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dimanche 16 septembre 2018

Actes 11 : 1-18 (PQ de 17/9/2018)

QUI SUIS-JE POUR S’OPPOSER A DIEU
Verset Clé 11 : 17
Augustin dit que la première exigence d’un serviteur est l’humilité. Il dit que le deuxième prérequis sera l’humilité, et continua de dire que s’il y a 3e condition préalable d’un serviteur, ce serait l’humilité. On voit aujourd’hui, le vrai serviteur en Pierre.           
1. Un rapport suivi (1-14)
Luc l’auteur des Actes avait raconté dans le préambule de l’évangile de son nom, que le but de l’écriture est de faire la recherche d’une manière suivie. C’était l’attitude de l’historien. Le rapport de Pierre marqua Luc. Pierre raconta du début jusqu’à la fin comment le Saint-Esprit agissait et conduisait ses pas jusqu’à la conversion d’un païen. Les judéo-chrétiens, bien qu’ils aient reçu la grâce de pardon et de salut de Jésus, étaient encore dans le carcan de la tradition mosaïque. Ils s’adressèrent à Pierre d’un ton menaçant et accusateur, Au lieu d’être vexé ou énervé, en tant que le premier disciple, Pierre se mit à faire un rapport suivi sur comment il vit la vision des animaux impurs sur la nappe et ce trois fois, et comment d’un autre côté, Corneille vit la vision, et tous deux purent se rencontrer etc. Un serviteur qui sert Jésus est un humble serviteur, car son maître est humble jusqu’à donner sa vie comme rançon. Pierre n’était point autoritaire.
2. Ils sont les mêmes que nous (15-18)

Dans l’affaire de Corneille, Pierre fut conduit par l’Esprit Saint et obéit à sa direction. Qui suis-je pour m’y opposer, confesse Pierre. Il ne put agir autrement qu’à y obéir. C’était une sorte de force majeure pour le serviteur sensible. Nous pensons que nous avons beaucoup de liberté, mais le serviteur n’a pas beaucoup de marge de manœuvre. Il suit la conduite de Saint-Esprit irrésistible moment par moment. Quand Dieu veut sauver une âme, il envoie le Saint-Esprit et si nous l’écoutons attentivement et le suit, nous pouvons être utilisés comme de précieux instrument de salut pour elle. Pour la famille de Corneille, Saint-Esprit précéda le baptême. Enfin l’humilité en vint à vaincre la contestation.   

1 commentaire:

  1. Dans cette Parole, Pierre a démontré le vrai caractère d'un serviteur de Dieu ; l'humilité. Suite au discours chez Corneille et toute sa maison, Pierre a été confronté à une forte opposition par ses frères. Leur optique était toujours basée sur la perspective mosaïque de l'affaire. Cette barrière les a empêchés de soutenir Pierre qui a fait l'oeuvre de Dieu. Pierre s'est montré utile à Dieu en faisant humblement ce que lui a été demandé par l'Esprit. Cette Parole m'apprend que le serviteur doit simplement suivre le guide du Saint-Esprit. Le message d'hier m'a aidé à comprendre comment on pouvait le suivre. En effet, quand on prie, on doit demander à Dieu quelle est sa volonté et qu'il nous envoie son Esprit pour l'accomplir. Moi, j'avais plutôt la tendance de prier selon mes sentiments et de demander telle ou telle chose à Dieu comme si c'était moi le maître. Toutefois, j'ai appris que ce genre d'acte est désagréable à Dieu et qu'il peut donner lieu à l'endurcissement du cœur. La Parole de ce matin m'en dit plus en m'expliquant qu'il faut chercher la conduite du Saint-Esprit au lieu d'agir comme on le veut. Augustin a ajouté que l'humilité est le prérequis pour être serviteur de Dieu. Je prie que Dieu m'aide à mettre de côté ma volonté en vue d'obéir à la sienne. Je me repens de mon orgueil en pensant que je connaissais ce qui est le meilleur sujet de prière ou le meilleur acte à faire dans son œuvre. Je reconnais que tout relève de l'oeuvre de Dieu et que je suis simplement son collaborateur. Je prie que Dieu m'aide à travailler humblement avec lui et qu'il m'aide à bien suivre ses directives. En un mot : Deviens un humble serviteur en cherchant diligemment la volonté de Dieu.

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