L'HOMME QUE DIEU AGREE ET CELUI QU'IL REPROUVE
Verset-clé : Esaïe 56 :1
Dieu accepte l'étranger ou l'eunuque qui s'attache à lui et qui demeure ferme dans son alliance mais il réprouve celui qui, malgré son titre de berger, recherche son propre intérêt.
1. L'homme qui garde le sabbat et qui aime le nom de l'Eternel
Dieu annonce que son salut est imminent et que sa justice est sur le point de se révéler : il est temps pour l'homme d'observer le droit et de pratiquer la justice, de garder le sabbat et de se garder de toute oeuvre mauvaise. Les eunuques et les étrangers étaient considérés comme impurs et exclus de la communauté juive, mais Dieu ne rejette pas celui d'entre eux qui aime son nom, qui s'attache à lui pour le servir et qui fait ce qui lui est agréable. Au contraire, il donnera à l'eunuque un renom préférable à des fils et à des filles et, quant aux étrangers, il les rassemblera avec son peuple. Il les amènera sur sa montagne sainte et agréera leurs holocaustes : car sa maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples.
2. Guetteurs aveugles et bergers égoïstes
Dieu n'a pas égard au statut social, à la race, ni au titre. Ici, Dieu réprouve ceux qui se prétendent bergers mais qui sont spirituellement aveugles. Ils sont semblables à des sentinelles ou à des conducteurs incapables de voir plus loin que le bout de leur nez. Ils aiment les grasses matinées, la bonne chère et s'enivrer de liqueurs fortes. Ils sont sans intelligence, suivent leur propre voie et recherchent exclusivement leur intérêt propre. De la même manière, Jésus reprochera sévèrement aux leaders religieux juifs leur attitude formaliste et hypocrite.
Cette Parole me touche personnellement car elle me montre l'amour de Dieu envers toute l'humanité. Dieu n'a pas de considération de personne et il conçoit tout le monde pareillement. La seule différence qu'il se trouve est le fait que certaines personnes croient en lui et d'autres non. Cette distinction fait que l'on soit peuple de Dieu ou non. Je suis vraiment ému de voir combien Dieu aime l'homme et ne juge pas même ceux qui étaient méprisés par les autres. Je prie sue Dieu élargisse mon coeur pour que je puisse ailer son peuple français sans aucun jugement. Je prie qu'il m'aide à apprendre comment devenir français par la prière et la lecture. Pour l'homme, la différence de culture fait qu'il soit difficile d'aimer les autres. Par ailleurs, on est souvent plus attaché aux choses et aux habitudes que l'on aime et il nous est donc difficile d'apprécier ce qu'aime l'autrui. Chaque individu se concentre sur son centre d'intérêt et sa vie. Néanmoins, je décide de ne plus suivre ce chemin qui est celui du monde mais de détester ma vie afin d'aimer celle des Français. En effet, il faut choisir soit rester comme je suis soit changer pour aimer le peuple que Dieu m'a appelé à servir. Je prie que Dieu m'aide à m'abandonner afin de pouvoir apprendre comment vivre comme les Français. Ainsi, cette vie que Dieu m'a donnée par grâce pourrait produire des fruits pour lui. Je me repens de ma manière égoïste de concevoir ma vie. J'ai reçu cette nouvelle vie par la grâce et le sacrifice de Jésus. Le Seigneur a eu pitié de moi même si je suis un pécheur misérable. Cette vie a un but : grandir à l'image de Jésus en tant que lumière et bon berger pour les Français. Toutefois, je me suis contenté de ma situation actuelle et je n'ai pas cherché comment grandir pour aporendre le cœur du peuple de Dieu. Je n'ai pas consulté Dieu pour le connaître mais j'ai laissé le temps passer et je suis resté attaché à ma vie. Je m'en repens sincèrement de cette vie égoïste et sans fruits devant Dieu. Je prie que Dieu ait pitié de moi et qu'il me pardonne afin que je puisse devenir un berger capable de comprendre les Français. Comment faire ? Je ne peux pas aimer ma vie et la leur aussi. Je dois donc abandonner la mienne et tout ce qui est étranger à ce peuple afin d'apprendre ce qu'aime ce peuple et ce qui constitue leur caractère. Je prie que Dieu m'aide à mener ce saint combat et à suivre l'exemple du Seigneur Jésus. En un mot : Se laisser émerveillé par l'amour de Dieu envers l'humanité en abandonnant ma vie pour apprendre la vie des Français.
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