INTERROGE LA GÉNÉRATION PRÉCÉDENTE
Verset Clé 8 : 8
Dans
cette première intervention de Bildad, celui-ci reproche Job de sa propre
justice qui s'oppose à Dieu semblable au un vent impétueux, puis lui recommande d’aller voir les générations précédentes. En quoi ses propos
sont-ils faux ?
1. Ta
condition semblera peu de chose (1-7)
Bildad par ses propos acerbes, blesse profondément
Job. Ses fils reçoivent le fruit de leur mal pour périr. Il recommande Job de
vivre à contresens, en adoptant l’attitude d’un humble suppliant. S’il sème le
bien, alors il récoltera les fruits de justice. La conclusion est dans le
verset 20. Dieu rejette pas l’homme intègre. Bildad manque tragiquement la
connaissance que Job désirait ardemment. Sa supposition que la mort soudaine de
la famille de Job était le châtiment divin infligé à son état de péché, était
un poignard planté dans un cœur angoissé.
2. Tradition (8-19)
« Ecoute
la voix du passé. Elle a le dernier mot à dire sur les problèmes dont nous
discutons » était le second propos de Bildad. A arrière-plan de ce passage
est la supposition que « les gens présents sont stupides et les gens du
passé sont toujours plus sage. » Selon leur sagesse, le moderne peut
trouver l’instruction utile pour bâtir et se comporter. Le péril des impies est
prouvé et attesté par le passé. Bildad ne le dit pas expressément, « Tu es
de cette homme-là » mais il garde certainement cette idée dans son esprit.
Donc le second défaut de Bildad est résumé dans vs 21,22. Bildad est rempli de
préjugés fondés sur la tradition. Ses yeux se sont tournés sans cesse vers le
passé en le sublimant alors que Job cherche à tâtons une expérience de
Dieu plus riche et plus vraie présentement. Pour lui toute la Parole de Dieu
est déjà exprimée, mais ainsi il exclut le fat qu’elle se renouvelle toujours
par les mots des prophètes, surtout le Fils de Dieu qui viendra sur la terre
comme la parole incarnée.
Cette Parole souligne encore une fois le fait que la consolation humaine peut faire plus de mal que de bien. Bilad intervient comme un ami qui veut aider Job à trouver la cause de sa souffrance. Néanmoins, ses commentaires sur la famille de Job et sur Job lui-même révèlent so' cœur qui les juge. À son avis, rien ne vient de rien et si Job est dans cet état c'est parce que le mal a été fait. Il lui explique également que les gens du passé pourront mieux instruire Job grâce à leurs multiples expériences. Job devait ainsi se tourner vers ces personnes et abandonne sa quête de comprendre la volonté de Dieu dans sa situation actuelle. Ce passage m'a montré combien il faut se confier en Dieu au lieu de vouloir s'adresser aux autres directement. Dieu seul connaît les paroles ou les mots qui peuvent consoler une âme souffrante car c'est lui seul qui en connaît la cause. Parfois quand je traverse des moments difficiles je ne réfléchis pas ainsi mais je me demande ce que j'ai fait ou n'ai pas fait pour devoir les subir. Toutefois, l'exemple de Job m'apprend qu'il faut s'attacher à la foi et faire confiance à Dieu malgré la situation. Aussi, j'apprends qu'un vrai ami ne donne pas libre cours à sa langue mais il consulte Dieu d'abord afin de comprendre comment aider son ami souffrant. Ainsi, ses paroles ne le blessent pas. Je comprends qu'un ami véritable prie Dieu pour aider son ami et il n'agit pas selon son gré. En un mot : Dépendre de Dieu pour aider l'autrui et soi-même.
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