Proverbes 16 :1-33 (PQ de 30/9/2019)

LA SAGESSE VÉRITABLE

Verset Clé 16 :16

Nous sommes dans la souveraineté de Dieu. Le roi a le devoir en tant que représentant de Dieu. Puis, il faut prendre garde à l’orgueil et vivre selon la parole qui est la source de la vraie sagesse.  

1. La souveraineté de Dieu (1-15)

Si l’homme planifie, Dieu dispose le succès. En reconnaissant qu’il est notre souverain qui gouverne toute chose, nous devons lui confier nos affaires. Il faut rejeter un cœur orgueilleux et quitter le mal. Alors Dieu nous bénit, et nous aide à nous réconcilier même avec les ennemis. Même si nous projetons nos pas, celui qui les atteste est l’Eternel. Le mot roi apparaît plusieurs fois pour former un paragraphe. Le roi en Israël est à la fois le fils et le représentant. Le roi doit gouverner le pays selon la justice et le droit, ces grands principes de sa souveraineté. Il faut qu’il ait un sens de haute éthique et contenir les faibles de la société. Quand il fait le jugement dont dépendent la vie et la mort, il doit être prudent et juste. Tous les saints doivent avoir la haute moralité et pratiquer la justice social avec le cœur chaud et la tête lucide.

2. L’orgueil procède le désastre (16-33)

Depuis la chute d’Adam, l’orgueil était la pierre d’achoppement pour la multitude. L’orgueil procède le désastre, car le Créateur ne permet pas les créatures de s’élever. Donc, il est dit que Dieu repousse les orgueilleux et élève les humbles (Jq 4 :6). Il faut nous repentir de nos cœurs qui suivent la tendance orgueilleuse de la vie et restaurer le cœur humble. Il faut chérir la communauté où nous pouvons suivre l’intérêt commun. Dieu nous élèvera dans son temps. La parole de Dieu est la source de la sagesse. Le plus sage du monde n’est qu’un stupide devant Dieu. La parole dans le verset 20 est traduit parfois par les choses. S’il  y a dans le monde des gens qui traitent les choses sagement et obtiennent la récompense, il y a aussi des gens qui traitent mal les affaires et subissent le dommage. Il faut bien observer le monde et  vivre avec sagesse. Quand il y a l’échec, sans nous décourager, nous devons en recevoir la leçon. La sagesse véritable est suivre la parole de Dieu qui est comme l’or sans se laisser vaciller selon la circonstance du monde.

Proverbe 15:1-33 (PQ du 29/09/2019)

UN COEUR JOYEIX REND LE VISAGE AIMABLE

Proverbes 15:1-33

Verset Clé 18

Dans ce chapitre 15 de proverbes, l’auteur nous fournit plusieurs leçons essentielles que l’on peut résumer en trois points.

1. Une langue douce est un arbre de vie (4).

Une réponse douce calme la fureur, mais une parole blessante excite la colère. L’usage de la langue est important dans la vie de l’homme. La langue des sages rend la connaissance meilleure tandis que les méchants utilisent leur langue pour montrer leur colère. Lisons verset 4. « Une langue douce est un arbre de vie, mais la perversité qui est en elle brise l’esprit » et le verset 23 « c’est une joie pour l’homme quand il donne une réponse de sa bouche: et combien est bonne une parole dite à propos! » L’auteur des proverbes nous exhorte infiniment à maîtriser la langue en vue d’encourager les autres, de consoler et de transmettre la bonne nouvelle de Dieu au monde. 

2. Celui qui n’aime pas la réprimande est un insensé.

Qui est un insensé et stupide dans le monde ? On peut avoir plusieurs réponses, mais dans ce passage, celui qui n’accepte pas la correction est un insensé et celui qui n’aime pas la réprimande est un moqueur. Verset 5 « le stupide dédaigne la correction de son père, Mais celui qui a égard à la réprimande agit avec prudence. » et Le verset 10b « Celui qui a de la haine pour la réprimande mourra. » Ces paroles nous rappelle la parole de Hébreux 12:5-7 “Mon fils, ne prends pas à la légère la correction du Seigneur, et ne te décourage pas lorsqu'il te reprend. Car le Seigneur corrige celui qu’il aime, et frappe de verges tout fils qu’il agrée. Supportez la correction…” Le coeur est beau quand il remercie le père d’avoir accordé une réprimande pour son bien.

3. L’Eternel écoute la prière des justes

Ce passage nous exhorte d’avoir une conscience pure devant Dieu car il distingue la vie des justes de celle des méchants. L’Eternel bénit la vie des justes en bénissant leur prière. En revanche, il juge les méchants tôt ou tard. Lisons ces versets. 3 « Les yeux de l’Eternel sont en tout lieu, Observant les méchants et les bons. » 9 « la voie du méchant est en horreur à l’Eternel, mais il aime celui qui poursuit la justice » et 29 « l’Eternel est éloigné des méchants, mais il écoute la prière des justes » Et avoir un bon coeur est déjà une grande bénédiction pour l’homme. Tandis que les méchants se tourmentent ayant un coeur mauvais. Lisons le verset 13 « Un coeur joyeux rend le visage aimable: mais quand le coeur est dans la peine, l’esprit est abattu. » et le 24 « Pour celui qui a du discernement, le sentier de la vie mène en haut, afin qu’il s’écarte du séjour des morts qui est en bas. » Loué soit le Seigneur notre Dieu qui est vivant et qui nous regarde du ciel en nous soutenant avec sa parole de sagesse.

Proverbe 14:1-35 (PQ de 28/9/2019)

PARAISSANT DROIT DEVANT LES HOMMES

Verset Clé 14 : 12

La parole d'aujourd’hui nous dit d'abord le choix sage devant Dieu, puis le fait que la vie généreuse est une vie bénie.

1. Paraissant droit devant les hommes (1-19)     

La femme sage bâtit sa maison. Elle craint Dieu et agit avec honnêteté. Elle retient la langue et ne profère jamais le mensonge. Avec la sagesse selon circonstance, elle traite toutes les affaires même très difficiles. Mais la femme stupide renverse sa maison. Elle méprise l’Eternel et agit avec dédain. L’orgueil la rend sourde à la parole de Dieu la prive de la sagesse. Le chemin paraissant droit dans l’immédiat peut devenir un chemin menant à la mort (12). Ce qui nous rend confus est que dans l’immédiat, on ne peut pas distinguer facilement le chemin du juste de celui du méchant. Le chemin du méchant peut paraître bon pour l’instant, et le chemin droit et honnête ne donne pas forcément le bon résultat. La vraie victoire se révèle à la fin. Dieu est bon et débonnaire. Plutôt qu’un résultat immédiat, en pensant au résultat à long terme, nous devons faire un choix courageux.  

2. Aide les pauvres (20-35)

Celui qui courbe l'échine devant les riches et méprise les autres en raison de leur pauvreté est stupide. Celui qui aide les pauvres et partage leur peine est sage. Dieu bénit ce genre de personnes. Nous devons nous soucier des autres. Ne serait-ce qu'un mot, nous devons le proférer dans l'amour et nous devons nous réjouir de ce dont les autres se réjouissent et s'attrister de ce dont les autres s'attristent. Nous recevrons l'amour. Le sage est lent à colère et a pitié des pauvres. Ayant la sagesse divine dans le cœur, il agit avec discernement. Le stupide méprise Dieu et maltraite les pauvres. Des méchants qui agissent ainsi traversent les tribulations constantes dans leur vie. Le roi qu'ils servent tombe dans la difficulté et ceux-ci finissent par récolter sa colère.    

Proverbes 13 :1-25 (PQ de 27/9/2019)

LA VIE VRAIMENT SAGE

Verset Clé 13 :10

L’auteur réitère la vérité que le sage écoute le conseil des autres. Souvenons-nous de 1 :8 « Ecoute, mon fils, le conseil de ton père. Ne jette pas l’enseignement de ta mère. » 

1. La vie vraiment sage (1-11)

D’abord, le comportement du sage et du méchant (1-6). Celui-ci est un moqueur qui néglige le reproche. Mais celui-là écoute et change sa conduite. Même si la pensée de Dieu et la sienne sont différentes, il change d’avis et écoute la parole et y obéit, donc il est béni. Mais le moqueur refuse le reproche et vit comme lui semble bon, donc il ruine à la fin. La différence entre eux se trouve dans leur comportement et parole. Et elle rend le résultat tout à fait opposé. Ensuite, le problème des biens matériels du sage et du méchant (7-11). Le stupide se vante même s’il n’a rien, mais le sage semble pauvre mais il est riche. Le monde envie le riche, mais la richesse amène le souci. Le pauvre n’est pas envié donc, libre du souci. L’homme qui a gagné sans peine voit ses biens se rétrécir, faute de la capacité de le gérer, mais les biens gagnés avec peine ne se réduisent pas. Le croyant doit s’intéresser à la vie intérieure plutôt que l’intérêt excessif de l’argent.

2. La vie vient quand on suit la sagesse (12-25)

Si l’espoir s’attarde à se réaliser, ça rend malade le cœur,  mais s’il se réalise, on sent qu’il obtient la joie comme un arbre de vie. Cette joie est donnée aux hommes fidèles qui craignent la parole de Dieu et la suivent. La leçon conçue dans la parole est comme la source de vie donc, quand nous la suivons, nous pouvons nous en sortir du filet de la mort. Mais le moqueur rejette la leçon et n’aime pas quitter le péché donc, il tombe dans la honte et subit le malheur. Il y a la différence des récompenses (20-25). Le juste a la récompense, mais le méchant subit le désastre. Le juste gagne assez d’argent pour les descendants, mais le méchant épuise sa possession. Le juste se rassasie, mais le méchant a faim. La sagesse et la stupidité dépendent de quels gens entourent. Donc, il faut garder des personnes sages autour. Nous ne devons pas arrêter notre mise en garde à nos enfants pour qu’ils s’approchent des sages et suivent leur sagesse.

Proverbes 12 :1-28 (PQ de 26/9/2019)

LA VIE SOLIDE DU JUSTE

Verset Clé 12 :13

Aujourd’hui, la parole en dit long de comment le fondement de la vie est important et sur quoi il doit le poser. 

1. La vie solide du juste (1-14)

Celui qui veut s’acquérir la vraie connaissance reçoit l’instruction comme le miel, mais celui qui n’aime pas être réprimandé est comme un animal. Dieu fait descendre la bénédiction sur ceux qui veulent faire le bien, mais il condamne celui qui cherche à faire le mal. On ne peut pas consolider la base de vie avec les actes mauvais, mais celui qui vit dans la justice ne voit pas sa racine trébucher. La femme sage est la couronne de son mari, mais la femme qui rend le mari honteux est comme la carie dans les os. La parole du méchant tue, mais le juste sauve l’home. La maison du juste est solide. L’homme est loué par sa sagesse, mais celui qui est tordu reçoit le mépris. Plus que le noble qui n’a pas de contenu, il vaut mieux être quelqu’un qui a le travail. Le juste s’occupe même de la vie d’un animal, mais le méchant est impitoyable malgré la grâce. Le méchant a une langue légère pour se faire piéger, mais le bon s’en sort de la détresse. L’homme sème avec sa langue et reçoit la récompense abondante par ce qu’il a semé.

2. La vie dans le chemin du juste (15-28)

L’insensé se considère juste et n’écoute pas les autres. Mais le juste écoute le conseil des autres. La parole est l’expression du personnage du locuteur. Ne parlez pas instinctivement suivant le sentiment, mais restez calme et réfléchissez et agissez avec la sagesse. Dieu juge par la parole prononcé à chacun. Le sage est diligent. Par la bonne parole, il réjouit les autres et les conduit dans le bon chemin. Il gouverne les autres et obtient la richesse et la vie. Mais le stupide est paresseux et fait souffrir les autres et les conduit à la ruine. Il n’acquiert pas même ce qui est facile et leur fin est la mort. Le saint jouit d’abondante bénédiction quand il vit selon la sagesse qui craint Dieu.

Proverbes 11 :1-31 (PQ de 25/9/2019)

LA BÉNÉDICTION DES HOMMES DROITS

Verset Clé 11 :1

Aujourd’hui, par ce proverbe nous apprenons l’importance de la droiture d’une part et quelle est la vie matérielle mené par un homme droit.

1. La bénédiction des hommes droits (1-15)

Dieu hait la balance fausse et se réjouit du poids juste (1 ; cf. 18), ce qui en dit long que Dieu hait la tromperie, mais aime la honnêteté. L’homme droit fait la sincérité conduire sa vie, mais le méchant ruine trompé par sa propre ruse. Si l’homme droit bénit la ville, celle-ci prospère, mais si le méchant ouvre sa bouche, la ville se détruit. Dans cette génération où la prospérité et le succès couvrent la valeur de l’honnêteté, nous devons restaurer l’honnêteté dont Dieu se réjouit. Celui qui est dépourvu de sens méprise facilement des prochains, mais le sage n’ouvre pas aisément la bouche (12). L’insensé dévoilent le secret pour calomnier mais le fidèle les cache (13). Cela nous en dit long que la sagesse se dévoile à travers la langue. Plutôt que la locution scrupuleuse, le silence révèle sa sagesse. Le monde a besoin des bons directeurs et l’homme doit être prudent dans son engagement financier.

2. Le principe de cause à effet (16-31)

La femme vertueuse est respectée et l’homme diligent riche. Le généreux engraisse son âme mais le cruel détruit son corps (17). Le salaire du méchant est vain mais celui qui sème la justice se fait récompenser. Seigneur hait celui dont le cœur est tordu, mais se réjouit de celui qui va dans la bonne voie. La femme belle mais insensée s’apparent à un pourceau. Le bien est le désir du juste, mais la colère demeure sur le méchant. Le cœur large reçoit plus de richesse, mais le pingre économise même le nécessaire mais s’appauvrit plus. Celui qui donne devient riche et quand on aide l’autrui à devenir riche, soi-même devient riche. Celui qui accumule la richesse et refuse de vendre est maudit par le peuple, mais celui qui vent est béni par eux. Celui qui se confie à la richesse ruine, mais celui qui vit dans la droiture prospère comme feuillage épais.

Col 4 :10-18 (PQ de 24/9/2019)

ILS SONT POUR MOI UN RÉCONFORT

Verset Clé 4 :11b

Autour de Paul il y en a qui sont réconfort, bien que selon lui tous en Asis l’aient abandonné. L’œuvre de Dieu est celle de ceux qui restent et réconfortent. Quelle est la dernière exhortation de Paul pour les Colossiens ? 

1. Ceux qui saluent (10-14)

Ceux qui saluent les Colossiens sont les chrétiens d’origine juive et les chrétiens d’origine païenne. Comme les Juifs et les païens avaient chacun leur arrière-plan de croyance, ça aurait était un cas exceptionnel qu’ils soutenaient la même foi. Par conséquent, l’église de Colosse qui recevait ainsi la salutation de ces chrétiens aurait pu avoir un grand encouragement de ce qu’ils suivaient Jésus. Le fait que les gens ayant la même foi se soucient les uns des autres et se saluent les uns les autres devient un encouragement et peut être un bon défi en vue d’insiffler la nouvelle force. Examinez si vous vous soucier des autres et saluent les autres de cœur.    

2. Faites en sorte qu’elle soit lue (15-17)

Paul exhorte que la lettre écrite pour les Colossiens soit lue par les Laodicéens et en même temps celle écrte pour les Laodicéen lue par les Colossiens. Comme la Colosse et le Laodicée étaient très proches géographiquement, les influences socio-culturelles que leurs habitants recevaient étaient similiaires. Même si les lettres ont été envoyé aux différents endroits, comme ils avaient le même ordre de difficulté, Paul voulait les aider à travers le partage de ces deux lettres. Même si les croyants habitent dans des différents endroits, leurs difficultés en tant que croyant s’assimilient. Dans ce cas, rencontrer d’autres personnes qui vivent en expérimentant les mêmes dfficultés que les miennes peut devenir une autre sorte de l’encouragement.

Col 4 :2-9 (PQ de 23/9/2019)

UNE BONNE PERSONNE

Verset Clé 4 :7

C’est le dernier souhait de Paul envoyé avec sa salutation. Nous voyons des personnes fidèles auprès de Paul.

1. Comme si on assaisonne du sel (2-6)

Paul, en exhortant de persévérer dans la prière, demande le soutien de la prière. Il demande le soutien de prière afin que la porte à la parole soit ouverte., et le mystère de l’évangile soit propagé avec leurs propos en pleine conviction. En même temps, il exhorte que les saints s’intéressent aux étrangers et comme si on assaisonne du sel, la parole de grâce soit mise dans leur bouche pour satisfaire à leur besoin. De même qu’une poignée de sel est responsable de la saveur de la nourriture, de même un groupe des mots gracieux est responsable du résultat de la propagation de l’évangile. La prière est le processus de préparation pour des mots qui sont les plus adéquats selon les besoins. Pour que ma parole puisse avoir la saveur comme du sel, il faut persévérer dans la prière pour la prédication. Dieu accorde les mots de sagesse à ceux qui prient avec persévérance.   

2. Les hommes qui consolent le cœur (7-9)

Paul envoie une personne pour la région de Colosse. C’est justement Tychique. Tychique était frère de Paul et un travailleur fidèle qui connaissait bien la situation de Paul. La raison pour laquelle Paul envoie Tychique à l’église de Colosse est pour transmettre la nouvelle de Paul et ainsi les cœurs des saints de Colosse soient consolés. Paul a l’assurance que s’il envoie Tychique, les Colossiens auront la consolation de cœur. Donc il l’envoie. De la sorte, le cœur de Paul sera consolé lui aussi et les saints auront la consolation. De même que les Colossiens sont consolés par l’envoie de Tychique, de même de par ma présence, la grâce et la consolation s’écoulent-ils vers quelqu’un d’autre à mon entourage ? Qui suis-je devant les gens que je rencontre ? 

Col 3:12-4:1 (PQ du 22/09/2019)

QUAND L'AMOUR DU CHRIST EST PRATIQUE

Colossiens 3:12-4:1
Verset Clé 3:14

Que doit choisir le chrétien : la loi du talion ou l'amour du Christ ? Que dit Paul à ce sujet aux Colossiens ?

I. L'amour au sein de la communauté (12-17)

Paul expose la juste attitude des enfants de Dieu rachetés par le sang de Jésus. Ils doivent pratiquer l'amour du Christ avec une attitude absolue. Que faire quand la relation entre chrétien est devenue conflictuelle ? Tout chrétien est appelé à revenir à l'amour qu'il a reçu du Christ. Le Christ-Jésus, inconditionnellement, a décidé de porter toutes les offenses et transgressions passées, présentes et à venir sur ses épaules, et pardonner à tout homme repentant. Ayant reçu cet amour, nous sommes appelés à ne pas fermer notre cœur envers un frère ou une sœur pour une blessure ou une offense reçue. Au lieu de cela, nous sommes appelés à pardonner. Cela est possible en nous souvenant de quel amour le Christ nous a aimé. C'est le commencement de nous revêtir de l'amour du Christ (14, 12b) Alors la paix du Christ reposera sur nous.

Les paroles du Christ sont si précieuses contenant la source de vie de l'âme. En les instruisant, en les chantant, elles peuvent édifier soi-même et ceux qui l'écoutent. Le motif ultime de tous nos agissements et parole doit être la reconnaissance de la grâce qui est en Christ-Jésus.

II. L'ordre spirituel dans la famille et la société (18-4:1)

L'homme a un devoir d'amour envers sa femme et ses enfants; la femme celui de la soumission envers son mari et les enfants celui de l'obéissance à leurs parents. Au sein de la famille, chacun doit apprendre l'amour du Christ, des parents jusqu’aux enfants et le respecter. Dans la société, il y a le lien hiérarchique et humain. A l'époque, le serviteur était tenté de travailler devant les yeux de son maître et de paresser en son absence. Mais Paul exhorte, les Colossiens ayant le statut de serviteur, à travailler devant les yeux du Christ pour lui plaire, sans se soucier de quelconque sentiment négatif car une récompense certaine et incomparable l'attend en Christ (24) A contrario, celui qui insiste sur sa propre justice, doit craindre plutôt le jugement de Dieu. Avons-nous quelqu'un à pardonner ? Comment pouvons-nous imiter le Christ ?

Col 3:1-11 (PQ de 21/9/2019)

CELUI QUI EST RESSUSCITE AVEC CHRIST

Verset Clé 3 : 1

La parole d'aujourd’hui nous dit d'une part ce que le saint doit chercher et d'autre part ce que le saint doit faire mourir.

1. Cherchez ce qui est en haut (1-4)     

Le saint est celui qui a été ressuscité avec le Christ (1). Il est celui qui n’a pas besoin de penser aux choses terrestres, car il est mort avec Christ et qu’il est celui qui paraîtra quand Christ viendra dans sa gloire. La seule chose que le saint puisse faire est de chercher ce qui est en haut. Le saint doit savoir quelle est son existence. Il est celui à qui il est permis de chercher ce qui est en haut et qui ne doit pas se laisser entraver par les choses d’ici-bas. Nous devons vérifier notre existence et dès maintenant nous devons être ceux qui ne s’attachent pas aux choses terrestres, mais les choses d’en-haut et qui doivent s’attendre à notre apparition dans la gloire.  

2. Faites mourir votre nature terrestre (5-11)

Les choses terrestres provoquent la colère de Dieu (6). Le saint était celui qui vivait dans la colère de Dieu autrefois quand il n'était pas sauvé (7). A la grande surprise, Dieu a choisi ceux qui étaient dans la colère et les a régénérés et les fait revêtir de la nouvelle nature (10). Mais la nature terrestre souvent monte et veut lier le saint. Le saint est celui qui est déjà renouvelé au niveau de la connaissance. Ayant une pleine connaissance sur les choses qui proviennent de la terre et montrant notre aspect de faire mourir la nature terrestre tous les jours, nous devons vivre avec une identité d'un homme régénéré. Réfléchissez sur ce que vous avez cherché aujourd'hui et ce que vous avez fait mourir aujourd'hui.   

Col 2 :16-23 (PQ de 20/9/2019)

LA LIMITE DU MONDE

Verset Clé 2 :20

En tant que chrétien, quelles choses sont-elles à suivre et quelles choses surtout d’ancienne alliance sont-elles à éviter car elles sont devenues  caduques ? Nous avons besoin d’avoir un bon critère et un discernement spirituel pour cela.

1. L’ombre des choses à venir (16-19)

Les faux docteurs perturbaient l’église en soulignant faussement l’importance de l’observation des anciens formalités et rituels tels fête religieuse, humilité affectée, culte des anges, etc. (16,18). Les fêtes de l’ancien testament et le sabbat ne sont que l’ombre du Christ et l’humilité affectée et le culte des anges sont les produits des pensées charnelles qui ne dépendent pas du Christ. Paul met l’accent sur le fait que les fidèles n’ont pas à se laisser troubler par l’accusation des faux docteurs et souligne qu’ils vivent seulement en dépendant du Christ.   

2. La limite des principes élémentaires (20-23)

Les principes élémentaires donnent une apparence de sagesse, en traitant les problèmes tels culte volontaire, humilité et rigueur pour le corps (23). Cela consiste à proposer le moyen de comment suivre la tendance de l’ascétisme qui était en vogue à l’époque. Pourtant, ce moyen qui rend l’homme orgueilleux en faisant penser qu’on a accomplit quelque chose, ne mérite pas d’honneur et ne libère pas de l’attachement de la chair (23). Car ce qui vainc la chair n’est pas la continence, mais le Christ. Les principes élémentaires semblent contenir la réponse à toutes les questions. Mais la réponse que donnent ces principes ne résout pas le problème fondamental de l’homme. Seul le Christ peut résoudre le fond de tous les problèmes.

Col 2 :6-15 (PQ de 19/9/2019)

SOYEZ ENRACINÉS EN LUI

Verset Clé 2 :6

Nous pouvons avoir deux questions importantes à poser par ces paroles. Qu’est-ce que les saints doivent s’efforcer de fare et qu’est-ce à quoi ils doivent prêter attention ? Puis qu’est-ce que le Christ a fait pour les saints ?

1. Marchez en Christ (6-10)

Les saints doivent marcher en Christ et se fonder en lui (7). Car la philosophie du monde et la vaine tromperie veulent les rendre esclaves (8). La tradition des hommes et les principes élémentaires sont les principes mondains qui sont considérés comme quelques choses tout à fait normales. S’il n’y a pas de Christ en moi, les principes mondains deviendront dominateurs en moi. Les saints ne sont pas les êtres qui suivent les principes du monde, mais ceux qui sont remplis du Christ (10). En demeurant en lui avec la plénitude du Christ, il faudra vivre la vie qui discerne la tromperie des sagesses du monde.  

2. La liberté qui vient du Christ (11-15)

Le saint, en demeurant en Christ, devient celui qui se faire circoncire d’une circoncision qui n’est pas fait par les mains, c’est-à-dire la circoncision du Christ (11). En faisant ainsi il est enseveli avec le Christ et ressuscité d’entre les morts avec lui (12). Dieu a ressuscité ceux qui sont morts et effacé l’acte rédigé contre eux et l’a supprimé par la croix (14). C’est quelque chose que le saint lui-même n’a pas fait, mais le Christ a fait pour nous. Quand le saint a le Christ qui est la plénitude de la divinité, il peut devenir vraiment libre. Nous les hommes sont par nature faibles, mais Christ a une plénitude. Grâce à Jésus-Christ, quelle est la chose chez moi qui est devenu nouveau ?

Col 1 :24-2 :5 (PQ de 18/9/2019)

LE MYSTÈRE CACHÉ DE DIEU

Verset Clé 1 :26

Ce texte nous parle quelle est la force motrice par laquelle Paul est devenu le serviteur de Dieu. Il parle également de pourquoi un saint doit reconnaître le Christ qui est le mystère de Dieu.

1. Celui qui accouche le mystère (24-29)

Paul supplée à ce qui manque aux afflictions du Christ (24) et confesse qu’il est devenu serviteur pour annoncer la parole de Dieu (25). Paul savait le plan mystérieux de Dieu et supporte la souffrance pour ce plan mystérieux. Le désir de Paul est que les saints connaissent le Christ qui est le mystère de Dieu et soient instruits suffisamment pour être parfait en Christ (28). Prêcher le Christ à présent et établir les saints parfaitement sont le travail d’accoucher le mystère de Dieu. 

2. Connaître Christ (1-5)

La joie de Paul est que les saints soient solidement établis (5). En tout état de cause, Paul voulait que les saints connaissent Christ (2). Car dans le Christ sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance (3). Quand on connaît Christ, personne ne séduisera quelqu’un (4). Malgré la confession qu’on connaît Christ, si on garde les choses du monde comme trésors, cela est à cause du fait qu’on n’a pas encore découvert les trésors de la sagesse et de la connaissance. La raison pour laquelle les saints s’affermissent, est parce qu’ils connaissent Christ et trouvent les trésors qui sont en lui. Je prierai que les trésors en lui deviennent les miens. Examinez sur quelle est ma force dans la foi et pourquoi m’efforce-je tant pour la vie croyante ? 

Col 1 :15-23 (PQ de 17/9/2019)

CHRIST ET MOI

Verset Clé 1 :23

Ce texte peut se diviser en deux pour la réflexion des deux questions existentielles suivantes : Qu’est-ce que le Chris a fait ? (15-20) et Qui suis-je pour en être digne ? (21-23)        

1. Christ est Dieu (15-20)

Christ qui est Dieu est le Créateur (16) et celui qui existait avant toutes choses (17). Il est celui qui se réjouit de ce que toutes les créatures aient la paix à travers le sang de la croix et se réconcilient avec lui (20). La raison pour laquelle les créatures n’ont pas de réconciliation étant le péché commis par elles, mais comme les créatures ne peuvent pas se réconciliées elles-mêmes avec Dieu, Christ vint offrir un moyen par lequel elles peuvents se réconcilier avec Dieu. Comme Christ a cet amour par lequel il vient le premier alors que moi je ne peut venir de mon chef, les hommes ont donc encore cette chance de venir chercher Dieu.  

2. Les saints qui s’établissent (21-23)

Je suis l’existence qui était devenu ‘ennemi’ avec Dieu à cause du péché (21). Mais Dieu a envoyé son Fils afin de se réconclier avec moi. Grâce à la mort de Jésus, je suis devenu quelqu’un qui est saint et sans défaut et sans reproche devant Dieu (22). Un chrétien, une fois qu’il demeure dans la foi et se tient ferme, peut en venir à avoir l’image du saint enfant que Dieu veut établir et utilser pour lui (23). Qui suis-je pour que Dieu fait ces choses ? Je suis quelqu’un que Dieu veut sauver même en sacrificant son Fils. Vu cette merveilleuse œuvre, j’en prend conscience que je ne suis pas une existence qui doit être ‘ennemi’ de Dieu à cause du péché, mas une existence qui doit partager le fellowship d’amour avec Dieu.

Col 1 :1-14 (PQ de 16/9/2019)

L’ARDENT DÉSIR

Verset Clé 1 :9

Dans chaque lettre, Paul met et exprime son ardent désir. En envoyant lettre aux Colossiens, Paul exprime encore son ardent désir. Quel est son ardent désir. Comment cela s’est-il exprimé ?        

1. Le remerciement de Paul (4-6)

En voyant l’aspect de la foi en les Colossiens, et leur aspect d’amour pour les prochains, puis leur aspect d’espérance, Paul rend pleinement grâce à Dieu (4,5). La foi des Colossiens va bientôt porter du fruit (6). Le fait que Paul se sent reconnaissant à cause de la croissance de la foi de l’autrui, nous montre qu’il a le cœur de berger. Celui qui a le cœur de berger en vient à vivre une vie reconnaissante chaque jour. C’est parce qu’il voit la main de Dieu qui conduit les fidèles à grandir. La présence de Dieu et la croissance des fidèles sont la raison de la reconnaissance à moi aussi. 

2. La prière en faveur des fidèles (9-12)

La prière de Paul pour les fidèles de Colosse consiste à leur demander de grandir et atteindre un certain niveau en ce qui concerne la relation avec Dieu. Avoir la connaissance de sa volonté (9), marcher d’une manière digne du Seigneur (10), devenir tout à fait persévérants et patients (11), rendre grâce à Dieu (12). Sans qu’on se contenter de la grâce qu’il avait reçu, chacun est invité donc à grandir chaque jour. Pour cela chacun doit s’enraciner dans la parole de Dieu. A travers l’approche de Dieu, devenir quelqu’un qui est digne de Dieu, et connaître Dieu qui conduit avec patience et persévérance ses fidèles et remercier Dieu. Quel serait mon aspect ? Aujourd’hui même il fallait qu’il y ait en moi une lutte et défi spirituel en vue d’un avancement.

Job 15:17-35 (PQ de 14/9/2019)

LA FIN DE VIE DES MÉCHANTS

Verset Clé 15 : 20

Le juste médite nuit et jour la parole et sa vie est comme l’arbre planté près d’un cours d’eau. Mais la vie des méchants est comme la paille qui se dissipe sous le vent. Ils sont stériles. Quelle est la fin des méchants selon la version d’Eliphaz. Elle contient la vérité universelle, quoi qu’elle ne concerne pas Job.        

1. Le jugement et la destruction des méchants (17-24)

Eliphaz prédit que la violence et la paix des méchants ne durement éternellement et leur nombre des années est limité et ils subissent de la fin pitoyable sans faute. Cela est la vérité universelle de la Bible. Le message sur la fin des méchants est la parole qui donne l’espoir à ceux qui reçoivent l’oppression et aussi il est la parole d’avertissement à ceux qui se tiennent dans le chemin des pécheurs. En s’assurant de la fin impitoyable des méchants, si quelqu’un est sous l’oppression et la tyrannie, il faut qu’il ait l’espoir et si quelqu’un est tenté à se tenir dans la place du mal, il faut qu’il fuit du mal.  

2. La cause du jugement chez les méchants (25-35)

Cette partie parle de la tendance habituelle et l’aspect du mal qui reçoit le jugement de Dieu. D’abord, l’habitude des méchants est l’orgueil. Ils endurcissent le cou et s’opposent à Dieu. L’orgueil fait penser que soi-même est supérieur et rend difficile la communauté à laquelle il appartient. Puis selon son propre besoin, il divise la communauté. Ensuite, les méchants convoitent. Le visage couvert de graisse et les flancs chargés d’embonpoint sont leur aspect. Ils ne se soucient pas des pauvres et se satisfont eux-mêmes. En troisième lieu, les méchants aiment la ville de plaisir et la ville de convoitise. Ils s’absorbent dans leur propre festin de plaisir et ne prêtent pas d’oreilles à la voix des autres qui sont opprimés injustement. Par conséquent, la terre où ils habitent devient la ville dévasté et le tas d’immondices. 

Job 15:1-16 (PQ de 13/9/2019)

PRENDRE GARDE A L’ILLUSION

Verset Clé 15 : 9

Le plus grand problème d’Eliphaz et ses amis est qu’ils ont une illusion sur eux-mêmes. Chambers dit que qu’on sait qu’on ne sait pas est le secret de marcher avec Jésus. L’illusion sur soi est la plus grande piège pour un croyant.        

1. Prendre garde à l’illusion (1-10)

Malgré la défense sincère de soi de Job, Eliphaz critique la parole de Job. En disant plutôt ‘ta bouche te condamne’ il fait fit à l’autodéfense de Job. L’insistance d’Eliphaz consiste à dire que « nous connaissons tout, compte tenus de nos âges et nos expériences ». Ce genre d’attitude d’Eliphaz sous forme de « je connais tout » ne rende pas possible d’écouter les propos de défense de Job sur la vérité et la justice. L’illusion basée sur l’expérience et l’âge rend aveugles les yeux devant la vérité et la justice. Dans le domaine de la relation avec l’autrui aussi, l’expérience et l’âge peuvent installer l’orgueil en l’homme (sous forme de ‘je connais tout’) et rendre difficile la relation avec les hommes. Prenons garde à l’illusion afin qu’elle nous bande les yeux. 

2. S’avancer vers la lumière de Dieu (11-16)

Aux yeux d’Eliphaz, Job est un pécheur orgueilleux et têtu qui clignent les yeux vers Dieu, alors qu’il commette le péché. Bien qu’ils ne concernent pas Job, même les propos d’Eliphaz contiennent une vérité universelle. ‘Même les cieux claires ne peuvent pas dire qu’ils soient purs’ (15). Ce genre de parabole a pour objectif d’indiquer que devant la sainteté de Dieu, il n’y a aucun homme qui puisse dire qu’il est pur devant Dieu. Devant la perfection de Dieu, l’homme peut savoir qu’il est un pécheur corrompu. Cela signifie que devant la lumière de Dieu, aucun homme ne peut dire qu’il est pur. Qu’un homme reconnaît lui-même devant la lumière de Dieu, est la clé de grâce qui permet de s’approcher de Jésus qui est venu guérir les pécheurs. 

Job 14:1-17 (PQ de 12/9/2019)

JOB, UN CROYANT SENSBLE AU PÉCHÉ

Verset Clé 14 : 16,17

Job était un homme juste devant Dieu. Dieu s’en assurait, mais Job reconnaît son péché. Il y est sensible. Il demande la pitié de Dieu à cause de cela.        

1. La vie est insignifiante (1-6)

Job se plaint de sa souffrance à Dieu en disant pourquoi Dieu veut le juger si sévèrement alors que sa vie si insignifiante à ses yeux. La vie est courte et saturée d’agitation, et même si elle grandit comme des fleurs, elle disparaît comme ombre. La vie n’a aucun sens et elle ne peut aucunement devenir un sujet de menace pour Dieu. La longueur de la vie est déterminée par Dieu donc personne ne peut pas franchir son terme. La vie s’en va quand le terme arrive, et l’homme demande à Dieu de le laisser tranquille pendant la vie et le faire se reposer un peu et avoir un peu de salaire de sa vie avant de la terminer. Que faire ? Prenons conscience à travers la révélation faite par Job de l’identité de l’homme et sa situation et menons une vie humble en nous éloignant de l’orgueil. 

2. Job renouvelle sa demande de la pitié à Dieu (7-19)

Job observe la nature, et elle régénère de l’an en l’an. Lors du printemps, il semble que la nature morte revit. Mais quelle est la réalité de l’homme. Il s’en va, mais il ne revient jamais. Job demande de nouveau la pitié de Dieu. Il exprime son souhait de revivre près de Dieu. Mais il ne peut cacher son sentiment de culpabilité avec quoi il attend le jugement. Dieu compte ses pas, et observe ses péchés et donc, il sens que Dieu traite ses péchés sévèrement. Cela est le mode de pensée des croyants sensibles aux péchés et l’expérience spirituelle des croyants qui communient intimement avec Dieu. Ceux qui sont imbibés dans le péché ne discernent pas le péché comme le péché, tandis que ceux qui cherchent et vivent une vie pieuse sont sensibles à son péché. Le vrai croyant se sent douloureux à cause des petits péchés et cherche la pitié de Dieu et mène une vie recherchant la perfection.

Job 13:1-28 (PQ de 11/9/2019)

JE DÉFENDRA MA CAUSE DEVANT DIEU

Verset Clé 13 : 3

Job comprend qu’il n’y a rien de nouveau dans le propos des amis. Dans ce cas, il prend une décision. Ici, il est judicieux d’examiner les témoignages que rend Job sur la vie digne de la sainteté et du salut (14-19).         

1. Le pari du gain (1-13)

Job est tranquille même s’il reçoit le blâme déraisonné et le traitement en tant que pécheur par ses trois amis. Dans ce cas, il n’épie pas ni se laisse troubler par eux, mas déclare sans équivoque qu’il décide d’aller directement devant Dieu. Au vu des gens, il est dans un état piteux où Dieu semble avoir tourné le dos, Dans cette situation, Job parie pour l’entrevue personnel avec Dieu, en lui mettant sa confance continuelle. Le vrai croyant, quand il se trouve devant la fausse accusation et la moquerie, au lieu de se laisser avoir par ces choses, mais déclare qu’il irait vers la présence de Dieu et agit. Soyons le vrai croyant, qui sait qu’il est le pari du gain, que plus le danger et la maltraitance s’intensifie, plus il se confie à Dieu et déclare qu’il irai à la présence de Dieu et parler à lui.

2. La perfection du croyant qui surmonte la souffrance (14-19)

Job est sereine à cause de sa vie de sainteté contrasté avec ceux qui sont impies. Il s’assure de sa vie juste qui l’amènerait au salut (16). Il déclare que la vie d’un vrai croyant est celui qui a la vie qui n’a pas de honte de soi-même. Le croyant non seulement n’a pas honte devant Dieu et devant les voisins, mais aussi il a une vie qui n’a pas de honte pour soi-même. Comme le croyant est celui qui possède l’image de Dieu, le Saint-Esprit parle à sa conscience sur le chemin de la vie du vrai croyant. Donc, il n’a qu’à suivre la voix de sa conscience. Soyons le croyant qui malgré la souffrance, au lieu d’user des expédients, mène une vie parfaite d’un vrai croyant. Est-ce que vous recherchez l’entrevue personnelle avec Dieu, et réalisez une vie parfait en tant que croyant ?

Job 12:1-12 (lire jusqu'à 25) (PQ de 11/9/2019)

ETRE SEREIN AU MILIEU DES SOUFFRANCE

Verset Clé 12 : 9

Job est encerclé des amis qui sermonnent sur son péché, jusqu’à ce qu’il soit lassé. Son cœur aurat dû être troublé. Mais Job garde la sérénité et plutôt l leur riposte avec les mots de sagesse. Apprenons sa sérénité au milieu de la souffrance en faisant comme lui la confiance absolue à la souveraineté de Dieu.        

1. La souffrance d’être méprisé par les amis (4)

Ce qui fait souffrir Job est qu’il soit objet de raillerie par les amis. Etre moqué par ceux à qui on a confiance amène un grand découragement. « Ce n’est pas un ennemi qui me déshonore, Je le supporterais ; Ce n’est pas celui qui hait qui s’élève contre, mas, Je me cacherais de lui. C’est toi, un homme comme moi, Mon confident, toi que je connais bien ! » (Ps 55 :13,14) Le croyant peut traverser les souffrances et se situer dans une situation que même les collaborateurs les plus intimes ne peuvent comprendre. Cependant, c’est le chemin d’un vrai croyant que malgré cette incompréhension, de marcher le chemin de la foi conformément à l’appel de Dieu.     

2. On ne peut scruter la souveraineté de Dieu (5-12)

Job dit à Sophar, de ne pas se comporter comme un orgueilleux qui prétend connaître toutes choses. Job ne se laisse pas troubler par Sophar qui argumente que toute la souffrance a pour cause le péché mais fait une pétition pour sa souffrance en l’exposant devant la souveraineté de Dieu sans se donner au découragement et au désespoir. Même si le juste aime la tranquillité, il peut y avoir un malheur qui tombe injustement sur le juste. Parfois malgré la souveraineté, la tente des pillards prospère et ceux-ci sont tranquille. Il proclame que la façon de voir le malheur sur le juste et la prospérité des méchants et les interpréter comme formule mathématique, est quelque chose rudimentaire inférieur à l’intelligence des bêtes (7-9). Sans interpréter arbitrairement la souveraineté de Dieu inscrutable, il faut avoir plutôt l’attitude tranquille pour donner la confiance continuelle à Dieu et s’attendre à Dieu.

Job 10:1-22 (PQ de 9/9/2019)

LA SOUVERAINETÉ DE DIEU DANS LA SOUFFRANCE

Verset Clé 10 : 8

Sans arbitre pour lui venir en aide, Job en appelle directement à Dieu. Au milieu de la souffrance profonde, Job essaie de pénétrer le mystère de l'antagonisme du Seigneur à son égard. Il tient à son innocence. Mais pourquoi le Créateur agit-il ainsi?         

1. L’acte de révéler la gloire de Dieu (1-13)

Job dresse de plusieurs suppositions de Dieu: rentabilité, myopie divine, les jours limités pour le procès, mais malgré elles, il ne relâche pas sa conviction que Dieu doit le connaître comme un homme intègre. Puis, malgré au milieu des souffrances, Job hausse la majesté de Dieu Créateur. En effet, le livre de Job décrit en prose comment Dieu Créateur a façonné l’homme. Dieu a créé l’homme comme le potier traite de l’argile dans sa fabrication. Il dit que l’homme est créé comme si le lait s’coule et le fromage se caille. De plus, il a tissé la peau, la chair et l’os et le nerf. Il a accordé la vie et la bienveillance et prodigué ses soins pour que le souffle soit conservé. Le livre de Job traite de la souffrance de Job, mais il décrit lyriquement la création soigneuse de Dieu et sa souveraineté indéniable pour l’homme. Au milieu de la souffrance atroce, Job ne se plaint pas, hausse la souveraineté de Dieu Créateur et révèle la gloire divine, comme son expression de foi.     

2. Quand Dieu paraît sévère,…  (14-22)

Job se lamente du fait que ce Dieu qui l’a créé, non seulement exerce une punition impitoyable quand on commet le péché, mais aussi même si on est innocent et juste, remplit de la honte l’homme, en sorte qu’il semble ne permettre aucune faute en l’homme et il la punit. La pesanteur de Job au milieu des souffrances le fait penser que Dieu l’avait créé uniquement pour le faire souffre et punir. Néanmoins, le livre de Job permet de remédier la méprise de l’homme sur Dieu, à travers la monologue de Job dans son intérieur, en apportant pour lui la consolation. Quand on est dans les souffrances il se peut que Dieu paraisse trop sévère. Mais au lieu de s’engouffrer dans la méprise sur Dieu, il faut que nous croyions en Dieu avec humilité et attente persévérante. Donc, comme le fit Job, réfléchissons sur notre vie s’il n’y avait pas de la méprise sur Dieu en nous en raison de nos souffrances, et confessons la foi dans la confiance en la souveraineté de Dieu dans nos vies. 

Job 9:1-24 (PQ de 7/9/2019)

COMMENT UN HOMME PEUT-IL ETRE JUSTE ?

Verset Clé 9 : 2

Le thème de ce chapitre est l'impossibilité d'obtenir justice devant Dieu. L'auteur utilise le terme juridique pour le prouver. Pourquoi l'homme ne peut-il pas gagner ce procès? Puis, quelle est la plainte de Job sur sa souffrance et sur le monde?

1. La force et la puissance de Dieu (1-10)     

Job dit qu’aucun homme ne peut être justifié par la victoire de procès devant Dieu ? (2) Devant la connaissance vaste de Dieu, personne ne peut dire un moindre mot (3). C’est parce que Dieu qui tremble les montagnes, la terre, étend les cieux comme la tente, emprisonne le soleil et les étoiles est le souverain puissant (7-10). Mais Dieu ne juge pas arbitrairement. Dieu est le juge le plus juste et le plus équitable. L’homme doit savoir que la raison pour laquelle il ne peut être justifié par Dieu n’est pas à cause de la force et la puissance de Dieu, mais à cause de la corruption du péché de l’homme. 

2. La raison de l’inutilité de discussion avec Dieu. (11-24)

On ne peut pas révoquer Dieu et aucune discussion devant sa force n'est utile. Quoi qu'il parle, Job sera prouvé être pécheur coupable (12-20) Mais Job veut prouver son innocence, en évoquant que le méchant et le bon sont traités sans distinction et que les méchants réussissent. (22-23). De plus, il va jusqu'à insister sur l'injustice du principe de cause à effet et demande même la responsabilité à Dieu qui gouverne ce principe (24). Momentanément, il semble que le mal gagne et que Dieu soit un spectateur. Mais Dieu intervient profondément dans l'histoire de l'humanité et devient protagoniste de l'histoire humaine qui ne rechigne même pas sur l'incarnation et la souffrance de la croix.

Job 8:1-19 (PQ de 6/9/2019)

INTERROGE LA GÉNÉRATION PRÉCÉDENTE

Verset Clé 8 : 8

Dans cette première intervention de Bildad, celui-ci reproche Job de sa propre justice qui s'oppose à Dieu semblable au un vent impétueux, puis lui recommande d’aller voir les générations précédentes. En quoi ses propos sont-ils faux ?      

1. Ta condition semblera peu de chose (1-7)

Bildad par ses propos acerbes, blesse profondément Job. Ses fils reçoivent le fruit de leur mal pour périr. Il recommande Job de vivre à contresens, en adoptant l’attitude d’un humble suppliant. S’il sème le bien, alors il récoltera les fruits de justice. La conclusion est dans le verset 20. Dieu rejette pas l’homme intègre. Bildad manque tragiquement la connaissance que Job désirait ardemment. Sa supposition que la mort soudaine de la famille de Job était le châtiment divin infligé à son état de péché, était un poignard planté dans un cœur angoissé.     

2. Tradition (8-19)

« Ecoute la voix du passé. Elle a le dernier mot à dire sur les problèmes dont nous discutons » était le second propos de Bildad. A arrière-plan de ce passage est la supposition que « les gens présents sont stupides et les gens du passé sont toujours plus sage. » Selon leur sagesse, le moderne peut trouver l’instruction utile pour bâtir et se comporter. Le péril des impies est prouvé et attesté par le passé. Bildad ne le dit pas expressément, « Tu es de cette homme-là » mais il garde certainement cette idée dans son esprit. Donc le second défaut de Bildad est résumé dans vs 21,22. Bildad est rempli de préjugés fondés sur la tradition. Ses yeux se sont tournés sans cesse vers le passé en le sublimant alors que Job cherche à tâtons une expérience de Dieu plus riche et plus vraie présentement. Pour lui toute la Parole de Dieu est déjà exprimée, mais ainsi il exclut le fat qu’elle se renouvelle toujours par les mots des prophètes, surtout le Fils de Dieu qui viendra sur la terre comme la parole incarnée.

Job 7:1-21 (PQ de 5/9/2019)

JOB SOUPIRE DE LA VIE VAINE COMME CELLE D’UN SALARÉ

Verset Clé 7 : 1

Le roi Salomon, dans sa gloire, soupira de sa vie qui est comme un éphémère. Job en soupire dans sa peine insupportable. La vie n’est qu’un cumul des peines de tous les jours. Mais d’où vient le secours ?      

1. La vie vaine comme les jours d’un salarié (1-11)

Job dit que la vie est fatigante comme le salarié qui travaille en corvée et attend avec l’espoir que lui soit donné son salaire comme récompense au coucher du soleil. Il se lamente que sa vie est de la sorte car sa peau est pourrie et couverte des vers et de croûte terreuse et même dans la nuit il ne peut se reposer tranquillement. Comme la vie passe si rapidement comme la navette du tisserand, il demande à Dieu de s’occuper de lui avant qu’il sot trop tard. Le problème de l’homme est dans la main de Dieu. Bien que la vie qui n’expérimente pas la pitié et la miséricorde de Dieu disparaisse vainement comme de la poussière, s’il y a le salut et l’intervention de Dieu on retrouvera et éprouvera de la joie de la vie encore une fois.    

2. Job conteste la veillée de Dieu (12-21)

Job conteste violemment la veillée de Dieu qui le considère comme un grand monstre marin VIP de la mer et qui le terrifie dans son lit avec la vision et le songe et lui demande de lui donner plutôt la mort. Il demande de retirer l’intérêt envers lui qui n’est qu’un petit misérable (16-17) et demande la raison de son regard constant posé sur lui (17-21). Il conteste Dieu en disant pourquoi il ne pardonne pas le péché, qui même s’il est commis, ne ferait pas trop un dommage à un grand Dieu (20-21). Au moment où l’intérêt et l’amour de Dieu envers moi se fait sentir par moi comme un regard de surveillance, c’est un signal rouge. Il faut examiner l’état spirituel de moi et de nouveau réfléchir sur l’amour de Dieu par lequel Dieu n’a même pas épargné son seul et unique Fils pour nous.

Job 6 :1-30 (PQ de 4/9/2019)

JOB ASPIRE A LA MORT

Verset Clé 6 : 10

Elphaz a considéré avec une désapprobation évidente l’impatience de Job dans sa souffrance. Mais ce dernier l’accuse à regarder seulement un côté de la balance.     

1. Job fait appel à son sentiment d’injustice (1-14)

Job admet qu’il y a un aspect exagéré dans sa réaction (3) mais il se défend en disant que c’est parce que sa douleur est plus lourde que le sable de la mer étant attaqué par le Tout-Puissant (4). Alors qu’il prend l’exemple de l’âne et du bœuf pour justifier son acte, il plaint sa vie en souhaitant que Dieu lui permet ce qu’il demande : la mort (8). Comme il n’est pas la pierre ni le fer, il n’a plus de force ni vigueur de résister au malheur (12), et il n’a plus d’appui à en dépendre. Quand nous sentons que tout ce qui est dans notre intérieur s’épuise et il n’y a plus aucun espoir en nous, ce n’est que dans la réponse de Dieu que nous pouvons trouver la solution.          

2. La critique de Job vers ses amis et son auto-défense  (15-30)

Job, au lieu de s’apitoyer lui-même, critique les amis qui l’attaquent avec aspect hypocrite (15). Il prend pour exemple le fait que les caravanes se dévient de leur chemin et s’enfoncent dans le désert et périssent (18). Job leur demande non le secours matériel, mais la preuve qu’il a tort (24). L’enseignement sans compassion est semblable à un homme insensé qui jette le sort sur les orphelins (27). Job réclame le changement de vue et de comportement de ses amis (29). Ceux qui se situent dans la difficulté n’ont pas besoin du jugement et la consolation précipités, mais de la compassion et sympathie qui auront loisir de changer la position avec eux, et le soutien absolu et la confiance.