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dimanche 2 septembre 2018

Néhémie 9-10 ; 12 :27-13 :31

AINSI NOUS N’ABANDONNERONS PAS LA MAISON DE NOTRE DIEU 
Néhémie 9-10 ; 12 :27-13 :31  
Verset Clé 9 :5b 
“Levez-vous, bénissez l’Eternel, votre Dieu, d’éternité en éternité ! Que l’on bénisse ton nom glorieux, qui est au-delà de toute bénédiction et de toute louange.”  
Il y a un changement de phrase dans le code pénal en ce qui concerne la dénonciation de l’acte de violence sexuelle récemment. Il s’agit de l’article 434-3. Si on veut s’intéresser aux affaires juridiques, pour devenir avocat par exemple, c’est assez intéressant de voir l’enlèvement de deux lettres change toute la donne. Par le récent décret de Madame Shiappa, secrétaire d’état, le groupe de mots : “quiconque ayant eu connaissance” (c’est le participe passé) change en “quiconque ayant connaissance” s’il ne dénonce pas un acte de violence cela constitue un délit. Dans le premier cas, ce serait un délit instantané, alors que dans le deuxième, c’est par durée. Les faits s’achèvent en général au bout de trois ans, donc, si quelque connaît ces affaires, est délivré de l’accusation au bout de trois ans, mais si la loi est “quiconque ayant connaissance”, il peut être accusé à tout moment, car c’est un délit continu. 
L’état d’Israël était comme ce quiconque ayant connaissance. Ce n’était pas suffisant qu’il avait eu connaissance de leur crime, mais il devait constamment prendre conscience de leur crime. Ils ont surement oublié ce fait, mais leur conscience est pleurnichant car malgré la joie de la muraille achevée, ils ne peuvent plus se tenir continuellement dans la joie, car par la lecture, ils ont conscience de leur crime, mais non “ont eu conscience” comme participe passé. Ainsi ils se trouvaient constamment devant un crime constant par la durée étant accusables à tout moment. C’est le caractère du péché. Notre conscience souillée ne pourra jamais être apaisée par le temps passé, comme le sentait Monte Christo, la haine ne diminue pas en temps. Nous sommes condamnables par nos actes mauvais, mais ce n’est pas si fataliste, mais il y a une issue et une solution. C’est ce que nous apprenons aujourd'hui principalement.     
En ce qui concerne la justice, nous en parlerons en abondance, j’aimerai vous raconter un personnage politique américain qui vient de décéder. Dans le film “la foi de mes pères” (the faith of my fathers), John MacCain témoigne pendant son combat dans la guerre de Vietnam, que ses pères lisaient constamment la Bible. Il est le fils d’un amiral qui était lui-même fils d’un amiral, et donc est la première fois en Amérique cette distinction 4 étoile de père et fils. L’épisode le plus marquant de ce personnage est cette histoire presque légandaire que MacCain fut capturé pendant la guerre de Vietnam par la suite de la chute de l’avion en 1969, et restait en prison jusqu’à 1974, en étant torturé sans cesse. En sachant qu’il était fils de l’amiral, en vue d’embrasser l’armée américain, les militaires vietnamiens voulut le libérer. Mais il refusa, en disant qu’il fallait que tous les prisonniers de guerre avant lui soient libérés, s’il devrait être libéré. Quel sens d’honneur d’un homme! Si tous nos garçons l’imitent! Son acte était tellement juste qu’il était au point de nommer la grandeur de l’Amérique par ses contemporains. Mais à mon jugement, la justice humaine a toujours la limite. Il n’a pas pu accepter son ennemi politique qui l’est devenu quoi que le même parti, de participer à ses funérailles. Je trouve que l’Amérique n’est pas si grande, de même que cet ennemi qui a la motto de rendre son pays de nouveau grand se fait envoyer dans le terrain de golf pour tweeter des messages inutiles pendant les funérailles. Cela nous faire rire, mais avec un peu d’arrière-goût amer. Mais si nous réfléchissons, ce n’est que la révélation de la mentalité de l’homme, comme vous et moi. Seule en Dieu et par sa parole, l’homme peut devenir vraiment grand. Que Dieu vous donne beaucoup de grâce par cette parole.      
  1. Le peuple se réunit de nouveau pour pleurer (Ch 9)  
Premièrement, le peuple lit la Bible. Le 24e jour du même mois, les Israélites s’assemblèrent de nouveaux. Leur assemblement avait un clair but qui était d’exprimer leur tristesse. Ce sentiment a été étouffé par la joie pour lequel ils avaient obéi à l’ordre des serviteurs. Mais il ne pouvait être infiniment étouffé. Tôt ou tard, il dut s’exposer. Les larmes retenues ne peuvent durer longtemps. C’est une tristesse profonde qui git au tréfond de cœur. Donc, le peuple décida de se réunir pour l’exprimer. Ce n’était pourtant pas la tristesse selon le monde, mais la tristesse selon Dieu. Paul parle que la tristesse selon Dieu produit une repentance qui mène au salut et que l’on ne regrette pas, tandis que la tristesse du monde produit la mort. Paul et son équipe d’évangélisation semble fortement décommander la tristesse selon le monde, car c’est vraiment dangereux et néfaste, mais quand le Corinthien s’étaient attristés de leur péché et repenti en larme, il le loua du fait qu’ainsi furent trouvés purs devant Dieu.  
Ainsi, Israël se réunit et en exprimant leur tristesse, pleura longtemps et mena le jeûne. Ils confessèrent leurs propres péchés et les fautes de leurs ancêtres, dit le verset 2. C’était ce sentiment qu’ils avaient eu dans le précédent chapitre lors de la lecture de la Bible par Esdras et que les serviteurs se divisant en deux vinrent leur expliquer le sens. C’est le rôle important de l’enseignant que d’expliquer le sens de la Bible pour amener à la la repentance. Il est important d’expliquer la Bible, jusqu’à ce que l’étudiant de la Bible pleure de ses péchés. Cela demande un labeur assidu en larme de la part du berger. Après larme, il est possible d’espérer une vie d’engagé de l’étudiant. Que Dieu nous accorde beaucoup de larme cette année commençant. Alors les Israélites comprirent comment leur ancêtre avaient commis le péché. Mais, ils confessèrent aussi leur propre péché.  
Deuxièmement, les serviteurs enseignaient l’histoire de Dieu. D’abord, les lévites, Josué, Qadmiel etc aidèrent le peuple à bénir l’Eternel. Ils étaient les serviteurs dévoués et les enseignants de la Bible excellents. Ils étaient surtout les bergers des âmes. Ils exhortaient les gens à se lever et bénir l’Eternel. Pourquoi est-il important pour le peuple de bénir l’Eternel? Car l’Eternel Dieu est la source de bénédiction. Il est nécessaire de reconnaître le fait que l’Eternel Dieu est la source de bénédiction. Sans avoir la conscience profonde de ce fait, chacun est obligé de vivre une vie dépourvue et privée de la bénédiction. Après aider à la repentance, l’autre rôle de berger est d’aider ses brebis à reconnaitre que Dieu est source de toutes les bénédictions, et qu’en lui elles peuvent éprouver de beaucoup de bénédictions. Si un berger n’a pas de conviction de la bénédiction, ses brebis souffriront du manque de bienfaits dans leur vie. Enfin, il se peut qu’il se trouve dépourvu des fruits spirituels. Nous devons surmonter notre étroitesse spirituelle, mais avoir la largesse de cœur béni comme un vaste océan, afin qu’en nous toutes sortes de poissons puissent nager et se laissenourrir. Ou, que nous soyons comme un grand arbre sous l’ombre du quel habitent de nombreux oiseaux.  
Pour cela, le berger et enseignant de la Bible doit avoir un clair sens d’histoire. Il doit avoir comment l’histoire rédemptrice de Dieu démarre et se déroule. Et cela même dans le contexte où ils vivent. Le protestantisme français débutait différemment que celui de l’Allemagne, par des personnes différentes : par exemple, Luther était d’origine paysanne, mais Calvin était comme nous avons appris, aristocrate et savant. Il est sévèrement persécuté par la religion traditionnelle, tandis qu’en Allemagne, il arriva à l’emporter. Les bergers et enseignants de CCU doivent reconnaître comment Dieu a démarré cette œuvre par une famille d’origine étrangère pour encourager les étudiants de la France à marcher selon Dieu, et cela du côté de leur enseignement touchant et gracieux. Il faut savoir expliquer comment l’oeuvre de Dieu s’est déroulé à travers cette petite église avec assurance. Ainsi, nous formerons les disciples qui se font volontaires de collaborer auprès de nous. Jamais nous ne devons nous contenter qu’elles continuent d’étudier la Bible, quoi que cela semble être déjà grande chose dans ce pays laïc. Ma recommandation est que que ce soit enfant ou adulte, chacun devienne un petit pasteur qui accueille les ouailles avec la parole sainte et l’histoire émouvante de notre église.   
Pour les nouveaux moniteurs des enfants, à partir d’Octobre, je recommande vivement, qu’en surmontant le laxisme et la lassitude, les enfants soient amenés à acquiescer l’histoire de notre église qui a pu élever les disciples fervents de Jésus par l’étude de la Bible et l’écriture du témoignage, et pouvoir publier parmi leurs camarades ces puissants moyens qui rendent possible de changer le courant d’histoire de leur pays si moderne et culturel mais ancré profondément dans l’incrédulité et l’apostasie. Si chacun de nous a une pleine assurance que différemment de l’évangile de masse, ces moyens individuels qui marquent notre église sont des puissants moyens de transformer une personne d’un pécheur en serviteur, nous pourrons sûrement établir plusieurs disciples cette année et beaucoup dans l’avenir 
Troisièmement, Dieu pardonna son peuple rebelleIci, dans le verset 7, nous pouvons remarquer que l’Eternel Dieu a choisi Abraham. Qui est cet Eternel Dieu? Le verset précédent dit qu’il est le Dieu Créateur de qui sont sorti le ciel, la terre et toutes leurs armées (c’est-à-dire l’ensemble des êtres qui sont dans les cieux et sur la terre, donc y sont compris, hommes, animaux, astres et anges). Or, ce Dieu grand et redoutable a daigné de choisir un homme, à voire un vieil homme stérile pour faire de lui son peuple. Quelle miséricorde de Dieu? Un campagnard ou une campagnarde sans nom ni renom comme vous et moi d’un tiers monde pour certain est choisi pour devenir son peuple! Mille fois wow! Puis, le verset suivant dit, “Tu as trouvé son cœur fidèle”. Cela nous en dit long que l’Eternel Dieu, quoi qu’il soit omniscient, il n’a pas choisi Abraham, parce qu’il est fidèle, mais Dieu l’a choisi d’abord, ensuite, en allant, il trouva Abraham fidèle. Notre Dieu est celui qui est capable de rendre un homme infidèle homme fidèle. Mais en allant, Dieu trouva Abraham fidèle, en sorte qu’il n’ait pas besoin de le rendre ainsi. Il était pour ainsi dire, déjà une bonne matière. Ici, par ces deux versets, nous apprenons que l’élection précède la vertu. Philosophiquement parlant, les existentialistes prétendent, “l’existence précède l’essence”, mais pour l’homme, l’essence précède l’existence, et cette essence est un être créé pour être choisi par Dieu. La vertu est subsidiaire dans l’existence humaine. Autrement dit, l’appelé, tel qu’il est, quoi qu’il ne soit pas si sanctifié, peut vivre et glorifier Dieu. Mais s’il a la vertu, tant mieux. Dieu l‘utilisera plus. Mais l’essence de l’homme est d’être appelé par Dieu. Si je le répète, Abraham est choisi non à cause de sa fidélité, mais à cause de la souveraineté de Dieu. Donc, Dieu ne lui donne pas la récompense telle l’alliance, l’héritage de la terre, le nom, etc, non parce qu’il est fidèle, mais parce que Dieu l’a voulu. Il en est de même pour nous. Dieu nous a choisi chacun, non parce que nous avons quelque mérite ou vertu, mais parce que Dieu a voulu. Il veut que nous soyons choisi, vivions selon lui et rendions gloire et répandions sa vérité et sa vertu dans le monde déchu.  
Or, sa plus grande vertu est sa justice. Dieu es juste, dit le verset 8c. Alors quelle est la justice divine? D’abord, le Dieu juste est le Dieu qui sauve. Il est celui qui ne méprise pas le cri des opprimés. Dieu délivre de la main cruelle de Pharaon par l’Exode et par la traversé de la mer Rouge. Les poursuivants sont noyés, sans avoir le temps de se faire valoir leur capacité de la natation. Ils sont tous comme les pierres ou la bouteille de bière qui se submerge avec écumes. Ensuite, le Dieu juste est celui entraîne. Dieu, s’il a sauvé, entraine son peuple avec l’espoir de faire de lui un royaume de sacrificateur et une nation sainte. Dieu ne regarde pas son état actuel immature et indiscipliné, mais l’entraine pour qu’il soit un peuple saint. Pour ce but, ce Dieu qui a sauvé de la grande détresse, lui donne disons de nouvelle sorte de détresse en le faisant errer pendant 40 ans. C’est à cause de son espoir et son amour. Le peuple doutait et murmurait, mais le Dieu juste l’a entrainé. Puis en troisième lieu, le Dieu juste se révèle par sa parole. Son acte de jugement de Pharaon, son acte d’entraînement dans le désert pour son peuple est insuffisant de comprendre au fond le caractère de Dieu. Donc, Dieu fait descendre du ciel les ordonnances droites, les lois de vérité, des prescriptions et des commandements excellents, pour que le peuple puisse vraiment et profondément connaître leur Dieu. Les deux plaques de pierres étaient un grand don de Dieu pour le peuple. Or, lors de la lecture de la Bible, les serviteurs et Lévites se dispersent pour expliquer le contenu de la Bible. Ainsi le peuple en vient à comprendre la volonté de Dieu écrite dans la Bible et savoir quel chemin à prendre. Quel privilège d’avoir la parole de Dieu dans nos mains et d’avoir le serviteur qui l’explique !   
Enfin quatrièmement, le Dieu juste est celui qui pardonne. Si Dieu ne pardonne pas, mais juge le pécheur, apparemment la justice de Dieu sera révélée, mais dans ce cas, Dieu ne sera pas censé être juste. Un peu allégoriquement, si c’est le cas, après avoir jugé tous les pécheurs coupables, Dieu se trouvera tout seule dans son royaume, ce qui n’est pas très chouette. Romains 3:23,24 dit, “Car il n’y a pas de distinction: tous sont péchés et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Christ-Jésus.” La venue de Jésus était la manifestation de notre Dieu qui est juste. Il pardonne l’homme malgré la méchanceté et l’infidélité. Ainsi Dieu se révèle vraiment juste. Or, l’infidélité et la rébellion des hommes sont inavouables. Leurs nuques sont raides, ils oublient si rapidement la grâce qui leur ont été faites, et complotent pour lui désobéir. Il était ahurissant qu’Israël se donna un chef pour retourner à leur ancien esclavage, et fit le veau d’or avec le métal fondu plein de rouille. Quelle mentalité d’esclave d’avoir si vite oublié la grâce et se rebeller, mais ce n’est qu’une facette de l’homme déchu. Malgré la multiplicité infinie de la bénédiction, Israël était culotté de se rebeller sans cesse. Mais aussi nombreux que leur rébellion, le pardon de Dieu se multipliait et se succédait.    
Dans ce long texte d’histoire d’Israël de chapitre 9, à la relecture, nous trouvons qu’il apparait 6 fois le mot abandonner ou d’autres mots ayant le même sens : livrer. Alors 3 fois, est pour montre que Dieu a apparemment abandonné Israël rebelle, mais 3 autres fois, Dieu revient à sa décision et il n’abandonne pas son peuple et le restaure, dès qu’il crie vers lui. La raison est marqué aussi trois fois par ces trois groupes de mots, “Dieu est celui qui pardonne, il est compatissant et il fait grâce.” (17,19, 31) Rendons grâce à Dieu qui nous pardonne. Quand nos nuques sont raides, nos épaules dures, il nous laisse aller à la dérive, mais il ne nous abandonne pas, mais attend que nous revenions vers lui. Et si nous revenons, il est comme ce père du fils prodigue qui accueille à bras pleinement ouvert, pour nous recevoir de nouveau dans son royaume riche et abondant.  
Quatrièmement, le peuple reconnut qu’il était esclave. Après avoir étudié la parole de Dieu et l’histoire, le peuple en vint à reconnaître une vérité importante. En général, les gens vivent sans connaître soi-même. Qui suis-je ? Quelle est mon identité, quelle est mon origine et ma destination, etc. Ils vivent au jour le jour. Ils adoptent faussement la motto des chrétiens, “A chaque jour suffit sa peine.” Cette motto est donnée pour que chacun des croyants ne s’inquiète pas de lendemain. En tout cas, ils ne connaissent pas eux-mêmes. Leur vie est machinale et ils sont habitués de leur maniérisme. Mais pour l’homme reconnaître son existence: de façon ontologique et déontologique est important. Qui suis-je? Que fais-je? Pourquoi je vis? Pourquoi je fais ceci ou cela? Regardez la situation du peuple d’Israël. La plupart des gens de retour de Babylone étaient deuxième ou troisième génération. Ils ne savaient pas bien l’histoire de leurs aïeuls. Seulement ils étaient né à Babylone et à l’exhortation de l’homme influent, tel Zorobabel, et Néhémie, avec un certains espoir de retrouver la terre de leur ancêtre, vint s’installer à Jérusalem et ailleurs de Palestine. Donc, il y avait un petit mouvement de réveil national, on dirait. Mais en réalité, ils ne connaissaient pas trop qui ils étaient. C’est un peu comme nos seconds gen, “pourquoi je suis ici, pourquoi j’ai ces parents? Ce n’est évidemment pas moi qui ai choisi ce pays et cette situation familiale, etc.” Mais quand ils ont étudié la parole, ils ont appris qui ils sont. Ils étaient la descendance des pères qui avaient commis le péché. Mais ce n’est pas tout. Au fur et à mesure qu’ils lisaient la Bible, ils en vinrent à reconnaître qu’eux-mêmes n’ont pas la différence de leur aïeuls, ils étaient pécheurs devant Dieu. C’est ce que par l’Esprit ils apprenaient de la lecture de la Bible.  
Ainsi, ils s’écrièrent, ”nous sommes assujettis aux rois qui prenaient nos biens, et tout ça à cause de nos péchés.” Ils disaient déjà, “nous avons fait le mal.” Bien sûr qu’ils ont compris que c’est à cause de la rébellion continuelle de leurs ancêtres qu’ils étaient dans cet état lamentable, mais en fait ce n’était pas seulement le péché de leurs ancêtres, mais eux-mêmes étaient les responsables de ce malheur. Sans la lecture de la Bible, on est toujours apte à accuser quelqu'un d’autre, mais si on lit la Bible humblement, l’Esprit nous aidant, nous en venons à comprendre que moi-même est aussi pécheur que les autres coupables. La lecture qui n’aboutit pas à ce sentiment coupable est vaine. Elle contribue à enorgueillir les gens. L’homme aime toujours critiquer les autres, sans prendre conscience de son propre péché, en disant que la foi de cette sœur est idolâtre envers les hommes, la foi de ce frère est trop superstitieuse, ou en se plaignant: on ne s’occupe pas de moi, etc. Ce sont les gens qui veulent rester à l’infini comme un état de bébé spirituel, jamais voulant se mettre debout toujours espérant être aidé des autres. L’homme est par nature commère. La faute est toujours aux autres. Mais nous devons avoir assez d’humilité pour comprendre que notre propre réalité spirituelle est aussi mauvaise décadente que les autres. Si nous avons ce sentiment, nous arrivons à avoir cette solidarité du peuple d’Israël.  
Ils se lamentèrent, “aujourd’hui, nous voici esclave!” Etant debout pendant un quart de la journée il lisait la Bible, et l’autre quart de la journée, environ 3 heures, ils priaient et voici ce qu’ils avaient conclu, “nous voici esclave!” Ils en arrivent à cette réalité flagrante sur eux-mêmes. Ils vivaient un train-train de la vie. Il semble qu’à force de la réforme et l’éveil, ils sont devenus du coup un peuple libre. Mais ce n’était pas ainsi. Ils étaient assujettis aux rois païens qui n’emparaient de leur territoire et s’accaparent davantage de leur produit. Cependant, l’examen de la situation du peuple n’était pas aussi mauvais que cela. Car il y avait pas mal de gens de classe aisée, riche et bourgeoise, quoi qu’il y ait aussi des frères pauvres. Mais ce sentiment de la privation de leur propre territoire par les étrangers leur donnait la souffrance.  
De quoi s’agit-il pour nous? Apparemment il paraît que nous sommes tout à fait libres, nous vivant dans un pays indépendant et démocratique et libéral. Mais le problème est que notre sentiment est que nous sommes vendus par quelque chose. Nous ne sommes pas aussi libres que nous le pensons. Nous vivons aujourd’hui d'aujourd’hui, sans savoir qui nous sommes, et ce que nous faisons. Nous sommes dans l’état d’esclave vendu par quelque chose. 
L’esclave a un symptôme qui est la mendicité, et le laxisme, c’est-à-dire le manque de vision. “A chaque jour suffit la peine” vraiment. Son espoir est vain. Il cherche chaque jour un peu plus de repos, un peu plus de confort. Mais pas plus. Il n’a pas de sentiment de problème d’aujourd'hui en se contentant de statu quo. C’est une décadence morale très grave, qu’une pauvreté économique. Autrefois, la bénédiction: l’espoir en Dieu était nombreuse, mais maintenant, ils sont privés de la bénédiction. Comme esclave, il suffisait seulement de manger trois repas par jour, et sans fruit visible. Aucune création de l’histoire grandiose ne leur semblait pas être réalisable.  
De quoi sommes-nous esclave? Les pharisiens disaient qu’ils n’étaient pas esclaves du fait qu’ils étaient descendant d’Abraham. Mais Jésus dit, “celui qui commet le péché est esclave du péché.” Nous ne pouvons pas nier à ce que nous sommes esclaves. Nous sommes esclave du péché. Nous l’avons chanté à K-Pasteur. 1 Corinthiens 6:12 dit, “je me laisserai pas asservir par quoi que ce soit.” C’était l’exhortation de Paul, quand il parlait du corps racheté par Jésus. Nous ne devons pas donner ce corps pour nous faire assujetti de nouveau au désir de la chair. Certains sont esclaves de l’argent, certains esclaves du poste de responsabilité, certains, esclaves du désir de la chair, certain encore du désir de se divertir, certain de l’esprit vagabond, certain rêve de mariage, certain esprit de mort, certain gastronomie, certain reconnaissance des hommes, certain de l’esprit de flirt, à chaque homme est possédé par un esprit mauvais de long date. Des divers démons, petit et grand dominent sur l’homme. Nous sommes esclaves! Nous n’y avions pas trop de conscience autrefois, c’est vrai, mais bénéfiquement, par l’étude de la Bible, nous pouvions arriver à regarder nous-mêmes de vrai optique. Grâce à l’étude de la Bible, nous en viennent maintenant à connaître nous-mêmes, comme des êtres déchus, destinés au jugement éternel.   
Beaucoup de gens s’écriaient “au secours”, puis Dieu vient les secourir, et les retire de l’angoisse, et donne la paix. Mais, ils oublient hâtivement, en se disant, “quand était-je ainsi?” Quand quelqu’un a de mauvais notes, il crie et Dieu eut pitié de lui et donne l’intelligence pour qu’il ait la bonne note, puis, il oublie tout comme si sa propre intelligence l’a fait réussir. Combien sommes-nous oublieux? Si nous reconnaissons que nous sommes si ingrats, c’est déjà une grande découverte.  
Ici, la reconnaissance du peuple que Dieu est tout à fait juste est très importante. C’est cependant très différente que d’avoir la culpabilité écrasante. Israël reconnut sa culpabilité car Dieu juge leur méchanceté, mais ils reconnaissent également que celui qui a jugé ainsi est juste car le motif de ce jugement est justifié c’est-à-dire ce n’est pas par vengeance que cela est arrivé, sinon comme les gens pensent qu’ils sont tellement coupable que tout ce qu’ils subissent est juste, donc ils sont digne de ce malheur quelconque, ils sont très fatalistes, mais ils reconnaissent que non par vengeance, mais par amour immuable que toutes ces choses leur ont arrivés. Quand quelqu’un fixe le regard sur l‘événement, il sent son âme mourir, mais dès le moment où il fixe le regard sur Dieu, il adopte une autre optique et une autre philosophie, pleine de vivacité et pleine d’espoir, car ils savent maintenant que Dieu les aime malgré tout, malgré cette épreuve difficile.   
S’il reconnait ce fait, il peut se lever de nouveau de son lit où il est couché et recommencer audacieusement une nouvelle vie. “Oui, Dieu est juste, je reçois la rétribution juste.” Cependant, il s’écrit, “Oui, son amour me façonne, il veut que je change par ces choses.” Alors chacun a espoir. Sinon, il sera toujours couché dans le même lit et n’osera pas de se lever en frappant la poussière du passé.  
Quel malheur est pour nous? Le redoublement ? L’échec à l’échelon de travail? La mauvaise santé ? Mais plus fondamentalement, c’est que nous vivons pas à la hauteur de l’appelé de Dieu. Ces choses énumérés ne peuvent vraiment être appelé malheur, par rapport à celui qu’avaient subi les Israélites. Peut-être que nous n’avions pas aussi pécheurs qu’eux. Mais ici il y a une leçon. Nous sommes malheureux si nous ne vivons pas selon la volonté de Dieu par laquelle il nous a sauvés et nous a établis. Et ce n’est pas une entrave insurmontable, mais une entrave tout à fait surmontable. Certains peuvent dire qu’ils sont trop âgés. Non. Un promoteur des artistes dit à son ami avec une certaine éloge, que c’est très bien qu’un vieil homme comme ton père joue encore guitare et fait un récital. A son exhortation de pousser de son fils, ce vieil homme en vient à avoir le rêve de devenir un grand chanteur du pays équivalant à Jean-Jacques Goldman. Ce n’est pas tout à fait impossible et irréalisable, car il a composé déjà 100 chansons. Seulement il reste de ramasser les fans. Son premier fan d’enfant s’appelle Jonathan. C’est rigolo, mais je le dis simplement pour dire que l’âge n’est pas le problème. Quand quelqu’un est jeune, il faut qu’il dévore le monde. Les jeunes doivent avoir le songe de transformer la génération par la parole de Dieu, d’une génération maudite en génération bénie. Ils doivent avoir le rêve de frapper les gens par la force de la foi. La foi ne doit pas mystique, comme mouvement de l’Esprit de nos jours, qui fait les gens sauter et danser dans l’église, mais les fait mener une vie tout à fait faible et impuissante, pas différemment des gens du monde. Où est le problème? Où est notre malheur? Il vient du fait que les gens ne savent pas servir les autres. Nous devons apprendre comment servir les autres jusqu’à ce qu’ils naissent vraiment de nouveau en mourant à nous-mêmes. Sinon le malheur sera bientôt tapis à nos portes. Regardez autour de vous, comment les gens en arrivent à porter du fruit malgré de grandes obstacles de la vie. Le point commun chez eux est simples, c’est qu’il s’acquiert comment servir les autres comme le fait Jésus. Jésus dit, “Car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais servir et donner sa vie comme rançon pour beaucoup.” Sachons que nous sommes malheureux non parce que nous sommes pauvres, mais parce que nous ne vivons pas à la hauteur de ce que Dieu a voulu de nous. Et si nous renonçons à nous-mêmes et donnons tout ce qui est à nous pour les autres, les autres seront obligés de donner leur coeur à Dieu à leur tour, comme ces 4 hommes du paralytique. Il est évident que cela est un constant biblique.   
  1. Le pacte d’obéissance pour la réforme (Ch 10) 
Après s’être repenti, le peuple mit en action leur repentance. Jean-Baptiste réclamait à ceux qui venaient avec le cœur de repentance de porter le fruit de repentance. Il utilisait même les morts très durs tel race de vipère, car la repentance sans fruit subséquent est pire que de ne pas se confesser, du fait que le confesseur prend Dieu comme otage. Nous ne devons pas nous contenter de confesser nos péchés, mais porter le fruit de repentance dans notre vie. Déjà Israël avait pris une décision de se séparer d’avec les étrangers avant de se repentir. Les étrangers ne sont pas forcément mauvais, et dans l’évangélisation, nous devons plutôt nous associer avec eux. Mais la relation avec les étrangers d’Israël était toute de motif intéressé et elle alla même jusqu’à commercer avec eux le sabbat. Maintenant, Israël contracte un pacte par écrit. Le serment commença par Néhémie lui-même. Puis, ils juraient solennellement devant Dieu. Le pacte concernait le mariage mixte interdit, le sabbat loin du commerce, et l’offrande dans le temple. Le problème de l’offrande est crucial pour Israël, car les Lévites n’ayant pas de part territoriale, subviennent leur besoin par l’offrande du peuple. Ainsi, on obligeait le peuple d’apporte chaque tête un tiers de sicle par année, et apporter aussi toutes sortes de premiers-nés et prémices de la terre au temple et livrer la dîme du produit du sol aux Lévites. Les Lévites la dîme de ces dîmes au sacrificateur pour la mettre dans la chambre de trésorerie du temple. Ainsi, Israël gardait proprement le temple de Dieu.  
  1. Quelques événements intermédiaires (Ch 11 et 12) 
Le chapitre 11 décrit comment répartir les habitants entre Jérusalem et le reste des provinces. Il y eut peu d’habitant à Jérusalem, donc ils étaient obligés de tirer au sort pour désigner les gens qui habiteraient à Jérusalem. Beaucoup venaient des tribus de Juda et de Benjamins. Il y eut des sacrificateurs, des Lévites, des portiers, des Néthiniens, L’ordre de roi était de bien établir des chantres dans le temple pour chaque jour, donc on établit l’inspecteur des Lévites. Le reste de Juda et de Benjamin s’installait dans les villages d’alentour, selon leur héritage initial de l‘époque de Josué. 
A partir du chapitre 12, Néhémie raconte quelque généalogie des sacrificateurs et Lévites, puis la fête de la dédicace de la muraille. On estime environ trois mois après l’achèvement. Là, tous y participaient y compris les pauvres qui quelques semaines auparavant se plaignaient. Les serviteurs avaient exhorté la joie au peuple. Mais après la repentance en larme de chapitre 9, cette joie devrait être plus véridique. Le déroulement de fête, est d’abord, le rassemblement des Lévites et les chanteurs. Puis ceux-ci se purifièrent et purifièrent le peuple, les portes, la muraille. Hébreux 9:14 dit que notre service pour Dieu doit être purifié par le sang de Christ. Car le sang purifie presque tout. Il purifie notre conscience. Ensuite, il y a le double cortège, l’un étant conduit par Esdras, l’autre par Néhémie sur la muraille et ce double cortège se rejoignit dans le temple et dans le parvis de celui-ci, les chanteurs et les musiciens donnèrent un concert pour la gloire de Dieu. Enfin, il y a liesse générale. Tout le peuple se réjouit et on offrit de nombreux sacrifices à l’Eternel.  
  1. Les dernières réformes de Néhémie (Ch 13) 
Chapitre 13 nous raconte les dernières réformes de Néhémie contre le péché. Le peuple Juifs s’est séparé des étrangers pour mieux suivre la loi. Maintenant la lecture d’un passage attire spécialement l’attention. Il s’agit de Dt 23: 4-6 concernant les Ammonites et les Moabites qui étaient peu respectueux envers Israël lors de leur sortie de l’Egypte. La sentence de Dieu est que le peuple ne se mêlera jamais avec eux. Le peuple y obéit instantanément. Mais le problème résidait car les soi-disant chefs étaient compromis avec le péché. Le grand prêtre Eliachib était lié politiquement et familialement aux ennemis d’Israël, et il ne s’en était pas séparé. Il n’avait donc pas obéi à la parole de Dieu. Tobiya étant son parent, il lui a donné une chambre au temple. L’un des petit-fils d’Eliachib était gendre de Sanballat. Ce relâchement des chefs amena un sérieux problème au sein du peuple. D’abord la profanation du temple par l’octroiement d’une chambre à Tobija. Puis l’infidélité concernant le paiement des dîmes qui entraîna la démission des Lévites, en sorte que ceux-ci durent mener une vie économique à son propre compte. Normalement, il est juste que les ouailles s’occupent de la vie du serviteur de la parole de Dieu et s’il est possible des quelques administrateurs du temple, plutôt qu’elles les laissent perdre le cœur dans les affaires du monde. Il semble que même la fabricant de tente Paul a arrêté son activité à un moment donné pour se consacrer à l’œuvre de Dieu qui devenait de plus en plus pressante. Troisièmement la profanation du sabbat: Les hommes de Juda travaillaient le sabbat et ainsi violaient la loi. Enfin, les mariages mixtes. Il ne s’était pas passé que 25 ans depuis la réforme d’Esdras à ce sujet. A chaque génération il faut un réveil. Les enfants ne vivent pas de l’obéissance des pères! Or, étonnamment, ce sont sur tous les articles du pacte signée que les Israélites péchèrent. L’influence des chefs est énorme.  
Ensuite, vient l’intervention de Néhémie. Celui-ci était à courte durée parti auprès du roi et obtint de nouveau la permission de revenir en Judée. Cette fois-ci il obtint le titre plus formel qui est le gouverneur. A son retour, Néhémie se mit à réformer la société qui pendant son absence se corrompait. Par cette réforme, nous entrevoyons la personnalité de Néhémie. D’abord, il voit immédiatement le mal. Il était le chef conduit par l’Esprit et discerne la situation rapidement. Le chef doit être veillé. Ensuite il éprouve une vive contrariété, autrement dit, il ne prend pas son parti de la situation et ne reste pas indifférent. Enfin, il entreprend une action vigoureuse et immédiate concernant a) purification de la chambre occupé par Tobiya. b) la nomination des surveillants parmi les gens dont la réputation de fidélité est grande. c) L'avertissement concernant la profanation du sabbat avec la menace de la saisine des marchandises. d) Les remontrances concernant les mariages mixtes avec le châtiment de tonsure arrachant les cheveux pour ceux qui donnaient leurs enfants à des mariages mixtes et avec l’expulsion du petit fils d’Eliachib qui refusa de répudier sa femme samaritaine. L’intervention de Néhémie était très énergique ; il prit des mesures qui avaient toutes leur fondement dans la parole de Dieu et il en contrôlait lui-même l’exécution et l’application. Néhémie put prendre ces mesures et les fait appliquer, car son autorité était établie sur son intégrité à observer la loi et sur son amour le poussant à faire la volonté de Dieu.  

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