Rechercher dans ce blog

dimanche 23 septembre 2018

Esther 4 :1-17 (PQ de 24/9/2018)

SI C’EST POUR MA PERTE, JE PERIRAI
Verset Clé 4 : 16
La voiture 4x4 avance avec 4 roues vers lesquelles la force de moteur se transmet du même poids, d’où le besoin de sa conduite spéciale de peur de la dérapage. Toutes les roues sont pareilles avec le même poids du rôle. La vie de foi y ressemble. On forme le corps et chaque partie du corps a un poids comme les autres et tout le corps marche ensemble. Ce qui a été demandé à Esther malgré sa royauté était de la sorte.              
1. La lamentation de Mardochée (1-9)
Mardochée se vêtit du sac et se lamenta amèrement en face de la concierge. Il ne put la pénétrer selon la loi. Plus que par l’extérieur, l’intérieur de Mardochée pleurait plus, car c’est à cause de son action que ce malheur était arrivé. Il se lamenta fortement en versant beaucoup de larmes et le jeûne. Cependant sa tristesse n’était pas celle selon le monde qui mène à la mort, mais celle selon Dieu. Il ne s’apitoyait pas de son sort et celui de son peuple, et s’il s’apitoyait, il se serait suicidé à cause du poids de son action. Mais sa conduite étant selon la foi, Dieu lui avait donné la force de s’y tenir ferme jusqu’au bout. Sa tristesse n’avait qu’un seul but qui est de supplier la miséricorde de Dieu pour lui et son peuple. Tous savaient ce que signifiait le décret, sauf la reine qui dut s’informer par Hathac, l’eunuque. Mardochée demanda l’intervention de la reine.  
2. Si c’est pour ma perte, je périrai (10-17)

Esther fut confrontée à la mort éventuelle en cas de violation du protocole royal. La réponse de Mardochée était sèche et brutale. Son propos était de demander à la raine la solidarité avec son peuple. Deux points nous font reconnaître la foi de Mardochée. Dieu suscitera le salut sans dépendre la volonté humaine, d’où aucune mérite possible pour quiconque bienfaiteur. L’homme n’est qu’un instrument utilisé selon la souveraineté de Dieu pour la réalisation de sa volonté. Celle-ci est irrésistible, même si quelqu’un la refuse. Selon la foi de Mardochée, enfin Esther prit une décision de mourir, si c’était la volonté de Dieu. Elle se sentit pourtant insuffisante, d’où sa demande instante de la prière et le jeûne de ses compatriotes.

2 commentaires:

  1. La Parole de ce matin nous montre le cœur de Mardochée envers son peuple. Il a pleuré et il a jeûné à cause du complot de Hamann. Néanmoins, il était un homme de foi qui voulait sauver son peuple. Il a demandé à la reine Esther d'agir en faveur de son peuple et elle aussi, elle a décidé de donner sa vie pour les sauver. Cette Parole me montre combien Dieu utilise des personnes qui lui sont entièrement consacrées et qui ont la foi absolue en lui. L'exemple d'Esther est le plus parlant car elle s'est mise d'accord avec Marcdochée malgré le fait que sa vie était en danger. Quel était son secret ? Je crois que c'était l'humilité. La reine Esther a reconnu, grâce aux paroles de Mardochée, qu'elle n'est pas montée au trône en vertu d'un mérite quelconque mais par grâce. Ce sentiment de débiteur envers Dieu l'a encouragée à se donner pour son peuple. Parfois, je n'apprécie pas ce sentiment et je n'y pense pas très souvent. Cependant, cette Parole m'apprend qu'il est essentiel pour être utile à Dieu et pour le servir de tout son cœur. Je prie que Dieu m'aide à me rappeler de ce sentiment et à servir sa mission avec tout mon cœur. En un mot : Aies le cœur de débiteur pour servir Dieu.

    RépondreSupprimer
  2. Je suis frappée par la foi de Mardochée en Dieu, sa foi que Dieu délivrera le peuple juif d’une manière ou une autre, sa foi de discerner le fait que c’est Dieu qui a mis Esther dans cette position élevée préparée pour une heure pareille en vue de délivrance de son peuple. L’appel de Dieu pour nous est irrévocable, mais nous avons libre choix de l’accepter ou de rejeter pour quiconque raison. Esther l’a accepté avec courage à l’aide de l’exhortation de son oncle. Si c’est pour ma perte, je périrai! Elle a le courage mais Mardochée a la foi. Elle ne va pas périr, au contraire, Dieu l’utilise. Le rejet de notre appel nous amène désormais au jugement, nous et notre famille. Nous devons à la fois saisir fermement notre appel et aider, exhorter les autres à poursuivre le sien, autant plus cela dans les moments de persécution, de danger et de difficulté. Seigneur, que je possède cette foi pour croire à ton appel et pour exhorter les autres de poursuivre le sien. Sans peur, sans crainte, car tu es tout puissant !

    RépondreSupprimer