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dimanche 16 septembre 2018

Marc 6: 30-52 (M de 16/9/2018)

DONNEZ LEUR VOUS-MEMES A MANGER 
  • La cause de fond de toutes ces choses  
Marc 6: 30-52 
Verset Clé 6:37a 
“ Jésus leur répondit: Donnez-leur vous-mêmes à manger....” 
 Pour un malade d’une quelconque maladie, il est primordial et indispensable de bien connaître et saisir la cause fondamentale. Le médecin fait l’analyse pour donner au malade le pronostique qui touche à cette cause en vue d’une guérison fondamentale. Il en est de même pour l’esprit de l’homme. Comme il y a une maladie physique, il y a aussi une maladie psychique, mais il y a aussi une maladie spirituelle. Comme l’homme est composé du corps, âme et esprit, mais l’esprit conditionne les deux premiers, par exemple, si la condition de l’esprit n’est pas sain, le corps et le mental se fatiguent et se rendent malades. L’esprit est le fondamental, donc. Jésus en venant au monde, voulut donner le remède fondamental aux hommes malades. C’est pourquoi il touche au problème spirituel avant qu’il touche d’autres problèmes. Vous vous souvenez de la guérison d’un paralytique. Il dit, “tes péchés te sont pardonnés.” Puis il guérit le paralytique. Jésus vit une autre fois un homme couché près de la piscine pendant 38 ans. C’était vraiment trop pathétique de voir cet homme se coucher de si longues années. Mais Jésus décidant de le guérir, demanda d’abord, “Veux-tu retrouver la santé ?” Le grand problème de cet homme était sa totale perte de la volonté, en dépendant des autres toute sa vie, d’où il se plaignait de non secours des autres.  Il semble qu’à mesure de l’étude des Actes ces jours-ci au matin, Pierre eut appris cet aspect de Jésus. Donc, quand il fit lever Enée en proclamant le nom de Jésus, il n’oublie pas de dire, “toi-même range ton lit.” Sa maladie fondamentale était sa dépendance. Le monde qui a la tendance de voir toutes choses du point de vue psychique, considère la maladie spirituelle comme maladie mentale. Mais la peur, le désespoir, le découragement, l’apathie, l’ennui, etc, tous ces phénomènes touchent au problème de l’esprit, donc celui spirituel, non mental. Et le problème spirituel est celui fondamental.  
Si nous lisons notre texte qui énumère deux épisode en parallèle, nous trouvons d’abord que Jésus était très soucieux des disciples. En fait, Jésus connaissait mieux que personne, le besoin physique et spirituel des disciples. Les disciples étaient de retour de leur campagne d’évangélisation. Jésus les invita à aller dans un endroit isolé pour se reposer. Avec le vent en poupe, entendant le cri des oiseaux du lac, ils étaient contents, en plus il y eut Jésus, leur maître, loin de la foule, en plus.  
Mais pour Jésus, il y a l’ordre ou la priorité des besoins. Au débarquement, ils trouvèrent une immense foule qui l’attendait avec la pancarte de bienvenu. Sans fanfare, ils n’avaient que les deux yeux pour ciller. Ils étaient perturbateurs du repos projeté. Mais Jésus les accueillit comme père et avec le smily jusqu’aux oreilles, il leur donnait longtemps la parole de Dieu. La raison était parce qu’ils étaient comme les brebis sans berger. Il ne regarda pas ni à son besoin, ni aux besoins de ses disciples. Il oublia le temps pour leur enseigner la parole de Dieu. Il s’agissait de la compassion divine. Que veut dire la compassion ? Compassion signifie de faire des douleurs des autres les siens. En fait, ce peut être un grand mot d’adulte, mais la compassion commence par un petit geste d’enfant.  
J’ai lu une biographie d’un missionnaire coréen à Mongole. Il a renoncé à sa carrière de diplômé de Havard et s’en alla à Mongole, un des pays les plus pauvres. Il dit qu’il était ému de voir que son fils à l’âge de 6 ans s’y adaptait bien et aimait la ville Oulan-Bator où partout il y a l’odeur écœuré de la viande de mouton. A un moment donné, comme il était très occupé, il arrêté de raconter avant de dormir l’histoire d’un robot qui voyage dans le monde, et laissa cette tâche à sa mère qui lui racontait l’histoire de la Bible. Un jour son fils vint vers son père, dit, “J’aime bien écouter l’histoire de la Bible de mère, mais je préfère écouter l’histoire du robot voyageur, mais il ajouta les mots, “Pas grave, papa, si tu es trop fatigué, tu n’es pas obligé, de même maman qui n’est pas obligé de me raconter son histoire, si elle est fatigué. Je peux supporter.” Son père était très ému, car son fils en vint à considérer le besoin des autres de la sorte. Voilà, le petit sens de la compassion. Quand mon fils – il n’est pas 6 ans, un peu plus âgé -, quand le voisin se plaignait du dégât, est allé le voir dans son dégât de l’inondation dans le sous-sol. Il s’affairait comme si c’était son propre affairece qui a fini par toucher le cœur du voisin. Je n’ai pas pu cacher une certaine émotion dans mon cœur, en l’écoutant. Oui, montrer un certain intérêt envers les souffrances des autres est un acte de plus en plus rare dans nos temps marqués par l’indifférence. Mais cet acte est un oasis pour nous. Jésus avait la compassion envers la foule intrue 
Les disciples s’approchèrent de Jésus à cause du petit souci de la foule. Elle allait défaillir de la faim, si on continue comme çaLeur propre situation était de même. Tellement absorbé, Jésus oublia l’heure de repas. Mais que dit Jésus? Jésus dit, “Donnez leur vous-mêmes à manger?” Ils vinrent à Jésus en croyant qu’il pourrait faire quelque chose, mais la parole de Jésus est qu’ils s’occupent d’eux eux-mêmes. C’était évidemment pas possible. Mais il peut y avoir quelque part la raison, si Jésus le dit. Il y a trois raisons.  
Ici, indépendamment de ce qu’ils avaient, Jésus voulut leur enseigner à avoir le sens de la responsabilité. Pour soigner les brebis sans berger, il faut remplir cette première condition, d’avoir le sens de la responsabilité. Dans le monde parfois, les gens veulent avoir beaucoup de responsabilité. Mais la responsabilité accompagne le devoir déontologique. Mais la responsabilité dans le monde spirituel est différente de celle du monde qui a en général comme contrepartie la récompense pécuniaire ou autres. Les gens ne l’aiment pas. Car ce travail de berger est si ingrat. On pourrait penser qu’on a le droit minimum de remerciement du bénéficiaire, mais souvent, il en est privé au bout des années de service. Cependant, le berger se fait volontaire de s’occuper des brebis.   
Puis, le berger doit avoir la foi. Le berger ne doit pas regarder ce qu’il a dans sa poche, mais regarder Dieu qui siège dans le ciel. Il doit savoir que même s’il ne peut, Dieu peut. Pour cela, il faut une lutte inlassable contre le doute. Il faut contempler et prier Dieu en lui donnant beaucoup de temps et de cœur. La foi n’est pas de fastfood. Il faut une consécration. Le général de la prière A. Torrey dit, “votre croissance et la mienne dans la ressemblance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ sera exactement proportionnelle au temps et au cœur que nous donnerons à la prière. La prière est la corollaire de la foi. Nous en parlerons plus tard en abondance.   
Jésus dit “allez chercher.” La foi est une chose, l’action est l’autre chose. C’est le 3e point. Nous ne devons pas rester assis avec les bras croisés, nous devons bouger, chercher et trouver. C’est le secret de la victoire. Même si dans la première lutte, ils ont permis petit doute d’enter, au fur et à mesure que l’action commence et continue, la foi nait. C’est vraiment le mystère. L’appétit nait en mangeant, on dit. De même, la foi nait en défiant. Nous connaissons l’histoire par la suite. Quand les disciples obéirent à la parole de Jésus, ils trouvèrent 5 pains et 2 poissons. Selon Jean, celui qui a trouvé est André. Il dit à Jésus, “Il y a un garçon qui a 5 pains d’orge et 2 poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de personnes ?” Quoi ! Ce n’était pas les siens, mais ceux d’en-cas d’un garçon. En tout cas, il avait cuit le garçon, pour qu’il cède son repas, et André l’apporta à Jésus, en grattant la tête. C’était vraiment ridicule. André le savait. Mais il avait obéi à Jésus, et apporta ces choses à Jésus qui le bénit pour nourrir 5000.  
Après cet événement, Marc décrit un autre miracle. Jésus poussa les disciples à traverser le lac. L’histoire est à peu près, que Jésus envoya la foule, après l’avoir nourri suffisamment, il proposa aux disciples d’aller de l’autre côté de la mer, tandis que lui-même monta à la montagne prier. Au milieu de la nuit où les disciples traversèrent la mer, il y eut la tempête qui se produisit brusquement. A cause de la géographie particulière de l’endroit, où l’air chaud de la surface du lac se mélange avec l’air froid de la vallée, le tempête se produisit fréquemment. Quoi qu’ils soient vétérans, ils étaient sans appui dans cette situation. Alors Jésus les vit ramer avec peine, traversa la mer en marchant sur l’eau. Les disciples eurent peur en pensant qu’ils virent un fantôme. J’aimerai m’arrêter ici avec vous comme si vous avez pris une photo de smartphone. Quelle scène frilleuse! En effet, les disciples eurent une grosse peur quand ils virent Jésus marcher sur l’eau. D’où vient cette peur. Psychologiquement, il peut y avoir des causes, telle leur expérience de l’enfance où ils eurent failli se noyer par la négligence de leurs parents, par exemple. Où l’histoire de fantôme relaté par le père au chevet. Mais il y a d’autres causes, celle d’ordre spirituel. Marc en parle. En disant qu’ils avaient peur, Marc ajoute son commentaire, c’est parce qu’ils n’ont pas compris le miracle des pains. Donc, la cause est leur méconnaissance ou la mal compréhension de l’événement précédent de la multiplication des pains. Comprendre signifie ouvrir les yeux et il correspond à l’expression de la leçons précédente : ouvrir l’intelligence.  
mon première analyse, au niveau physique, il peut y avoir rapport entre la peur et la compréhension. Quel rapport diantre existe-t-il entre le fait d’avoir peur et le fait de ne pas avoir compris le miracles des pains ? Quel est le sens du miracles des pains pour être cause de la peur? Le miracle des pains est le pallient total du dépourvu du pain par la bénédiction divine et céleste. Philippe a calculé pour 200 deniers, et cela représente la peur de l’humanité appauvri. Je ne sais pas d’où vient cette statistique citée récemment par le président, pour qu’un homme de classe pauvre devienne un homme de classe aisé, il faut 181 ans, c’est-à-dire plus de 6 générations. Les gens démunis ont peur de leur vie de dépourvu. Mais quel est vraiment l’objet de notre peur? Le vrai objet de peur n’est pas la vie dépourvue, mais la vie qui marche sans Dieu, la vie qui ne croit pas en Dieu, qui est la source de bénédiction. C’est pourquoi les nantis n’arrivent pas à s’endormir la nuit en rêvant le cauchemar.   
Il y a d’innombrable consommateurs d’antidépresseur, selon le statistique 1 français sur 4 le prend. Mais le plus grave problème est l’existence des médiums nombreux qui sont consultés par les gens en raison d’apaiser leur peur. C'est une pure superstition. C’est une paradoxale dans un pays développé et démocratique comme la France, mais les médiums prospèrent toujours davantage. Les gens qui vénèrent les idoles ont en général le problème de peur intérieur. C’est la peur de se voir devenir malheureux dans leur avenir. Un enseignant de la Bible disait que le moyen de se retirer du piège de Satan est d’aller à contre sens de ce que Satan réclame. Satan implante en nous la peur de ce que nous devenions malheureux. A part la pauvreté, il y a la passion, il y a la carrière, il y a la famille, Satan utilise toutes les situations pour implanter la peur dans le cœur de l’homme. Mais pour vaincre la peur implantée par Satan, le plus important est que chacun a une décision d’affronter et braver le malheur. S’il pense que mon bonheur n’est pas important, et qu’il s’apprête à vivre seulement pour la gloire de Dieu, la peur ne peut nous dominer. La peur de la malédiction provient du désir de l’égoïsme. Si nous y renonçons, Jésus nous offre la libération de tous les travers y compris la peur. Le miracle des pains nous enseigne justement cette précieuse leçon. Mais les disciples maintenaient continuellement leur amour de soi, donc, ils ne purent s’empêcher d’ouvrir la porte de cœur chaque fois que la frappe la peur. Un homme a décidé de vire la vie de disciple coûte que coûte même en coupant le soutien matériel de ses parents. Une fois il se vantait un peu de sa famille où il y a toutes sortes d’installation de loisir telle une grande piscine. Mais il préfère vivre dans la terre de mission avec l’étoile commune de palier. La peur ne peut dominer de tel homme. Malgré l’incertitude de l’avenir, nos ouailles marchent avec joie. Je ne sais pas comment les visages d’une sœur et ses deux jumelles dans leur condition modeste brillent comme soleil. C’est l’œuvre de notre Seigneur Dieu merveilleuse. Satan n’a pas à faire ici et en ne trouvant la place est obligé de faire un demi-tour.   
Mais Marc remonte la cause, en disant “car leur cœur a été endurci.” Alors quel rapport entre comprendre et s’endurcir le cœur. Esaïe 6:9,10 dit à propos, “Il dit alors: Va, tu diras à ce peuple: Ecoutez toujours, Mais ne comprenez rien ! Regardez toujours, mais n’en apprenez rien ! Rends insensible le cœur de ce peuple, Endurcis ses oreilles Et bouche lui les yeux, De peur qu’il ne voie de ses yeux, N’entende de ses oreilles, Ne comprenne avec son cœur, Qu’il ne se convertisse Et ne soit guéri.”  Le cœur endurci est selon la version d’Esaïe, est à cause de l’orgueil et le manque d’un cœur repentant. Nous avons le droit de poser la question, “pourquoi leur cœur était-il endurci?” alors que c’était un heureux événement que la foule fut nourri par la bénédiction divine. Il doit y avoir une cause quelque part, car on ne comprend pas.  
Oswald Chambers donne une réponse pertinente dans son célèbre livre de My Utmost for His Highest (Tout pour qu’il règne: une méditation par jour) “La raison pour laquelle beaucoup d’entre nous laissons tomber la prière et endurcir le cœur est parce que nous avons seulement l’intérêt sentimental dans la prière.” L’argument de l’auteur est qu’il y a l’étroite corrélation entre la prière erronée et l’endurcissement de cœur. Nous sommes sauvés par le sang de Jésus, et cette grâce nous donne une immense joie. Mais cette grâce de salut et de pardon est une invitation à la prière. Le chrétien a une sorte de destin pour la prière. En tant que racheté de Dieu, s’il ne prie pas, il est contre Dieu et cela amène naturellement le durcissement de cœur. Mais il y a un problème. Nous prions tous. Les douze disciples aussi priaient toujours. Mais ils ne priaient pas correctement. Chambers en a bien parlé. Si on voit la version de Jean, devant l’immense foule réunie, ils prièrent à Jésus, “Où achèterons-nous des pains pour que ces gens aient à manger?” Ils avaient un peu de cœur quand-même pour eux. Mais la version de Marc est pire: “Renvoie-les, pour qu’ils s’achètent à manger.” Autrement dit, “Débarrasse-nous d’eux.” C’était leur prière. Mais Marc dit que Jésus priait après leur avoir pris congé. Quel aurait été son sujet de prière? Il est énigmatique. Chacun s’imagine donc. Jean dans sa version ne dit pas que Jésus pria, mais Marc oui. Car Marc, qui n’était pas disciple voulut faire ressortir ce fait, en contraste du manque de prière des disciples. Quelle étrange c’est que les disciples voulaient se débarrasser de la foule. Marc comprit la raison. Jésus pria, mais ils ne prièrent guère, ou pas assez ou pas correctement. Nous prions, mais combien de fois, nous bâclons la prière avant de nous levers et nous en aller nous occuper des diverses affaires. Ce phénomène engendre beaucoup de problème chez un chrétien.   
Citons de nouveau Chambers. Quand il parlait de la sainteté vs. La dureté envers Dieu, il insiste sur le fait que la raison pour laquelle beaucoup d'entre nous ont cessé de prier et devenons durs envers Dieu est que nous n'avons qu'un intérêt sentimental dans la prière. Il dit que l’adoration et l'intercession doivent aller de pair, comme face et pile d’une monnaieL'intercession signifie, selon la définition de Chambers que notre esprit s’éveille à tel point le Saint-Esprit parle de celui ou celle pour qui nous prions. Trop souvent, au lieu d'adorer Dieu, nous argumentons quelle doit être la réponse de nos prièresNous perdons de vue Dieu, nous devenons durs et dogmatiques. Nous envoyons nos propres requêtes au trône de Dieu et nous lui dictons ce que nous souhaitons qu'il fasse. Nous n'adorons pas Dieu ni ne cherchons à former l'esprit du Christ en nous. Si nous sommes durs envers Dieu de la sorte, nous ne tarderons pas à devenir durs envers les autres. 
Chambers continue: "Mais il n'y a personne qui intercède correctement". Le vrai travail d'intercession est un travail qui met tous nos pouvoirs à l'épreuve. Selon son conseil, nous devons nous défendre de dépasser Dieu par notre propre zèle d’accomplir sa volonté. Nous courons dans mille et une activités, mais comme par conséquent nous sommes tellement accablés par des personnes et des difficultés que nous rencontrons nous en venons à ne pas adorer Dieu, ni nous n'intercédons. Je cite continuellement Chambers: Si une fois que le fardeau et la pression viennent peser sur nous et que nous ne sommes pas dans l'attitude d'adoration, cela produira non seulement la dureté envers Dieu, mais le désespoir se produit dans nos propres âmes. Dieu nous introduit continuellement à des personnes pour lesquelles nous n'avons aucune affinité, et alors à ce momentà moins que nous n'ayons pas le cœur d'adoration envers Dieu, la chose la plus facile est de les traiter froidement sans cœur - nous l’avons vue dans le cas des disciples -  et de leur donner un texte comme un pique ou de les bourrer d’un conseil de Dieu et nous en aller. Un chrétien sans cœur doit être un terrible chagrin pour Notre Seigneur.   
Comme nous avons dit à tout à l’heure, Jésus est allé sur la montagne pour prier. Sa prière durait parfois toute la nuit. C’est une vraie prière. C’était une adoration vers Dieu. En fait, les mots de verset 52 ne pas comprendre le miracle des pains signifie qu’ils ne comprenaient pas vraiment Jésus. Jésus est Dieu, il est le bon berger qui s’apprêtait à donner ton son être car il eut la compassion envers la foule qui était comme les brebis sans berger. Il n’abandonne jamais ses brebis. David comprenait bien ce cœur de berger. Il défie et courut vers Goliath pour le tuer car il osait de défier le peuple de Dieu, objet d’adoration éternellement. Déjà il courait vers l’ours et le lion pour arracher le poil de menton, car ils menaçaient les innocents troupeaux des brebis. Dans la prière nous devons adorer Dieu. Si nous l’adorons propre selon le premier devoir d’un chrétien, il nous donne sa sagesse et nous savons ce que nous devons faire. Comme un frère par le conseil de sa bergère d’aller au récital de pasteur malgré le rattrapage de pharmacologie, une matière difficile, mais Dieu lui a donné la victoire, malgré son temps limité de la préparation. Pourquoi nous abandonnons notre maison, notre père et notre mère, en vue de faire des inconnus notre famille, car Dieu que nous adorons nous le dit.  Nous abandonnons nos carrières, nos richesses et nos temps de loisir en vue de faire des amis avec les membres de la famille de Dieu, car Dieu qui nous a sauvé ne le dit. Tout le problème provient du manque de la vraie prière de l’adorateur du chrétien. Il adore Dieu dans l’église, mais il adore le monde quand il va dans le monde.   
Comme nous avons dit, comprendre signifie ouvrir les yeux et ouvrir l’intelligence. A propos, Paul dit une fois dans Corinthe, qu’il faut prier par Esprit, et il faut aussi prier avec l’intelligence. John Bunyan nous a donné un bon commentaire là-dessus. Les Corinthiens reçurent le don de la langue et les autres dons semblables, mais ils l’ont utilisé pour leur propre gloire au lieu d’édifier leur église. En fait, ils ne connaissaient pas bien la volonté de Dieu, mais se vantait de leur spécificité venant de Dieu, ils étaient une sorte d’accapareurs des dons de Dieu. Il est inutile de prier avec de longs mots si nous ne connaissons pas la volonté de Dieu, et si nous ne comprenons pas les faits autour de nous du point de vue de Dieu. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de prier non seulement par l’Esprit, mais aussi avec l’intelligence. Si je cite Bunyan, Prier avec intelligence veut dire prier d’une manière intelligente en ce qui concerne les mots utilisés, mais aussi en ce qui concerne la prière formulée. Pour faire monter vers Dieu des prière authentique, il est nécessaire de posséder une bonne compréhension, c’est-à-dire une compréhension spirituelle. Une des réalités que Bunyan cite d’entre autres est que la prière avec intelligence fait découvrir qu’il y a dans le cœur de Dieu une disposition et un empressement à donner à l’âme ce dont elle a besoin. Par exemple, quand un homme est découragé, Satan chuchote, en disant que ce qu’il fait inutile et incite de l’abandonner. Mais s’il connait le cœur de Dieu qui veut le secourir, il se cramponne plus à Dieu malgré la situation la plus décourageante. Ainsi comprendre Dieu correctement change toute la donne. C’est un peu comme un homme qui voit une perle de grand prix dans un fossé, sans en connaître la valeur, il passerait à côté, à la légère, mais s’il lui arrivait de savoir son prix, il risquerait sa vie pour la récupérer. Bunyan donne son propre témoignage sur comment Dieu l’avait délivré de ses crises d’angoisse d’esprit, à deux pas de l’abandon total. Le haut religieux de nos jours dit qu’il avait consulté le psychanalyste, puis il donne le conseil de le consulter en cas de l’anomalie de propension de sexualité des enfants. Mais John Bunyan dit autrement : il faut aller consulter la Bible et prier. Il comprit, dit-il, combien la miséricorde du Seigneur pour les grands pécheurs et la magnanimité des promesses qui leur sont adressés étaient grandes. Elles se versent non sur les hommes bien portants, mais sur les malades, non sur les justes, mais sur les pécheurs, non sur ceux qui ont pleinement, mais sur ceux qui n’ont rien. C’est cela qui l’a amené à se cramponner à lui, à s’attacher à lui et à pleurer, bien qu‘il n‘y eût pas, à ce moment-là, de réponse. Bunyan invite à tous les croyants à faire de même. Si nous comprenons bien Dieu qui est ainsi et le prions, notre cœur tout doux sera amené à aimer Dieu plus et intercéder les autres proprement.     
J’aimerai revenir à la leçon précédente sur la mémoire. En effet, entre la mémoire volontaire et la mémoire involontaire, il y a cette frontière de la compréhension. Par exemple, imaginez que quelqu’un a un très mauvais souvenir du passé. Il voudrait l’oublier par son instinct. Cependant, au moment où il comprend que c’était la volonté de Dieu de vouloir le corriger par cet événement, son optique est changé. Quel triste sort que ce soit, s’il est reflété par le prisme de la croix, tout peut changer, il peut devenir un grand sens et l’objet de joie en Christ. J’ai dit l’exemple que l’expérience de la persécution de l’enfance, une fois reflétée par le prisme de la croix, peut devenir un grand avantage dans l’avenir. Tous ces choses sont résumés en le problème de compréhension. En Dieu, tout a un sens, rien n’étant par hasard, et tout est en faveur de nous, comme Paul dit, “tout concours au bien de ceux qui l’aiment.”   
Qu’est-ce que la vie chrétienne? Elle n’est pas dogmatique, mais elle est à comprendre et vivre. La vécue de la vie chrétienne est important et elle est exprimé dans l’évangile de Marc, avec 10:45, “Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi mais pour servir les autres et donner sa vie en rançon pour beaucoup.” C’est un verset pareille à Jean 12:24, “Si un grain de blé ne tombe en terre et ne meure, il reste seul, mais s’il tombe et meure, il  porte beaucoup de fruits.” Et en allant, nous sommes inspiré de la vie divine. Si nous sommes sans vie, sans goût, il y a une cause dans nos viesNous devons trouver la cause qui est fondamentale et s’il y a un hiatus, arranger l’accord, pour que notre vie soit harmonieuse et joyeuse et fructueuse. Nous devons surfer la vie chrétienne racheté et goûter toute la bénédiction qui s’offrent à nous. Galate 5:24 énumère des fruits multiples de l’Esprit.  
Donc, pour le chrétien, il est important de hausser la capacité de compréhension. Dans le monde, les gens s’efforcent d’augmenter leur capacité de compréhension car elle promeut leur situation sociale. Puis ils procèdent à multiples exercices propices à y arriver. Par exemple, il faut bien écouter les gens, lire beaucoup de livres, se mettre à la place des autres, voyager, et réfléchir lentement avec le temps, sans poser précipitamment les questions, et quand un enfant manque la compréhension, le faire sortir au lieu de bosser et bosser, pour prendre l’air et avoir d’autres activités de loisir, musique par exemple, élargir la portée des pensées, en philosophant etc. Mais pour le chrétien, la 1e méthodologie est de comprendre le but. Comprendre doit avoir un but clair. Pourquoi veut-on l’améliorer ? Pour réussir l’examen, pour gagner le concours, pour obtenir un bon emploi et un bon poste et une bonne carrière sera la réponse générale. Mais pour le chrétien, le but est comme nous avons déjà dit au sujet de la prière : l’intercession et la glorification du nom de Dieu, c’est-à-dire adorer son nom. Si nous avons un bon but fixé, notre capacité de compréhension ainsi que celle de la mémorisation est fortement susceptible de doubler.  
Ajoutons une chose. Si les disciples ne purent comprendre les miracles des pains, il ne s’agit pas de la raison humaine. Depuis l’ère de la lumière, les chrétiens ont tendance de s’appuyer sur la raison pour comprendre la réalité spirituelle. Au fur et à mesure que la chrétienté perdait l’autorité, le mot philosophie commençait à s’installer dans la psychologie des chrétiens. Ils voulaient tout comprendre selon la raison humaine. Descartes était un des fondateurs de cette idée. Bien sûr que la philosophie aide à comprendre des choses, mais elle a la limite, car c’est une recherche humaine via le libre arbitre au sujet de l’existence de Dieu. C’est contre sens de la Bible qui a été révélé par Dieu. Un exemple est le cas de Jésuite actuelle. Le chef de cette grande organisation religieuse appelé “pape noir” ne croit pas en Satan. Son raisonnement est que Dieu créa l’homme comme un être de libre arbitre, donc l’homme avec sa raison libre s’imaginait et créa l’existence maligne telle diable et Satan. Sa pensée s’oppose à l’idée de Pape François. Mais c’est une grande ligne théologale qui se divise dans sa religion. Le pape qui introduit dans le monde moderne le plus la philosophie est Jean-Paul II. Il était docteur de la philosophie. Et il dit dans l’une de ses encycliques que la philosophie est l’une des tâches les plus nobles de l’humanité et elle a la grande responsabilité de former la pensée et la culture par l’appel permanent à la recherche du vrai. Le pape successeur Bénoît XVI alla jusqu’à dire que l’ignorance de cette philosophie est ruineuse.  
Mais pour vaincre l’ennemi il faut entrer dans son camp. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de maîtriser tant soit peu la philosophie chrétienne ‘humaine’. Quand j’ai parlé de la théologie, un vice pasteur d’une église que je connais hochait la tête comme si elle est un mur invincible, impensable à explorer. Son attitude n’est pas bonne, car pour convaincre le monde intellectuel, nous devons maîtriser le monde de pensée intellectuel et du moins, nous avons l’air de le comprendre en tant que peuple de notre Grand Dieu, ou du moins nous ne devons pas penser que c’est impossible. Le monde de philosophie de Dieu est beaucoup plus haut et invincible par n’importe quelle philosophie du monde. Si nous prions, Dieu nous donne la puissance de la compréhension de la réalité spirituelle, que personne ne puisse imiter, car qu’est-ce que le monde, n’est-ce pas la création qui sortait phalanges de Dieu ? Nous devons comprendre le mécanisme divin inaccessible aux gens ordinaires, y compris les philosophes les plus sophistiqués.  
En fait, si un croyant prie authentiquement et véritablement, il en vient à comprendre beaucoup de vérité. Un certain philosophe tel Brunsvicg dans les années 60, dit que dans l’expression : philosophie chrétienne, l’adjectif nie radicalement le substantif. C’est-à-dire qu’être philosophe, ne garantit pas sa chrétienté. Seulement que sa philosophe s’avère vrai, alors il sera chrétien. Par exemple, Pascal dit que le péché originel est la seule grille d’interprétation qui permette d’éclairer les contradictions de l’humaine condition. Et c’est la vérité. Mais la vérité de Dieu n’est pas forcément compréhensible par la raison humaine ou exploitable par la philosophie. Donc, la compréhensibilité vient non de la raison humaine, mais de la raison divine. Comment l’homme pourra-t-il comprendre les miracles des pains ? Comment l’homme pourra-t-il comprendre les miracles de la marche de Jésus sur l’eau ? Ces choses ne sont point démontrables par les sciences. Les scientifiques doivent admettre qu’il y a une frontière au-delà de laquelle il y a un domaine non démontrable. Prions la conférence de science et foi afin qu’il ouvre l’intelligence des scientifiques jusqu’à ce qu’ils reconnaissent que leur cœur est endurci et désirent étudier la Bible.  

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