple. L’artisan de la victoire de Yahvé est un petit enfant. C’est lui, mieux que Gédéon, sauvera Israël, car ce petit dauphin est un libérateur. Il est de race royal, et c’est une habitude, dans l’ancien Orient et en Egypte en particulier, que de faire partir le règne d’un roi du jour de sa naissance. L’enfant royal porte la souveraineté de l’empire sur les épaules pour faire contraste avec le joug qui pèse sur celles du peuple. Esaïe prophétise la venue d’un nouveau roi qui règnera avec l’amour et la justice comparable à celle du roi David. « Car un enfant nous est né, Un fils nous est donné, Et la souveraineté reposera sur son épaule ; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. » L’enfant reçois donc un nom : PÈLÈ’-IOÉS-'EL-GIBBôR-‘ABI`AD-SAR-SHALôM. Comme le nom des princes d'Assour ou celui de chacun des fils d'Esaïe, ce nom est un programme. Le premier élément du nom : Pèlè'-lo‘és, qui signifie conseiller-merveilleux — littéralement une merveille de conseiller —, fait allusion à la sagesse de Salomon, qui revivra dans le futur roi. 'El-Gibbor, divin preux, évoque sa force et son courage qui le rendront capable de réitérer les plus légendaires exploits des Gib-borim de David. 'Abi’ad, père éternel, indique la longueur du règne, sans pourtant qu'on doive serrer le sens de ce titre au point d'affirmer qu'Esaïe l'entende d'une éternité véritable, car le langage des cours en Orient s'accommodait d'hyperbole. On regardait toujours le règne d'un prince comme ne devant jamais finir. Après que David moribond eut fait droit aux dernières récriminations de sa vieille femme Batshéba, celle-ci le quitta en s’écriant : « Vive pour toujours Monseigneur le roi David. » Esaïe entend donc peut-être par « Père éternel » que l’enfant vivra autant que les plus vieux patriarches. Le dernier élément du nom est Sar-shalôm, prince de la paix. Le mot paix désigne non seulement l’absence de guerre, mais encore la prospérité et le bonheur, comme dans le nom de Salomon. Mais je le répète que cette probabilité de la prophétie d’Esaïe de l’appliquer à la nation d’Israël est limitée selon le contexte d’Esaïe ; il faut l’étendre à toute l’humanité qui a besoin d’un Sauveur du fait qu’il s’assombrit dans les ténèbres de jour en jour pour avoir le vrai sens de ce merveilleux poème d’Esaïe.
Jésus est notre Admirable. Il y a un épisode raconté par un pasteur américain appelé David H. Roper. Au début du XXe siècle, les résidents de Fort Bragg, en Californie, se débarrassaient de leurs ordures en les lançant depuis une falaise sur une plage de l’endroit. Boîtes de conserve, bouteilles, ustensiles de table et ordures ménagères se sont accumulés et ont formé des amas dégoûtants de détritus. Même lorsque la population a cessé de jeter ses déchets sur la plage, on a cru que ce lieu aurait l’air d’une décharge pour toujours.
Au fil du temps, les vagues ont commencé à broyer le verre et la poterie, et à emporter les déchets vers la mer. Les vagues déferlantes ont tourné et retourné les fragments de vitre, les ont déposés sur le sol sous-marin et les ont rendus lisses. Ce mouvement de l’eau a produit des éclats de verre à l’apparence de joyaux, que les vagues ont déposés de nouveau sur la plage. Les brisants ont créé une beauté kaléidoscopique que les visiteurs de Glass Beach viennent maintenant admirer.
Vous croyez peut-être avoir gâché votre vie, en avoir fait un fouillis inextricable. Dans ce cas, vous devez savoir que quelqu’un vous aime et attend de vous racheter. Donnez votre cœur à Jésus et demandez-lui de le rendre pur. Il se peut qu’il vous bouscule un peu, et il est possible que le processus de raffinement prenne du temps, mais Jésus ne baissera jamais les bras. Il vous transformera en l’un de ses joyaux ! Voilà Jésus l’Admirable, son œuvre l’admirable.
Jésus est notre Conseiller. Est-ce que je peux vous donner un conseil pour les gens qui ont l’insomnie ? Je trouve qu’on peut parler beaucoup de traitement pour ce phénomène qui touche aux nerfs. Or entre autres la joie est le meilleur remède pour l’insomnie. Jésus-Christ nous conseille afin que nous puissions avoir la joie dans nos cœurs constamment. A Noël surtout, Jésus veut nous parler sans cesse pour qu’on puisse avoir la joie. Ce n’est pas pour rien qu’il a instauré en humanité « joyeux Noël. » Un neurologue chrétien allemand dit que des pensées négatives de tristesse, d’angoisse, de haine, d’amertume, produisent une crispation des nerfs. Celle-ci disparaît sous l’influence de pensées heureuses. On peut en déduire que la joie est indispensable pour la santé de nos nerfs, qu’elle est le meilleur moyen de les détendre. Nous ne pouvons guère vivre sans joie… Or, la joie se trouve être un remarquable remède et tonifiant des nerfs. Et la joie fait déclencher la sécrétion des glandes salivaires et augmente l’appétit. De plus, je connaît un serviteur dès qu’il prononce « Seigneur sauve-moi » le sommeil le visitait. A côté de la joie, il faut aussi la confiance. Donc, priez Dieu, et si vous vous réveillez la nuit et que vous ne parvenez pas à vous rendormir, servez-vous du silence de la nuit pour méditer la Parole de Dieu (Ps 119 :148), selon le conseil de ce médecin neurologue. Ne vous tracassez pas, si vous ne pouvez trouver le sommeil. Ce n’est pas dormir toute la nuit qui importe, c’est avoir l’esprit vraiment en repos. On peut, au cours de la nuit, trouver entre les bras du Père céleste une telle paix que le matin, sans avoir tellement dormi, on se sent reposé. Pensez à l’histoire de Jacob là-haut. Merci que Jésus nous donne le conseil dans tous les domaines de notre vie.
Jésus est le Dieu tout-puissant. Même s’il est un bébé, il est le Dieu Tout-puissant. Il a créé d’un clin d’œil toute la terre et tout le ciel et tout l’univers. La variété de sa création est incommensurable. Jésus est le Père éternel. Quand les disciples se sentait désemparés et sentaient comme orphelins devant la nouvelle de départ, Jésus dit qu’il leur sera envoyé le Consolateur. Il ne sera pas comme orphelin, mais ils seront gardés tout le temps par lui. Jean 10 : 29 dit, « Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les arraché de ma main. » Le Fils de Dieu, partage le même aspect du Père, car il dit aux soldats, « Laissez-les partir, si vous me cherchez. » « J’ai perdu aucun de ceux qui sont avec moi sauf l’un. » Jésus est le Dieu Tout-puissant qui sauve.
Le bébé Jésus né dans Bethlehem est le prince de la paix. Il est le prince céleste. Mais il descendit sur la terre et devint le vrai mari, pour la femme de Samarie. La femme fut assoiffée de l’amour éternel, et personne ne peut étancher cette soif. Sa soif grandissait de plus en plus, au fur et à mesure qu’elle le cherchait parmi les hommes. Mais Jésus si affaibli sous le cuisant chaleur de midi, comme le bébé qui frissonne dans le froid, visita la femme et demanda l’eau à boire. Au fil de conversation, Jésus donna à la femme de l’eau vive et sa tristesse se transforma en la joie indicible, afin qu’elle devienne la marathonienne de la Samarie pour prêcher la bonne nouvelle de Jésus. Jésus, le prince de la paix était pour elle le prince vraiment charmant.

Joyeux Noël 2017. Que le bébé Jésus prophétisé par Esaïe dans le 7e siècle avant Jésus est le Fils de Dieu, le Sauveur de l’humanité. Ainsi le salut de l’âme fut programmé bien avant sa naissance. Il est venu sur la terre pour sauver les pécheurs de leur péché. Que le nom de Jésus, l’Admirable, le Conseiller, le Dieu Puissant, le Père éternel et le Prince de la paix vous donne une joie indicible dans vos cœurs à ce Noël.  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire