LE
TEMPLE DEDIE
Esdras
5 :1-6 :22
Verset Clé 6 :14
« Et les anciens des Juifs bâtirent avec succès, selon
les prophéties d’Aggée, le prophète, et de Zacharie, fils d’Iddo ; ils
bâtirent et restaurèrent, d’après l’ordre de Dieu d’Israël, et d’après l’ordre de
Cyrus, de Darius et d’Artaxerxès, roi de Perse. »
Aujourd’hui, les travaux de la construction du temple fut
recommencé, puis le temple étant achevé, il fut dédié. C’était un grand jour
mémorable, et c’était aussi une grande victoire pour le peuple. Nous allons
voir comment le peuple de Dieu en vint à remporter la finale victoire malgré la
situation défavorable.
- La foi de Zorobabel
Retournons à l’instant dans le chapitre 4 où les ennemis de
Dieu vinrent interrompre les travaux. C’étaient les Samaritains. Après la
déportation de l’Israël du Nord en 721, les Assyriens ont déporté le peuple
alors qu’ils faisaient déplacer d’autres peuples pour habiter à la Samarie.
Donc, ces peuples adoptèrent la religion déjà compromis du judaïsme en même
temps de garder leur propre religion païenne. A l’époque, dans l’administration
perse, le Juda et la région de Jérusalem étaient un lieu-dit appartenant à la
gouvernance de la Samarie. Les hauts fonctionnaires vinrent auprès du peuple et
leur chef d’administration, Zorobabel, et le chef religieux, c’est-à-dire le
souverain sacrificateur, Josué, pour troubler les travaux et avancèrent un
argument menaçant. Au début, il avança une proposition rusée de la
collaboration en disant, « nous bâtirons avec vous. » Du point de vue
pratique, c’était une proposition alléchante, car cette autre partie possédait
le pouvoir important en même temps les ressources abondantes. Mais quelle était
la réponse de Zorobabel. Il dit « ce n’est pas à vous et à nous de bâtir
une maison pour notre Dieu ; nous bâtirons nous seuls pour l’Eternel, le
Dieu d’Israël, comme nous l’a ordonné le roi Cyrus, roi de Perse. »
Il y a toujours cette sorte de calomnie que le monde pense
que si la religion a trop d’activité prospérant, cela va gêner les activités
civiles. C’est un autre aspect de la laïcité de notre pays. Le propos récent du
président sur la laïcité, qu’elle signifie que chacun a sa propre religion est
donc dans ce sens un peu révolutionnaire. En tout cas, le monde considère
toujours que leur droit est lésé par n’importe quel progrès de la religion, ce
qui est tout à fait faux. Et les rois et princes s’apprêtent à écouter le blâme
et répondre avec la menace. Mais le peuple de Dieu ne doit pas agir violemment
ni montrer son apparence de mal, de peur que ces réactions ne favorisent les
adversaires. Il faut agir toujours paisiblement. Et Dieu conduit le chemin et
fait enfin venir son temps pour que l’œuvre de Dieu se mette à marcher.
Donc, nous devons apprendre et imiter la foi de Zorobabel
quand il était devant la menace du monde. Aujourd’hui, Zorobabel se tint de
nouveau devant la menace du monde. Que faire ? Dieu envoya deux prophètes
pour commencer l’œuvre de Dieu. Le fait que les serviteurs de Dieu sont
suscités est une grande bénédiction pour le peuple de Dieu.
Une fois menacée et courbée et découragé, le cœur des hommes
était difficile de se redresser. Selon Aggée 1 qui décrit la situation de cette
époque, le peuple a perdu tout motif de travailler. Ils pensaient, que le temps
n’était pas encore arrivé. Alors, ils lambrissaient leur maison, mais ils
laissaient la maison de Dieu comme ruine. Grâce aux labeurs de ces prophètes,
le peuple fut enfin réveillé pour se mettre aux travaux. Or, dans cette affaire
le rôle de Zorobabel et sa compagnie religieuse Josué était primordial, car
comme le verset 2 dit, ce n’était pas le peuple, mais c’est Zorobabel et Josué qui
se levèrent et se mirent à bâtir la maison de Dieu à Jérusalem. Il y a eu le
soutien ferme des desdits prophètes. C’était bien risqué de se mettre au
travail.
Zorobabel était un homme de foi. Alors qu’est-ce que la
foi ? Une femme m’a dit comment on peut mûrir la foi, car il lui semblait
que si on l’a on devient ferme et porte beaucoup de fruit de salut. Avant d’y
réfléchir, qu’est-ce que la foi ? De nos jours néanmoins, il y a de la
tendance erronée de penser à la foi. La foi chrétienne n’est autre que la foi
en Jésus-Christ. Si nous croyons en Jésus et ses œuvres, nous en venons à avoir
la foi. La foi chrétienne se différencie d’avec celle des autres religions, car
elle s’orbite autour de Jésus. Nul ne peut venir au père que par moi, dit
Jésus. Sans lui qui fut ressuscité, notre foi est vaine, dit Paul. Si nous
croyons en Jésus, nous avons la foi d’emblée et avec cette foi nous pouvons
tout faire. La foi consiste aussi à retenir une parole dans le cœur et l’y
graver, car depuis le début la Bible dit que Jésus est la parole incarnée. La
foi est bien définie dans Hébreux 12 : 1. « Or, la foi, c’est
l’assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit
pas. » Je voudrais vous inviter à faire la remarque sur une chose
importante dans cette définition. C’est qu’il est exprimé sous forme ‘présent’.
Il n’est pas dit que la foi est l’assurance des choses qu’on espérait, la
démonstration de celles qu’on ne voyait pas. Donc, la foi est quelque chose
d’instantanée.
La foi est quelque chose qui existe à présent si quelqu’un
l’a, et elle n’existe pas si la personne ne croit pas en Jésus. Je vous fais un
exemple justement sur cet Esdras. Dans le chapitre 3, Zorobabel n’a pas eu
assez de foi pour aider le peuple, car le peuple eut peur de la population
locale donc, Zorobabel convoque le peuple pour construire l’autel pour que Dieu
protège le peuple. Mais Dieu n’est pas celui qui protège en donnant donnant à l’échange
du service du peuple. La foi de Zorobabel était fausse. Il exhortait les gens
de se réunir précipitamment pour demander la protection de Dieu envers le
peuple en danger. C’était superstitieux.
Mais dans le chapitre 4 nous voyons la foi de Zorobabel
authentique. Zorobabel aurait pu sûrement se repentir, car Zorobabel reconnut
que Dieu ne le protégeait pas malgré l’autel. Suite à ce repentir, Zorobabel en
vint à retenir une foi authentique, en répondant : nous seuls bâtirons le
temple. D’où vient cette foi ? Il y a quelque instant, il ne l’avait pas,
mais maintenant il l’a. Mais c’est cela qui est la foi. A présent si je
m’assure que j’ai ce que j’espère, et si je sais que j’ai ce que je ne vois
pas, je ne sais d’où, du coup je commence à sentir quelque chose surgir de mon
intérieur et m’envelopper avec une force insaisissable. C’est la foi.
Donc, simplement dit, vous n’avez pas besoin d’attendre des
années des années afin d’avoir la foi en vous. C’est une opération instantanée.
Quand la Genèse dit de Noé, elle n’a pas dit qu’il avait la foi, mais elle dit
qu’il était un homme juste et intègre. Il vécut toujours comme un homme qui
suivait la morale de Dieu. Mais ce sont des termes différents de la foi. Mais
quand Noé a reçu la dimension d’un bateau énorme, il surgit de lui une foi
formidable. Quand Abraham était à Ours des Chaldée, il était un idolâtre selon
la description du livre de Josué. Mais tout à coût, je ne sais d’où, quand il
entendit la voix de Dieu, « Va-t’en de ton pays, et ta patrie, et de la
maison de ton père, vers le pays que je te montrerai, je ferai de toi une
grande nation, de te bénirai, je rendrai ton nom grand, deviens source de
bénédiction » alors je ne sais d’où dans le cœur de vieil homme Abraham
surgit une irrésistible foi d’aventure pour aller dans un pays inconnu. Jésus
dit si vous priez, si vous ne doutez pas, cela vous sera accordé, même déplacer
la montagne est possible à ce moment même. Quand le brigand dit à Jésus,
« souviens-toi de moi quand tu seras dans ton règne, » Jésus bénit sa
foi instantanée et l’accueillit dans son royaume.
C’est la raison pour laquelle quand je vous dis que
Zorobabel est un homme de foi, c’est pas parce qu’il est un homme
extraordinaire, mais c’est vraiment qu’il est tout simplement un homme de Dieu
comme vous et moi qui pouvons profiter de cette instantanéité de la naissance
de la foi une fois qu’on croit tout simplement en Jésus et en sa parole. Quand
Abraham était dans sa tente, sa baromètre de la foi était zéro, car il a tout
perdu, non de plus en plus perdu, mais tout à coup perdu, de la situation
d’extrême exaltation à cause de la grande victoire contre Kédorlaomer, à un
état si misérable du sentiment de perte, qui le fit accroupi dans la tente.
Mais quand il vit le ciel parsemé des étoiles, je ne sais d’où, la foi
irrésistible se produisit dans son cœur. Dieu dit, « compte les étoiles,
si tu peux le compter, telle sera ta descendance. » Abraham crut, ce qui
lui compta justice. C’est-à-dire Dieu reconnut qu’il fut justifié par la foi en
Dieu.
Or, la foi a un autre mot. Zorobabel était un homme
d’autonomie. Il disait que nous bâtirons seuls. C’est la foi indépendante.
Quand j’ai dit aux étudiants qu’ils doivent être autonomes, ils ne voulaient
pas croire en mes paroles ou en leurs oreilles. Ils n’en croyaient pas la
possibilité. C’est vraiment dommage. Dans un réclame de ces jours-ci dans la
rue de Paris, nous trouvons cette phrase, « impossible n’est pas
français. » Cette idée est venu sûrement de la citation de Napoléon. C’est
vrai si les français ont la foi, tout est possible. Ce n’est pas tout. Il y a
le plus. Récemment, j’ai été un peu étonné qu’une de nos sœurs a obtenu
l’appartement avec son niveau de salaire est presque pareille à son loyer.
Comment, peut-on se demander, de telle chose arrive ? C’est bien sûr il y
a le côté de sa foi, mais c’était parce qu’elle est une fille française à peau
blanche. Jamais de telle chose n’arrivera à un étranger, selon mon expérience
jusqu’à maintenant au moins, quoi que vous puissiez me contester en disant,
« Pasteur, n’est-ce pas que vous avez dit que tout est possible si on a la
foi. »
Mon propos, c’est que si un français a un peu de foi, la
circonstance l’aidant, il peut réaliser toute chose. Ses compatriotes lui sont
très favorables. Donc, je veux dire que comme nous prions cette année, chacun
et chacune de la fin des études obtienne par la foi l’insertion professionnelle
pour son autonomie à voire son soutien spontanée pour le financement de leur
église française. S’il en est ainsi, on n’aura pas besoin de soutien d’un
bienfaiteur étranger. Je défie donc tous ceux qui sont ici présents qu’ils
aient la foi autonome pour cette année de guerre spirituelle.
En conclusion, au niveau de la foi, c’est une ignorance
totale de dire que je dois encore attendre longtemps pour mûrir ma foi. Dieu en
qui nous croyons est si puissant qu’il peut changer la pierre en fils d’Abraham.
Une fois que nous ne doutons pas en cette puissance, à cette instant même, la
foi circule dans mes veines et elle fait effet de grande mouvement intérieur,
en sorte que ma vie se transforme comme une bombe atomique pour faire sauter
toute la ville et tout le pays. Seulement si nous ne doutons pas, mais croyons.
Romains 10 :8,9 dit, « C’est la parole de la foi que nous prêchons.
Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur
que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. » Il y a un
instant, tu étais perdu, mais en écoutant ma prêche de la foi, si tu crois tout
simplement, tu es sauvé. Jean 5 :24 dit, « En vérité, en vérité, je
vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m’a envoyé, a
la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la
vie. » L’effet est instantané. Croyez-moi, si vous avez la foi en Jésus,
vous êtes sauvés à l’instant même et non seulement cela, croyez-moi, si vous
aurez la foi, et que si vous ne la laissez pas assombrir par vos mauvaises
pensées, telle jalousie, envie, désir charnel, doute, fatalisme, etc., elle
vous donnera la victoire à la fois dans vos études et dans votre travail et
dans votre œuvre de Dieu d’établir des disciples. Vous pouvez parier avec moi.
Deuxième aspect que nous pouvons apprendre de Zorobabel est
qu’il est un homme responsable. Son sens de responsabilité est incommensurable.
Jésus dit à la cohorte qui vint l’arrêter, « vous avez dit que vous
cherchez Jésus de Nazareth, et maintenant que je vous ai dit que c’est bien
moi, laissez partir ces hommes. » Jésus protégeait jusqu’au bout ses
disciples. Zorobabel était vraiment comme on le dit souvent, l’ombre du Christ.
Les fonctionnaires de censure sont venus lui dire, « comment se nomment
les hommes qui bâtissent cet édifice ? » Donc ils voulurent une liste
des collaborateurs qui collaboraient avec lui pour ces travaux apparemment
illégaux. Zorobabel se mit dans le premier rang de frontière et défendit le
sien, en ne donnant pas la liste, mais simplement il s’identifia lui-même seul.
Le rapport dit, dans le verset 11 : voici la réponse qu’ils nous ont
faite : Nous sommes les serviteurs du Dieu des cieux et de la terre, et
nous rebâtissons la maison qui avait été bâtie il y a bien des années
etc. » Zorobabel ne donna pas les noms, mais dit toujours « nous,
nous. » Ceci étant, il était prêt à assumer la responsabilité de tout son
groupe. L’autochtone est comme je vous ai dit précédemment, bénéficiaire de
quelque avantage national. Ses compatriotes lui sont favorables. Donc, il a
plus de facilité d’assumer la responsabilité, plus que les personnes d’origine
étrangère. La démarche administrative est beaucoup plus facile pour lui, sans
parler de la langue maternelle. Pour le leader le sens de la responsabilité
prime. Les français doivent être responsables de leur nation et de leur pays.
Troisième aspect de Zorobabel est qu’il est un homme de la
vertu surtout celle d’humilité. Avoir la foi pouvant transporter des montagnes
est bon. Mais à quoi cela servir-t-il, dit Paul, si nous n’avons pas d’amour.
Notre parole s’apparentera à du bronze qui résonne ou une cymbale qui retentit.
Zorobabel était un homme de grand charisme. Mais d’un autre côté, il était un
homme qui avait le cœur et qui avait l’amour. Surtout il était un homme de grâce.
Combien la grâce est voilée aux yeux des citoyens élevés dans l’ambiance de
légalisme ? Si la foi est instantanée, cette grâce est quelque chose qui
s’obtient dans le temps. Donc, Paul disait, « demeurez dans la grâce de
Dieu. » C’est une lutte inlassable contre l’ennemi Satan qui rôde pour ronger
notre grâce. Nous devons triompher de jour en jour dans le combat, après quoi
nous pouvons remporter beaucoup de victoire. Une sœur ne s’en sort jamais de
l’engrenage du monde, parce qu’elle met toujours un pas ici un pas là. Elle
voit sans cesse sa grâce ronger et grignoter par je ne sais quoi. Nous devons
décider fermement pour ne pas tomber dans ce piège de Satan. Que faire ?
Imiter Zorobabel. Zorobabel sur reconnaître le péché de son peuple, et que ce
péché était le sien.
Il dit donc, « Nos pères ont irrité le Dieu des cieux.
Principalement par leur longue série d'idolâtries, avec les abominations
morales qu'impliquaient ces idolâtries - le sacrifice des enfants par leurs
propres parents, les rites licencieux appartenant au culte de Baal, et les
horreurs inavouables pratiquées par les dévots de la divinité syrienne. Pendant
des siècles, dans des intervalles courts, «tous le chef des sacrificateurs et
le peuple multiplièrent aussi les pires infidélités, suivant tous les horribles
pratiques des nations» et avaient même «profané la maison de l'Eternel qu'il
avait sanctifiée à Jérusalem». "(2 Chroniques 36:14). C'est pourquoi il les
livra entre les mains de Neboukadnetsar, roi de Babylone. Il a puni, comme
toujours, l'apostasie nationale avec la destruction nationale. Voyant un peuple
idolâtre, mais moins coupable que son frère, néanmoins avec son épée, il coupa
Juda, comme il l'avait déjà coupé d'Israël, faisant cesser la vie nationale, et
même emportant la masse du peuple dans un pays lointain. Naboukadnesar ne l'a
pas emporté par sa puissance ou son pouvoir. Dieu aurait pu délivrer les Juifs
aussi facilement qu'il les avait délivrés autrefois de Yabin (Juges 4: 2-24),
et de Zérah (2 Chroniques 14: 11-15), et de Sennachérib (2 Rois 19: 20-36).
Mais il s'en souciait autrement; il les «livra entre les mains de Neboukadnetsar»
(2 Chroniques 36:17). Il divisa leurs conseils, paralysa leur résistance, fit
le pharaon abandonner leur cause (2 Rois 24: 7), et les laissa impuissants et
sans défense. Neboukadnetsar était son instrument pour châtier son peuple
coupable, et en poursuivant ses propres fins, ce roi païen ne fit qu’accomplir
les objectifs du Tout-Puissant.
Il n’oublia pas avec sagesse
que le roi Cyrus lui a donnée l’autorisation par la loi et a rendu les objets
du temple et c’était un bon argument, car le gouverneur Tatnaï sut que le roi
Darius était un favori de l’ancien roi Cyrus. Chechbatsar
qui est son autre nom perse est donc venu avec les objets rendus et a posé les
fondations de la maison de Dieu à Jérusalem. Le bâtiment a été commencé conformément
à cet ordre, et dès que nous avons été retournés, de peur de perdre le temps,
il a exécuté l’ordre et a été constamment dans la construction; mais parce
qu’il a rencontré l'opposition, ce n'était pas fini. Mais ici nous devons noter
que Zorobabel ne mentionna jamais le mensonge et la méchanceté des anciens
gouverneurs, et il ne s'en plaignit pas, quoiqu'il en ait eu assez. Cette
partie nous apprend à ne jamais nous plaindre, lors du mauvais traitement, en
nous rendant l'amertume à l'amertume; à ne pas émettre le plus juste reproche
pour ce qui est le plus injuste; mais à y réfléchir suffisamment si nous voulons
obtenir un traitement équitable pour l'avenir. C’est une grande sagesse.
Beaucoup de gens s’attirent le malheur, à cause de leur expression des
blessures par la bouche ou par leur message. Jacques dit avec raison, « Si
quelqu’un pense être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant
son cœur, la religion de cet homme est vaine. » Apprenons donc avec
humilité et crainte à donner raison de notre justice, mais de l'espérance qui
est en nous (1 Pierre 3:15); à comprendre à juste titre, et ensuite à déclarer
ce que nous faisons dans le service de Dieu, et pourquoi nous le faisons.
II. L’édit de Darius
Alors le roi Darius
donna l'ordre de faire des recherches de fouiller les rouleaux à Babylone, dans
laquelle l’origine sera bien éclaircie. Or, l'édit fut trouvé non dans la
capitale, mais Ahmetha, ou Ecbatana, la ville royale de la Mèdie. Comme on a
dit, Darius, étant genre du roi Cyrus, était un grand fan de ce grand prince,
donc il était normal de prévoir la consolidation de l’édit de Cyrus. En tout
cas, Darius affirme l’édit du roi Cyrus, qui disait selon lui, « Que la maison
soit bâtie, pour être un lieu où on offre des sacrifices. » Cyrus ajoute
une injonction que les fondations soient de solides fondations, afin que la
maison puisse continuer d'exister plus longtemps que jamais. Sa hauteur est de
soixante coudées, moitié de la hauteur du premier temple, selon le texte
existant de Chroniques (2 Chroniques 3: 4); mais un tiers de plus que la
hauteur précédente, estimée par l'auteur des Rois (1 Rois 6: 2). Et sa largeur
est de soixante coudées. Cette largeur est trois fois celle du bâtiment
principal, selon les Chroniques et les Rois. Il est même le double de l'ancien
temple, avec les chambres latérales, qui occupaient un espace de cinq coudées,
ou sept pieds et demie, sur chaque aile. Le fait qu'un tel élargissement prend
réellement effet semble être le plus improbable; et nous pouvons peut-être
conclure que Cyrus a conçu un bâtiment sur une plus grande échelle que
Zorobabel, avec les ressources à sa disposition, a pu ériger. Il est curieux que
Cyrus n'ait pas précisé dans son décret la longueur du temple.
Viens ensuite sa propre version du roi Darius punitive.
« Que le Dieu qui fait résider en ce lieu son nom renverse tout roi et
tout peuple qui étendraient la main pour transgresser cet édit, etc. » Darius
a été touché par un tel sentiment de la grandeur du Dieu des Juifs, qu'il prie que
Celui qui avait tout pouvoir dans le ciel et la terre, et était roi des rois,
ne punirait pas seulement tous ces rois qui allaient à obstruer ce travail,
mais détruire à la fois eux et leurs peuples.
III. Le nouveau temple et son culte (6 :14-22)
Il y a trois événements enregistrés dans ce passage,
l'achèvement du Temple, son inauguration et l'observation de la Pâque quelques
semaines après. Quatre années s'interposèrent entre la reprise de la
construction et son achèvement réussi. Les ordres stricts du roi faisaient
taire l'opposition et celle-ci semblait avoir obéi loyalement, quoiqu’à conte-cœur.
Environ vingt-trois années s'écoulèrent entre le retour des exilés et
l'achèvement du Temple. Alors quel était le secret de succès. Quel est le motif
profond qui a mené à bien une si grande entreprise ? C’est une vérité
profonde que l'on nomme d'abord, comme 1er cause du succès, la
prophétie d’Aggée et de Zacharie. C’était le point de vue d’Esdras, l’auteur.
S’il était un homme pratique, sans doute, il aurait pensé que les travaux
maçonniques des travailleurs auraient fait plus de résultat que la parole des
prophètes. Le mépris des «idées» est la marque des esprits superficiels et
vulgaires. Rien n'est plus pratique que les principes et les motifs qui
sous-tendent et informent le travail, et ces deux prophètes ont fait plus pour
construire le Temple par leurs paroles qu'une armée d'ouvriers avec leurs
mains. «Il y a des diversités d'opérations», et il n'est pas donné à chaque
homme la technique de manipuler une truelle; mais aucun bon travail ne sera
accompli richement à moins d'y faire engager des prophètes qui réveillent et
réprimandent et réconfortent, et des travailleurs qui, par leurs paroles, sont
encouragés et sauvés de leur oubli des motifs sacrés et des grandes fins de
leur travail dans la monotonie et la multiplicité des détails.
Plus important encore est le point suivant. Le travail a été
fait «d'après l'ordre du Dieu d'Israël.» Il y a une beauté et un pathos
particuliers dans ce nom, qui est un sujet commun dans Esdras. Il parle du
sentiment d'unité dans la nation, bien qu'un fragment de celui-ci seulement fût
revenu. Il y avait encore UN Israël, après toutes ces années mornes et malgré
la séparation actuelle. Dieu était toujours son Dieu, bien qu'Il ait caché Son
visage depuis si longtemps. Une foi inextinguible, nostalgique mais assurée,
dans sa promesse inaltérable, palpite dans ce nom, si peu justifié par une
vision superficielle des circonstances, mais si amplement justifié par une
perspicacité plus profonde. Son «ordre» est à la fois le mandat et la norme
pour le travail de construction. Dans son service, nous devons être sûrs qu'il
offre, et ensuite exécute sa volonté quiconque s'oppose.
Nous devons nous assurer que notre édifice est «selon le
modèle montré dans la montagne», et, si oui, nous y tenir sur chaque point. Nous
devons bien étudier la Bible et la mettre en pratique pour construire la maison
de Dieu en nous et autour de nous, avec nos frères et sœurs. Les dessins de
travail doivent venir de Lui. Nous ne sommes que ses ouvriers qui servons la
même cause. Et bien que nous ne connaissions pas le plan général de l’ossature que
comme le journalier porte sa hotte, nous devons être sûrs que nous avons ses
ordres comme une partie de son plan général, alors nous pouvons être en repos
d’âme même pendant nos travaux. Ceux qui construisent selon son ordre bâtissent
pour l'éternité, et leur travail résistera à l'épreuve du feu. Ce saint motif transformera
ce qui ne sera en nous que du «bois, foin, chaume» en ce qui sera «or et argent
et pierres précieuses».
Ensuite, nous voyons l’inauguration du Temple (16 -18). La
durée de l’inauguration après l'achèvement n'est pas spécifiée. Le mois Adar
était le dernier de l'année juive et correspondait presque à notre Mars.
Probablement la cérémonie de dédicace a suivi immédiatement sur l'achèvement de
l'édifice. Probablement peu, sinon aucun, des hommes âgés, qui avaient pleuré à
la fondation, ont survécu pour voir l'achèvement du Temple. Une nouvelle
génération n'avait pas de telle tristesse propre à l’ancienne génération
remémorant l'ancienne gloire disparue pour ombrager leur joie. Au bout de tant
de dangers surmontés, tant de longues années de labeur interrompues et
d'espoirs reportés, s’ajoutaient de la joie à la joie au juste titre de
résultat visible par tous.
Donc, nous pouvons considérer précieuse l'attente que nous avons
pendant nos longues tâches, et souvent nos déceptions, alors que nous finirons
par accomplir, ayant été stimulées par des prophètes et ordonné par Dieu. Il
n'est pas sain ni propice de déprécier les bénédictions présentes en les
opposant aux bénéfices disparus. Prenons ce que Dieu donne aujourd'hui, et ne
nous aigrissons pas en nous rappelant les précédents avec de vains regrets. Deux
fois l’auteur dit, «cette maison.» Cette expression exprime autant la
gratitude, ou bien en absence du regret. L'ancienne maison ou la période de
splendeur a disparu, mais il y a toujours «cette maison» où l’homme demeure et
chante la gloire de l’Eternel. Saisissons les bénédictions que nous avons, et
soyons sûrs qu'en elles continue la substance de celles que nous avons perdus.
Les offrandes seraient pauvres par rapport aux «vingt-deux mille bœufs de
Salomon et à cent vingt mille brebis» (1 Rois 8:63), mais cette maison est
remplie de louange et reconnaissance, ce qui nous fait vivre et nous rend
heureux.
Enfin, la célébration de la Pâque (19-22). Il a eu lieu le
quatorzième jour du premier mois, et probablement, donc, très peu de temps
après l’inauguration. Ils ont "célébré la fête, . . car les sacrificateurs
et les Lévites s'étaient purifiés ensemble." Le zèle de la classe
sacerdotale de suivre les prescriptions sur la pureté cérémonielle rendait possible
le véritable respect de la fête. L'observance scrupuleuse du rituel est une
religion facile, surtout si sa position s'en trouve améliorée. Mais la vraie
pureté et le sérieux des prédicateurs et des enseignants de tous les degrés ont
beaucoup à voir avec la participation de leurs auditeurs et les érudits aux
bénédictions de l'Évangile. Si les sacrificateurs ne sont pas purs, ils ne
peuvent pas immoler la Pâque. Les enseignants sérieux faisant des recherches sérieux
ont l’abondance des âmes nourries. Les mains impures ne peuvent pas distribuer
le pain de vie.
Il semble y avoir une légère déviation de la loi dans le
rituel, car il était prescrit que chaque chef de famille devrait tuer l'agneau
de la Pâque pour sa maison. Mais depuis le temps d'Ézéchias, c’étaient les
Lévites semblent l'avoir fait pour l'assemblée (2 Ch 30:17), et ensuite les
sacrificateurs (2 Ch 35:11, 2 Ch 35:14).
Esdras 6:21 dit que non seulement les exilés retournés, mais
aussi «tous ceux qui s'étaient séparés de l'impureté des païens et qui se
joignirent à eux pour chercher l'Eternel, le Dieu d'Israël», mangèrent la
pâque. On peut se demander si ces derniers étaient des Israélites, les
descendants du reste non déportés, mais tombés dans l'idolâtrie pendant l'exil,
ou les païens des populations mixtes qui s'étaient installés dans le pays
vacant. L'accent mis sur leur retournement vers Israël et le Dieu d'Israël
semble favoriser cette dernière supposition. Mais en tout cas, ce fait nous en
dit long de l'effet propre de la présence d'une compagnie de vrais adorateurs
de Dieu. Si nous nous purifions, et si nous gardons la fête de la vraie pâque
avec joie et pureté, nous ne manquerons pas d'étrangers qui se sépareront des
idolâtries plus subtiles et non moins dangereuses de la vie moderne, pour
chercher le Seigneur Dieu d'Israël. Si l’identité d’Israël est ce qu'il devrait
être, il immanquablement attirera. Un peu de ferraille en contact avec un
aimant devient aimant, dit-on. Ceux qui vivent en contact avec celui qui a dit:
"J'attirerai tous les hommes à Moi" partageront Sa puissance
attrayante pour leur entourage, d’autant plus que leur union avec Lui
s’intensifie.
La semaine après la fête de la Pâque était, selon le rituel,
célébrée comme la fête des pains sans levain. Le récit raconte un peu sur la
cérémonie et finit par la joie des adorateurs et explique la cause de celle-ci.
Ils sont bien joyeux car Dieu les avait réjouis. Toute autre joie venant
d’autre horizon porte en elle les graines de la mort. C'est au final la
relation intime avec Dieu, qui nous rend véritablement joyeux. Les sages comprendront
qu’il y a une corrélation inévitable entre la pureté et la joie. En fait, les
deux sont joints. Le 'heureux Dieu' est joyeux en voyant notre pureté et
remplis nos cœurs de sa joie.
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