Luc 9 : 43b-50 (PQ de 22/6/2018)

LE FILS DE L’HOMME SERA ARRETE

Verset Clé 9 : 44b

Il y a trois leçons enseignées ici. D’abord, chemin de la croix, ensuite, ensuite l’humilité, enfin l’universalisme. Ces sujets sont importants dans le chemin des disciples.     

1. Il sera livré par les mains des hommes. (43b-45)

La guérison d’un démoniaque était une grande consolation non seulement pour le père de l’enfant, mais pour tout le monde. Chacun admirait l’œuvre de Jésus. Certains espéraient qu’il établirait avec cette puissance le royaume messianique. Ironiquement, à ce moment de haut fait, il renouvela encore son message de la passion qui s’approchait. « Tu es le Christ » d’autrefois de Pierre avait été suivi par l’annonce de la même sorte. Quand un événement hilarant arrive, pouvez-vous, au lieu de vous soûler de la réussite, voir votre misère ? Jésus le fit. Quand nous sommes exaltés par le monde, nous devons savoir prévoir le rejet total de ce monde, car sans tarder il fera la volte-face. C’est la connaissance de base des disciples.    

2. La vraie grandeur (46-47)

Chacun voulait s’occuper de la première place dans le règne de Dieu qui viendrait bientôt. Les 9 grincèrent déjà les dents quand 3 premiers étaient montés à la montagne avec Jésus. Ce n’était pas très juste, se disaient-ils. Jésus enseigna quel était leur problème et quel est la vraie grandeur. Ils étaient tous les trop adultes ayant beaucoup de connaissance qui pourtant étaient peu indispensables pour eux et pour Dieu. Ils devaient s’humilier comme un enfant. De là s’écoule la puissance des disciples. L’enfant démoniaque aurait été guéri.  

3. L’universalisme. (48-50)

Les disciples avaient l’esprit bien mesquin, comme le club de Lion’s ou la franc-maçonnerie. Mais ce n’était pas l’esprit de Dieu. Le Saint-Esprit est toujours ouvert envers les autres. Jean n’a pas eu besoin d’empêcher celui qui travaillait en nom de Jésus, mais en ne se joignant pas à eux. Ils étaient les serviteurs de Dieu, Nous devons les reconnaître, même s’ils ne nous appartiennent pas.