LA JUSTICE ATTESTÉE SCRIPTUAIREMENT
Romains 4 :1-25
Verset Clé 4 : 3
« En effet, que dit l’Ecriture ? Abraham crut à Dieu, et
cela lui fut compté justice. »
Nous avons appris que Jésus est devenu le moyen d’expiation
pour l’homme coupable, par le sang sur la croix. L’homme, semblant avoir
beaucoup de moyen, n’a pas de beaucoup de moyen pour se faire pardonner ses
péchés commis. Nicodème, haute intellectualité d’Israël était désespéré de sa
pensée de joindre au royaume des morts, à cause de tout ce qu’il avait commis
dans le passé, ne put s’endormir la nuit et vint à Jésus. Le jeune homme riche
eut toute son obéissance mais il ne put s’assurer du salut, donc vint à Jésus
demander que faire pour gagner la vie éternelle. Non seulement eux, mais tous
les hommes sur la terre se posaient cette question que malgré toute observance
ou une vie exemplaire selon la vertu, ou la morale sociale, si on a commis une
erreur grave qui ne peut être réparé, quelle sera la destination, et est-ce que
toutes ces bonnes actions ont la force de réparer cette erreur qui a fait le
dégât ?
Paul dit, qu’il faut tourner le regard de l’homme à Dieu,
car, dit-il, c’est lui que DIEU a destiné comme moyen d’expiation. Dieu a donné
son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait
la vie éternelle. Donc, pour l’homme il n’a que la foi en Dieu qu’il puisse
faire pour résoudre son problème de péchés. S’il le fait et ainsi reçois le don
de Dieu, il est justifié. Ici, le moyen est traduit en anglais sacrifice. Dieu
a destiné Jésus comme sacrifice de rançon, comme le souverain sacrificateur offre
un holocauste pour le pardon de son peuple. Dieu fait du corps de son Fils
comme sacrifice de rançon pour l’humanité. Donc, le sang versé de Jésus,
l’Agneau saint sans tâche a la puissance de purifier le sang souillé de
l’homme, à moins que celui-ci ne le reçoive et l’accepte.
Mais il y a un problème. Car la foi est irréelle du point de
vue de la raison En fait, la foi est une sorte de combat contre la raison. Calvin
dit que « toutes les choses que nous pouvons voir aux alentours de nous
sont contraires aux promesses de Dieu. Il nous promets l’immortalité, mais nous
sommes mortels, ils nous déclares justes, mais nous sommes plein de péché, que
faire ? il faut que nous fermions les yeux e sur nous et sur tout ce qui
est en nous afin qu’il n’y ait rien qui nous empêche ou retarde de croire que
Dieu est véritable. » Luther dit, « Tous les articles de notre Foi
chrétienne, que Dieu nous a fait connaître par sa Parole, sont, devant la
raison, en droite ligne impossibles, absurdes, inventés. … La foi cependant est
si habile qu’elle tord le cou à la raison et qu’elle étrangle ce fauve qu’à
l’ordinaire le monde entier, avec toutes les créatures, ne peuvent étrangler….
Ainsi font tous les croyants avec Abraham, étranglent la raison et lui disent,
« Tu es une bouffonne, tu ne comprends pas un trait de lettre, ferme donc
ton bec et tais-toi ! Ne t’avise pas d’être juge de la Parole de
Dieu ; au contraire assieds-toi, entends ce qu’elle te dit et crois en
elle ! C’est ainsi qu’ils étranglent ce fauve jamais étranglé par le
monde, et ils rendent à notre Seigneur Dieu le culte le plus agréable de tous,
qui puisse jamais avoir lieu pour lui. » (fin citation)
I. La justification par la foi est conforme à l’Ecriture
Paul, après avoir dit ce don gratuit de Jésus pour le pardon
entier des péchés, voulut attester scriptuairement, c’est-à-dire que cette
justification par la foi est conforme à l’Ecriture. Déjà Paul disait, « la
justice de Dieu, sans la, fut manifesté mais attesté dans la loi et les
prophètes. » Ainsi, elle devient une vérité authentique et indubitable. La
semaine dernière, j’ai exposé l’authenticité du chapitre 2 de la Genèse, alors
que les modernes sont tentés de le relativiser. En effet, j’ai entendu que
beaucoup de protestants même les pasteurs ne croient pas que l’Ancien Testament
n’ont pas d’autant d’autorité que le Nouveau Testament. Mais cela n’est pas
vrai. 2 Timothé 3 :16 dit, « Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour
enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la
justice. »
Si nous avons l’attitude absolue à l’égard des Ecritures,
nous pouvons recevoir tout don destiné par Dieu pour nous. Nous pouvons
recevoir pleinement la grâce de pardon de Jésus-Christ. Paul souhaitait
vraiment que ses ouailles à Rome se tiennent fermement dans la foi en
Jésus-Christ, en se basant sur les Ecritures. Et il savait que s’il en était
ainsi, malgré la multiplicité des attaques des ennemis, ils seraient
inébranlables. Ils triompheraient le monde et évangéliseraient Rome, si
corrompu soit-il, et finalement gagneraient le monde entier par l’Evangile. Les
Ecritures sont composés en trois : loi, prophète, poèmes, mais en réalité,
la Bible est un livre d’histoire.
Comme je vous ai dit dans l’introduction de la Romains, si
nous étudions la Romains de façon théorique, nous recevrons peu de leçon
d’elle, mais si nous l’étudions de façon de l’histoire de la Bible, nous
recevrons beaucoup de vérités précieuses pour nous édifier. Justement ici, Paul
fait référence à l’histoire de la Bible, ayant personnage principal Abraham et
David.
En fait, nous avons cette idée fixe que les gens de l’Ancien
Testament étaient tous les hommes de la loi, mais c’est un fake news. Il n’en
est pas ainsi. La justification par la foi est quelque chose de plutôt évidente
selon la Bible. Dans notre texte de ce matin, remarquez ce qui est écrit dans
le verset 4 :2b. « Mais devant Dieu, il n’en est pas ainsi. » Puis, dans l’autre épître
de Paul appelé Galates, qui traite le thème similaire de loi versus foi, il est
dit que « nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident,
puisque : le juste vivra par la foi. »
Or, ces derniers mots viennent de la parole d’Ancien
Testament du livre de Habaquq, qui est l’un des 12 petits prophètes, mais qui
parlait beaucoup de la justice divine. Ce prophète savait que la justice divine
semblerait paraître à beaucoup de gens quelque chose d’énigmatique. Vous est
moi constatent que les méchants ne meurent pas tout de suite, mais prospèrent,
alors que les gens bons et honnêtes parfois meurent tôt et traversent des
choses pénibles. Alors qu’est-ce qui se passe, Dieu est-il endormi ? Mais
au bout du tunnel des pensées de doutes, Habquq constate que la justice divine
est vivante. Il est le juge des vivants et des morts, et au dernier jour, il
justifierai et égaliserai toute chose absurde aux yeux des hommes. Donc, il ne
fait pas vivre selon la vue, mais avec la foi. C’est quelque chose qui saute
aux yeux, sinon Dieu sera trop injuste.
De même, si Dieu justifie seulement les Juifs qui avaient
reçu la loi et maudit tous les autres, ce n’est pas trop juste. Donc le fait
que les œuvres ne peuvent être son critère est évident. De plus, le fait que
les œuvres des hommes qui sont relatives d’un homme à l’autre, ne peuvent être
son critère est aussi évident, et se contredit de sa nature parfaite. Donc, ça
ne se passera pas ainsi. Non être justifié par les œuvres devant Dieu, et être
justifié par la foi est évident devant Dieu et devant les hommes.
La justification par la foi est attestée par la Bible, mais
elle est attestée par chacun dans sa conscience. Par exemple, celui qui cherche
toujours être justifié par ses bonnes actions. L’homme sourire en apparence, en gardant la
bonne mine, mais à l’intérieur, il souffre. Comme il est légaliste, il est
toujours pressé de faire quelque chose, et se condamne, s’il n’y arrive pas.
Donc, chacun sait que cela n’est pas une bonne façon. Mais ceux qui s’assurent
de la justification par la foi, sont remplis de joie et de grâce. Ils sont
libres dans leur action et leur pensée. Ils savent qu’ils ne pourront pas faire
beaucoup de choses, mais Dieu ne les condamnent pas, mais leur pardonne et
accomplit ses œuvres pour eux et par eux.
Paul dit que Jésus est deux moyens pour notre salut.
Maintenant en prenant deux exemples de l’Ancien Testament, il veut prouver que
c’est une vérité indéniable et irréfutable. Le premier exemple est Abraham. Vous
connaissez bien Abraham, la plupart ayant étudié la Genèse plus de 3 ou 4 fois.
L’histoire d’Abraham est particulièrement intéressante. Elle est incomparable
avec d’aucune des hommes de l’histoire humaine. Quand il avait 75 ans dans la
ville d’Our, il fut appelé par Dieu qui parut. Il laissa son pays et suivit
Dieu, et quand il a 100 ans, finalement il obtint la promesse, car Dieu lui
avait promis qu’il donnerait un enfant. Pendant 25 ans d’attente, il lui arriva
beaucoup de choses. Mais Paul prit deux événements seulement pour expliquer le
sujet de la justification par la foi. D’abord, c’est quand il avait environ 85
ans donc 10 ans après son appel, puis quand il avait 99 ans donc, juste à la
veille de sa réception de la promesse, la naissance d’Isaac. Le premier
événement se passa en plein air dans la nuit. Dieu appela Abraham qui était
accroupi dans sa tente et l’amenant dehors, lui demanda de compter les étoiles.
Puis, il lui dit que telle sera sa descendance. Genèse 15 :6 dit,
« Abraham crut, ce qui lui compta comme justice. » Puis vient le
marasme d’Abraham pendant 14 ans, car il retomba dans l’incrédulité et allant
vers Agar, avec encouragement de sa femme Sara, eut un enfant appelé Ismaël,
après quoi sa vie est devenu le cours d’eau tranquille. Mais bel et bien, sa
vie était une vie compromettante, car il pensait qu’ainsi Dieu a accompli sa
promesse. C’était son humanisme qui l’emportait, et menait une vie sans mission
loin de Dieu.
Alors, Dieu rendit visite Abraham âgé de 99 ans et lui
reprocha, en disant, « Sois intègre, et marche devant ma face. » Abraham
se prosterna, la face contre terre. Dieu a changé son nom d’Abram ‘père noble’
en Abraham ‘père des nations’ et lui ordonna de faire la circoncision. Abraham
se fit circoncire, lui et sa maisonnée. C’était pour lui un changement radical
de son mode, sa décision de marcher avec Dieu et surtout sa profonde repentance
de sa vie de compromis devant Dieu.
Alors que tirons-nous de cette histoire d’Abraham ?
C’est un très important point que Paul tire ici le mot « justice » et
le mot « croire ». Genèse 15 :6 est un point clé pour comprendre
la notion de justice divine. Il est en effet important pour tout chrétien de
comprendre correctement la notion de justice de Dieu. Dieu vit Abraham croire
en sa parole et lui déclare un homme juste. Selon la loi de Dieu, ou la loi du
monde ou même selon la morale, ceux qui font bien – par exemple pendant
l’occupation ceux qui ont caché les juifs, sont toujours considérés justes.
Mais ce n’est qu’un point de vue de l’homme. Le point de vue de Dieu est
différent. Dieu dit justes ceux qui croient en sa parole, tout simplement. Martin
Luther dit que « Quiconque croit en la Parole de Dieu est lui fait
confiance, comme Abraham l’a fait, celui-là est même juste devant Dieu ;
en effet, il a une foi telle, qu’elle donne à Dieu la gloire qui lui
revient. »
Puis, la justice est instantanée. « Abraham crut, ce
qui lui compta justice. » Dieu ne rend pas compte de son passé, ni de son
avenir, mais de son présent. En ce moment, Abraham eut la foi en la promesse
donnée, et cela était agréable à Dieu qui le considéra juste, et ce même parfaitement
juste. Voyez-vous ? C’est un mystère. C’est la puissance de la foi. Par la foi, le brigand demanda la grâce
de Jésus. Jésus le déclara "non coupable" même s'il avait un terrible bilan criminel dans sa vie. A cause de sa foi il
fut justifié, à cet instant où il dut traverser la frontière de l’enfer. Quelle
scène pathétique qu’un homme dont la destination était le feu, se déplaça à la
frontière du royaume de Dieu pour entrer par la porte perlée et rencontrer Abraham, Moïse,
David, Gédéon et Esaïe. En face d’une parole ou
d’une promesse, si quelqu’un croit vraiment, il a la justice et le salut. C’est
très simple, n’est-ce pas, mais c’est parfois très difficile. Faites attention,
la foi n’est pas la grâce, quoi que les deux viennent en même temps en général.
Le fait que quelqu’un dit j’ai reçu beaucoup de grâce ne signifie pas forcément
qu’il a la foi. Marie a reçu la grâce mais Dieu l’a utilisé parce qu’il crut à
ce qui lui a été dit. Mais Dieu travaille selon la foi. La foi d’un temps 0 joue,
malgré le marasme du temps 1, pour réaliser la promesse à laquelle il a cru,
dans le temps 2. Voyez le mécanisme de la foi ? La foi est instantanée et
la justice aussi, mais les deux sont compris dans la providence de Dieu. Un
étudiant a cru en la bonne main de Dieu, malgré l’acceptation dans une faculté
de province, et Dieu eut pitié de lui et lui a donné l’admission près de son
champ de mission, maintenant, il prie pour une usine de la métallurgie à côté. Un
autre étudiant a souhaité de devenir enseignant de la Bible avant d’être
enseignant dans sa spécialité. Dieu l’aide à faire ses vœux des académies
d’affection selon ce souhait, et pour lui, la foi est équivalente à ses souhaits.
Que Dieu bénisse sa foi.
Mais l’argument de Paul ici développé n’est pas la foi en
elle-même, mais sa relation avec la justice et la relation de celle-ci avec la
circoncision. La chronologie nous dit qu’à l’âge de 85 ans Abraham fut justifié
par sa foi, mais la circoncision vient après cette justification. Donc, la
justification n’a rien à voir avec la circoncision. Ici la circoncision englobe
tous les actes des hommes hors la foi. Or, la seule cause de la justification
de Dieu est la foi en sa parole. En dehors d’elle, il n’y a pas de
justification. Nous avons appris ce qu’est la circoncision : le
changement, la décision et la repentance. Les Juifs considèrent la circoncision
comme la cérémonie par laquelle ils appartiennent au peuple de Dieu. Mais au
début ce n’était pas ainsi. C’était plutôt la concision de cœur qu’Abraham
pratiquait comme un moyen d’exprimer sa repentance. Néanmoins, cet acte
d’Abraham est considéré comme une œuvre. Donc, maintenant tout devient clair.
Tout acte, que ce soit avant la foi ou après la foi, ou en dehors de la foi,
s’avère inefficace pour obtenir la justice de Dieu. Par exemple, la
participation à la réunion matinale du pain quotidien que notre église
pratique, n’amène pas à la justification des participants. Il en est de même
pour le culte. Ce n’est que les œuvres des hommes, s’ils n’y viennent avec la
foi en la parole de Dieu. Si vous avez la foi en la parole de Gn 1 :31,
« Dieu bénit septième jour et le sanctifie » et Ex 31 :16 « vous
observerez le sabbat et les célébrerez comme une alliance perpétuelle » et
vous êtes justifiés.
Or, la justice faite à Abraham est une fois pour toutes.
Certains auraient posé la question : que se passe-t-il, si dans le cas
d’Abraham, quelqu’un justifié une fois par la foi, rechute dans le marasme
spirituel. La justice une fois déclaré par Dieu ne peut s’annuler. Le problème
est souvent que l’homme pense qu’il croit alors qu’il ne croit pas vraiment.
Abraham pu être restauré au temps voulu parce qu’il avait vraiment cru
autrefois. Il se souvint de cette foi d’un autre jour et fut restauré en
pleurant amèrement. Mais ceux qui font semblant d’avoir la foi, après une
rechute qui est aussi semblable, n’ont peu d’opportunité d’être restaurés.
II. Abraham eut l’héritage par la justice de la foi
Paul continue dans la deuxième partie du texte l’histoire
d’Abraham. Dans cette partie, il parle de l’héritage du monde. Ainsi, dans le
verset 13, « En effet, ce n’est point par la loi que l’héritage du monde a
été promis à Abraham ou à sa descendance, c’est par la justice de la
foi. » Paul ici remonte au début de son histoire, où Abraham fut appelé
par Dieu de quitter son pays et de sa maison vers Canaan. Le début de la vie
d’Abraham a été fortement lié à la promesse de la bénédiction physique. Abraham
aura au fur et à mesure qu’il menait une vie de tente dans un pays étranger,
l’espérance vivant dans le royaume de Dieu. Mais pour l’instant Abraham eut
cette promesse qu’il deviendrait une nation nombreuse. Cela impliqua que Dieu
lui donnerait un fils et un territoire.
Surtout l’analyse du verset 13 nous en dit long que Dieu s’intéresse
de la vie matérielle de son élu et s’apprête à la bénir matériellement.
L’héritage du monde promis était le pays de Canaan. Quoi qu’il n’aie aucune
pièce de terrain, Abraham crut en la parole de Dieu qu’il lui donnerai tous les
terrains que ses plantes de pieds foulaient comme sa possession. Donc par la
foi, non seulement le salut de son âme fut garantie, mais aussi sa vie
abondante matériellement lui fut garantie par la foi en Dieu qui est le
souverain de ce monde et qui dispose de sa richesse pour ses élus.
Puis, quand Paul dit l’héritage du monde, il nous donne
l’impression qu’il n’exclut pas la matière d’homme. « Je t’ai établi père
d’un grand nombre de nations » dit l’Eternel. Donc, il promit qu’Abraham
aura un fils et ce fils ferait naître beaucoup d’hommes pour remplir cette
terre. Abraham accepta ce fait par la foi et non seulement quitta le pays pour
un nouveau pays ; c’est du point de vue matériel mais accompagna Loth,
c’est du point de vue humain.
Paul dit dans le verset 13 à la fin, « la justice de la
foi. » La justice est donc inséparable avec la foi. Et cette justice
concerne notre salut d’âme, et elle concerne également notre vie sur la terre
pleine d’abondance en l’homme et en les matières. La foi d’Abraham est d’autant
plus merveilleuse que sa situation était profondément fataliste. Le verset 18
dit, « Espérant contre toute espérance, il crut et devint ainsi père d’un
grand nombre des nations, selon ce qui avait été dit : Telle sera sa
descendance. » Donc, la situation d’Abraham qui crut tout simplement en la
parole de Dieu est beaucoup plus grave que nous la pensons. Abraham était
totalement désespéré, ne voyant aucune lumière autour de lui, toutes les
possibilités s’anéantissant. Donc, aucune possibilité d’avoir une moindre lueur
d’espoir. Néanmoins, Abraham ne se laissa pas aller dans son sort pathétique et
impitoyable. Un tennisman a remporté plus de 10 fois le titre de match, le
spécialiste dit qu’à l’âge de 32 ans, il réinvente son jeu. L’analyse est qu’il
a une grande ce qu’on appelle ‘résilience’ (autrement la capacité de résister
au choc). En sorte que quand il perdu le premier set, il recommence comme si
rien ne se passait. Un moindre choc nous trouble dans nos vies. Mais ce n’est
qu’un reflet de notre manque de foi. Abraham, à son âge de 85 ans dans cette
situation d’absence totale de l’espoir, il avait ce courage et cet élan de
lever la tête et de reprendre son cours de vie comme le premier pas d’enfant.
Si on continue l’histoire d’Abraham, il se fit circoncire à
l’âge de 99 ans. Abraham décida de vivre désormais selon la promesse de Dieu.
Sa foi fut restaurée. A la même année, il reçut la visite de trois anges dans
sa maison, qu’il accueillit avec l’allégresse et la chaleur. Ces messagers lui
annoncèrent la naissance de son fils l’année prochaine, qu’il n’avait pas trop
cru. Puis, Sara sa femme non plus le crut, et ria plutôt à son intérieur. Mais
cette période après la conversion jusqu’à la naissance d’Isaac était le temps
de la croyance. Quand les anges dirent, « l’année prochaine vous aurez un
fils », malgré la déraison biologique, ils crurent et enfin reçurent la
réponse pour leur foi en ayant dans leur bras petit Isaac qui riait tout le
temps. Cela est expliqué dans les versets 19-21. L’accomplissement de la
promesse par la naissance d’Isaac est aux yeux de Paul, la preuve que ce n’est
pas les œuvres qui justifie, mais la foi qui justifie. Abraham fut compté comme
justice par sa foi en sa parole et en sa promesse jusqu’au bout. Paul dit que
cela s’applique non seulement à Abraham, mais Abraham étant prototype du
croyant, à nous aussi qui suivons la même trace de la foi que lui.
III. David fut justifié par la foi en repentance
Il y a deuxième sorte de justification qui fut révélée par
la vie de David. Avant de nous y aborder, il est judicieux de réfléchir sur
pourquoi Dieu ne veut pas nous justifier par les œuvres mais par la foi. Il y a
deux choses que nous pouvons apprendre contenus dans les versets 4 et 5.
« Or, à celui qui fait une œuvre, le salaire est compté non comme une
grâce, mais comme un dû. Quand à celui qui ne fait pas d’œuvre, mais croit en
celui qui justifie l’impie, sa foi lui est comté comme justice. » Cela en
dit long du caractère de Dieu. D’abord, Dieu est saint. Donc, Dieu ne peut pas
échanger quelque chose avec l’homme. Le plus exquis parmi les exploits humains
ne sera jamais à la hauteur de Dieu Saint, car l’homme est par nature
terrestre, et Dieu spirituel. L’homme qui est par nature coupable ne peut pas
s’égaler avec Dieu par ses actes. Ensuite, Dieu est amour. Dieu veut nouer la
relation d’amour avec l’homme. Si c’est un dû, la relation sera comme celle
entre le patron et les employés. Mais Dieu veut établir une relation d’amour
qui fait grâce. L’homme ne peut jamais aimer Dieu le premier, donc c’est la
grâce. Dieu aime le pécheur le premier et le pécheur croit en son amour et
cette relation pleine de reconnaissance satisfait Dieu.
L’exemple de David est tiré de son psaume 32 :1,2. Ce
psaume est écrit après l’adultère commis par David avec Bath-Cheba, et le
meurtre du marie de celle-ci, Urie. L’angoisse de David était énorme, à tel
point qu’il ne put dormir et gémit toute la nuit. Mais David se fut repentit
profondément, jusqu’à ce que ses os se consument et que son âme devienne sans
fraude (2b), et juste (11a) et fidèle (6). Alors il expérimenta l’amour de Dieu
qui ne tient pas compte de la faute, l’entier pardon (1), la pleine délivrance
(7) et la joie et l’allégresse (11) et le renforcement (7). Il est évident
que le roi David était l'un des hommes dont les œuvres sont les plus grandes.
Mais la confession de David était qu'il ne serait pas justifié ou se
rend juste à cause des œuvres de la loi, car la violation de l'un des
commandements annule d'un seul coup ses observances des commandements
de toute la vie. Mais dès que David lève la tête et crut en son amour par
lequel, Dieu pardonne ses fautes et couvre tous ses péchés, il expérimente
la délivrance totale, ce qui signifie que Dieu se réjouit non des œuvres de la
loi, mais d'un simple cœur de repentance et justifie ceux qui procèdent à cette
manière.
En conclusion,
nous sommes justifiés non par nos œuvres, mais par la foi seule. Si nous avons
la foi en sa parole, instantanément, il nous justifie et il accomplit sa
promesse. Dieu est plein de sainteté et plein d’amour, c’est pourquoi il
choisit ce chemin. Mais il nous justifie aussi par la repentance, comme le
cas de David nous montre, ce qui fit apparaître le bonheur indicible dans son
âme. Nous croyons en Jésus qui est mort sur la croix et est ressuscité d’entre
les morts, et qui nous a délivrés de tout esclavage et de tout péché. Ainsi
nous sommes justifiés et devenons héritiers de plein droit du royaume de Dieu.
Que Dieu vous bénisse et fasse expérimenter le bonheur indicible en tant qu’un
racheté par le sang de Jésus-Christ.
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