UN
NOUVEAU MONDE AVEC FOI
Romains
3 :21-31
Verset
Clé 3 :21
« Mais maintenant, sans la loi est manifestée la
justice de Dieu, attestée dans la loi et
les prophètes. »
Nous avons appris que le rôle de la loi, quoi que parfois
pesant, est indispensable aux hommes. Il indique ce qu’il faut fait et ce qu’il
ne faut pas faire. Mais comme M. Doulière l’a dit, elle est semblable à une
charrue, elle assume le rôle d’aplanit le terrain, mais n’a pas de capacité de
faire pousser le blé. Ou un examen de radio pour diagnostiquer la maladie, mais
pas un remède pour la guérir. La loi ne peut nous sauver du péché et de sa
condamnation. Cependant, l’attachement de l’homme à la loi est incommensurable
tout au long de l’histoire humaine. L’humanité cherche en elle le salut. Deux
grands monothéismes actuels sont de cette propension. L’homme ne cessait de
chercher sa justification par le biais de la loi et sa pratique. Mais que dit
Paul pour la loi ? Il semble qu’il débute une toute à fait une nouvelle
histoire, et cette fois sans avoir aucun recours à la loi. Il disait,
« sans la loi. » Paul élimine la loi dans son développement. Ce qui
était jusqu’à maintenant indispensable pour acquérir la justification, est bel
et bien éliminé, à un grand étonnement de tous ceux qui l’entendent. Que dit
Paul ? Il dit, « Mais, maintenant, sans la loi est manifestée la
justice de Dieu, attesté dans la loi et les prophètes. » Ce constat est
pour l’homme comme un tonnerre dans un ciel bleu. Ou il est semblable à un
effondrement de planche sur laquelle l’homme a mis les pieds. En guise de
digression, comme on parle de planche, je vous raconte une histoire sur elle.
L’un des successeurs de George Müller dans la direction des orphelinats de
Bristol a reçu M. Allen un jour qui était le fondateur de la Mission parmi les
Indiens de Bolivie avec son épouse. Après avoir vu des 5 immenses bâtiments
accueillants des orphelins, celle-ci s’écria, « M. Burton ! il doit
falloir une dose de foi peu ordinaire pour faire marcher tout
cela ! » « Madame, fut la réponse, une petite foi basée sur une
planche solide me maintient au-dessus des flots, une grande foi basé sur une
planche vermoulue me ferait faire naufrage. » Dans le témoignage de M.
Burton, la loi est semblable à une planche vermoulue, personne parmi les hommes
ne se tiendra là-dessus, tous qui s’y fient s’écouleront. Cependant, une petite
foi sur la planche solide, le laissera tenir fermement. Qu’est-ce que cette
planche ? Chers les enfants, c’est Jésus-Christ. Donc, il nous suffit de
croire en Jésus-Christ, et on est en sécurité au-dessus des flots petits ou
grands.
I. La justice de Dieu et la foi de l’homme en son Fils
(3 :21-25a)
Bon revenons au texte. Vous verrez le style de rédaction
propre à Paul, au fur et à mesure de notre étude de la Romains, qui est
caractérisé par le renversement ou le virement total. Romains 8 :1,
« Il n’y a donc, maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en
Christ-Jésus. » Ce verset 3 :21 en fait partie. Lisons à haute voix ce
verset renversant de Paul, avec un souhait qu’il vous pénètre comme un sabre
laser. « Mais, maintenant, sans la loi est manifesté la justice de Dieu,
attestée dans la loi et les prophètes. » Les gens de ce monde, sans
exception, veulent exercer leur autorité et pouvoir. Un pasteur que je
connaissais m’a dit, « un jeune homme essayait d’exercer son autorité
comme un mari à sa femme durant leur lune de miel. Mais il n’a fait que perdre
le respect de sa femme. » J’imaginais sans difficulté que leur lune de
miel se tournait en vinaigre. A cause des péchés des hommes Dieu tout-puissant
qui est le Roi souverain de l’histoire, dut avoir révéler sa colère et sa fureur
et met tous les hommes en éternel punition. Mais Dieu ne le fit pas. Au
contraire, Dieu d’abord donna la loi de Moïse à son peuple hors la loi. Puis,
il leur donna la justice de Dieu. « La justice de Dieu » se réfère à
Jésus, que la loi et les prophètes attestent. En d’autres termes, Dieu ne
punissait pas les pécheurs. Au contraire, il envoya son seul et unique Fils
pour sauver les hommes de leurs péchés conformément à ses promesses.
En effet, dans le verset 21, le mot « justice » de
Dieu est contrasté avec le mot « colère » de Dieu (1 :18). Toute
l’humanité est dans le besoin absolu de la justice de Dieu, parce qu’elle est
dans l’état de jugement faute d’être justifié. Tous ont péché et sont privés de
la gloire de Dieu dit le verset suivant. Quand un homme est bien élevé et ne
semble pas avoir commis un grand péché, cette notion peut être abordable
difficilement. Mais la réalité de l’humanité est la sentence de mort sans la
justice de Dieu, et Paul est en train de parler que Jésus-Christ seul est la
justice de Dieu, mais l’observation des lois n’y aboutit pas. Simplement
parlant, la justice de Dieu est le ticket pour le royaume de Dieu. Si nous ne
l’avons pas, nous irons à l’enfer. Lisons le verset 22. « justice de Dieu
par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. » Nous ne pouvons
trouver la justice que par la foi en Jésus-Christ. Quiconque croit en
Jésus-Christ est exempté de la colère de Dieu et revêtu de la justice de Dieu.
Cette fois s’applique à toute l’humanité. Alors que donne à l’homme
concrètement la foi en Jésus-Christ ?
D’abord, la gloire de Dieu (23). Le verset 23 nous dit
« Car il n’y a pas de distinction : Tous ont péché et sont privés de
la gloire de Dieu. » Pour comprendre cette phrase il faut monter jusqu’au
chapitre 2 de la Genèse dans lequel nous trouvons l’origine du péché. L’origine
du péché se trouve dans Gn 3. Mais nous la trouvons dans Gn2. Car même si Gn2
nous décrit la félicité dans le paradis, il parle déjà du péché qui est la
violation de la loi auquel cas viendra l’enfer. En effet, Dieu dit, « tu
ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où
tu en mangeras, tu mourras. » Les modernes ont tendance de dire que
l’Evangile est la vérité, mais l’enseignement de la Genèse qui est un document
vieilli n’est pas la vérité. Un jour un homme à peau noir vint à moi et je me
suis mis à lui enseigner concernant le mariage basé sur le Genèse 2, mais il
finit par dire, « où est le péché dans ce que je cherche mon vis-à-vis selon
mon goût ? Rien d’anormal ni de pécheur, prouve-le moi. » Genèse
2 est une parole gracieuse, mais il est aussi une parole sévère qui dit la
conséquence de la désobéissance au commandement. C’est vraiment une parole
difficilement digérable à ceux qui sont élevés dans une ambiance de la liberté
totale de l’homme avec le droit de l’homme. Mais la vérité et la vérité. Dans
Genèse 2 il y a une vérité flagrante concernant l’ordre ou la hiérarchie que
Dieu avait établie. Dieu lui donne les plusieurs missions, à Adem qui est
l’intendant du monde. D’abord, cultiver. C’était le métier originel de l’homme,
il faut qu’il travaille physiquement. Ensuite, lui est donné la mission de garder.
Cela suppose l’existence du malin. Si la première est d’ordre matériel, cette
mission concerne les affaires spirituelles. L’âme sera en péril, si elle n’est
pas bien défendue du mal qui est déjà tapis à la porte, ce qui est arrivé à
l’homme. Puis il y a la troisième mission, c’est que la mission d’ordre mental.
Dieu a donné à Adam beaucoup de dons, avec lesquels Adam fut appelé à nommer
les animaux. En résumé l’homme est doté de trois missions, physique d’abord,
spirituel ensuite, puis mental à la fin. Puis, Dieu endormit l’homme, en sorte
qu’à son insu il prépare son vis-à-vis. Dieu n’a pas dit « tu ne choisiras
pas ton vis-à-vis, sinon tu mourras. » Mais il est évident que Dieu
établit un ordre moral en ce qui concerne le mariage. La violation de l’ordre
moral dans le mariage amène à un état chaotique comme nous le voyons dans les
cas de contemporains de Noé. Il n’y a pas de distinction : Toutes les
écritures sont inspiré par Dieu, et sont capables de réparer l’état de péché. Après
l’entrevue avec un garçon là-dessus, Dieu m’a fait commencer à prier que Dieu
établisse vraiment beaucoup de Français de souche ayant un cœur pur dans
l’obéissance à la parole qui s’occuperont de leur pays pour faire de lui un
royaume de sacrificateur. Engagez-vous donc avec moi, à travailler pour gagner
la vie, à garder les âmes du malin et faire beaucoup d’activités avec les dons
de Dieu et établir les 12 disciples et 12 mères de prières pour les Français de
souche.
En tout cas, revenant à ce verset, nous pouvons dire que
quand l’homme pèche, il est privé de la gloire de Dieu. En nous référant
continuellement au Gn 2, nous nous apercevons que quand l’homme pèche, il perd
complètement la gloire de Dieu. Que signifie la gloire de Dieu ? Nous
apprenons dans la Genèse que la gloire de Dieu a deux connotations. D’abord,
c’est l’image de Dieu. Dans Gn 1 : 27, il est dit, « Dieu créa
l’homme à son image, Il le créa à l’image de Dieu, Homme et femme, il les
créa. » Donc, l’image glorieuse de Dieu est gravée dans l’être humain. Il y
a la pensée noble en l’homme. Il y a un saint désir en l’homme. Il a un sublime
vœu d’accomplir des bonnes œuvres ainsi que l’aspiration de communier avec le
Créateur qui lui ordonne de se multiplier. Ces choses ne peuvent être trouvées
chez les animaux. Et ces choses n’arrivent que quand il y a la séparation
claire entre l’homme et la femme. Ensuite, la gloire de Dieu se réfère à la
vie. Gn 2 :7 dit, « L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière du
sol ; il insuffla dans ses narines un souffle vital, et l’homme devint un
être vivant. » Cette vie précieuse est un don incommensurable pour
l’homme. Les animaux n’ont pas de cette vie. L’homme l’a perdu un moment, mais
par la foi en Jésus, il récupère, donc nous pouvons chanter, « Vivant,
vivant, mon Sauveur est vivant ou vivant pour toujours, il a, dans son amour,
versé en moi sa vie sans retour Car Jésus et vivant, chante Alléluia
…. »
Puis si nous réfléchissons sur l’épisode de la résurrection
de Lazare, nous pouvons mieux comprendre ce chant. Jean 11 nous raconte cet
événement. Jésus vint quelques jours plus tard qu’on lui avait demandés, mais à
l’arrivée à Béthanie, Marie et Marthe étaient en deuil de leur frère qui avait
quitté 4 jours auparavant. Le corps fut déjà décomposé dans le tombeau. Mais
Jésus dit, « ôte la pierre. » Marthe dit, « il put, car c’est 4e
jour. » Alors Jésus dit, « Ne t’ai-je pas dit : Si tu crois tu
verras la gloire de Dieu. » L’ambiance était funeste, le corps put suite à
la décomposition. C’est l’état de mort de toute l’humanité venant de la
conséquence du péché. C’était la privation totale de la gloire de Dieu, et
l’absence flagrante de la vie de Dieu. Mais Jésus évoque l’incrédulité de
Marthe et l’exhorte à croire. Bien sûr que c’est la foi en Dieu tout puissant.
Mais la résurrection de Lazare est la préfiguration de la résurrection de
Jésus. Si nous croyons en sa résurrection, nous recevons la vie en lui et nous
récupérons la gloire de Dieu éternelle.
Ensuite, passons au verset suivant. Si nous lisons le verset
24, un mot nous saute aux yeux. Lequel selon vous ? Je sais que le mot
« rédemption » ne vous saute pas, car c’est un mot un peu compliqué,
mais ? Voilà, « gratuitement ». Vous aimez ce mot n’est-ce
pas ? Je sais que vous l’aimez vraiment. Imaginez que vous avez un repas
copieux gratuitement dans un Macdonald ? C’est pas mal, vous direz-vous.
Imaginez plutôt que vous avez un iPhone dernier cri gratuitement. Super,
n’est-ce pas que vous criez ? Mais ici Jésus donne vraiment gratuitement
quelque chose imaginable. Pour comprendre ce don, il est judicieux de comparer
le bénéfice et coût. Il y a le bien-être de repas et d’iPhone et il y a le coût
de fabrication pour leurs producteurs. Mais Dieu nous donne le bénéfice
inestimable de la vie éternelle dans le royaume de Dieu, ayant enlevé toute sa
colère sur nous. Mais pour cela, Dieu a payé un grand coût auquel rien n’est
comparable. C’est le sacrifice de son Fils. Quand j’ai posé la question à une
de nos mères, si elle peut sacrifier un de ses plusieurs enfant, la réponse
était, « Oui, mais on verra. » Combien sera-t-il difficile de
sacrifier un des fils ou des filles, mais, Dieu a sacrifié son seul et unique
Fils, et ce non pour quelque chose de noble, mais pour un pécheur impardonnable
comme vous et moi. Nous pouvons avoir beaucoup de chose gratuitement, car les
producteurs s’accordent de supporter les couts, de plus, dans le monde, on dit
que rien n’est gratuite, tout est donnant donnant. Par exemple, le smartphone
gratuitement offert par l’opérateur suppose un coût de consommation augmentée derrière
par celui-ci. Mais Dieu est différent. Il sacrifie son Fils pour nous donner la
vie éternelle. Il aurait dû punir et ne plus nous voir dans sa maison. Mais
pour odieux que nous soyons, il voulut accueillir de nouveau dans sa maison.
Quelle grâce merveilleuse ! Aimez-vous la mathématique ? Faisons une
chose avec moi. Essayez de cocher le questionnaire sur le bénéfice (ou la
reconnaissance du bénéfice) et sur le coût. Combien reconnaissez la vie
éternelle donnée à vous (/+10) et combien reconnaissez-vous le coût payé à
contrepartie (/-10) puis vous déduisez le premier par le second. Alors vous
aurez la note sur 20 au complet. Plus votre note est grand, plus vous avez la
relation d’amour avec Jésus inébranlable. Moins votre score est marqué, moins
votre relation avec Jésus est solide. Plus l’écart est grand, c’est-à-dire
score élevé, plus vous serez plongé dans le monde de grâce profonde, mais plus
l’écart s’amoindrit, plus votre égo énervé, colérique sera sailli vers la
montagne.
Alors quel bénéfice Dieu nous offre gratuitement, si nous
croyons seulement en Jésus ? Il y a deux mots clés dans les versets 24,25.
D’abord le moyen de la rédemption. Comment Dieu rachète-t-il les hommes de
leurs péchés ? Lisons d’abord le verset 24. « Et ils sont
gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est dans
le Christ-Jésus. » La rédemption signifie la délivrance de l’esclavage ou
de l’entrave. Après la chute pendant laquelle Eve écouta Satan, et Adam écouta
sa femme, l’homme est soumis à la domination de Satan. A ce moment, Dieu prédit
que la descendance de la femme qui n’est autre que Jésus, viendra lancer un
combat et dans leur inimitié, Satan mordra le talon de Jésus, mais Jésus
écrasera la tête de Satan. Donc, l’homme est l’esclave de Satan, jusqu’à ce que
le Messie vienne le délivrer. Cela est appelé « Rédemption. »
Vraiment Jésus venant du ciel peut nous délivrer non seulement de la main de
Satan, mais aussi de toute sorte d’entrave et d’esclavage. Nous avons réfléchi
à tout à l’heure sur le coût pour le bénéfice. Vraiment le coût payé par Jésus
est incommensurable. Il y a bien longtemps, il y avait un fils américain
« Uncommun Valor » traduit en français « Retour vers
l’enfer. » Le père dans le film
appelé MacGregor était un président d’une immense société pétrolier de Texas,
mais son fils fut emprisonné dans un camp de prisonnier de guerre au Cambodge
depuis 10 ans. Il ne s’en ferait guère même s’il arriverait même la ruine de sa
firme si seulement la vie de son fils lui sera rendue. La rédemption suppose
l’acte de racheter un prisonnier. Quand Jésus fut envoyé pour racheter son
peuple de leurs péchés, il avait dû renoncer à toute la gloire, le pouvoir et
l’honneur de son royaume. Bien qu’il fût Dieu, il s’humilia et vint dans ce
monde sous forme humaine. Quand il fut venu dans ce monde, il vivait la plus
belle vie devant les yeux de Dieu. Il devint les yeux pour les aveugles. Il
devint le médecin pour les malades. Par-dessus tout, il prêchait la bonne
nouvelle du royaume de Dieu aux pauvres. Finalement, il réussit sa mission de
sauvetage de l’homme à travers sa mort sur la croix comme l’Agneau de Dieu. De
cette façon Dieu nous a rachetés de la terrible empoigne du péché et de Satan.
« La rédemption » est la grâce immuable de Dieu. Ephésiens
1 :7,8 dit, « En lui, nous avons la rédemption par son sang, le
pardon des péchés selon la richesse de sa grâce que Dieu a répandue abondamment
sur nous en toutes sagesse et intelligence. »
Il y avait une jeune adolescente de 13 ans, appelé Christine
comme prénom qui a découvert le ballet et aimait danser l’adopta comme futur
métier. Mais quand elle comparait son corps à celui d'autres danseuses, elle se
sentait trop grosse. Elle a donc développé l'ensemble de ses propres règles nutritives
et les a rigoureusement appliqués. Elle a passé les trois prochaines années en
esclavage à l'anorexie, une maladie mentale. Elle a perdu le contact avec ses
émotions et est devenue isolée et solitaire. Un jour, tout en punissant son
corps sur le tapis roulant, elle a eu une crise. Elle a dû chercher un
traitement. Grâce à un ami, elle a été présentée aux Psaumes. En lisant, les
mots ont sauté de la page et lui ont parlé: «Mes larmes sont ma nourriture jour
et nuit.» Elle a constaté que Jésus la comprenait, l'aimait et l'acceptait. Son
amour a brisé les chaînes de son esclavage et l'a libérée. Quelque temps plus
tard, elle a remporté le concours de beauté de Miss national de son pays. Maintenant,
on dit qu’elle a une identité claire en tant qu'enfant de Dieu et ne fait que
le louer pour sa grande grâce envers elle. Peu importe soit le genre de péché
qui nous lie, Dieu peut nous libérer lorsque nous mettons notre foi en
Jésus-Christ.
Ensuite, le moyen d’expiation (25a). Lisons le verset 25a.
« C’est lui que Dieu a destiné comme moyen d’expiation pour ceux qui
auraient la foi en son sang… » Dans ce verset, « lui » se réfère
à Jésus et « le moyen d’expiation » au sacrifice de rançon. Pourquoi
alors, Dieu a destiné Jésus comme moyen d’expiation ? C’est parce que c’était
le seul moyen de satisfaire la clameur du péché. Khafar en hébreux pour dire
expier signifie couvrir et purifier. Le péché commis est semblable à une tâche
de sang sur le tissu. Il ne sera jamais effacé. Il devra couvrir de poix et
ainsi il sera purifié. De même le péché commis souille la conscience et elle ne
sera jamais effacée, malgré le passement de temps. Monte Cristo lamentait que
malgré le temps passait, la haine, au lieu de s’affaiblir, s’agrandit. Le péché
demande le sang pour qu’il soit couvert ou purifié. Hébreux 9 :22 dit,
« Sans effusion du sang, il n’y a pas de pardon. » Comment Dieu
paya-t-il pour la clameur du péché ? Le verset 25a dit, « C’est lui
que Dieu a destiné comme moyen d’expiation pour ceux qui auraient la foi en son
sang… » Dieu satisfait la clameur du péché en répandant le sang précieux
de son seul et unique Fils. Comment peut-il se faire que Dieu répand le sang de
son seul et unique Fils pour payer le prix du péché ! La grâce de Dieu est
plus haute qu’aucune haute montagne et le plus profond qu’aucune mer profonde.
Dieu versa le sang de son seul et unique Fils pour nous sauver de nos péchés.
Donc, nous devons croire en l’efficacité du sang de Jésus ; nous devons
croire dans nos cœurs que nous sommes rachetés par le précieux sang de Jésus.
Cet événement historique a eu lieu une fois pour toutes il y a 2000 ans ?
Autant que nous y croyions, nous expérimentons un change mystérieux dans nos
cœurs. De même qu’une nouvelle ère dans l’humanité a commencé avec la naissance
de Jésus, de même nos nouvelles vies débutent quand nous croyons en le pouvoir
du sang de Jésus-Christ. Qu’arrive-t-il quand nous croyons en le sang de
Jésus-Christ et sommes racheté par lui ?
Au prime abord, nous commençons à languir après la sainteté
de Dieu. Hier les témoignages des sœurs étaient parmi nous un grand
encouragement, car toutes les sœurs communément y compris l’enfant Emma ont
voulu vraiment plaire à Dieu, en se repentant qu’ils avaient vécu pour être vus
par les hommes. Agir comme si on s’est vu par Dieu est le signe d’une grande
maturité de la foi. Avant d’être purifié par le sang de Jésus, nous avons fait
seulement des mauvaises choses à cause de nos désirs coupables. De même, nous
devenions pleins de propre justice pour justifier nos péchés. Un serviteur que
je connais disait une fois que dans son entourage il y a eu un jeune homme qui
voulait vraiment mener une vie pieuse. Mais son état s’empirait quand il
voulait le faire selon sa propre force. Donc, il l’a finalement abandonné. Mais
dès que nous croyons en le sang de Jésus-Christ, notre attitude envers le péché
change, et nos désirs coupables se rendent graduellement. Puis nous commençons
à haïr nos désirs coupables. En même temps nous commençons à jouir de la vie
sainte en Jésus, même si cela est très pesant au début. Comme une question du
temps, ce sentiment pesant est remplacé par une aspiration joyeuse à la
sainteté de Dieu. Cela arrive car Jésus remplace nos sangs sales par son sang
précieux. Finalement Dieu nous rend capable de le servir sans crainte dans la
sainteté et la justice devant lui tout au long de nos jours (Lc 1 :74,75).
Surtout, l’effusion du sang de Jésus satisfait la requête de Dieu Saint, et il
accrédite comme juste ceux qui croient en le sang de Jésus-Christ.
Ensuite, nous expérimentons l’amour de Dieu. Quand nous
croyons dans nos cœurs que Dieu présente Jésus comme un moyen d’expiation,
l’amour de Dieu commence à germer dans nos cœurs. L’amour de Dieu germé dans un
cœur change son propriétaire à aimer lui-même. Quand quelqu’un aime lui-même
dans l’amour de Dieu il aime les autres aussi. Il est vraiment mystérieux de
vivre dans le monde d’amour divin.
Enfin, il y a le
troisième mot qui sert de la conclusion. C’est la justification. (24)
Regardez encore le verset 24 de nouveau. « et ils sont gratuitement
justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est dans le
Christ-Jésus. » Ce verset atteste pourquoi la rédemption et l'expiation
étaient substantiellement nécessaires.
C'est ainsi que toutes sortes de pécheurs peuvent
être justifiés par Jésus
par la foi.
Qu'est-ce que cela signifie d'être justifié? "Justification"
signifie être déclaré comme « non coupable. » Nous
sommes justifiés par Jésus-Christ et déclaré comme « non coupable »
devant le Dieu Saint. En outre, la justification nous restitue une
bonne relation avec Dieu. Un homme qui n'a pas la droiture de Dieu est malheureux, pas à cause de ses
conditions humaines, mais parce que sa vie est une succession de punition, de conscience coupable et les
accusations de Satan. En outre, les pécheurs sont les plus malheureux quand ils
voient d'autres pécheurs comme
eux-mêmes, parce qu'ils se détestent, alors ils détestent ceux
qui sont comme eux. Mais Dieu, dans sa grande miséricorde, a déclaré son seul et unique Fils comme
« coupable » de sorte qu’il puisse
nous justifier et nous considérer comme ses enfants juste et précieux. Même si nous ne sommes pas justes du tout, nous
sommes justifiés quand nous croyons au Fils. Un jeune homme avait dit il
y a très longtemps: « Même Dieu ne peut pas me pardonner. Je ne
peux pas me pardonner moi-même. J’en peux plus. » Mais ce n'est pas vrai. Voyez
le criminel qui était accroché à côté de Jésus sur la croix. Il a dit, « Jésus,
souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne. » Jésus lui a répondu , « En vérité je te le dis,
aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. » (Lc 23: 42,43) Il avait
été jugé par des hommes et déclaré coupable et condamné à mort. Humainement, il lui était impossible de demander la
grâce de Jésus. Mais par
la foi, il a demandé la grâce de Jésus. Jésus l'a déclaré comme
"non coupable" même s'il avait un terrible bilan des
crimes. A
cause de sa foi il était justifié en tant qu'enfant juste de
Dieu. Cet
homme a été accueilli dans le royaume de Dieu. Probablement quand il a traversé
les portes perlées de la Nouvelle
Jérusalem, Abraham, Moïse, David, Gédéon et Esaïe sont tous venus le voir. Quand il est entré dans le royaume céleste, il était vêtu de
robes royales et une ceinture autour de sa
poitrine devant le trône de Dieu. Dieu
nous justifie. Par
conséquent, nous ne devrions pas rester dans la culpabilité. Au lieu de cela, nous
devons croire
en le sang du Fils. C'est l'essence de la foi en Jésus.
II. Le
caractère de Dieu dans sa rédemption (3: 25b, 26)
Nous avons appris que Dieu a payé le
prix du péché et racheté ceux qui croient. C'est l'œuvre de la rédemption
de Dieu. Nous
apprenons aussi que le caractère de Dieu est
révélé dans son œuvre de rédemption, et ce de deux manières. Tout d'abord, Dieu est juste. (25b, 26) Quand nous lisons le verset 26, nous pouvons
voir deux côtés de la nature de Dieu en conflit l’un contre l’autre. Le
verset 26 dit: « au temps de patience, il a voulu montrer sa justice dans
le temps présent, de manière à être reconnu juste, tout en justifiant celui qui
a la foi en Jésus. » La justice exige inévitablement une punition. Parce
que Dieu est juste, il devrait punir les pécheurs sans
pitié. Mais
Dieu, dans sa grande miséricorde, était disposé à justifier les hommes
pécheurs. Alors
il a présenté son Fils comme un moyen
d'expiation pour répondre aux exigences de sa justice. Que c’est merveilleux
de savoir que Dieu aurait dû montrer sa justice dans la colère et la fureur aux hommes pécheurs, mais au lieu de
cela, Dieu a montré s a justice non dans la colère, mais dans l'amour. De
cette façon, sa justice a été prouvée être la justice divine. Deuxièmement, Dieu est amour. (25,26)
Personne ne peut être juste et en même temps être un homme d'amour. Mais
Dieu est juste, et en même temps, Dieu est l'amour. Le verset 25b dit:
« Parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant. » En
d'autres termes, Dieu, dans son amour, n'a
pas déversé sa colère et sa fureur sur les impies et les méchants. Dieu est
juste. En même temps, il est riche en bonté, en douceur et en patience. Romains 5: 8 dit, "Mais en ceci, Dieu prouve son amour envers
nous: Lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. » Dieu, qui sauve les pécheurs par le sang de
son Fils, est l'amour. Il est très important
pour nous de croire en l'amour de Dieu.
La justification
par Jésus est le meilleur moyen de sauver le monde conçu par Dieu, car en
pratique, elle peut bénéficier à toutes les races de la terre. Si Dieu attribue
la justification seulement à ceux qui ont les œuvres de la loi, le peuple
d’Israël qui avait reçu la loi seront forcément avantagés au détriment de ceux
qui en sont privés. Mais la foi en le sang de Jésus est abordable à tous les
hommes de la terre. La loi cependant ne perd pas sa validité en raison de la
foi. Seulement la foi confirme la loi. Que Dieu vous bénisse avec cette parole
cette semaine.
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