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lundi 2 septembre 2019

Job 5 :1-27 (PQ de 3/9/2019)

LA THÉORIE DE CAUSE À EFFET D’ELIPHAZ
Verset Clé 5 : 17
Eliphaz continue son argument et celui-ci peut être résumé en théorie de cause à effet.     
1. La relation de cause à effet entre le péché et le désastre
Eliphaz prend l’exemple d’un stupide et exhorte Job d’arrêter l’irritation et dépendre de Dieu. Il insiste sur le fait que le malheur ne sort pas de la poussière comme par hasard mais avec un principe clair de la relation de cause à effet. Donc, il est la seule voie valable que de se repentir du péché et retourner à Dieu. Car Dieu manifeste son pouvoir et sa justice en abaissant les forts et les orgueilleux et sauvant les faibles et élevant les humbles. En partie le propos est correct, mais même si c’est une sagesse sortie de longues expériences, cela ne peut pas devenir un principe général qui peut s’appliquer à toutes les situations. Il faut prendre garde à l’erreur par laquelle on regarde des expériences individuelles comme ayant une valeur absolue.         
2. La souffrance et la bénédiction 
Eliphaz dit maintenant que Job doit considérer la souffrance comme instrument éducatif de Dieu et l’accepter. Dieu fait la blessure, et il la panse et il écrase et il tend ses mains guérisseuses. Il délivrera l’homme des catastrophes naturelles et des attaques humaines. Une fois qu’on est retourné à Dieu, on sera visité par l’avenir plein de lumière (24-26). En partie c’est un propos juste, mais ceux qui endurent la souffrance ne bénéficient pas tous de la bénédiction sur la terre. Les saints dans ce monde peuvent subir la souffrance et mourir. La bénédiction qu’on reçoit après avoir gardé la foi et enduré la souffrance est la gloire qui se révèle au final. Le concept de souffrance d’Eliphaz est très incomplet et sensé être étroit.   


2 commentaires:

  1. Cette Parole m'enseigne la théorie de cause à effet que soutenait Eliphaz. Selon Eliphaz, le malheur ne vient pas de nulle part mais il est étroitement lié à nos actions. Il explique clairement que Job subit le mal parce qu'il a péché contre Dieu. Il illustre ce point à travers de nombreux exemples et il souligne même des vérités qui sont contenues dans la Bible. Son discours est assez impressionnant et il peut sembler est un principe, une loi voire la vérité elle-même. Néanmoins, la réflexion de Eliphaz ne prend pas en la toute-puissance de Dieu et le fait que Dieu est capable de faire autrement que ce que nous attendons. Elle limite Dieu aux expériences de Eliphaz et dans ce sens cet homme est assez orgueilleux. Je constate que dans mon service j'ai aussi la tendance de limiter Dieu aux petites expériences que j'ai. Je le prie de faire telle ou telle chose pour une âme car je crois que c'est la meilleure chose pour elle. Toutefois, quand je vois que d'autres serviteurs conçoivent la situation différemment, j'ai du mal à croire que Dieu peut aussi agir ainsi. À mon avis, il s'agit de l'un des principes dont a parlé Oswald Chambers selon lequel on répond à Dieu, "Mais Seigneur le puits est trop profond". On limite Dieu à nos capacités car on croit que l'on est capable de faire quelque chose. Cependant, il faut plutôt reconnaître que l'on n'est pas capable et se poser la question sur la capacité de Dieu de pouvoir la réaliser. Je me repens de mon manque de foi et de confiance en Dieu. Je confesse que Dieu est tout-puissant et je décide de lutter contre ma tendance de le limiter dans mes prières. Je prie que Dieu agisse continuellement pour me faire grandir comme son disciple et qu'il aide ses brebis à venir à lui également car nous avons tous besoin de la toute-puissance de Dieu dans notre vie. En un mot : Ne limite pas Dieu mais crois en sa toute-puissance.

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  2. Cette Parole m'enseigne la théorie de cause à effet que soutenait Eliphaz. Selon Eliphaz, le malheur ne vient pas de nulle part mais il est étroitement lié à nos actions. Il explique clairement que Job subit le mal parce qu'il a péché contre Dieu. Il illustre ce point à travers de nombreux exemples et il souligne même des vérités qui sont contenues dans la Bible. Son discours est assez impressionnant et il peut sembler est un principe, une loi voire la vérité elle-même. Néanmoins, la réflexion de Eliphaz ne prend pas en la toute-puissance de Dieu et le fait que Dieu est capable de faire autrement que ce que nous attendons. Elle limite Dieu aux expériences de Eliphaz et dans ce sens cet homme est assez orgueilleux. Je constate que dans mon service j'ai aussi la tendance de limiter Dieu aux petites expériences que j'ai. Je le prie de faire telle ou telle chose pour une âme car je crois que c'est la meilleure chose pour elle. Toutefois, quand je vois que d'autres serviteurs conçoivent la situation différemment, j'ai du mal à croire que Dieu peut aussi agir ainsi. À mon avis, il s'agit de l'un des principes dont a parlé Oswald Chambers selon lequel on répond à Dieu, "Mais Seigneur le puits est trop profond". On limite Dieu à nos capacités car on croit que l'on est capable de faire quelque chose. Cependant, il faut plutôt reconnaître que l'on n'est pas capable et se poser la question sur la capacité de Dieu de pouvoir la réaliser. Je me repens de mon manque de foi et de confiance en Dieu. Je confesse que Dieu est tout-puissant et je décide de lutter contre ma tendance de le limiter dans mes prières. Je prie que Dieu agisse continuellement pour me faire grandir comme son disciple et qu'il aide ses brebis à venir à lui également car nous avons tous besoin de la toute-puissance de Dieu dans notre vie. En un mot : Ne limite pas Dieu mais crois en sa toute-puissance.

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