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lundi 17 septembre 2018

Actes 11 : 19-30 (PQ de 18/9/2018)

LES CHRETIENS A ANTIOCHE
Verset Clé 11 : 26b
Derrière un grand homme, il y eut un homme qui le rendait grand. Il y eut Melanchton derrière Luther, et il y eut Farel derrière Calvin. Dans l’histoire chrétienne, il n’y a pas plus grand serviteur que Paul, mais il n’aurait pas été là, si un autre homme ne l’avait soutenu.            
1. L’évangile prêché à Antioche (18-24)
Dieu voulait évangéliser les païens. Mais les judéo-chrétiens étaient trop étroits en esprit. Dieu travailla d’abord par la persécution et la mort d’Etienne pour envoyer ensuite les Juifs de la Judée dans les régions païennes loin au-delà de la mer. Mais les païens entendirent la parole par l’intermédiaire non des Judéens, mais par les Juifs de diaspora qui avaient entendu la parole par les Judéens fuyards de la persécution. Contrairement à ces derniers, ils avaient un cœur large, et contenaient dans leurs cœurs les âmes de païens. Ainsi la ville importante d’Antioche fut évangélisée, en gagnant les païens. Barnabas était envoyé de Jérusalem pour vérifier leur état spirituel, et aperçut la descente de l’Esprit parmi eux. Son esprit n’était pas étroit, mais son cœur était large et ouvert. Il est décrit comme un homme plein de bien, plein d’Esprit Saint et de foi. Et il l’était.
2. Paul enseigna à Antioche (25-30)

Après avoir vérifié le réveil à Antioche, Barnabas sentit le besoin d’un érudit pour promouvoir cette œuvre naissante. Il alla tout de suite chercher Paul à Tarse. Il aurait été conduit par l’Esprit de Jésus qui confirma en lui l’appel de Dieu sur le chemin de Damas : à être la lumière des nations. Le temps semblait être muri. Paul consacra un an entier pour enseigner les ouailles de cette ville. L’effet était non négligeable. Les chrétiens d’Antioche se démarquèrent de leur dévouement, et furent appelé chrétiens. Agabus de Jérusalem prédit la famine, et elle arriva, mais leur esprit était large, si bien qu’ils décidèrent d’envoyer le soutien matériel pour les frères à Jérusalem en difficulté. Ce geste était un des premiers actes de ceux qui veulent imiter Jésus-Christ, car il était toujours compatissant envers ceux qui sont démunis (Mc 6 : 37).

1 commentaire:

  1. La Parole de ce matin nous explique comment les Païens à Antioche ont pu apprendre la bonne nouvelle de Jésus. Elle met en avance la petitesse de cœur dont se revêtait les Judéens. Ils avaient reçu Jésus comme leur Sauveur mais il semblerait qu'ils n'étaient pas encore enracinés dans la pensée du Christ qui est très large et qui contient tout le monde. Leur cœur était plutôt étroit malgré la grande grâce qu'ils avaient eu lorsqu'ils ont entendu parler de Jésus. Il paraissait qu'il leur fallait du temps pour y parvenir ou bien qu'ils devaient davantage méditer la grâce de Dieu. Ce sont des raisons plausibles mais ce passage dit seulement qu'ils ont annoncé la Parole uniquement aux Juifs. Ainsi, peut-être que le vrai problème était leur tradition selon laquelle le salut n'était destiné qu'aux Juifs. Ce texte m'apprend donc combien notre esprit risque de devenir borné et étroit si nous ne luttons pas de l'élargir d'après l'image du Christ. J'ai vu cela quand je suis allé prêcher avec mon binôme la semaine dernière. Il m'a encouragé à défier des groupes d'étudiants et des filles alors que je pensais que l'on ne pouvait pas agir auprès d'eux. Je croyais qu'il n'y aura pas eu l'oeuvre de Dieu mais en effet il y a eu des grandes œuvres. En fait, une fois il y a eu même un étudiant qui a pris l'invitation et qui s'est inscrit malgré le peu d'intérêt dont éprouvaient ses camarades. J'ai vu que le problème était mon cœur et ma peur. De surcroît, la vraie problématique était mes idées fixes mais Dieu m'a montré qu'il peut travailler auprès de n'importe qui dès lors que ses serviteurs sont prêts. Je rends grâces à Dieu pour cet entraînement. Je prie qu'il m'accompagne continuellement jusqu'à ce qu'en prêchant sur Paris 7, je trouve une âme française qu'il a préparée d'avance à le connaître. En un mot : Surmonte ses aprioris pour concevoir l'oeuvre de Dieu.

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