UN LEADER À LA BONNE MAIN DE DIEU
Esdras
7-8
Verset Clé 7 :6
« Cet Esdras monta de
Babylone ; c’était un scribe, versé dans la loi de Moïse donnée par
l’Eternel, le Dieu d’Israël. Et comme la main de l’Eternel, son Dieu était sur
lui, le roi lui accorda tout ce qu’il demandait. »
Il est judicieux de faire la révision de
la leçon dernière. 3+3+3 = ? En chiffre 9. Mais en lettre ce serait
Réveil. D’abord, le premier trois est la qualité de leader. Zorobabel a ces 3
caractères qui sont must pour devenir leader : la foi absolue, la
responsabilité en amour, l’humilité de repentance. Faites remarque de l’ordre.
La première chose qualitative d’un leader est la foi. Comme Hébreux 11 :6
nous dit, « sans la foi il est impossible de plaire à Dieu. » Donc,
c’est un must non seulement pour le leader, mais pour le chrétien. Si nous ne
plaisons pas à Dieu à cause de l’absence de la foi, la vie d’un croyant est
‘foutue’. La foi de Zorobabel n’est pas cumulative, mais instantanée. Hier, il
commettait la faute d’incrédulité, mais peu importe, aujourd’hui, il surgit
avec la foi. Zacharie dit de lui, « qui es-tu la montagne, tu seras
aplanie devant Zorobabel. » Le monde n’est pas digne de la foi d’un
leader. Si un leader a la foi, le conséquent naturel est qu’il lui nait un sens
du responsable et il devient humble pour voir le péché de lui et du peuple et
s’en repent. Le prochain 3 consistent au secret de succès. Dans les affaires du
monde ou de la vie, il est important de savoir le secret du succès. Les gens du
monde écrivent beaucoup de livres à ce sujet. Mais le secret de succès de
l’affaire de Dieu se résume en l’envoie des serviteurs de la parole, l’ordre de
l’Eternel, et le secours du monde. Ici aussi l’ordre prime. Paul dit,
« Comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ?
Et comment entendront-ils parler de lui, sans prédicateur ? » La
primauté des serviteurs de Dieu qui prêchent la parole de Dieu sans équivoque.
Quand Zorobabel voulut construire le temple, il fallait la parole de Dieu au milieu
du peuple. Dieu suscita deux prophètes. Par l’étude de la Bible, enfin, il
arriva à l’ordre de l’Eternel pour eux. Il s’agit de ce que Dieu veut de nous,
ou de moi. Sans cette conviction, tout effort humain dans le domaine religieux
est voué à l’échec. Enfin, c’est ce Darius qui rendait possible l’œuvre de
Dieu. Le peuple de doit pas rester solitaire. Il faut être solidaire, comme un
enfant a dit. Non seulement solidaire entre le peuple, mais surtout avec les
gens de dehors. C’est la raison pour laquelle nous devons exploiter toutes les
relations possibles avec les gens d’extérieur. En général, ils ont le pouvoir,
mais nous devons nous associer avec eux pour que Dieu qui est souverain d’eux
puisse en faire valoir pour son œuvre, pour laquelle nous sommes envoyés comme
instrument. Quand vous avez la difficulté des études, vous n’hésiterez sûrement
pas de demander l’aide de vos camarades ou vos professeurs. Nous devons être
assez humbles pour leur demander aussi l’aide quand nous en avons besoins pour
l’œuvre de Dieu.
Le dernier 3 sont les 3 attitudes des
croyants. Ces attitudes qui sont révélatrices de 3 premiers, est les éléments
influençant des croyants. Elles sont, la patience, la pureté, et la joie.
Comment les affronter, quand les épreuves arrivent, est un grand objet
d’observation des incrédules d’entourage. Le leader a la patience, malgré les
hauts et bas de la situation, perturbation et persécution, etc. et cela donne
influence au monde. Puis, les croyants mènent la vie pure, qui ne tardera pas
d’attirer les gens. Puis la joie, qui est le résultat de cette 2e
chose, en vient à charmer la foule. Récemment, j’ai entendu le témoignage d’un
missionnaire africain. Il était médecin. Pour ne pas être très long, il a
montré sa première photo qui était la main d’un lépreux dont les doigts étaient
coupés. La deuxième photo concernait une femme Soudanaise – il était
missionnaire à Sudan, et ayant l’âge assez moyen, elle sourit comme un plein
soleil. Tous, y compris moi, auraient senti un vrai bonheur dans son sourire.
Jusqu’à là, il n’y avait rien de particulier. C’était banal. Mais il montra la
troisième photo, dans laquelle on s’aperçoit que la main de la première photo
était la propriété de la femme de seconde photo. Il dit avec son expérience
entant que médecin-missionnaire, « le malade a plusieurs pouvoirs dont
l’un est celui d’attirer les gens. » La joie d’un malade a une puissance
pour attirer les gens. Voyez-vous vos yeux dans le miroir, et ils se composent
en deux, la prunelle et le blanc, alors avec quelle partie voyez-vous ?
N’est-ce pas par la prunelle que vous voyez les objets ? C’est ainsi qu’est
la vie. Nous voyons la vie par la noirceur. Deug Zao Ping dit que si Dieu donne
l’épreuve écrasante à un homme, c’est parce que c’est par cela qu’il peut être
utilisé grandement. La vie qui traverse l’épreuve difficile, voit ce que les
autres ne peuvent voir. Celui qui perçoit la vie éprouvée avec joie est celui
qui voit l’univers par la chair rouge de pamplemousse. Son cœur est aussi large
que l’océan.
I.
Esdras,
le scribe versé dans la loi (Ch 7)
Comme nous sommes assez attardés,
entrons dans le corps de message, en retenant seulement cette équation, 3+3+3
= ? Le chapitre 7 d’Esdras était un nouveau départ, car il s’agit de la 2e
partie qui commence avec un écart sensible avec la première partie de 1er
à 6e chapitres. Commençons notre lecture par le premier verset dans
lequel vous trouvez avec moi le mot « survînt ». Quoi qu’il ait
apparu entre parenthèse, il porte à mon avis une signification incommensurable.
Après ces événements tels la fin des travaux du temple, sa mise en dédicace et
l’observation de Pâque, il se fut écoulé d’énormément de temps qui était 58
ans. Or, pendant ce temps, les rois changèrent. Darius I qui avait fait le
fameux décret de construction du temple donna naissance à Xerxès I de qui
devint reine Esther. Puis de ce roi naquit le roi Artaxerxès I. Après qui il y
a encore cette répétition de mêmes noms de II, avec un peu de l’ordre de
mélangé : Xerxès II, Darius II, Artaxerxès II. Alors 58 ans après la
construction du temple, sous le règne d’Artaxerxès I, survînt comme si la
fanfare se fait retentir pour l’annoncer, Esdras. C’était vraiment une grande
apparition pour Israël. Cette expression un peu pompeuse s’applique à
Jean-Baptiste, précurseur de Messie. Pourquoi cette apparition d’Esdras était
importante ? Selon la recherche chronologique, il est dit qu’Esdras était
ensemble avec Zorobabel lors du dernier retour. Sûrement, à l’époque, il était
un jeune Lévite. Mais au bout de 58 ans, il est maintenant vieux. Or, pendant
ce temps assez long, beaucoup de choses étaient changées. Il en était le
témoin. Au fil du temps, la spiritualité du pays se mit à s’émousser, devint
peut-être pas misérable, mais stagnante, les habitants ayant déjà perdu leur
première joie et se glissant de plus en plus dans le service habituel et sans
goût. La maison de Dieu n’arriva pas à faire son rôle spirituel correct envers
les habitants qui s’installaient dans la vie d’aisance dans la nouvelle terre. Puis,
il y eut ces gens qui étaient d’origine hébreux mais qui étaient devenus comme
les Babyloniens en se contentant de leur confort matériel. Ainsi à deux côtes
de fleuve, les gens du peuple spirituellement mouraient. Qui s’occupera
d’eux ? Alors Esdras, à un moment donné, avec un grand sens de problème
s’avisa à retourner en Babylone pour réformer le statu quo spirituel du pays.
Puis, il y a une autobiographie d’Esdras qui commence par la généalogie. Celle-ci
semble avoir fait le tri, car pour 1000 ans couverts, il n’apparait que 15
noms. En tout cas, elle monte jusqu’à Aaron, le frère de Moïse, le souverain
sacrificateur, l’ombre du Christ parmi le peuple. Sans aucune intention de se
vanter, Esdras sut comment authentifier son leadership au milieu du pays. Ensuite,
il y a ce verset 6 qui explique par excellence le personnage d’Esdras.
« Cet Esdras monta de Babylone ; c’était un scribe, versé dans la loi
de Moïse donnée par l’Eternel, le Dieu d’Israël. Et comme la main de l’Eternel,
son Dieu était sur lui, le roi lui accorda tout ce qu’il demandait. » D’abord,
Esdras était un scribe. Depuis toujours, ce titre existait dans l’histoire,
mais ce titre devint extrême honorifique à partir de ce moment parmi le peuple.
La raison était non seulement qu’Esdras assumera parfaitement son rôle de ce
poste qui est le gardien de la loi, mais aussi, à ce moment de stagnation de la
foi du peuple, c’était un poste clé pour éveiller la nation et cela était
ressenti par tout le peuple. Son rôle n’était pas d’écrire et de décrire, mais
de déclarer et expliquer les choses écrites dans les Ecritures.
Le verset 6 dit donc qu’Esdras était un
scribe versé dans la loi de Moïse. En effet, dans la Bible le mot hébreu qui
signifie versé apparait dans un seul autre endroit à Psaume 45 :2 pour se
traduire en français habile. Que signifie ce mot ? Selon wikidictinary qui
fait en général une définition concise des mots nous donne
« expérimenté ». Le scribe était donc un homme d’expert et un homme
de grande expérience. En effet, Esdras n’était pas un scribe ordinaire, mais
était un scribe bien expérimenté dans le domaine de la loi. Bien sûr que la
Bible, tout le monde apprend et beaucoup de gens pensent qu’ils connaissent
mieux qu’aucune autre. Mais la façon de recevoir son enseignement diffère d’une
personne à l’autre et le niveau d’acquis le fait aussi. Esdras était un
spécialiste dans la loi, pour que les gens le cherchent pour lui obtenir les
conseils utiles. Dans la vie professionnelle, il est important de devenir un spécialiste
bien expérimenté et bien branché. Quand j’ai la question des ressources
humaines, j’ai consulté bergère Béatrice, car elle a non seulement dans ce
domaine sa connaissance, mais a sa propre expérience. Quant à moi, j’ai donné
quelque conseil pour le start-up de sœur Elise, quand elle me le demanda, car
j’ai des expériences au niveau de la gestion venant de ma carrière de
gestionnaire. Mais tous les serviteurs de Dieu doivent être l’expert de la
parole de Dieu, selon l’appel principal de la vie pour eux. Un frère a dit
qu’il était versé dans la théorie, mais il était loin de la grâce. Justement,
il a besoin d’être versé dans la loi de l’Eternel, qui s’accompagne de la grâce
sans quoi elle est comme une carapace d’un être. Qu’est-ce que
l’expérience ? Il a une expérience d’échec avec la première étudiante de
la Bible, mais il a ce souvenir de verser les larmes avec elle, c’est là le
chemin de devenir expert. En disant que je suis chrétien, si quelqu’un n’a
aucun expérience ou même souvenir d’enseigner quelqu’un, ou aucune expérience
de passer la nuit blanche pour son âme, ni aucune expérience d’avoir échoué
dans son service, il est loin d’être un expert.
Le verset 6 nous rapporte que le roi lui
accorda tout ce qu’il demandait. Pourquoi ? C’était parce que la main de
l’Eternel, son Dieu était sur lui. Cette semaine, nous sommes grandement émus
par le serrement de deux mains dans la scène politique. Les deux mains joints
l’un à l’autre, en sortant de leur inimitié donnaient la joie à tous les
peuples de la terre. J’ai été tout à fait ému du fait que le chef du Corée du
Nord, Kim Jung Un semblait écouter notre prière pour se repentir. J’ai été ému,
jusqu’aux larmes. Il a mentionné même une éventuelle unification. Le
journaliste du monde cite la maxime française, « le diable est dans les
détails. » C’est un maudit regard suspicieux. C’est vraiment diabolique.
On ne croit jamais. Qu’importe ! Il ne comprend pas comment un peuple qui
fut divisé pendant 70 ans par la force étrangère souffrait si désespérément.
Tous les visages de tous mes parents qui passaient outre-tombe me passait à
l’esprit. Un autre journaliste du même journal m’a étonné d’avoir décrit le
chef d’Etat outre-Atlantique comme un homme instable. Monsieur Président des
Etats-Unis Monsieur Trump lira cet article, il s’en foutrait. Mais quand il fut
élu, quoi que beaucoup d’américains ne l’aiment pas, j’ai cru qu’il ferait
quelque chose, à cause de son charisme et foi, et il l’a fait. Il est un homme
courageux. J’en suis sûr, car il ne regarde pas l’humeur des autres. Il semble
que Monsieur le président de la République française, Emmanuelle Macron aussi a
écouté notre prière pour lui, et cette même semaine, elle a fait preuve de sa
repentance, car sans la repentance, à ma vue, agir ainsi n’est pas possible.
Dans le congrès américain qui est la plus haute institution américaine, il parlait
ouvertement de la peur. Le nationalisme est la preuve de la peur. Il semble se
référer à l’histoire. C’était la matière principale de son mentor Paul Ricoeur,
éminent professeur protestant. En citant le célèbre proverbe de Frankline
Roosvelt, « One thing we have to fear is fear itself » il a défini la
peur, en disant qu’elle ne construit pas, elle affaiblit et paralyse. L’homme
lâche ne pourra jamais dire cela. Un autre homme politique en France était un
petit homme. Pendant son mandat, un étranger m’a dit de lui que ce qu’il lui
rappelle est un scooter. Ces jours, il critique que le président actuel est un
président des riches. Quelle médiocrité ! Qu’il ferme, je me suis dit.
Dans ce monde, il n’y a vraiment pas beaucoup d’homme lâche. Mais l’histoire
roule à travers les hommes courageux. Les mains tendues des deux anciens
ennemis sont un acte merveilleux de courage et donne le bonheur. Nous devons
nous égayer sans suspicion, et prier continuellement et pour la Corée, jusqu’à
l’unification. Qu’est-ce que la peur ? Chacun a peur, n’est-ce pas ?
Mais comme Roosvelt l’a défini, ce n’est pas un phénomène psychologique, mais
une personne à combattre. Si nous reculons devant elle, elle en viendra à nous
envahir et nous engloutir. Mais si nous avançons et la combattons, nous finiront
par la détruire et la gagner. La situation peut ne pas changer. Mais ça dépend
de quelle est notre attitude devant elle. Un Coréen est venu en Allemagne comme
missionnaire. Selon le système en Allemagne, l’examen d’entrée en doctorat est
extrêmement difficile. En voyant passer beaucoup de temps pour l’œuvre de Dieu,
son ami lui conseilla que ce serait mieux de se concentrer dans l’examen, plus
que de passer oisivement le temps pour prêcher et soigner les autres. Il naquit
dans son cœur une peur. Mais il retint une promesse de Dieu Mt 6 :33 et
continuait de prêcher la parole dans le campus. Deux personnes furent converties
par l’étude de la Bible. L’un était Rolland, dans la chambre de qui il y eut
pleins de posters des femmes nues et étant drogué, il ne put rester assis plus
d’une heure. Mais par l’étude de la Bible, il fut changé, en sorte que dans son
cœur désertique, l’arbre appelé « amour » se mit à pousser et
grandement transformé sa vie et il se mit à témoigner l’amour de Dieu autour de
lui. Une autre personne était Frank. Sa chambre était comme porcherie. Il ne se
lavait jamais, corps plein d’odeur, son caractère était changeant, d’une brebis
en lion féroce à tout moment. A chaque étude, il conclut que c’est un blabla
baratin. Il voulut abandonner la brebis, mais comme il a fait son vœu, il ne le
put. Un jour, il se posa la question, « est-ce qu’il sera possible que je
sois un nouvel homme ? » Pendant qu’on priait main à main, un liquide
tombait sur la main, c’était sa chaude larme. Il fut converti. Il établit ainsi
deux disciples en Allemagne, pendant son court séjour en Allemagne en doctorat.
Il est un des grand Coréens, qui a vainquis la peur et remporté la victoire. Il
s’appelle Dr. Han Byung Sae.
Laissez-moi faire une petite digression.
Un des clients dit que si les deux Corées se réunissent, la Corée deviendra
plus puissante que le Japon. Quand j’ai dit K-Pasteur, quelqu’un a raillé en
disant, qu’il est sorti d’un petit pays. Qu’importe ! Le chien abois, mais
la caravane passe. Quand deux Corées se réuniront, je pourrai dire : je
suis K-Pasteur chantant en jouant de l’harmonica, venez écouter mon récital. En
ce moment, ce n’est pas sûr, mais ce qui est certain, c’est que tous les coréens
ne prient que pour cela depuis 70 ans. Il ne faut pas être lâche, mais
courageux dans notre vie de tous les jours. Nous ne devons jamais dire en
cachette lâchement n’importe quoi. Puis, nous devons respecter le serviteur de
Dieu, le prédicateur de la parole de Dieu car il est un instrument de Dieu appelé
à élargir le royaume de Dieu. A travers Esdras, l’homme de foi courageuse, la
main de Dieu bouge, il bénit et il maudit. Selon lui, Dieu bénit Israël, et
Dieu bénit aussi la Perse.
Les versets 7-9 sont le résumé du voyage
d’Esdras et son peuple. Ils partirent le 1er du premier mois, et ils
arrivèrent 1er du cinquième mois, donc 4 mois. Et pendant ce temps,
la bonne main de son Dieu était sur lui. Nous reviendrons à cette expression
très usitée d’Esdras, dans le prochain chapitre. Dans le verset 10, nous
retrouvons l’identité de scribe d’Esdras. Il est défini, par la vie
d’Esdras : « Car Esdras avait appliqué son cœur à étudier et à mettre
en pratique la loi de l’Eternel et à enseigner en Israël la règle et le
droit. » Ici, l’ordre est à observer. D’abord, Esdras s’applique à
étudier, c’est-à-dire, non par curiosité, ni ostentation, mais s’efforce à
comprendre le sens profond de la loi et la parole de Dieu. C’est un
investissement total, mental, psychologique, vital et physique, en tout cas toute
la vie, comme un explorateur du pôle du nord pour découvrir un trésor
scientifique. Ensuite, il le met en pratique. Après avoir compris
l’enseignement de la Bible, il ne le laisse pas dans sa tête ou sa réserve de
connaissance, mais il le met en pratique, ce qui rend sa doctrine beaucoup plus
efficace. Jamais sans pratiquer, la connaissance ne deviendra la vérité
véridique. En pratiquant, l’homme appréhende profondément le sens des mots de
Dieu. Enfin, il désire ardemment instruire les autres, et travaille de tout son
cœur pour les aider par la parole afin qu’ils puissent eux aussi la connaître
et la vivre.
Ensuite, c’est la description de l’édit
du roi d’Artaxerxès qui se résume en 5 ordonnances. 1) la permission accordée à
tous les sujets perses d’origine israélites d’accompagner Esdras à Jérusalem
(13) 2) La permission à Esdras de transporter à Jérusalem certaines offrandes
faites par le roi et ses principaux courtisans au Dieu d’Israël (15,19) 3) la
permission à lui de transporter à Jérusalem les offrandes volontaires des Juifs
et autres personnes résident à Babylone (16) 4) permission à lui de puiser dans
le trésor royal jusqu’à cent talents d’argent, cent kor de froment, cent baths
de vin, cent baths d’huile, et du sel à discrétion. 5) le bénéfice de
l’exonération de l’impôt à tous les classes de l’ordre sacerdotal et 6)
permission de nommer tous les magistrats et les juges subordonnés.
Pour finir le chapitre, la libéralité
des rois païens pour soutenir le culte de Dieu, reproche la conduite de
nombreux rois de Juda, et se lèvera en jugement contre la convoitise égoïste de
ceux-ci dans le passé. Beaucoup de chrétiens professés épargnent leurs biens et
donnent très peu. Une vie de sacrifice leur parait étrange. Ils ont peur d’une perte
éventuelle. Mais ce roi païen ouvrit son trésor royal et sacrifie beaucoup pour
le Dieu d’un pays étranger. Avec nos mains vides, si nous cherchons, nous trouvons
que nous avons beaucoup de réserve énergétique que Dieu nous a fournie, surtout
quand on est jeune. La main de Dieu bouge ainsi le cœur d’un incroyant, jusqu’à
ce qu’il sacrifie beaucoup pour Dieu d’Israël. Ensuite, que fit Esdras en
voyant cet édit si favorable du roi ? Esdras bénit deux choses :
D’abord, pour sa mission. Si quelque bien apparaît dans nos cœurs ou dans le
cœur des autres, nous devons avouer que Dieu l’a mis là et le bénit. C’est lui
qui agit en nous, à la fois pour vouloir et pour faire ce qui est bien.
Ensuite, pour son encouragement. Dieu m’a tendu la miséricorde. Esdras était un
homme de courage, mais il n’attribuait pas cela à son propre cœur, mais à la
main de Dieu. Si Dieu nous donne sa main, nous sommes audacieux et
joyeux ; s’il le retire, nous sommes faibles comme l’eau. Quoi que nous
puissions faire des choses pour Dieu et pour ceux qui nous entourent, Dieu doit
avoir toute la gloire.
II.
La
foi d’Esdras (Ch 8)
Des multitudes de Juifs, qui aimaient
mieux leur aisance que leur religion, se croyaient bien là où ils étaient, et
ne croyaient pas que Jérusalem améliorerait leur condition, ou se laissaient
intimider par la perspective des difficultés qu’ils pourraient rencontrer dans
leur voyage, et préféraient rester à Babylone. Quelques-uns, cependant, se sont
volontairement offertes pour aller avec Esdras, et les chefs de leurs
nombreuses familles sont ici enregistrés pour leur honneur, et le nombre de
mâles que chacune a amenés, s’élevait en tout à 1496. Puis, grâce à l’ardeur
d’Esdras, 38 Lévites y étaient ajouts.
Enfin, le peuple de retour arriva près
du fleuve d’Ahava, et alors Esdras proclama un jeûne d’humiliation. C’était
pour demander à Dieu l’heureux voyage. Dans le verset 22, il apparait une sorte
de confession d’Esdras. « J’aurai eu honte de demander au roi une escorte et
des cavalier pour nous protéger contre l’ennemi pendant la route, car nous
avions dit au roi : La main de notre Dieu est pour leur bien sur tous ceux
qui le cherchent, mais sa force et sa colère sont sur tous ceux qui
l’abandonnent. » Ici, si le roi avait proposé l’escorte ou pas est
énigmatique. Mais en tout cas, le scribe fut tenté d’acquiescer la protection
du roi qui lui était favorable jusqu’à ce qu’il accorde tout ce qu’il
demandait. Mais Esdras refusait et se refusait de s’appuyer sur l’aide et le
secours du roi Artaxerxès dont le pouvoir était, comme son surnom « une
longue main » le signifie, incommensurable dans son royaume. Mais Esdras
était un homme de foi. Surtout sa foi et son courage consiste à vivre
conformément à sa confession. Beaucoup de chrétien changent leur posture et
leur opinion selon la circonstance. Oui d’aujourd’hui devient non de demain.
Mais Esdras avait cet aspect inébranlable d’un homme de Dieu dans lequel il ne
changeait ni rétractait sa position ou le vœu une fois exprimé. Il était un
témoin devant le roi, en disant clairement que celui qui cherche le bien
profitera de la bonne main de Dieu, alors que celui qui ne le cherche pas subit
la perte et la condamnation divine.
Ici, devant nous il y a deux
alternatives, d’un côté il y a la facilité, et d’autre côté, il y a un chemin
de non compromission de coûte que coûte. Si un croyant doit vivre conformément
à la vérité divine, il ne peut ni a le droit de trahir sa propre parole, de
peur que la colère de Dieu s’abatte sur lui. La foi caméléonesque est une
monnaie courante de la chrétienté. Nous devons éviter ce fléau de nos jours, et
garder coûte que coûte nos vœux et nos postures jusqu’au bout. Notre église est
une église qui se concentre sur la confession de foi par l’écriture. Je trouve
qu’il y a beaucoup de talent pour l’écriture dans notre église et j’en remercie
profondément. Mais la belle phrase ne nous garantit pas le salut. Nous devons
vivre selon nos mots, non seulement ce qui est dit de nos bouches, mais ce qui
est écrit dans le témoignage, non présenté. Si nous persévérons dans ce chemin
d’entrainement de la conformité, Dieu nous élèvera chacun et chacune comme une
grande influence dans le monde comme Esdras.
Revenons à cette fameuse expression de
la main de Dieu. Cette expression symbolique, « la main de notre
Dieu », exprimant la protection divine, se produit avec une fréquence
remarquable dans les livres d’Esdras et de Néhémie et elle leur est
caractéristique. Là nous trouvons une certaine beauté et une force propre. La
main est bien sûr le siège du pouvoir actif. Elle est sur ou au-dessus d’un
homme comme un grand bouclier levé haut sur lui, au-dessous duquel, il y a un
sûr abri. Ainsi, cette grande main se penche sur nous, et nous sommes en
sécurité sous son creux. Comme un enfant porte parfois un papillon aux ailes
tendres dans le globe de ses deux mains pour que la floraison sur les ailes ne
soit pas ébouriffée par le battement, ainsi il porte nos âmes faibles et
désarmées sous la couverture de sa main toute-puissante. De même qu’un père
peut poser sa propre grosse main musclée sur les petits doigts de sone enfant
pour l’aider, le contact pourrait nous fortifier pour tirer la « flèche de
la délivrance du Seigneur ». Ainsi, la main de Dieu sur nous nous répartir
le pouvoir ainsi que la protection ; et notre « arc fait abonder la
force », quand « les bras de nos mains se sont rendus fort par les
mains de Dieu de Jacob tout puissant. » C’était la foi d’Esdras, et cela
doit être aussi la nôtre.
Spécialement, en ce qui concerne une
main invisible, et dépendance des aides visibles, nous tous avons besoin d’être
très rigoureux dans notre inspection de soi. La foi dans la bonne main de Dieu
sur nous pour le bien va parfois conduire à l’abandon de l’aide matériel, et
toujours à la subordination à l’aide matérielle. C’est une question de détail,
qu’une personne doit se résoudre pour lui-même à chaque occasion, à ce que dans
un cas donné, l’abandon ou la subordination est son devoir. Ce n’est pas ici le
lieu où nous entrons dans une telle question si large et difficile. Mais, dans
tous les événements, souvenons-nous et essayons de faire œuvrer dans nos
propres vies, ce principe que la chrétienté accommodante de nos jours a
tellement nidifié avec si grand nombre d’exceptions qu’il n’y est resté presque
aucune surface laissée entier ; que l’abandon ou l’abnégation total et
renoncement des aides extérieurs et des secours des biens matériels est parfois
essentiel à la préservation et à la véritable expression de la dépendance de
Dieu.
Il y a très peu de crainte que l’un de
nous pousse ce principe de façon chevaleresque. Le danger est tout autrement.
Il vaut donc la peine de remarquer que nous avons ici un cas où un homme est
porté par un certain enthousiasme supérieur à ce que la simple loi du devoir
l’emporterait. Esdras n’aurait pas eu de mal à demander une escorte, vu que
toute son entreprise serait rendu possible grâce au soutien du roi. Il n’aurait
pas « appuyer sur un bras de chair » en se servant des troupes
royales, pas plus que lorsqu’il se sert de l’édit du roi. Mais un vrai
homme sent souvent qu’il ne peut pas faire les choses qu’il pourrait faire sans
péché. « Tout est permis, mais tout n’est pas utile, » dit Paul.
Le même apôtre a soutenu ardemment qu’il avait un droit parfait au soutien
d’argent des églises des gentils ; et puis, dans le souffle suivant, il flambe
pour dire, « pour moi, je n’ai usé d’aucun de ces droits, et je n’écris
pas ainsi pour qu’il me soit attribués ; car j’aimerais mieux mourir… !
Personne n’enlèvera ce sujet de gloire. » Un esprit sensible, ou celui
profondément ému du sentiment religieux, dépassera de loin, comme l’apôtre dont
les pieds sont animés par l’amour, l’âme émoussée, dont les pas ne sont poussés
que par la pensée du devoir. Il vaut mieux que la coupe déborde que de ne pas
être pleine. Là où nous prenons plaisir à faire sa volonté, il y aura souvent
plus qu’un scrupuleusement réglé ; et là où il n’y pas parfois
« plus, », il n’y en aura jamais assez.
Fin du message.