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dimanche 10 juin 2018

Romains 4 :1-25 (M de 10/6/2018)

LA JUSTICE ATTESTÉE SCRIPTUAIREMENT
Romains 4 :1-25
Verset Clé 4 : 3
« En effet, que dit l’Ecriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut compté justice. »

Nous avons appris que Jésus est devenu le moyen d’expiation pour l’homme coupable, par le sang sur la croix. L’homme, semblant avoir beaucoup de moyen, n’a pas de beaucoup de moyen pour se faire pardonner ses péchés commis. Nicodème, haute intellectualité d’Israël était désespéré de sa pensée de joindre au royaume des morts, à cause de tout ce qu’il avait commis dans le passé, ne put s’endormir la nuit et vint à Jésus. Le jeune homme riche eut toute son obéissance mais il ne put s’assurer du salut, donc vint à Jésus demander que faire pour gagner la vie éternelle. Non seulement eux, mais tous les hommes sur la terre se posaient cette question que malgré toute observance ou une vie exemplaire selon la vertu, ou la morale sociale, si on a commis une erreur grave qui ne peut être réparé, quelle sera la destination, et est-ce que toutes ces bonnes actions ont la force de réparer cette erreur qui a fait le dégât ?
Paul dit, qu’il faut tourner le regard de l’homme à Dieu, car, dit-il, c’est lui que DIEU a destiné comme moyen d’expiation. Dieu a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Donc, pour l’homme il n’a que la foi en Dieu qu’il puisse faire pour résoudre son problème de péchés. S’il le fait et ainsi reçois le don de Dieu, il est justifié. Ici, le moyen est traduit en anglais sacrifice. Dieu a destiné Jésus comme sacrifice de rançon, comme le souverain sacrificateur offre un holocauste pour le pardon de son peuple. Dieu fait du corps de son Fils comme sacrifice de rançon pour l’humanité. Donc, le sang versé de Jésus, l’Agneau saint sans tâche a la puissance de purifier le sang souillé de l’homme, à moins que celui-ci ne le reçoive et l’accepte.
Mais il y a un problème. Car la foi est irréelle du point de vue de la raison En fait, la foi est une sorte de combat contre la raison. Calvin dit que « toutes les choses que nous pouvons voir aux alentours de nous sont contraires aux promesses de Dieu. Il nous promets l’immortalité, mais nous sommes mortels, ils nous déclares justes, mais nous sommes plein de péché, que faire ? il faut que nous fermions les yeux e sur nous et sur tout ce qui est en nous afin qu’il n’y ait rien qui nous empêche ou retarde de croire que Dieu est véritable. » Luther dit, « Tous les articles de notre Foi chrétienne, que Dieu nous a fait connaître par sa Parole, sont, devant la raison, en droite ligne impossibles, absurdes, inventés. … La foi cependant est si habile qu’elle tord le cou à la raison et qu’elle étrangle ce fauve qu’à l’ordinaire le monde entier, avec toutes les créatures, ne peuvent étrangler…. Ainsi font tous les croyants avec Abraham, étranglent la raison et lui disent, « Tu es une bouffonne, tu ne comprends pas un trait de lettre, ferme donc ton bec et tais-toi ! Ne t’avise pas d’être juge de la Parole de Dieu ; au contraire assieds-toi, entends ce qu’elle te dit et crois en elle ! C’est ainsi qu’ils étranglent ce fauve jamais étranglé par le monde, et ils rendent à notre Seigneur Dieu le culte le plus agréable de tous, qui puisse jamais avoir lieu pour lui. » (fin citation)
I. La justification par la foi est conforme à l’Ecriture
Paul, après avoir dit ce don gratuit de Jésus pour le pardon entier des péchés, voulut attester scriptuairement, c’est-à-dire que cette justification par la foi est conforme à l’Ecriture. Déjà Paul disait, « la justice de Dieu, sans la, fut manifesté mais attesté dans la loi et les prophètes. » Ainsi, elle devient une vérité authentique et indubitable. La semaine dernière, j’ai exposé l’authenticité du chapitre 2 de la Genèse, alors que les modernes sont tentés de le relativiser. En effet, j’ai entendu que beaucoup de protestants même les pasteurs ne croient pas que l’Ancien Testament n’ont pas d’autant d’autorité que le Nouveau Testament. Mais cela n’est pas vrai. 2 Timothé 3 :16 dit, « Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice. »
Si nous avons l’attitude absolue à l’égard des Ecritures, nous pouvons recevoir tout don destiné par Dieu pour nous. Nous pouvons recevoir pleinement la grâce de pardon de Jésus-Christ. Paul souhaitait vraiment que ses ouailles à Rome se tiennent fermement dans la foi en Jésus-Christ, en se basant sur les Ecritures. Et il savait que s’il en était ainsi, malgré la multiplicité des attaques des ennemis, ils seraient inébranlables. Ils triompheraient le monde et évangéliseraient Rome, si corrompu soit-il, et finalement gagneraient le monde entier par l’Evangile. Les Ecritures sont composés en trois : loi, prophète, poèmes, mais en réalité, la Bible est un livre d’histoire.
Comme je vous ai dit dans l’introduction de la Romains, si nous étudions la Romains de façon théorique, nous recevrons peu de leçon d’elle, mais si nous l’étudions de façon de l’histoire de la Bible, nous recevrons beaucoup de vérités précieuses pour nous édifier. Justement ici, Paul fait référence à l’histoire de la Bible, ayant personnage principal Abraham et David.
En fait, nous avons cette idée fixe que les gens de l’Ancien Testament étaient tous les hommes de la loi, mais c’est un fake news. Il n’en est pas ainsi. La justification par la foi est quelque chose de plutôt évidente selon la Bible. Dans notre texte de ce matin, remarquez ce qui est écrit dans le verset 4 :2b. « Mais devant Dieu, il n’en est  pas ainsi. » Puis, dans l’autre épître de Paul appelé Galates, qui traite le thème similaire de loi versus foi, il est dit que « nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisque : le juste vivra par la foi. »
Or, ces derniers mots viennent de la parole d’Ancien Testament du livre de Habaquq, qui est l’un des 12 petits prophètes, mais qui parlait beaucoup de la justice divine. Ce prophète savait que la justice divine semblerait paraître à beaucoup de gens quelque chose d’énigmatique. Vous est moi constatent que les méchants ne meurent pas tout de suite, mais prospèrent, alors que les gens bons et honnêtes parfois meurent tôt et traversent des choses pénibles. Alors qu’est-ce qui se passe, Dieu est-il endormi ? Mais au bout du tunnel des pensées de doutes, Habquq constate que la justice divine est vivante. Il est le juge des vivants et des morts, et au dernier jour, il justifierai et égaliserai toute chose absurde aux yeux des hommes. Donc, il ne fait pas vivre selon la vue, mais avec la foi. C’est quelque chose qui saute aux yeux, sinon Dieu sera trop injuste.
De même, si Dieu justifie seulement les Juifs qui avaient reçu la loi et maudit tous les autres, ce n’est pas trop juste. Donc le fait que les œuvres ne peuvent être son critère est évident. De plus, le fait que les œuvres des hommes qui sont relatives d’un homme à l’autre, ne peuvent être son critère est aussi évident, et se contredit de sa nature parfaite. Donc, ça ne se passera pas ainsi. Non être justifié par les œuvres devant Dieu, et être justifié par la foi est évident devant Dieu et devant les hommes.  
La justification par la foi est attestée par la Bible, mais elle est attestée par chacun dans sa conscience. Par exemple, celui qui cherche toujours être justifié par ses bonnes actions.  L’homme sourire en apparence, en gardant la bonne mine, mais à l’intérieur, il souffre. Comme il est légaliste, il est toujours pressé de faire quelque chose, et se condamne, s’il n’y arrive pas. Donc, chacun sait que cela n’est pas une bonne façon. Mais ceux qui s’assurent de la justification par la foi, sont remplis de joie et de grâce. Ils sont libres dans leur action et leur pensée. Ils savent qu’ils ne pourront pas faire beaucoup de choses, mais Dieu ne les condamnent pas, mais leur pardonne et accomplit ses œuvres pour eux et par eux.  
Paul dit que Jésus est deux moyens pour notre salut. Maintenant en prenant deux exemples de l’Ancien Testament, il veut prouver que c’est une vérité indéniable et irréfutable. Le premier exemple est Abraham. Vous connaissez bien Abraham, la plupart ayant étudié la Genèse plus de 3 ou 4 fois. L’histoire d’Abraham est particulièrement intéressante. Elle est incomparable avec d’aucune des hommes de l’histoire humaine. Quand il avait 75 ans dans la ville d’Our, il fut appelé par Dieu qui parut. Il laissa son pays et suivit Dieu, et quand il a 100 ans, finalement il obtint la promesse, car Dieu lui avait promis qu’il donnerait un enfant. Pendant 25 ans d’attente, il lui arriva beaucoup de choses. Mais Paul prit deux événements seulement pour expliquer le sujet de la justification par la foi. D’abord, c’est quand il avait environ 85 ans donc 10 ans après son appel, puis quand il avait 99 ans donc, juste à la veille de sa réception de la promesse, la naissance d’Isaac. Le premier événement se passa en plein air dans la nuit. Dieu appela Abraham qui était accroupi dans sa tente et l’amenant dehors, lui demanda de compter les étoiles. Puis, il lui dit que telle sera sa descendance. Genèse 15 :6 dit, « Abraham crut, ce qui lui compta comme justice. » Puis vient le marasme d’Abraham pendant 14 ans, car il retomba dans l’incrédulité et allant vers Agar, avec encouragement de sa femme Sara, eut un enfant appelé Ismaël, après quoi sa vie est devenu le cours d’eau tranquille. Mais bel et bien, sa vie était une vie compromettante, car il pensait qu’ainsi Dieu a accompli sa promesse. C’était son humanisme qui l’emportait, et menait une vie sans mission loin de Dieu.
Alors, Dieu rendit visite Abraham âgé de 99 ans et lui reprocha, en disant, « Sois intègre, et marche devant ma face. » Abraham se prosterna, la face contre terre. Dieu a changé son nom d’Abram ‘père noble’ en Abraham ‘père des nations’ et lui ordonna de faire la circoncision. Abraham se fit circoncire, lui et sa maisonnée. C’était pour lui un changement radical de son mode, sa décision de marcher avec Dieu et surtout sa profonde repentance de sa vie de compromis devant Dieu.
Alors que tirons-nous de cette histoire d’Abraham ? C’est un très important point que Paul tire ici le mot « justice » et le mot « croire ». Genèse 15 :6 est un point clé pour comprendre la notion de justice divine. Il est en effet important pour tout chrétien de comprendre correctement la notion de justice de Dieu. Dieu vit Abraham croire en sa parole et lui déclare un homme juste. Selon la loi de Dieu, ou la loi du monde ou même selon la morale, ceux qui font bien – par exemple pendant l’occupation ceux qui ont caché les juifs, sont toujours considérés justes. Mais ce n’est qu’un point de vue de l’homme. Le point de vue de Dieu est différent. Dieu dit justes ceux qui croient en sa parole, tout simplement. Martin Luther dit que « Quiconque croit en la Parole de Dieu est lui fait confiance, comme Abraham l’a fait, celui-là est même juste devant Dieu ; en effet, il a une foi telle, qu’elle donne à Dieu la gloire qui lui revient. »
Puis, la justice est instantanée. « Abraham crut, ce qui lui compta justice. » Dieu ne rend pas compte de son passé, ni de son avenir, mais de son présent. En ce moment, Abraham eut la foi en la promesse donnée, et cela était agréable à Dieu qui le considéra juste, et ce même parfaitement juste. Voyez-vous ? C’est un mystère. C’est la puissance de la foi. Par la foi, le brigand demanda la grâce de Jésus. Jesus pronounced him "not guilty,"Jésus le déclara "non coupable" even though he had a terrible record of crimes.même s'il avait un terrible bilan criminel dans sa vie. Because of his faithA cause de sa foi he was justified as a righteous child of God.il fut justifié, à cet instant où il dut traverser la frontière de l’enfer. Quelle scène pathétique qu’un homme dont la destination était le feu, se déplaça à la frontière du royaume de Dieu pour entrer par la porte perlée et rencontrer the kingdom of God.Abraham, Moïse, David, Gédéon et Esaïe. When he entered the heavenly kingdom, he was clothed withEn face d’une parole ou d’une promesse, si quelqu’un croit vraiment, il a la justice et le salut. C’est très simple, n’est-ce pas, mais c’est parfois très difficile. Faites attention, la foi n’est pas la grâce, quoi que les deux viennent en même temps en général. Le fait que quelqu’un dit j’ai reçu beaucoup de grâce ne signifie pas forcément qu’il a la foi. Marie a reçu la grâce mais Dieu l’a utilisé parce qu’il crut à ce qui lui a été dit. Mais Dieu travaille selon la foi. La foi d’un temps 0 joue, malgré le marasme du temps 1, pour réaliser la promesse à laquelle il a cru, dans le temps 2. Voyez le mécanisme de la foi ? La foi est instantanée et la justice aussi, mais les deux sont compris dans la providence de Dieu. Un étudiant a cru en la bonne main de Dieu, malgré l’acceptation dans une faculté de province, et Dieu eut pitié de lui et lui a donné l’admission près de son champ de mission, maintenant, il prie pour une usine de la métallurgie à côté. Un autre étudiant a souhaité de devenir enseignant de la Bible avant d’être enseignant dans sa spécialité. Dieu l’aide à faire ses vœux des académies d’affection selon ce souhait, et pour lui, la foi est équivalente à ses souhaits. Que Dieu bénisse sa foi.
Mais l’argument de Paul ici développé n’est pas la foi en elle-même, mais sa relation avec la justice et la relation de celle-ci avec la circoncision. La chronologie nous dit qu’à l’âge de 85 ans Abraham fut justifié par sa foi, mais la circoncision vient après cette justification. Donc, la justification n’a rien à voir avec la circoncision. Ici la circoncision englobe tous les actes des hommes hors la foi. Or, la seule cause de la justification de Dieu est la foi en sa parole. En dehors d’elle, il n’y a pas de justification. Nous avons appris ce qu’est la circoncision : le changement, la décision et la repentance. Les Juifs considèrent la circoncision comme la cérémonie par laquelle ils appartiennent au peuple de Dieu. Mais au début ce n’était pas ainsi. C’était plutôt la concision de cœur qu’Abraham pratiquait comme un moyen d’exprimer sa repentance. Néanmoins, cet acte d’Abraham est considéré comme une œuvre. Donc, maintenant tout devient clair. Tout acte, que ce soit avant la foi ou après la foi, ou en dehors de la foi, s’avère inefficace pour obtenir la justice de Dieu. Par exemple, la participation à la réunion matinale du pain quotidien que notre église pratique, n’amène pas à la justification des participants. Il en est de même pour le culte. Ce n’est que les œuvres des hommes, s’ils n’y viennent avec la foi en la parole de Dieu. Si vous avez la foi en la parole de Gn 1 :31, « Dieu bénit septième jour et le sanctifie » et Ex 31 :16 « vous observerez le sabbat et les célébrerez comme une alliance perpétuelle » et vous êtes justifiés.
Or, la justice faite à Abraham est une fois pour toutes. Certains auraient posé la question : que se passe-t-il, si dans le cas d’Abraham, quelqu’un justifié une fois par la foi, rechute dans le marasme spirituel. La justice une fois déclaré par Dieu ne peut s’annuler. Le problème est souvent que l’homme pense qu’il croit alors qu’il ne croit pas vraiment. Abraham pu être restauré au temps voulu parce qu’il avait vraiment cru autrefois. Il se souvint de cette foi d’un autre jour et fut restauré en pleurant amèrement. Mais ceux qui font semblant d’avoir la foi, après une rechute qui est aussi semblable, n’ont peu d’opportunité d’être restaurés.
II. Abraham eut l’héritage par la justice de la foi 
Paul continue dans la deuxième partie du texte l’histoire d’Abraham. Dans cette partie, il parle de l’héritage du monde. Ainsi, dans le verset 13, « En effet, ce n’est point par la loi que l’héritage du monde a été promis à Abraham ou à sa descendance, c’est par la justice de la foi. » Paul ici remonte au début de son histoire, où Abraham fut appelé par Dieu de quitter son pays et de sa maison vers Canaan. Le début de la vie d’Abraham a été fortement lié à la promesse de la bénédiction physique. Abraham aura au fur et à mesure qu’il menait une vie de tente dans un pays étranger, l’espérance vivant dans le royaume de Dieu. Mais pour l’instant Abraham eut cette promesse qu’il deviendrait une nation nombreuse. Cela impliqua que Dieu lui donnerait un fils et un territoire.
Surtout l’analyse du verset 13 nous en dit long que Dieu s’intéresse de la vie matérielle de son élu et s’apprête à la bénir matériellement. L’héritage du monde promis était le pays de Canaan. Quoi qu’il n’aie aucune pièce de terrain, Abraham crut en la parole de Dieu qu’il lui donnerai tous les terrains que ses plantes de pieds foulaient comme sa possession. Donc par la foi, non seulement le salut de son âme fut garantie, mais aussi sa vie abondante matériellement lui fut garantie par la foi en Dieu qui est le souverain de ce monde et qui dispose de sa richesse pour ses élus.
Puis, quand Paul dit l’héritage du monde, il nous donne l’impression qu’il n’exclut pas la matière d’homme. « Je t’ai établi père d’un grand nombre de nations » dit l’Eternel. Donc, il promit qu’Abraham aura un fils et ce fils ferait naître beaucoup d’hommes pour remplir cette terre. Abraham accepta ce fait par la foi et non seulement quitta le pays pour un nouveau pays ; c’est du point de vue matériel mais accompagna Loth, c’est du point de vue humain.  
Paul dit dans le verset 13 à la fin, « la justice de la foi. » La justice est donc inséparable avec la foi. Et cette justice concerne notre salut d’âme, et elle concerne également notre vie sur la terre pleine d’abondance en l’homme et en les matières. La foi d’Abraham est d’autant plus merveilleuse que sa situation était profondément fataliste. Le verset 18 dit, « Espérant contre toute espérance, il crut et devint ainsi père d’un grand nombre des nations, selon ce qui avait été dit : Telle sera sa descendance. » Donc, la situation d’Abraham qui crut tout simplement en la parole de Dieu est beaucoup plus grave que nous la pensons. Abraham était totalement désespéré, ne voyant aucune lumière autour de lui, toutes les possibilités s’anéantissant. Donc, aucune possibilité d’avoir une moindre lueur d’espoir. Néanmoins, Abraham ne se laissa pas aller dans son sort pathétique et impitoyable. Un tennisman a remporté plus de 10 fois le titre de match, le spécialiste dit qu’à l’âge de 32 ans, il réinvente son jeu. L’analyse est qu’il a une grande ce qu’on appelle ‘résilience’ (autrement la capacité de résister au choc). En sorte que quand il perdu le premier set, il recommence comme si rien ne se passait. Un moindre choc nous trouble dans nos vies. Mais ce n’est qu’un reflet de notre manque de foi. Abraham, à son âge de 85 ans dans cette situation d’absence totale de l’espoir, il avait ce courage et cet élan de lever la tête et de reprendre son cours de vie comme le premier pas d’enfant.
Si on continue l’histoire d’Abraham, il se fit circoncire à l’âge de 99 ans. Abraham décida de vivre désormais selon la promesse de Dieu. Sa foi fut restaurée. A la même année, il reçut la visite de trois anges dans sa maison, qu’il accueillit avec l’allégresse et la chaleur. Ces messagers lui annoncèrent la naissance de son fils l’année prochaine, qu’il n’avait pas trop cru. Puis, Sara sa femme non plus le crut, et ria plutôt à son intérieur. Mais cette période après la conversion jusqu’à la naissance d’Isaac était le temps de la croyance. Quand les anges dirent, « l’année prochaine vous aurez un fils », malgré la déraison biologique, ils crurent et enfin reçurent la réponse pour leur foi en ayant dans leur bras petit Isaac qui riait tout le temps. Cela est expliqué dans les versets 19-21. L’accomplissement de la promesse par la naissance d’Isaac est aux yeux de Paul, la preuve que ce n’est pas les œuvres qui justifie, mais la foi qui justifie. Abraham fut compté comme justice par sa foi en sa parole et en sa promesse jusqu’au bout. Paul dit que cela s’applique non seulement à Abraham, mais Abraham étant prototype du croyant, à nous aussi qui suivons la même trace de la foi que lui. 
III. David fut justifié par la foi en repentance
Il y a deuxième sorte de justification qui fut révélée par la vie de David. Avant de nous y aborder, il est judicieux de réfléchir sur pourquoi Dieu ne veut pas nous justifier par les œuvres mais par la foi. Il y a deux choses que nous pouvons apprendre contenus dans les versets 4 et 5. « Or, à celui qui fait une œuvre, le salaire est compté non comme une grâce, mais comme un dû. Quand à celui qui ne fait pas d’œuvre, mais croit en celui qui justifie l’impie, sa foi lui est comté comme justice. » Cela en dit long du caractère de Dieu. D’abord, Dieu est saint. Donc, Dieu ne peut pas échanger quelque chose avec l’homme. Le plus exquis parmi les exploits humains ne sera jamais à la hauteur de Dieu Saint, car l’homme est par nature terrestre, et Dieu spirituel. L’homme qui est par nature coupable ne peut pas s’égaler avec Dieu par ses actes. Ensuite, Dieu est amour. Dieu veut nouer la relation d’amour avec l’homme. Si c’est un dû, la relation sera comme celle entre le patron et les employés. Mais Dieu veut établir une relation d’amour qui fait grâce. L’homme ne peut jamais aimer Dieu le premier, donc c’est la grâce. Dieu aime le pécheur le premier et le pécheur croit en son amour et cette relation pleine de reconnaissance satisfait Dieu.
L’exemple de David est tiré de son psaume 32 :1,2. Ce psaume est écrit après l’adultère commis par David avec Bath-Cheba, et le meurtre du marie de celle-ci, Urie. L’angoisse de David était énorme, à tel point qu’il ne put dormir et gémit toute la nuit. Mais David se fut repentit profondément, jusqu’à ce que ses os se consument et que son âme devienne sans fraude (2b), et juste (11a) et fidèle (6). Alors il expérimenta l’amour de Dieu qui ne tient pas compte de la faute, l’entier pardon (1), la pleine délivrance (7) et la joie et l’allégresse (11) et le renforcement (7). Il est évident que le roi David était l'un des hommes dont les œuvres sont les plus grandes. Mais la confession de David était qu'il ne serait pas justifié ou se rend juste à cause des œuvres de la loi, car la violation de l'un des commandements annule d'un seul coup ses observances des commandements de toute la vie. Mais dès que David lève la tête et crut en son amour par lequel, Dieu pardonne ses fautes et couvre tous ses péchés, il expérimente la délivrance totale, ce qui signifie que Dieu se réjouit non des œuvres de la loi, mais d'un simple cœur de repentance et justifie ceux qui procèdent à cette manière.    

En conclusion, nous sommes justifiés non par nos œuvres, mais par la foi seule. Si nous avons la foi en sa parole, instantanément, il nous justifie et il accomplit sa promesse. Dieu est plein de sainteté et plein d’amour, c’est pourquoi il choisit ce chemin. Mais il nous justifie aussi par la repentance, comme le cas de David nous montre, ce qui fit apparaître le bonheur indicible dans son âme. Nous croyons en Jésus qui est mort sur la croix et est ressuscité d’entre les morts, et qui nous a délivrés de tout esclavage et de tout péché. Ainsi nous sommes justifiés et devenons héritiers de plein droit du royaume de Dieu. Que Dieu vous bénisse et fasse expérimenter le bonheur indicible en tant qu’un racheté par le sang de Jésus-Christ.

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