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dimanche 24 juin 2018

Romains 6:1-23 (M de 24/6/2018)

UNE NOUVELLE DIRECTION DU JUSTIFIE 
Romains 6 :1-23 
Verset Clé 6 : 13 
"Ne livrez pas vos membres au péché, comme armes pour l'injustice ; mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu, comme des vivants revenus de la mort, et offrez à Dieu vos membres, comme armes pour la justice."  

La semaine dernière, nous avons appris les fruits de la justification par la foi. D'abord, la paix en vient. Quand Jésus nous justifie par son sang auquel nous croyons, nous recevons ce premier fruit. Nous ne sommes plus en guerre avec Dieu, mais nous sommes réconciliés et devenus ses amis, d'où cette paix. Satan vient troubler la paix en nous. Il est rusé et épie bien la chance pour troubler son élu, surtout quand on juge les autres, c'est la meilleure chance et conduit à une erreur fatale. Ensuite, c'était la grâce. Nous lui devons la grâce. Par nature l'homme n'a pas de grâce, avec le visage rigide. Mais Jésus nous a donné sa grâce. En 1777, Louis 16 a voulu faire une révolution royale, car il sentait que l'ancien régime ne pourrait pas tenir longtemps. Mais il se heurta à l'opposition farouche des nobles, si bien qu'il l'abandonna. Quand son grand-père Louis 15 mourut, il était à peine 19 ans. Quand les gens affluèrent pour annoncer la nouvelle, lui et la reine Marie-Antoinette étaient aux genoux en priant. Les gens le décrivent qu'un homme indécis et faible et timide. Cela aurait été vrai. Mais le vrai problème était qu'il lui manquait la grâce. Son mentor spirituel, à côté de son moral solide qu'il avait tant souligné, il ne lui a pas enseigné la grâce, si bien qu'il n'avait pas réussi de bouger les gens d'alentour. Il était vigoureux pour pratiquer la chasse, et connaisseur pour étudier le mécanisme de serrurerie, etc. Mais il lui manque la grâce. Le mot grâce est gracieuse, mais elle est aussi une force. Si quelqu'un s'entoure de la grâce, il peut bouger le monde. Une femme est élevée dans une ambiance du pays légaliste, et elle a une habitude de sursauter à chaque mot qui rechignait à ses oreilles. Son pasteur pensait qu'elle était une gazelle au début, mais au bout des temps assez longs, il s'est aperçu que vraiment son problème est le manque de grâce. Autour d'un homme ou d'une femme manqué de la grâce, les gens ne veulent absolument pas rester. Jésus, en nous justifiant, nous donne cette grâce d'attirer les gens. Les brutaux se changent en dociles brebis, les languissants se changent en ardents travailleurs. Cette grâce vient des grâces fondamentales, telle la grâce de pardon, et la grâce de salut qui nous ont visités. Autrefois à cause de nos actes coupables, nous étions coupés du salut de Dieu, condamnés au jugement éternel. Mais maintenant, étant justifiés par Jésus, nous ne sommes pas condamnés, mais nous sommes pleinement acceptés par Dieu qui fait de nous ses enfants. Enfin, Paul disait que nous nous glorifions dans l'espérance. Dans d'autre version, il est dit "nous nous réjouissons". Un général en Corée qui était chrétien fut affecté dans une division d'armée qui était fortement démoralisé et tombés dans le maniérisme depuis des décennies. Alors, il proposa à ses soldats trois mots: fierté, plaisir, sens comme motto (ou devises). Quand les soldats s'étaient entraînés avec ce slogan, ils purent enfin relever fortement le moral. Je me demandais si ces mots ne sont pas adéquats pour expliquer ce fruit de justification qui est de se glorifier. Par rapport aux non-croyants qui n'ont que l'espérance dans ce monde éphémère, nous avons cette fierté d'être choisis enfants de gloire céleste. Par rapport aux non-croyants qui suivent le plaisir du monde éphémère, nous avons cette joie et ce plaisir de marcher dans le chemin de justice. Les non-croyants souffrent du non-sens de vie, quoi qu'ils aient hautes positions et de grandes richesses, car chacun sait que ce genre de choses ne peuvent s'éterniser. Mais nous, chrétien élus de Dieu, nous avons le sens qui perdurent, vers l'héritage qui ne se flétrit pas, ni se corrompe, ni se souille.   
Dans la deuxième partie du chapitre 5, Paul remonte au commencement du monde. Par la faute d'un homme Adam, le monde fut maudit et la mort fut entré et régnait sur le monde. Mais par l'obéissance d'un homme Jésus-Christ, le monde fut sauvé, la vie régnait sur le monde. Mais nous nous apercevons ici que Paul est en train de parler de ce qu'on pourrait appeler 4e fruit de la justification. Lequel ? C'est la liberté. Par la désobéissance, l'homme fut soumis à l'esclavage du péché et de Satan, mais par l'obéissance de Jésus, l'homme fut délivré de ses jougs d'esclavage. Donc, à partir du chapitre 6 jusqu'à chapitre 8, Paul développe ce thème important de la liberté. Si nous faisons un schéma, il y a trois libertés : ainsi, ch 6 parle de la liberté du péché, ch 7 liberté de la loi, ch 8, liberté de la chair. Les deux premiers chapitres se servent d'une parenthèse, pour que le dernier se fasse ressortir puissamment. Ch 8 est le central de la Romains. Il traite d'une perspective glorieuse de la vie chrétienne, touchant au fondement, au secret, et au résultat de la vie victorieuse. Selon Doulière, dans ce chapitre de certitudes ineffables, à chaque ligne, de nouvelle richesse apparaissent, d'une telle profondeur que c'est comme une terre sainte sur laquelle il convient de se déchausser, à l'image de Moïse devant le buisson ardent. C'est parce qu'après être libéré du péché et de la loi, maintenant, l'homme en vient à être libéré de la chair elle-même. Etudions ces trois chapitres avec beaucoup de prière jusqu'à ce qu'ils soient des éléments fondamentaux de notre vie chrétienne glorieuse et victorieuse.  
Paul commence son argument par une question libertine: "Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ?" C'est la suite de 5:20. Le rôle de la loi est d'indiquer le péché. Si quelqu'un vous dit que voler est le péché, ce péché dont vous êtes inconscient se manifeste à cause de cette parole. Paul dit, "là où le péché s'est amplifié, la grâce surabonde." Donc, les légalistes se disent que la loi est une bonne chose pour faire aboutir au résultat de grâce abondante. Alors si le péché abonde, la grâce abondera aussi. Donc, quel mal y a-t-il qu'on reste pécheur et commettre encore plus de péché.  
Le problème est que ce constat est pour le passé, non pour l'avenir. Quand la grâce vient, quel que soit le péché, elle peut l'effacer. Donc, plus le péché est grand, plus l'effet de grâce est grand. Jésus dit que celui qui a reçu plus donne plus. Mais les choses après la venue de la grâce sont différentes. Par la venue de la grâce, la nature de l'homme est changée. Donc, après la grâce si quelqu'un demeure encore dans (en fait retourne vers) le péché, l'effet de la grâce qui a neutralisé le péché sera annulée. On devra recommencer le processus pour avoir une nouvelle grâce. Si ce n'est pour la même grandeur, loin d'être abondante, le problème est qu'une fois la grâce a été annulée, elle revient difficilement.  
Paul dit "Certes non ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché?" Paul est en train de dire que recevoir la grâce et le pardon de péché est le chemin de non-retour. Une fois la grâce est versée dans nos cœurs, comme le péché était entièrement anéanti, il est impossible de commettre le péché encore. Par la grâce, nous sommes morts au péché. Donc il est impossible de commettre de nouveau le péché.  
Donc, notre objectif de ce chapitre est entre guillemet, "délivrance complète du péché" ou "la destruction totale du pouvoir du péché". Mais chacune est conscient que ce chemin est dur et très raboteux, à voire impossible. Alors étudions comment faire selon notre grand frère Paul ?  
Paul parle ici donc les secrets de l'obtention de cet objectif dans ce chapitre.  Il y en a deux. Le premier secret est le baptême. Il est très important de comprendre le sens du baptême. Quelqu'un s'est approché de moi, et m'a demandé de le baptiser, parce qu'à son âge d'enfance, un pasteur disait qu'il faut absolument se faire baptiser quand on veut devenir adulte. Le baptême n'est pas la formalité à suivre pour avoir une clé dans le royaume de Dieu. Or, celui-ci n'a rien à avoir avec le bébé. Le baptême n'est pas parental ni maternel. Il est individuel. Le bébé giflé par le prêtre à cause de son cri selon le récent news, et il fut déchu de sa poste d'évêque, nous fait rire, mais le problème plus grave est que ses parents voulaient absolument faire baptiser leurs enfants, de peur qu'ils meurent à leur bas âge, c'est l'origine du baptême d'enfant, mais ils se plaignaient que leur enfant soit giflé par la paume du serviteur. Pour eux, c'est hors de question car c'est une violation du droit d'enfant. Mais s'ils présentaient leur enfant malade, et le médecin lui a donné le gifile, ils se seraient tus. Voilà une église et une coutume, qui n'a rien à voir avec le spirituel.  
Pourtant ce n'est pas mon propos, mais je suis en train de dire qu'il est extrêmement important de comprendre et reconnaître le sens du baptême spirituel. En effet, ici dans cette rare partie de la Bible qui parle du baptême, Paul souligne le baptême du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit se verront de plus en plus mentionner et accentuer au fil des chapitres de la Romaine, mais ici le Saint-Esprit se manifeste par le baptême. Que dit Paul sur ce baptême ?  
Lisez les versets 3 et 4. "Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Christ-Jésus, c'est en sa mort que nous avons été baptisés? Nous avons donc été ensevelis avec lui dans la mort par le baptême, afin que, comme Christ est ressuscité d'entre les morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie."  
Donc, le préliminaire du baptême est la mort. Sans qu'on meure, il est impossible de naître de nouveau. Dans Jean 3, Nicodème a dit, "que veux-tu dire par là, doit-on entrer dans le ventre de sa mère et renaître?" Selon la logique, il est donc impossible de reprendre vie si la vie existante n'est pas enlevée. Il faut donc que nous mourrions. Après quoi nous revivrons. Ici, la mort ne signifie pas la mort physique, mais la mort spirituelle. C'est-à-dire que le corps du péché s'anéantit. Paul l'exprime que la veille nature s'ensevelit. Depuis notre naissance, nous avons acquis cette vieille nature, afin qu'elle nous tracasse ou nous poursuive tout au long de notre vie. Celui qui est particulièrement forte dans l'avarice, en vient à avoir ce méfait dans son cœur, quand il voit la richesse, même s'il est âgé de plus de 80 ans, où dans peu de temps, il doit tour lâcher. Celui ou celle qui était particulièrement forts dans la concupiscence, malgré un âge avancé, conçois ce désir dans le cœur. C'est le vieil homme et la vieille nature dans l'homme. Il est impossible de s'en détacher ou se débarrasser par la force de la chair, d'où le désespoir. Mais il y a un moyen. C'est qu'on meurt. Comme Paul parle un peu plus en bas, "celui qui est mort est quitte du péché." Si nous mourions physiquement, nous ne pourrions avoir la chance de commettre encore le péché. C'est évident, mais cela est aussi vrai du point de vue spirituel. En principe ou en théorie au moins, je parle. Je vous expliquerai après. En tout cas, le préliminaire du baptême est la mort spirituelle. Notre veille nature doit être ensevelie complètement. Comment cela sera-t-il possible ? Par la repentance profonde du péché. Après le message de sentence du jugement inévitable des pécheurs, tout le peuple d'Israël se levait pour dire à Pierre, "que devons-nous faire?" Alors Pierre répondit, "Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit." (Ac 2 :38). L'arrivé du don du Saint-Esprit est ainsi possible quand quelqu'un se repend profondément et sincèrement. Celui qui dispense le Saint-Esprit est bien sûr Dieu, donc c'est Dieu qui juge la sincérité de la repentance. Nous avons beau faire semblant nous nous repentir, car Dieu seul le juge, et il sait tout. Mais si notre repentance, à cause de notre sincérité, est acceptée, Dieu nous envoie sans tarder son Saint-Esprit. Alors tout se règle proprement. Nous ensevelissons notre vieille nature, et nous naissons de nouveau. C'est la mort spirituelle au sens propre terme.  
Mais la mort n'est pas la fin en soi. Après la mort, il y a la vie qui vient. La Bible dit qu'il y a la mort d'une seule fois pour tout le monde, après quoi vient la seconde mort, car Dieu jugera chacun selon son acte. Mais ceux qui vivront selon la volonté de Dieu en glorifiant Dieu, recevront la vie éternelle. C'est l'outre-tombe. Mais ceux qui se repentent de leur péché reçoivent déjà cette vie sur la terre. Comme Jésus fut ressuscité d'entre les morts, nous revivrons après avoir passé le séjour des morts. Mais si nous mourrons dans nos péchés, nous expérimentons la nouvelle vie en lui.  
En résumé, le baptême n'est pas seulement l'aspersion de l'eau bénite sur la tête, mais la vraie naissance nouvelle par l'onction du Saint-Esprit. Le premier sans le second n'a pas de sens, ce qui fera le baptisé vivre comme d'habitude ou de dégringoler encore dans le péché, ce qui est normal plutôt, car la chair ne change pas mais domine continuellement l'homme. Mais si nous recevons le baptême du Saint-Esprit, nous pouvons nous transformer. Paul parle de ce fait par rapport à une plante greffée, cette parabole préférée de Paul. Nous étions séparés à cause de nos péchés du tronc de l'arbre céleste, et nous nous égaraient ici et là. Beaucoup de jeunes ont habitude de vagabondage, sans pouvoir rester et persévérer. Mais quand nous sommes greffés en Jésus, nous pouvons avoir le clair but de la vie, et nous pouvons vraiment persévérer. Le greffage ou la plantation est caractérisé par la conformité. La branche greffée se partage avec le tronc de l'arbre, le même caractère. Nous sommes greffés à Jésus, afin que nous mourions avec lui. Galates 5:24 dit, "Ceux qui sont au Christ-Jésus ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs." De même, comme nous sommes greffés à Jésus, après cette mort, nous revivrons avec lui. Lisons le verset 6, qui est le résumé par excellence de ce processus. "Nous savons que notre vieille nature a été crucifiée avec lui, afin que ce corps de péché soit réduit à l'impuissance et que nous ne soyons plus esclaves du péché."  
Dans les versets 7-11, nous apprenons le changement de rapport de force vis-à-vis de la mort. Ce fait a été déjà mentionné dans la partie d'introduction concernant le parallélisme entre Adam et Jésus. Ainsi 5:17 dit, "Si par la faute d'un seul, la mort a régné par lui seul, à bien plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice règneront-ils dans la vie par le seul Jésus-Christ." Autrefois, la mort jouait un rôle de maître. Nous la craignons, car par elle tous nos proches bien-aimés sont partis. A la pensée de la mort, nous sommes stressés et peureux et timides et fragiles. Mais maintenant que nous sommes morts avec Jésus, nous ne craignons pas la mort, car nous savons qu'après la mort viendra la vie. Nous serons les détenteurs de la vie que notre Seigneur Jésus-Christ ressuscité auquel nous sommes liés nous donne sans cesse. Il est mort pour nos péchés, c'est-à-dire pour enlever tous nos péchés passés, et maintenant ce qui est plus important, comme souvent les existentialistes français ont habitude de dire, nous jouissons de la vie en Christ. Christ est mort pour cela. Nous vivons maintenant avec la vie éternelle par Jésus-Christ ressuscité  
Donc, la délivrance totale du péché est donc réalisé par l'aide de l'en-haut. Dieu envoie le Saint-Esprit pour embrasser toutes les traces nocives de nos vies. Nous vivons une nouvelle vie. Main le processus n'est pas complètement fini. Il reste encore des efforts de la part de l'homme. Lesquels?  
A partir du verset 12, Paul nous révèle le secret de la réussite pour la délivrance totale du péché. C'est en un mot l'engagement. Avant d'aborder ce thème important, je devrais parler d'un mouvement psychologique d'un racheté. Car Paul en parle avec le sérieux. Ainsi dans le verset 11, il dit, "Ainsi vous-mêmes, considérez-vous comme morts au péché, et comme vivant pour Dieu en Christ-Jésus." Nous nous souvenons que dans le chapitre 4, Paul utilise l'expression "compter pour" pour la justification par la foi. En fait, Dieu tiens compte de et compte pour la justice l'acte d'Abraham qui crut en lui et en sa promesse. Ces expressions, de même que "considérer" dans cette phrase, sont pour but de décrire l'état imparfait, mais de l'inclure dans le plan salvateur de Dieu. Donc, malgré le baptême exercé par la repentance et le Saint-Esprit, il y a en l'homme une espèce d'imperfection qui se traine sans cesse. Alors que doit-on faire? Paul dit que chacun considère cet état comme état parfait. Nous devons considérer que nous sommes morts parfaitement, même si nous constatons et parfois nous décevons de notre état d'imperfection, car le désir du péché se traine encore en nous. Puis, même si nous avons l'impression que la vie nouvelle n'est pas encore créé en nous à cause de cette imperfection, nous devons croire que Dieu a rendu notre vie nouvelle, afin que nous la vivions en Christ-Jésus.  
Maintenant, après ce mouvement psychologique du racheté, revenons à l'engagement, qui est l'acte primordiale d'un chrétien. Si je le répète encore, par le Saint-Esprit, tout est presqu'accompli, sauf cet action restante: donner la vie à Dieu. Paul fait allusion que même si par le baptême, on se sent délivré du péché, on n'est pas encore complètement délivré du péché, car le péché risque encore de régner sur nous. D'où l'exhortation de Paul de ne pas laisser le péché régner sur nous, en nous donnant à ses convoitises. Comment cela se fait ? Le verset 13 dit, "Ne livrez pas vos membres au péché, comme armes pour l'injustice ; mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu, comme des vivants revenus de la mort, et offrez à Dieu vous membres, comme armes pour la justice." Cette paraole s'approche comme si elle dit, "par la mort de Jésus, vous avez obtenu une vie supplémentaire. Qu'en ferez-vous ?" Imaginez-vous que vous êtes noyés dans la rivière, et vous ne savez nager, mais si quelqu'un passant se plonge et vous sauve, et maintenant vous avez une vie supplémentaire. Que ferez-vous avec cette vie ?" Je crois que vous ne la vivrez pas pour vous-mêmes égoïstement. Vous la vivrez pour les autres sûrement. Il en est de même pour la vie dont vous avez obtenu le salut grâce au sang de Jésus-Christ. En cas de Jésus, il est semblable à celui qui vous a sauvés dans la noyade mais qui est au bout de force et se noie lui-même. Que ferez-vous de votre vie s'il en est le cas?" Surement vous donnerez votre vie pour les autres, et vous donnerez votre vie ou au moins une partie de votre vie du père ou de la mère de cette personne qui se noyait à votre place, n'est-ce pas ?" C'est un devoir naturel que nous chrétiens, étant sauvés par son sacrifice, se sacrifions pour lui et au moins pour les autres sur la terre. C'est exactement ce que Paul est en train de dire, et cela est primordial pour qu'un chrétien expérimente la délivrance totale de son esclavage du péché. L'homme a l'alternative de vire soit égoïstement soit pour les autres. Nous sommes sauvés par le grand sacrifice de Jésus, donc il est normal que nous donnions nos membres pour notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu bénit ce genre de réaction et bénit la vie en abondance de grâce.  
C'est une très célèbre histoire de la France que Charles de Gaule a tenté plus de dix fois l'évasion de la prison quand il était soldat. Pour les soldats mobilisés, devenir ce qu'on appelle revenant, c'est-à-dire que les prisonniers reviennent à la patrie avec l'armistice, était un objet de déshonneur. C'est pourquoi les soldats se donnent tout pour fuir la prison à tout moyen parfois au risque de la mort. Cet acte héroïque est comparable à celui d'un racheté. Quand nous sommes sauvés par le sang de Jésus-Christ, nous sommes si joyeux. Néanmoins, nous devons savoir que ce moment hilarant ne durera pas si longtemps, car bon gré malgré nous ne tarderons pas de nous enfermer dans une vie inerte de la vie nominale d'un chrétien fade. Nous devons nous battre de ne pas rester dans cette prison de vie, mais nous libérer sans cesse pour une nouvelle étape de la liberté. Selon K. Bart, notre possibilité visible de vie dans laquelle nous sommes donnés nos membres à l'impiété s'écroule par la puissance invisible de l'obéissance qui vient par la grâce de Jésus. Or, entre ces deux il n'y a pas de milieu. Donc, il faut un choix absolu. Si un gracié ne donne pas sa vie à Dieu, il est obligé de retourner à l'ancien état d'esclavage. Encore citant Bart, "De la mort vous êtes venus à la vie. Entre la mort et la vie il n'y a pas de tierce possibilité. Dans ce conflit, il n'y a pas de transfuge, pas de médiateurs et pas de neutres. Là où il y a une montagne, il n'y a pas de creux, et là où il y a un creux, il n'y a pas de montagne. (fin de citation).  
Dans cette premier partie, Paul la conclue par ces mots: "Pas sous la loi, mais sous la grâce." Telle était la triomphale conclusion de Paul; mais il était possible (comme le montrent 3:8,31; 6:1) d'en tordre le sens "Si nous ne sommes plus sous la loi qui nous interdisait le péché, nous pouvons agir comme il nous plaît et faire le mal sans scrupule. En fait (suggéraient les ennemis de Paul), plus nous péchons et plus nous donnons à Dieu l'occasion de déployer sa grâce envers nous par le pardon. Maintenant que la loi est morte en tant que maître, nous pouvons jouir librement de notre indépendance." La réponse de Paul à cette objection est celle-ci : Si le croyant n'est pas sous la loi, cela ne signifie pas qu'il soit sans loi. Il doit allégeance à Dieu. Nous avons deux maîtres possibles : le péché ou Dieu. Pour illustrer la question, Paul se réfère à la loi de l'époque relative à l'esclave. Un esclave pouvait acheter sa liberté en en payant le prix au temple, c'est-à-dire, qu'il pouvait donner le prix de sons rachat à quelconque dieu ou déesse et réclamer ainsi sa liberté. Mais en fait, l'argent allait par le truchement du temple au maître lui-même. Ainsi la divinité rachetait des mains du propriétaire l'homme qui devenait libre mais demeurait l'esclave du dieu. D'une manière similaire, le croyant est libre dans le sens qu'il est devenu l'esclave de Dieu. Selon ce processus, il est notoire que le croyant délivré n'est pas une personne irresponsable, privée de maître, car Jésus est Seigneur de toute sa vie.   
Le verset 17 nous explique l'origine et le moment de cette opération de la liberté qui se produisit D'abord, c'est grâce à Dieu. Ce n'est pas comme l'expression usitée du français, à cause de, mais il faut vraiment reconnaître que c'est Dieu qui a rendu possible cette grande opération de déplacement du péché à la liberté. Ce n'est point par nous-mêmes que cette liberté est arrivée, mais par grâce soit à Dieu. Cette reconnaissance d'origine est nécessaire non seulement pour lui remercier, mais aussi pour que chacun sache que c'est Dieu qui s'occupera après. Même l'éventuelle chute d'un chrétien est dans la main de Dieu, donc il n'a pas à affaire avec l'ancien mode de vie du passé, mais maintenant il a l'affaire avec Dieu qui l'a sauvé. Ensuite le moment. Pourtant Paul souhait que les chrétiens de Rome sachent quelle facteur a favorisé cette opération divine. C'est quand il obéit de cœur à la doctrine transmis. 1Co 15: 3, 4, Paul dit, "Je vous ai transmis, avant tout, ce que j'avais aussi reçu: Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures; il a été enseveli, il est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures." Cette doctrine de l'Evangile arriva par la transmission des saints jusqu'aux oreilles des chrétiens à Rome. Et ils devinrent déterminés en lui obéissant avec une entière disposition de cœur. " Nous en venons à rencontrer Dieu et devenir libre quand nous avons décidé de cœur d'obéir à son appel.  
Dans les versets 20-23, Paul clôt son argument par la mention des fruits portés par les deux services, le péché ou la justice. Ainsi, Paul voulut faire ressortir la grâce de Dieu envers les rachetés. Ceux-ci ne devraient jamais oublier cette grâce de changement pour lequel Dieu a sacrifié son seul et unique Fils. Le premier a pour résultat la honte et la mort; le second, la sanctification et la vie éternelle.  
Alors qu'est-ce que la grâce selon Paul dans cette partie ? Il est judicieux de citer encore Bart. Il la définit, "la crise de la mort à la vie." Dans la pénombre de la vie pleine d'incertitude, l'homme ne sais trop qui il est et ce qu'il fait. Il ne sait ce qu'il récoltera, malgré la multiplicité de ses œuvres, ses pensées et ses dires. Alors comment il saura ce qu'il aurait semé ? La vie lui est une énigme. Bart se déplore que le protestantisme moderne veuille faire de la grâce une religion - c'est similaire à ce que Bonhoeffer dit au sujet de la grâce de bon marché; autrement dit, une possibilité ou une nécessité humaine. Cette tentative, entreprise, par le biais de la théologie libérale, constitue la trahison envers le Christ, selon lui. Mais quelle sera la destinée de ceux qui croient absolument en la richesse matérielle comme bénédiction et qui toute leur vie travaillait pour cela? Quelle sera la récolte engrangée dans le grenier de Dieu pour ceux qui tout au long de leur vie travaillaient pour le bien-être des autres? Qui saura objectifement ce qu'il est et cequ'il fait? Perdonne ne le saura avec objectivité. Mais Alors qui connaîtra avec objectivité ce qu'il récolte dans la vie? Dans le demi-jour de la vie, l'homme poursuit sa voie, agissant et souffrante, vivant et ayant vécu, semant et récoltant. Quel est le fruit de sa démarche? Que signifient les expériences, les qualités et les habitudes, les paroles, les actes les œuvres dans lesquels ils peuvent prétendre qu'ils se connaissent. Manifestement, nous ne possédons pas le code à l'aide duquel pourrait être déchiffré, sans équivoque, le cryptogramme de ce que contient la vie humaine. Manifestement, nous n'avons aucune connaissance de la récolte que, à l'occasion e celle que nous faisons dans notre vie, Dieu le Seigneur rentre dans ses granges, dans les granges éternelles. Or, la justice de Dieu en Jésus-Christ, c'est être en possession de cette connaissance. C'est la révélation et la vision d'un Dieu inconnu dans lequel l'homme se reconnait lui-même comme reconnu. Cette révélation et cette vision constituent la grâce. Gracié, l'homme sait qui il est: "esclave du péchée, coupable et victime de son apostasie par rapport au Dieu vivant, "livre à l'égard de la justice", n'ayant cure de la parole du pardon et du Jugement, voilà... ce qu'il était: "affranchi du péché", "esclave de Dieu", voilà.. Ce qu'il est. Et le contenu de ce la révélation et de la vision de Dieu, c'est, bel est bien, le passage de la mort à la vie, c'est bel et bien, la vie issue de la mort. Maintenat, graciés, nous savons ce que nous devons faire: semer, cultiver et récolter. Les gens dans le monde non gracié n'en savent rien, et en n'en savant rien, ils travaillent jour et nuit jusqu'à la courbature des os. La conclusion de Paul dans cette partie est claire donc, comme Bart nous dit le même contenu, "maintenant livrez vos membres comme arme de justice, comme esclave à la justice pour aboutir à la sanctification." Bart dit, comme résultat de cette grâce qui est la crise de la mort à la vie: "l'exigence absolue et la puissance absolue de l'obéissance."   

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