JOB ASPIRE A LA MORT
Verset Clé 6 : 10
Elphaz
a considéré avec une désapprobation évidente l’impatience de Job dans sa
souffrance. Mais ce dernier l’accuse à regarder seulement un côté de la
balance.
1. Job
fait appel à son sentiment d’injustice (1-14)
Job admet qu’il y a un aspect exagéré dans sa réaction
(3) mais il se défend en disant que c’est parce que sa douleur est plus lourde
que le sable de la mer étant attaqué par le Tout-Puissant (4). Alors qu’il
prend l’exemple de l’âne et du bœuf pour justifier son acte, il plaint sa vie
en souhaitant que Dieu lui permet ce qu’il demande : la mort (8). Comme
il n’est pas la pierre ni le fer, il n’a plus de force ni vigueur de résister
au malheur (12), et il n’a plus d’appui à en dépendre. Quand nous sentons que
tout ce qui est dans notre intérieur s’épuise et il n’y a plus aucun espoir en
nous, ce n’est que dans la réponse de Dieu que nous pouvons trouver la
solution.
2. La critique de Job vers ses amis et son
auto-défense (15-30)
Job,
au lieu de s’apitoyer lui-même, critique les amis qui l’attaquent avec aspect
hypocrite (15). Il prend pour exemple le fait que les caravanes se dévient de
leur chemin et s’enfoncent dans le désert et périssent (18). Job leur demande
non le secours matériel, mais la preuve qu’il a tort (24). L’enseignement sans
compassion est semblable à un homme insensé qui jette le sort sur les orphelins
(27). Job réclame le changement de vue et de comportement de ses amis (29).
Ceux qui se situent dans la difficulté n’ont pas besoin du jugement et la
consolation précipités, mais de la compassion et sympathie qui auront loisir de
changer la position avec eux, et le soutien absolu et la confiance.
Cette Parole m'a appris comment l'on peut aider les personnes souffrantes et celles qui ressentent de l'injustice auprès de Dieu. Je vois que si l'on leur enseigne sans amour et compassion, l'instruction sert plutôt à un découragement. J'ai pu constater ce phénomène dans quand j'ai servi une brebis sans ayant à compassion auprès d'elle. Je lui ai enseigné la vérité sans amour et elle s'est sentie jugée. Je m'en suis sincèrement repenti et j'en ai demandé pardon à Dieu. Ce passage m'enseigne encore l'importance d'être prudent lors des discussions avec les autres et notamment avec ceux qui souffrent. Lors du prêche hier avec une servante, nous avons constaté que plusieurs étudiants étaient de bone humeur et qu'ils étaient très joyeux. Il est parfois difficile de les considérer comme des âmes souffrantes et mourantes à cause du péché. Ainsi, j'étais plutôt intéressé par l'amitié avec eux et l'invitation que par le salut de leurs âmes. Je me repens de mon service pluto humain voire humaniste. Je dois considérer les âmes sans Dieu comme ce qu'elles sont : des âmes qui souffrent et qui n'ont pas de paix. Le prêche sera seulement utile avec cette optique et un cœur ardent pour aider chaque étudiant à connaître Dieu grâce au programme organisé. Ma collaboratrice a fait la remarque que j'aime beaucoup parler et je trouve qu'elle a raison. Je dois me laisser plutôt inspiré par l'Esprit de Dieu afin de garder le but du prêche et de dire ce qui est utile. Je dois aussi apprendre à écouter les âmes quand elles s'expriment sur le cœur. Ainsi pourrai-je être utile. En un mot : Conçois la souffrance des autres et donne la Parole comme remède.
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