ILS SE LEVERONT ET MONTERONT A JERUSALEM
Esdras
1 :1-2 :70
Verset
Clé 1 :3
« Qui d’entre vous appartient à son peuple ? Que
son Dieu soit avec lui, et qu’il monte à Jérusalem qui se trouve en Juda et
bâtisse la maison de l’Eternel, le Dieu d’Israël. C’est le Dieu qui est à
Jérusalem. »
Pour la première fois de notre église, j’aimerai étudier
avec vous la parole d’Esdras. Son nom signifie « Dieu aide. » Esdras
était un scribe qui a été versé dans la Bible. Il était un de deux qui
conduisirent le 2e retour de la captivité qui se produisit en 458
av. Jésus-Christ. Donc, la description du 1er retour d’Israël
aujourd’hui en 538, 80 ans auparavant, commençant par roi Cyrus est une
description d’Esdras en tant que historien. En effet, en tant que historien
scribe, il est reconnu qu’Esdras était l’auteur de 1er et 2e
Chroniques auxquelles ce livre d’Esdras et celui de Néhémie étaient attachés au
début, mais à un moment donné, pour le besoin historique, ces deux derniers
livres ont été séparés. Or, si le retour physique du peuple de la captivité
était une chose, leur retour spirituel à Dieu était une autre chose. Esdras
était cette personne qui rendait possible ce retour spirituel, car bien
longtemps le peuple était éloigné de Dieu à cause de la captivité. Après le 2e
retour, le 3e retour a été réalisé en 444 av. Jésus-Christ par
Néhémie. Esdras continua de travailler après ce retour, pour enseigner la loi
au peuple et conduire le mouvement de la réforme dans le pays. On peut dire que
grâce à ses efforts, le réveil spirituel d’Israël de retour était possible.
C’est la raison pour laquelle si nous voulons travailler pour le réveil
spirituel de la France, il est notoire que ce livre sert d’un manuel
indispensable.
D’abord, avant d’entrer dans le texte, regardons le caractère
de l’auteur. D’abord, il était un homme de confiance en qui le roi confie le
poste important de dirigeant du peuple en retour. Il était aussi un savant
biblique versé dans la loi et un chercheur humble qui étudiait la Bible avec
beaucoup d’application et la mettait en pratique. Il était un excellent
éducateur qui enseignait ce qu’il avait étudié et fait comprendre au peuple ses
fautes et l’avait amené à la repentance. Il était un homme de foi fidèle qui
refusa l’aide du roi lors du retour et dépendait seulement de Dieu. Il était un
homme de prière, car avant le retour, il s’humilia devant Dieu pour son aide et
après le retour, chaque fois qu’il y eut le problème, il fit le jeûne et se
repentit. Il était aussi un homme qui possédait le vrai amour, dans la mesure
où il considérait le péché du peuple comme le sien et s’en repentit en grande
lamentation.
Première partie : L’Edit du roi Cyrus
Comme je vous ai dit, Cyrus conquérait Babylon en 538 avant
Jésus, et c’est à cette année, que l’édit de Cyrus fut publié, en précisant le
retour du peuple. Mais la Bible hébreux voit cet événement d’une tout autre
optique. Il est écrit dans le verset 1, « afin que s’accomplisse la parole
de l’Eternel prononcée par la bouche de Jérémie. »
C’était en fait la foi d’Esdras. Il ne regardait pas
l’événement de retour comme un événement historique conditionné par les
facteurs humains, mais une réalisation sine quo non de la volonté divine. Si
nous sommes appelés savants bibliques, nous devons adopter cette optique basée inlassablement sur la Bible. Depuis le
début du siècle dernier, beaucoup de gens adoptait la théologie libérale. Par
exemple un théologien allemand comme Herrman, disait que ce qui compte devant
Dieu est l’expérience personnelle ou autrement la subjectivité d’un croyant en
face de Dieu et ses Ecritures. Cela amena à la veille de la première guerre
mondiale une sorte de justification de la guerre réalisé par les Allemands. Le
personnage qui a trouvé que cet ancrage de la théologie moderne dans la
subjectivité devenait problématique était Karl Bart qui s’opposa au mouvement
de Nazi entre guerres. Car selon la foi de chacun, Nazi même peut être un moyen
de Dieu. Il a eu cette passion pour la réalité qui transcende l’humain tout en
allant à sa rencontre, contre toute concentration sur l’être humain qui éclipse
le Créateur et Réconciliateur.
Ainsi, la parole de Dieu a un étai ou un socle inébranlable
malgré toutes les vicissitudes du monde. Nous qui sommes le peuple de Dieu
devons avoir une attitude absolue envers elle et la foi absolue en elle. Rien
ne se produit au hasard en Dieu. Le christianisme est une religion de la
promesse. La Bible est remplie des promesses. Or, toutes ces promesses sont en
train de se réaliser par les tenants et les aboutissements de l’histoire
humaine. Non seulement cela, elles se réalisent par les enfants de Dieu qui y
obéissent. Or, la Bible s’avance encore plus, car elle dit au sujet de la
prière : tout ce que vous croyez, si vous ne le doutez pas, ce sera
réalisé. N’est-ce pas étonnant que le vrai croyant soit considéré comme un
conducteur de l’histoire du monde, par le biais de la prière. Il est certain
qu’Esdras versé dans la loi s’était assuré que la prophétie de Jérémie sera
réalisée. Seul bémol était que comme il y eut 3 déportations d’Israël, à partir
de quelle déportation on compte 70 ans. En tout cas, Esdras ne douta pas que le
temps s’approche et ne cessa de prier pour que la volonté de Dieu se réalise.
Alors au terme du temps de Dieu, qu’arriva-t-il ? Le
verset 1 au milieu, il est dit que l’Eternel réveilla l’esprit de Cyrus, roi de
Perse qui par la suite fit un édit du retour d’Israël dans le pays de Canaan,
la terre de leurs aïeuls. Pour observateurs superficiels, ce retour d’Israël
était un des nombreux événements politiques de même nature. Nous trouvons parmi
les inscriptions un cylindre écrit par ordre de Cyrus, ce qui montre qu’il a
renversé la politique babylonienne de déportation des nations conquises.
« Tous leurs peuples », dit-il, en référence à un grand nombre de
nations dont il trouva des membres en exil à Babylone, « je les ai
rassemblé et restauré à leur terre, eux et leurs dieux que Nabonidos avait
ramené à Babylone, je me suis installé en paix dans leurs sanctuaires. »
On disait que Cyrus voulait que tous ces dieux s’en retourne à leur place afin
qu’ils puissent prier pour sa prospérité en adorant son dieu supérieur qui est
Merduk. C’était alors une partie d’un mouvement plus large, qui renvoya
Zorobabel et son peuple à Jérusalem, et commença la reconstruction du Temple.
Sans doute, Cyrus avait-il vue que le vieux plan babylonien apportait
simplement un élément de rébellion possible au milieu du pays et agissait par
prudence politique.
Mais notre passage creuse plus profond pour trouver la vraie
cause. Cyrus était l’instrument de Dieu, et la perspicacité de l’homme d’Etat
était le résultat de l’illumination de Dieu. Au terme de son temps de promesse,
Dieu en vint à éveiller l’esprit d’un roi païen. Tous les rois et les
politiciens sont les exécutants, même s’ils agissent librement selon leur
propre jugement, et peut-être dans l’inconscience totale de Lui. Il concerne
notre tranquillité et notre espoir, dans la contemplation du labyrinthe
déconcertant et la tragédie souvent déchirante des affaires mondaines, de nous
tenir ferme par la conviction que la main invisible de Dieu déplace les pièces
sur l’échiquier et préside à toutes les complications. Selon la
« philosophie d’histoire » d’Esdras, la frontière entre l’histoire
« sacrée » et l’histoire « profane » s’efface. Or, ce qui
est de vrai de Cyrus et de sa politique est aussi vrai en Europe contemporain,
par exemple la fin de l’URSS au bout de la presque même durée que celle
d’Israël, par le président Khorbachev dont la politique de démocratisation le
dépassant, amena le pays à l’ouverture.
Parle un peu plus de Cyrus. Il fut né vers 590 av. JC.
Prince d’Anzan, un des provinces d’Elam, il monta sur le trône d’Elam 558 (32
ans), conquis Médie 549, Perse vers 548 (42 ans), renversa Croesus et devint
roi de Lydie 540, conquit Babylone en 538 (52 ans), mourut 529 (61 ans). Donc,
ici la première année juive de Cyrus fut donc le 20e de son règne
sur les Elamites et le 10e de son règne sur la Perse. Cette année,
il conquit Babylone et fit l’édit sur le rapatriement des déportés. Cet acte
est écrit sur le cylindre trouvé au milieu de 19e siècle dans
l’actuel Iran et réservé dans la musé de Grande Bretagne, et comprend la
promulgation du retour des Juifs. Mais cette interprétation est contesté, car
le cylindre ne parlait que des peuples et de leurs dieux de la Mésopotamie.
Dans ce cas, il est probable que Cyrus ait reçu une illumination à part pour
les Juifs. Dans ce cas, nous pouvons avec justesse supposé que Cyrus recevant
ultérieurement l’illumination, se laissa convertir au judaïsme. Or, si nous
lisons sa confession et son édit, nous sommes étonnés de voir qu’il ait une foi
absolue en Dieu d’Israël. Nous pouvons aller jusqu’à dire qu’à ce moment
d’illumination, Dieu convainquit le cœur de Cyrus, afin qu’il se repente et
accepte le Dieu d’Israël comme son Dieu à la place de Marduk, le dieu de ses
ancêtres. Les historiens s’opposent à cette thèse. Mais si sa confession était
venue vraiment de son cœur qui se repentait, il aurait agis en portant le fruit
de repentance ci-après.
Si la supposition des historiens est juste, Cyrus aurait été
le plus grand méchant devant Dieu. Car il ne se trouve que comme une hypocrite
pharisaïque. C’est vrai. Il y a des gens, même parmi les soi-disant chrétiens,
qui essaient une sorte d’immorale et impossible division d’avec ce qui, dans sa
nature même, doit être entièrement dévoué à Un Suprême. « Servir Dieu et
Mammon » est manifestement une tentative absurde. L’amour, la confiance,
et l’obéissance qui sont digne de Lui doivent être sincères, de toute âme et de
tout cœur. Il est aussi impossible d’aimer Dieu avec une partie de soi que pour
un mari d’aimer sa femme avec la moitié de son cœur, et une autre femme avec le
reste. Diviser l’amour, c’est le tuer dit un savant. Mais Cyrus, bien sûr dans
notre supposition qu’il se fut repenti et fut changé, aimait Dieu de tout son
cœur.
Regardons la foi de Cyrus. D’abord, il reconnaissait qui est
Dieu. Il l’appela « l’Eternel, le Dieu des cieux. » Les écritures
jusqu’à Chroniques-Esdras-Néhémie, l’appellation de Dieu la plus usitée était
« l’Eternel des armées. » Maintenant, par Cyrus, son appellation
change, il devient « L’Eternel, Dieu des cieux. » Cela veut dire
qu’il est le Dieu Créateur et au-dessus de tous dieux. Ensuite, Cyrus reconnut
humblement ce que l’Eternel a fait pour lui. En tant que conquérant, il était
juste de se vanter de ses forces et ses militaires. Mais Cyrus était un roi
humble qui sut attribuer la victoire à l’Eternel Dieu des cieux. Enfin, Cyrus
reconnut la mission qui lui a été confiée par ce Dieu d’Israël. On dit souvent
que Cyrus aurait eu le contacte avec Daniel qui était l’un des chefs les plus
situés en Babylone et aurait reconnu la prophétie d’Esaïe qui disait sur lui
qu’il viendra un homme appelé Cyrus comme oint de Dieu pour délivrer Israël. De
toute façon, Cyrus en vint à reconnaître que Dieu lui a donné la mission en le
chargeant de lui bâtir une maison à Jérusalem, qui est en Juda.
Ici, nous trouvons que le fait que l’Eternel réveille
l’esprit de Cyrus est une grande locomotive du réveil nation d’Israël. Puis il
devint un prototype de la consécration. Le réveil se produit toujours par une
consécration des fidèles à la construction de la maison de Dieu. Mais avant il
y a les préliminaires de la reconnaissance de notre Dieu, puis reconnaissance
de ce qu’il a fait pour moi. Nous pouvons être tristes en passant en revue
l’année passée qui va bientôt finir, car nous sommes sans fruit et nos filets
sont toujours vides. Mais ce n’est pas le cas. Notre Dieu est le Dieu des
cieux. Il a le pouvoir du ciel et de la terre pour changer la situation de la
terre. Il est capable de changer même le cœur le plus de l’homme. Donc, nous
devons continuer prier Dieu. J’ai reconnu qu’après la conférence, Dieu a laissé
un fruit dans le cœur d’un frère afin qu’il s’engage à Dieu. Nous devons nous
en réjouir. Puis, pour tous ceux qui se consacrent à Dieu, comme Jésus fit à
Marie-Madeleine, il donne la mission et les charge à bâtir la maison de Dieu.
Comme Jésus dit que lui est la Pierre vivante, et nous sommes les pierres
vivantes qui constituent le bâtiment, cette construction de la maison de Dieu
ne sera faite que par la solidarité humaine que nous avons apprise en
profondeur dernièrement.
Donc, une fois que le roi païen fut enflammé de ce sens de
mission, l’Esprit de Dieu ne s’attardait pas de venir toucher et éveiller les
cœurs de beaucoup de gens d’Israël. En effet, les longues années de résidence à
Babylon avait affaibli le mal du pays que la première génération de captifs
avait sans doute éprouvé péniblement, et une petite parti d’entre eux se
souciait de profiter de l’occasion de retour. On dit qu’au bout de 70 ans
environs de la séparation, peu de Coréen de jeune génération se soucie de
l’unification de la Corée. Quand j’ai été jeune, on chantait tout le temps pour
exprimer ce désir de nous unifier avec la Corée du Nord. Joséphe, l’historien
décrit la situation, « Beaucoup sont restés à Babylon, ne voulant pas
laisser leurs possessions derrière eux. » ‘Les chefs des maisons des pères
[qui peuvent avoir exercé une sorte de gouvernement parmi les captifs], les
sacrificateurs et les lévites’ ont fait la majeure partie des émigrants ;
mais dans chaque classe, ce n’était que ceux dont ‘l’esprit a été réveillé par
Dieu’ (comme il le faisait à Cyrus) qui était assez dévot et patriote pour
faire face à la déchirure que causait le déménagement et aux difficultés de
repeupler une terre perdue. Il n’y avait rien qui tentait les autres, et le
petit groupe courageux avait besoin de toute leur force. Les couleurs brûlés
sur la porcelaine sont permanentes ; et la fournaise de la servitude avait
au moins fait cela, qu’elle fixait pour toujours le monothéisme dans la
substance intime du peuple Juif. Mais la plupart d’entre eux semblait avoir eu
peu d’enthousiasme religieux ou patriotiques et ont préféré Babylone à la
Judée. Mais quand l’Esprit agit, aucun cœur dans lequel brûlait la femme de la
dévotion, ou dans lequel se sentaient les dessins de cet amour passionné de la
ville et du sol où Dieu demeurait (qui dans les meilleurs jours de la nation
avait été quelque chose d’inséparable de la dévotion), ne pouvait rester
derrière. Le contingent qui partait était donc la meilleure partie du
tout ; et les attardés ont été retenus par l’amour de la facilité, la
faiblesse, l’amour de la richesse, et les motifs semblables ignobles.
Combien d’entre nous ont eu de grandes opportunités offertes
pour le service, que nous avons laissé glisser de la même manière ! Avoir
les portes ouvertes derrière lesquelles nous sommes trop paresseux, trop
lâches, trop frileux de l’abnégation, pour y entrer, c’est la tragédie et le
crime de beaucoup de vies. Il est plus facile de vivre parmi les bas niveaux de
la plaine de Babylone que de prendre les dangers et les privations du clochard
fatigué à travers le désert. Les ruines de Jérusalem sont une demeure beaucoup
moins confortable que les maisons bien meublées qui doivent être laissés. La
prudence dit, « Soyez heureux où vous êtes, et laissez les autres prendre
la peine de projets aussi insensés que la reconstruction du Temple. »
Milles excuses chantent dans nos oreilles, et nous laissons échapper les moments
où par des nobles résolutions de cœur, Dieu remplit pleinement nos vies. La
jeunesse, dit-on, est une période de toutes opportunités. Mais les jeunes
doivent attraper les vraies opportunités de peur que le reste de leur vie soit
vide. Marc Twain l’envie numéro 1 des américain, riche et ayant la plus belle
femme du monde disait au dernier soupir, « j’aurais dû être. » C’est
les mots les plus tragiques de nos temps. Combien plus sages, plus heureux,
plus nobles, seraient les âmes audacieuses qui se levaient pour l’occasion, et
jetaient l’aisance, la richesse et la compagnie derrière elles, parce qu’elles
entendaient le commandement divin rédigé dans la permission royal, et
répondaient humblement, « Moi voici, envoie-moi. »
Nous voyons ensuite, que les peuples païens venaient en aide
pour le départ. Ils obéirent au roi et apportèrent l’aide en or, en argent et
bien et bétail. Le roi Cyrus n’avait pas recours à la taxe et impôts, mais
exhorta aux peuples venir contribuer dans leur possibilité à la munition du
départ. Le roi le nomma « offrandes volontaires. » L’œuvre de Dieu ne
se réalise jamais par la force ni l’imposition, mais par la spontanéité et le volontarisme.
Dieu toucha leur cœur et ils apportèrent plus qu’il leur était possible. Ils
manifestèrent leurs largesses outre les offrandes volontaires. Cela nous
rappelle l’ordre de Dieu envers les Egyptiens qui viennent à l’aide aux
Israélites pour sortir du pays.
Le troisième point du
passage est singulier: l'inventaire des ustensiles du Temple rendus par Cyrus. Ici, Chechbatsar est
le même que Zorobabel; que
la traduction exacte de quelques-uns des noms des ustensiles est douteuse; et que les nombres donnés
sous chaque tête ne correspondent pas à la somme totale, l'écart indiquant une
erreur quelque part dans les nombres.
Mais cette énumération sèche n'est-elle pas un élément étrange pour se mettre au premier plan du récit d'un tel événement? On aurait pu s'attendre à une sorte de production de l'enthousiasme des exilés de retour, à quelque compte rendu de leur voyage, à quelque chose que nous aurions dû juger plus digne d'une occasion qu'une liste de bols et de vingt-neuf couteaux. Mais il est une pièce indispensable dans l'ensemble de la première partie de ce livre d'Esdras, qui est principalement occupé par un long catalogue des membres de l'expédition de chapitre 2. La liste ici indique la fierté et la joie avec laquelle les ustensiles longtemps cachés et souvent profanés ont été reçus. Nous pouvons voir les sacrificateurs et les Lévites qui les regardent tels qu'ils ont été mis au monde, leurs cœurs, et peut-être leurs yeux, remplis de souvenirs sacrés et les larmes. Ils se seraient écriés : Le Seigneur avait décidé de nous «retourné de la captivité de Sion», et ces ustensiles sacrés gisaient là, brillants devant eux, pour leur assurer qu'il n'était pas à «eux un rêve». Les petites choses deviennent grandes quand elles sont les témoins d'une grande chose.
Nous devons aussi nous rappeler à quel point l’externalité du culte avait une forte influence sur les Juifs pieux. Leur foi était beaucoup plus liée à la forme que la nôtre, et la restauration des instruments sacrificiels comme gage du rétablissement du culte du Temple semblerait le début d'une nouvelle époque de relation plus étroite avec l’Eternel. Quand, au début du siècle dernier, un coffre dans lequel gisaient la couronne et le sceptre des Stuarts en Ecosse qui semblaient être perdus furent retrouvés dans une chambre délaissée, toute l'Ecosse a été émue d'émotion par la découverte, comme un jour de grande fête nationale. Une vague de sentiments similaires passa sur les exilés alors qu'ils leur rendaient ces ustensiles du Temple. Les choses sacrées sont données entre nos mains, pour traverser un désert plus dangereux. Ils sacrificateurs auraient crié, « Soyez purs, vous qui portez les ustensiles du Seigneur », et veillez à ce que nous les transportions, sans tache ni perte, dans la maison du Seigneur qui est à Jérusalem.
Mais cette énumération sèche n'est-elle pas un élément étrange pour se mettre au premier plan du récit d'un tel événement? On aurait pu s'attendre à une sorte de production de l'enthousiasme des exilés de retour, à quelque compte rendu de leur voyage, à quelque chose que nous aurions dû juger plus digne d'une occasion qu'une liste de bols et de vingt-neuf couteaux. Mais il est une pièce indispensable dans l'ensemble de la première partie de ce livre d'Esdras, qui est principalement occupé par un long catalogue des membres de l'expédition de chapitre 2. La liste ici indique la fierté et la joie avec laquelle les ustensiles longtemps cachés et souvent profanés ont été reçus. Nous pouvons voir les sacrificateurs et les Lévites qui les regardent tels qu'ils ont été mis au monde, leurs cœurs, et peut-être leurs yeux, remplis de souvenirs sacrés et les larmes. Ils se seraient écriés : Le Seigneur avait décidé de nous «retourné de la captivité de Sion», et ces ustensiles sacrés gisaient là, brillants devant eux, pour leur assurer qu'il n'était pas à «eux un rêve». Les petites choses deviennent grandes quand elles sont les témoins d'une grande chose.
Nous devons aussi nous rappeler à quel point l’externalité du culte avait une forte influence sur les Juifs pieux. Leur foi était beaucoup plus liée à la forme que la nôtre, et la restauration des instruments sacrificiels comme gage du rétablissement du culte du Temple semblerait le début d'une nouvelle époque de relation plus étroite avec l’Eternel. Quand, au début du siècle dernier, un coffre dans lequel gisaient la couronne et le sceptre des Stuarts en Ecosse qui semblaient être perdus furent retrouvés dans une chambre délaissée, toute l'Ecosse a été émue d'émotion par la découverte, comme un jour de grande fête nationale. Une vague de sentiments similaires passa sur les exilés alors qu'ils leur rendaient ces ustensiles du Temple. Les choses sacrées sont données entre nos mains, pour traverser un désert plus dangereux. Ils sacrificateurs auraient crié, « Soyez purs, vous qui portez les ustensiles du Seigneur », et veillez à ce que nous les transportions, sans tache ni perte, dans la maison du Seigneur qui est à Jérusalem.
Deuxième
partie : Les membres de rapatriement de la captivité.
1-2 le nombre des retournés. C’est uniquement
par la grâce de Dieu. D’abord, Dieu a donné les personnages de leader à Israël.
V.2 enregistre 11 noms y compris le pascha Zorobabel et le grand sacrificateur
Josué.
3-20 Le nombre des descendants de 8 noms. Il
semble que leurs ancêtres se furent repentis pendant la captivité et restaure
la foi. Leurs descendants, en obéissant à la volonté divine, retournèrent au
pays.
21-35 Le nombre des régions. Ils appartenaient à
Juda et Benjamin, mais avaient la difficulté d’être classés selon les tribus.
Eux aussi obéirent et retournèrent.
36-42 Les sacrificateurs et les Lévites. Ils
étaient les gens qui étaient indispensables pour la restauration du culte de
Temple. Parmi les lévites, il y a les chantres non lévitiques et les
descendants de portiers.
43-58 Parmi les retournés, il y eut aussi les
serviteurs. « Néthiniens » étaient les serviteurs qui servaient le
temple. Ils étaient les païens qui s’étaient convertis au judaïsme comme
Gabaonites (Jos 9 :27). Tous les Néthiniens et les serviteurs de Salomon
étaient de 392. Si nous voyons que parmi eux beaucoup de noms ont été cité,
nous pouvons voir qu’ils étaient les gens fidèles devant Dieu.
Ainsi, les rescapés sont comptés exactement
selon la famille et l’appartenance et les noms des ancêtres et des régions
originaires sont exactement écrits. Dieu a fait tout cette œuvre nationale. Si
Dieu le fait, tout est possible, mais si Dieu ne travaille pas, rien n’est
possible.
59-63 Parmi les retournés, il y avait ceux dont
l’origine était peu clair. Il est dit qu’ils méconnaissaient leur appartenance
ou la généalogie. Leur nombre s’élève à 652. Ils étaient les infidèles qui ont
perdu l’appartenance et la généalogie.
Parmi les sacrificateurs, il y avait aussi ceux
qui ont perdu la généalogie. Ils étaient exclus du poste de sacrificateur. Ils
étaient considérés comme infidèles donc interdits d’exercer le sacerdoce. Le v.
63 dit « et le gouverneur leur dit de ne pas manger des choses très
saintes jusqu’à ce qu’un sacrificateur ait consulté l’Ourim et le
Toummim. » Ici le gouverneur Tyrsacha se réfère à Zorobabel. Le contenu de
Ourim et Toummim n’est pas précis, mais on conjecture qu’ils étaient les moyens
qui faisaient discerner la volonté de Dieu.
64-67. Le total des retournés est 42360. C’est
le même nombre que Néhémie 7. A part cela, il y eut 7337 esclaves, 200
chantres, 736 chevaux, 245 mulets, 435 chameaux, et 6720 ânes.
68-70 Plusieurs chefs de familles, firent des
offrandes volontaires. Ils donnèrent le cœur et le corps à Dieu. Ils avaient
décidé de retourner au pays en laissant du côté toute leur base de vie établie
en Babylon pendant 70 ans. Ils étaient les gens dont la foi était restaurée et
qui gardaient la tradition. Ces chefs, pour construire la maison de Dieu,
offrirent les choses matérielles avec joie et volonté (68) et cela de tout leur
cœur (69).
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