APRES LA JUSTIFICATION, VOICI LA PAIX
Romains 5 :1-21
Verset Clé 5 :1
« Etant
donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur
Jésus-Christ. »
Nous avons
appris que Paul utilise la méthode de la chronologie pour affirmer la doctrine chrétienne
de la justification par la foi. Résumons d’abord les leçons de la Romain jusqu’à
maintenant. Paul avait déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs, sont sous l’empire
du péché. Il s’agissait de l’universalité du péché. Pour les Grecs, leur
impiété et leur injustice reçurent le juste jugement où tombe contre eux la
colère de Dieu, car ils retenaient injustement la vérité captive, c’est-à-dire
enfermé la vérité dans leur propre idée. Or, la situation des Juifs n’allait
guère mieux. Ils commettaient une grande injustice en jugeant les autres selon
la loi. Ils étaient des gens remplis de la propre justice, mais malgré leur
apparence de bonne forme, leur intérieur était comme le sépulcre blanchi pleine
d’os pourris. Ils enseignaient les autres et prétendait qu’à cause de leur
observance stricte, Dieu était obligé de les bénir. Mais ils étaient corrompus devant
Dieu, car ils allaient jusqu’à dire qu’éventuellement si nous péchons, que
dirons-nous, à cause de notre infidélité, la fidélité divine se fait saillir,
donc où est le problème. Paul dit que la condamnation de ces gens est évidente.
Donc au
début de l’épître, Paul étaient en train de souligner, en disant que tous sont
sous l’empire du péché, le fait que, que et les Juifs et les païens cherchaient
la justification par les œuvres, donc qu’ils ne pouvaient arriver à la
justification divine, car comme c’est une évidence, Dieu ne pourra pas
justifier les personnes qui ne pratiquent pas toutes les lois et en cas
d’absence de la loi, vivent parfaitement selon la conscience qui lui est dicté.
Donc, tout homme qui a commis le péché et est privé de la gloire de Dieu, est
désespéré de son état de l’impossibilité d’être justifié devant Dieu.
Donc, un des
versets piliers de la Romain, 3 :21 dit, « Mais maintenant, sans la
loi est manifestée la justice de Dieu… par la foi en Jésus-Christ. »
C’était une constatation révolutionnaire, car Paul exclut les œuvres de la loi
pour avoir accès à la justification par la foi seule en Jésus-Christ seul. Sola
fide, solda Jésus-Christ de Luther. Paul argumente ensuite la chronologie dans la
Bible, non seulement le Nouveau Testament de Jésus, mais l’Ancien Testament de
Patriarches. Cette doctrine, quoi que paraissant révolutionnaire, n’est point
révolutionnaire, car l’Ancien Testament le supporte entièrement. Donc, elle est
attesté scripturairement. L’histoire d’Abraham est celle qui est la plus
parlant pour ce sujet, car Abraham fut justifié par sa foi seulement avant
qu’il ait la circoncision. La circoncision, quoi qu’il comporte l’aspect de
repentance qui est l’une des facteurs de la justification comme nous le voyons
dans le cas de David, englobe tous les efforts de la justification par les
œuvres. Dieu dit à Abraham de se faire circoncire pour qu’il vive désormais
correctement devant lui. Les Juifs ont développé cette cérémonie jusqu’à ce
qu’elle serve d’une clé dans leur identité du peuple élu et un ticket du
paradis. Mais cela était un sens tordu au fil des ans dans l’histoire des
Juifs. En tout cas, le sens de la circoncision était au début différent de ce
qu’ils pensaient. C’était un changement de paradigme, une décision
d’obéissance, et l’expression de la repentance. Mais tout cela représente un
œuvre de la part de l’homme vers Dieu. Et quoi que Dieu s’en réjouisse, ce ne
peut être une condition de la justification de l’homme, car cela ne sera autre
que l’imperfection humaine. N’est-ce pas qu’Abraham descendit à Guérar, et
commit le même péché par lequel il dit au sujet de sa femme Sara, qu’elle était
sa sœur, et le roi de Guérar l’enleva et s’apprêta à coucher avec elle. Pour
Dieu, il ne pourra pas justifier ce genre d’homme, et plutôt mieux de le jeter
dans la quarantaine, vu l’incorrigibilité de son intérieur du début à la fin
pour être entraîné encore encore jusqu’à ce qu’il soit vraiment réformé. Ainsi,
la circoncision perd l’effet, donc, Dieu doit trouver sa justification
ailleurs, car il aime vraiment l’homme, et enfin il a trouvé dans son Fils
unique Jésus-Christ. Il l’a sacrifié, sans réserve, et payé ainsi tous la
rançon causé par le péché des hommes, afin que ceux-ci soient sauvés de leurs
esclavage du péché. C’est le meilleur moyen pour leur justification. C’est
comme s’il leur donne le cadeau gratuit à tout le monde. Mais ce cadeau était
encore dans la main de Dieu que Dieu s’avisa que donner comme ça le salut
gratuitement à tout le monde, n’est pas trop juste, car il sera donné à
n’importe qui dans le monde, soit bons, soit mauvais, même ceux qui ne s’y
attendaient pas. Donc, Dieu mit une condition pour s’emparer, c’est qu’au
moins, les hommes croient en ce don venant de Dieu. Il pensait que cela ne
couterait pas, donc, tout le monde peut y accéder, et s’ils le font, il le leur
donnerait.
Charles
Finney est un célèbre évangéliste des Etats-Unis au début du 19e
siècle. Il était le meneur du réveil spirituel du pays. Grâce à lui, un grand
réveil prit la flamme pour embraser tout le pays outre-Atlantique. Mais sa
conversion était tardive, vers son âge de 26 ans. Il prit l’étude de droit et
devint avocat. Or, son église ne prêchait pas proprement la parole. Un jour,
dans la réunion de prière, quelqu’un lui a demandé, « est-ce que tu nous
donne ton sujet pour prier ? » Finney dit non, car à sa vue, l’église
n’a pas reçu la réponse de Dieu, donc il était inutile de lui répondre. Un
jour, il s’était dans la forêt, se courbant devant Dieu, et vit son orgueil se
briser. Il se dit : si tous les hommes de la terre et tous les anges du
ciel sont sur la forêt me regardent, pourtant si je ne peux confesser mon péché
à cause de ma honte, ce sera un grand péché devant Dieu. A ce moment, il fut converti
à Dieu. Le soir dans sa chambre, il confessa, «
Je ne tardai pas à m’endormir, mais je fut aussitôt réveillé par le flux
d’amour qui était dans mon coeur. » Au réveil le lendemain, il pleura de
joie et resta longtemps agenouillé. A ce moment, Dieu lui donna une parole,
confesse-t-il, je cite, « Dans cette situation, le dogme de la
justification par la foi me fut enseigné comme une vérité d’expérience… Je
comprenais désormais le passage : « Etant justifié par la foi, nous
avons la paix avec Dieu. » Je vis clairement que du moment où, dans le
bois, j’avais cru, ma condamnation m’avait été ôté, et que, pour cette raison,
tous mes efforts pour rappeler le sentiment du péché avaient été vains. La
conviction de ma condamnation était partie, mes péchés étaient partis. Je crois
vraiment que j’avais aussi bonne conscience que si je n’avais jamais péché… Au
lieu d’avoir le sentiment que je ne faisais que pécher, mon cœur était si
rempli d’amour qu’il en débordait ! »
I. Les
fruits de la justice (1-11)
Retournons
au texte, le verset 1 dit, « Etant donc justifié par la foi… » Il y a
deux sens ici, c’est que le fruit qu’on racontera, c’est-à-dire, la paix,
est un résultat naturel de la justification par la foi. Donc, une fois que
quelqu’un croit en Jésus, il obtient automatiquement la justification, et par
la suite la paix, venant de Dieu. Un autre sens, est qu’il n’y a pas d’autres
moyens pour obtenir la paix pour l’homme. C’est comme un industriel donne
l’exclusivité de son produit à un distributeur. De même que ce produit a un
seul canal à se répandre, ce distributeur, de même, la paix a un seul canal à
se répandre : justification par la foi.
En Jésus il
y a la paix comme un caractère inné de Dieu. Le peuple racheté de Dieu en vient
à acquérir donc ce caractère divin. Il est appelé artisan de paix, quand le
monde est troublé et plein de conflit. Dans la vie de Jésus, il a manifesté
souvent cette paix, car il est l’incarnation de la paix. Donc, la paix est
synonyme de la réconciliation. L’homme déchu a le premier besoin d’acquérir la
paix de Dieu. Cette paix n’est pas celle du monde. C’est une bonne nouvelle que
les Etats-Unis font la paix avec la Corée du Nord. M. Trump était assez humble
pour descendre jusqu’à un port d’Asie pour serrer la main avec Kim Jong-Un.
Maintenant nous ne devons pas nous arrêter, nous ne devons pas prier que la
Corée du Nord renoncer aux nucléaires, mais la Corée soit de nouveau un pays
uni, pour lequel les anciennes générations priaient nuit et jour. Néanmoins,
chacun sait que cette paix politique sur la terre est fragile. Mais la paix que
Jésus donne est différente. Quand les disciples étaient dans la crise d’anxiété
à la nouvelle du départ imminent de leur maître, ils tremblaient comme si les
arbres tremblaient sous le vent de tempête. Mais Jésus dit « Je suis le
chemin, la vérité et la vie. Nul ne peut venir au Père que par moi. »
Jésus est le seul chemin pour atteindre le paradis. Les disciples doivent se
vanter d’être avec ce maître unique pendant 3 ans et demi. Ce maître est
puissant, il ne les laissera pas orphelin, il reviendra pour les prendre dans
son royaume. D’où cette consolation renouvelée de Jésus, « Je vous laisse
la paix, je vous donne ma paix. Moi, je ne vous donne pas comme le monde donne.
Que votre cœur ne se trouble pas et ne s’alarme pas. » Jésus s’endormit
dans le bateau quand tout d’un coup une bourrasque s’était levé. Jésus laissa
99 brebis dans le champ afin de partir chercher une brebis perdue. Il aurait au
moins l’angoisse à la pensée de ce qui se passerait pour ces bêtes laissées. Mais
son visage était dans un calme absolu. Il partit vers les vallées vers les
hautes montagnes sans regarder son temps et sa fatigue. Il s’apprêta à donner
même sa vie pour cette perdue qui était parti par je ne sais quel désir, quel
moment et à quel endroit inconnus. Au retour, le berger ne se plaignit pas,
« Quelle perte de temps à cause de cette bête idiote », mais appela
tous les voisins pour fêter ce trouvaille inoubliable. La paix de Dieu est le
meilleur cadeau pour l’homme déchu. Au milieu de beaucoup de conseil des
spécialistes en face du grand examen auquel font face nos ado, la paix de Dieu
est, à mon avis, la meilleure solution et méthodologie de la réussite. Donc,
j’invite tous nos collaborateurs à prier que la paix de Dieu abonde dans le
cœur de nos futurs bacheliers cette semaine.
Le deuxième
fruit est la grâce. Un jeune homme a reçu le message du pasteur que la grâce et
la foi sont les deux choses différentes. Il a reconnu qu’il avait reçu la
grâce, mais n’avait pas la foi que Dieu lui pourvoirai à ses besoins. Mais il
s’est repenti du fait qu’il cherchait les choses belles et confortables du
monde et décidé de chercher à connaître Dieu. C’était un minuscule élan d’avoir
foi en Dieu. Dieu se souvint de ce qu’il avait donné comme cadeau un téléphone
à son père et se mit à travailler partant de cela, il lui a pourvu un poste de
travail. Mais, il y a deux sortes de foi. Ce dont parle ici Paul est une foi
fondamentale, c’est-à-dire qu’on croit en le sacrifice de Jésus. Mais la foi de
ce jeune homme est l’effort humain auquel nous reviendrons, après avoir reçu
les fruits de la justification par la foi fondamentale.
Paul
explique que ce 2e fruit : la grâce aussi a un seul canal qui
le rende possible. C’est Jésus-Christ. Donc, il dit « C’est à lui que nous
devons… » Nous sommes de grands débiteurs de Jésus pour bénéficier de ce
fruit de grâce, car par lui en qui nous croyons, nous en venons à avoir accès à
cette grâce. Les œuvres de la loi ne rendent pas à avoir accès à cela, mais
seulement par la foi en Jésus-Christ. Alors qu’est-ce que la grâce ? Elle
a une étroite relation avec le mot que nous avons appris,
« gratuitement ». C’est la grâce par ce qu’il ne demande pas la
contrepartie. Même si nous n’avons rien fait, Dieu nous justifie seulement par
la grâce. Donc, le troisième sola est sola gratia. Si le ticket du paradis doit
être acheté, il sera réservé aux riches. Mais quel que soit notre statut social,
sa porte est ouverte. Donc, c’est la grâce. Surtout même si nous ne sommes que
pécheur, ne faisant que pécher, dès que nous y croyons, nous avons reçu la
justification gratuitement, donc c’est la grâce. Etant donné que nous l’avons
reçu par l’unique grâce, ce facteur devient le fruit de la justification. En
effet, la grâce est un caractère de Dieu. Dieu distribue la justice par grâce.
Donc, nous recevons ce caractère de la part de Dieu quand nous sommes justifiés.
Celui qui est justifié est vraiment rempli de la grâce. Quand Dieu dit à Marie,
« Sois sans crainte, la grâce a été faite à toi » c’est que Marie est
dépositaire de la grâce de Dieu. Mais en même temps, elle a été graciée par
Dieu, en étant rachetée de tout péché et devint une femme sans péché. Son image
a touché de multitude des hommes surtout les femmes, tellement elle est
gracieuse. La grâce est le fruit de la justification par la foi.
Jusqu’à
maintenant, Paul parla des fruits de la justification par la foi.
Ensuite, il parla des efforts humains. Ce peut être sensé être les œuvres.
Donc de même que la justification vient avant la circoncision, la foi vient
avant les œuvres. Les hommes charnels pensent qu’il faut toujours accomplir
quelques œuvres pour obtenir la récompense, donc ils commencent par travailler.
Ils n’ont pas de temps pour se consacrer à la prière. La foi n’est pas compris
dans le périmètre de leur vue. Leur caractère est tellement fort, qu’ils
semblent souvent des personnes impénétrables. Les maris tuent les femmes, les
femmes tuent les maris. Les enfants se cassent la tête comment tuer ma mère,
les mères tuent déjà les enfants par leur légalisme. Même si on les pique par
aiguilles, le sang ne sortira pas de leur peau dure, disent les Coréens. Mais
la grâce est tellement différente. Les uns les autres, ils comprennent la
faiblesse des autres, et rendent gloire à Dieu dans l’été où ils sont. Donc, la
foi vient d’abord, non les œuvres d’abord. Nous devons d’abord venir à Jésus et
contempler l’œuvre de Jésus qui a été fait pour moi, mourant sur la croix et
ressuscitant d’entre les morts. Petit à petit, la foi se germe en moi et
grandit dans mon cœur, jusqu’à ce que je me sente justifié.
Alors,
quelles sont les œuvres qui s’ensuivent à ces fruits de la justification ?
ou quelle doit être l’attitude que doivent accepter les croyants, après ?
D’abord, la fermeté. Il s’agit de la fidélité. Une fois gracié, il nous est
difficile de garder cet état de grâce, en raison de notre nature coupable.
Parfois l’homme est sans appui en ne sachant comment faire en face du désir
coupable et l’infidélité immanent. Mais le croyant doit demeurer ferme, comme
la première attitude requise. Paul dit lors de son propos de la foi de
résurrection, « Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables,
progressez toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est
pas vain dans le Seigneur. » Ici « sachant » se réfère à la
connaissance de Dieu. Nous en venons à connaître Dieu quand nous demeurons
fidèles à la grâce. Comment pouvons-nous demeurer fidèles à la grâce ?
Selon Jean 15, nous pouvons demeurer fidèles, quand nous obéissons à ses
commandements, et nous aimons Dieu et aimons nos frères. L’amour des frères
nous aide à demeurer fermes dans sa grâce.
Puis, le
chrétien se glorifie dans l’espérance. Calvin dit à ce sujet, « Bien
qu’ils soient maintenant comme des voyageurs en ce monde, toutefois par la
confiance et assurance qu’ils sont, ils traversent les cieux, pour se maintenir
paisibles en l’héritage à venir comme s’ils le gardent en leur sein. » Dans
le monde si notre cœur est volé aux fausses espérances, notre cœur s’assombrit
et nous ne pouvons pas rendre gloire à Dieu à travers notre vie. Nous cherchons
toujours ce qui est périssable de ce monde tout au long de notre vie. Ce genre
de vie n’a pas d’espoir. Le chrétien doit malgré l’entourage incrédule, être
fier de son identité du peuple de Dieu et publier cette grandeur aux gens du
monde. Les gens nous méprisent, nous et notre croyance. Mais nous devons
montrer notre identité avec fierté. Pierre dit, « Mais sanctifiez dans vos
cœurs Christ le Seigneur ; soyez toujours prêts à vous défendre contre
quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. » (1P
3 :15) Quel est le sujet de gloire pour le chrétien ? C’est
l’espérance dans le royaume de Dieu.
Le but que
Dieu s’est fixé pour son peuple est cette espérance. Donc, Dieu n’épargne pas à
leur donne des tribulations parfois très difficiles. « Bien plus, nous
nous glorifions même dans les tribulations. » Karl Barth dit que ces
tribulations ne sont pas incompatibles avec la foi. Ici, le mot français est
utilisé toujours avec « s ». La traduction anglaise
« sufferings » porte aussi « s ». Certainement, quand un
croyant justifié vit dans le monde, il s’y affronté à beaucoup d’épreuves. Les
gens du monde font toutes leurs efforts pour éviter les souffrances, mais quant
aux chrétiens, c’est un ingrédient indispensable qui fournit la paix, la joie
et la grâce. Parfois en passant par les tribulations, notre intérieur souffre
et notre corps s’affaiblit. Mais il n’en est rien. « Les gens veulent
avoir, dit Luther, les chrétiens forts et n’en point tolérer de faibles ;
au contraire, s’il y a tant soit peu de souci en eux et s’ils tombent dans la
détresse, ils crient : Abba, c’est-à-dire Père ! là où monte ce cri,
dit Paul, là sont les enfants de Dieu. » En traversant ces tribulations,
le peuple de Dieu apprend à avancer dans la sainteté. Par elles, il apprend à
persévérer. Quand nous ne regardons pas notre situation actuelle défavorable,
mais levons nos têtes, Dieu nous aidant, nous pouvons obtenir sa récompense.
Donc, c’est la foi qui fait persévérer. Au début du juillet prochain, il y aura
une compétition très célèbre la Tour de France. Christopher Froom, le champion
du dernier tour de France, quand il a été interviewé sur sa première qualité
par laquelle il est amené à remporter la victoire, il a répondu que c’était la
persévérance. Beaucoup de gens admirent les gens de caractère de persévérance.
Mais en réalité, ils n’aiment pas persévérer. Si nous apprenons la
persévérance, nous apprenons comme la prochaine matière magistrale, la fidélité
éprouvée. Il y a plusieurs sortes de fidélités. Mais la leçon de la fidélité de
Dieu est différente de celle de la fidélité humaine. Il y en a qui est
extrêmement fidèle, en sorte qu’une fois mordu, ils ne lâchent jamais leurs
choses. C’est formidable. Mais parfois, cette fidélité n’est pas selon Dieu.
Pierre était fidèle pour dire à Jésus qu’il s’apprêtait à mourir pour lui. Mais
lors de l’arrestation de Jésus, il lâcha prise et s’enfuit. Nous devons
renoncer à notre fidélité humaine, car elle n’est pas crédible. Nous devons
apprendre la fidélité de Dieu. Dieu utilise des difficultés petites et grandes,
pour que ses enfants apprennent la fidélité de Dieu. Ainsi elle s’avère éprouvée.
Je suis très fier de nos ouailles qui sont fidèles à Dieu. Au revu de leur
passé, ils ont dû passer par pas mal de tribulations, mais ils n’ont pas
renoncé à leur lutte de foi et persévéraient toujours dans la mission qui leur était
confiée. Du point de vue humain, ils sont un peu mal tournés. Mais du point de
vue de Dieu, ils sont des héroïnes et des héros de Dieu, indubitablement.
Or, la
dernière matière magistrale est l’espérance. C’est l’ultime but souhaité de
Dieu. Paul mit dans 1Corinthien, trois caractères du chrétien dans l’ordre,
l’amour, l’espérance et la foi. Mais ici Paul met en parallèle trois
attributs : l’espérance, l’amour et l’Esprit-Saint. Les uns les autres ont
une étroite relation. Ils sont comme la fratrie qui s’entre-aide. Si nous avons
l’espérance, ou obtenons 20/20 dans cette matière, c’est parce que nous avons
connu l’amour de Dieu qui a été grandement versé dans nos cœurs. Et cette
reconnaissance de l’amour n’est possible que par l’aide du Saint-Esprit, car
cet amour n’est pas l’amour ou l’affection humain. Quand nous avons
connaissance de notre état de péché misérable, nous ne voulons y penser même
dans le rêve. Nous sommes si maudits. Mais Jésus nous a rachetés de notre état
misérable par son sang à cause de l’amour de Dieu pour nous. Le Saint-Esprit
aide les gens à ouvrir leurs yeux pour voir cette réalité fantastique.
Maintenant tout sentiment de culpabilité est parti et on s’adresse au trône de
grâce de Dieu. Si Dieu nous a sauvé, nous qui étions si misérable dans le
passé, il n’y a que par cet amour miraculeux de Dieu, qui l’aurait rendu
possible. Donc, pour nous, il y a l’espérance, il y a l’amour et il y a
l’Esprit-Saint. Tous ces trois se coopèrent, afin que nous porter beaucoup de
fruit dans ce monde. Les versets 6-8 nous expliquent plus précisément, comment
Dieu nous a aimés, par le sacrifice de son Fils Jésus. Si nous sommes assez
noble et correcte, ce sacrifie porterai moins de valeur. Mais comme nous sommes
si misérables et faibles, et si pécheurs et coupables, le sacrifice de son Fils
se fait pleinement saillir. Donc, son amour est indubitable et inexorable et
quelque qui saute tout droit à nos yeux. Lisons ensemble ces versets qui sont
dignes d’être mémorisés. « Car, lorsque nous étions encore sans force,
Christ, au temps marqué, est mort pour les impies. A peine mourrait-on pour un
juste ; quelqu’un peut-être aurait le courage de mourir pour un homme qui
est bon. Mais en ceci, Dieu prouve son amour envers nous : lorsque nous
étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. »
II. Le
parallélisme entre Adam et Jésus-Christ (12-21)
Paul ensuite
met en parallèle Adam et Jésus-Christ. Je tire de nouveau votre attention à mon
exhortation d’étudier la Romain du point de vue non théologique, mais
historique. L’homme est un être qui se fixe dans l’histoire. D’où beaucoup de
gens s’intéressent à l’histoire, plus qu’à la géographie. Mais l’œuvre
rédemptrice de Dieu doit être aussi comprise dans l’histoire humaine. Donc,
Paul qui parlait de l’histoire d’Abraham précédemment remonte plus
fondamentalement vers le commencement de l’histoire. Toute l’histoire de
l’humanité que nous voyons actuellement assombri dans la tristesse et la
déchéance commence par la chute de l’homme. La relation entre Dieu et homme était
comme un beau fixe au début. L’homme était accompagné sans cesse par Dieu qui
ne cessait de montrer sa sollicitude. Mais l’homme manqua son devoir de bien
garder le jardin, et écouta la voix de tentateur. C’était un ange rebelle et
vaincu et chuté. Eve d’abord, ensuit Adam écoutèrent sa voix séductrice, et
dégringolèrent dans le péché, en mangeant la pomme. A cause d’Adam, le monde
est maudit. La vie fut enlevée, la mort fut entrée. La terre ne donna plus de
fruit. Il y eut le conflit entre homme et femme, homme et autre créature. Satan
devint son maître. Il fut chassé du paradis pour errer ici et là. Tout cela
était la conséquence de la faute d’un homme. Mais au temps voulu, Jésus, le
Fils de Dieu vint. Il combattit avec Satan, et son combat fut à la première vue
perdu car il fut crucifié. Mais la mort ne pouvait pas retenir Jésus si
longtemps, car Dieu le ressuscita et le délivra du lien de la mort. Il montra
ainsi sa victoire finale complète et montra que tous ceux qui le suivent auraient
cette victoire comme lui. Par lui maintenant, la mort est vaincue, et la vie de
Dieu réintroduit dans le monde. Si nous analysons cette partie, nous trouvons
trois expressions adverbiales qui se répètent. Donc, il est judicieux d’étudier
autours de ces expressions.
Première
expression est « de même ». Cette expression accentue la similitude
de l’influence. Par un homme Adam, le monde est submergé dans la malédiction.
De même, par un seul homme Jésus-Christ, la grâce est entrée et maintenant, le
monde goûte de nouveau la bénédiction. Ici, nous apprenons que l’influence d’un
homme est très importante. Il y a quelque semaine, nous avons appris le méfait
exercé par la bouche. Paul souligne particulièrement ce méfait, car par la
bouche on peut édifier ou détruire l’autrui. Nous devons prendre une grande
précaution à nos actes, à nos mots et à nos pensées, car je ne suis pas pour
rien, mais je suis là pouvant influer sur les gens autour de nous. Si nous
donnons une bonne influence autour de nous, nous serons appelés fils de Dieu
par les hommes.
Deuxième
expression est « il n’est pas… comme. » Il s’agit du sens de
direction des événements. La chute d’Adam avait amené une malédiction au monde,
mais le sacrifice de Jésus amena une bénédiction au monde. La faute d’Adam fait
plonger le monde dans la décadence, tandis que le don gratuit de Dieu,
Jésus-Christ, fait restaurer l’image de Dieu dans le monde.
J’ai demandé
à une française, la définition de cette troisième expression : « à
plus forte raison ». La réponse était qu’on le dit lorsqu’il y a une
condition moins exigeante. Paul dit « je parle à la manière des
hommes. » Ici, aussi Paul parle à la manière des hommes. Une fois Jésus
dit, « Qu’est-ce qui est plus facile, de dire au paralytique : Tes
péchés sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, prend ton lit et
marche ? » Du point de vue humain, dire « tes péchés sont
pardonné » est beaucoup plus facile par rapport au miracle de la guérison
du paralytique. N’importe qui peut le dire, quoi que dans la conscience comme
celle des Pharisiens c’est le plus difficile, car se disaient-ils, « qui
peut pardonner les péchés si ce n’est Dieu seul. » Jésus dit, « afin
que vous croyez que le Fils de l’homme a le pouvoir de pardonner le péché, je
t’ordonne : lève-toi et marche. » Donc, Jésus commence par ce qui est
plus difficile du point de vue humain, c’est-à-dire ce qui est plus facile du
point de vue de Dieu. D’abord, dans les versets 9,10, être justifié est du
point de vue humain, extrêmement difficile et compliqué. Les hommes se donnent
toute leur vie pour accumuler les actes espérant qu’ils plaisent à Dieu qui les
permettrait d’entre dans son paradis. Malgré cela, ils ne sont sûr de rien.
Leur cri de désespoir nuit et jour est « Oh mon âme, a-tu bien agit
aujourd’hui ? » Mais ce qui est si difficile et compliqué, Dieu a
d’emblée résolu, en envoyant son Fils le faire mourir sur la croix à notre
place. Et quand nous l’avons cru, nous sommes justifiés. Tout sentiment de
culpabilité prit fin. Alors être sauvé n’est pas si difficile du point de vue
humain. Beaucoup de gens disent : j’ai sauvé la vie de quelqu’un. Mais
pour Dieu c’est difficile. Car il s’agit de l’âme. C’est vraiment comme si on
entre dans le camp d’ennemi au risque de la mort pour sauver le prisonnier.
L’âme coupable à cause de sa commission du péché est devenue insecourable. Dieu
l’a réalisé par le sacrifice de son Fils.
Dans les
versets 15,17, Paul met en parallèle entre Adam et Jésus-Christ, et dit
« à plus forte raison. » Le fait qu’Adam est chuté est quelque chose
très difficile du point de vue humain. Toutes les conditions auraient dû être
réunies pour que l’homme si bon et honnête puisse chuter de la sorte. Mais Dieu
laissa l’homme dans son libre arbitre, pour qu’il écoute la parole de Satan. Mais
pour Dieu le restaurer n’est pas difficile. Il a le pouvoir de sauver l’homme. Donc,
Paul dit, si le premier homme Adam fut laissé chuter, à plus forte raison, il
ne sera pas restauré par Dieu. Si on dit autrement, « par sa
désobéissance, l’homme, en un instant, devint esclave de Satan, et la mort
devint son maître de vie. Alors combien à plus forte raison, Dieu ne permettra
pas que l’homme sera restauré par sa foi, afin qu’il devienne de nouveau
l’intendant de Dieu. C’est plutôt une évidence, et Dieu le fera avec sa
puissance éternelle. » Ainsi Dieu fera son peuple régner sur le monde.
Lisons le
verset 19. « En effet, comme par la désobéissance d’un seul homme,
beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul, beaucoup
seront rendus justes. » Comme Marc 10 :45, « Car le Fils de
l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en
rançon pour beaucoup », le mot beaucoup se réfère à l’humanité. Donc, par
un seul homme Adam et son acte de désobéissance, toute l’humanité fut plongé
dans le péché et la mort qu’il causa, et par un seul homme Jésus et son
obéissance jusqu’à la mort, toute l’humanité fut racheté de son péché et gagna
le royaume de Dieu, chaque membre étant justifié par son sang. Avant qu’il
vienne, le péché régnait avec la mort, en jumelant avec la loi qui le faire
ressortir, mais quand il vint, la grâce surgit et neutralisa le péché avec la
mort, et fit vivre les fidèles avec sainteté, jusqu’à ce qu’il revienne, et
appelle les saints à la vie éternelle dans le royaume de Dieu. Que Dieu vous
bénisse avec les fruits de la justification !
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