Rechercher dans ce blog

lundi 30 avril 2018

Esdras 7-8 (M de 29/4/2018)


UN LEADER À LA BONNE MAIN DE DIEU

Esdras 7-8

Verset Clé 7 :6

« Cet Esdras monta de Babylone ; c’était un scribe, versé dans la loi de Moïse donnée par l’Eternel, le Dieu d’Israël. Et comme la main de l’Eternel, son Dieu était sur lui, le roi lui accorda tout ce qu’il demandait. »

Il est judicieux de faire la révision de la leçon dernière. 3+3+3 = ? En chiffre 9. Mais en lettre ce serait Réveil. D’abord, le premier trois est la qualité de leader. Zorobabel a ces 3 caractères qui sont must pour devenir leader : la foi absolue, la responsabilité en amour, l’humilité de repentance. Faites remarque de l’ordre. La première chose qualitative d’un leader est la foi. Comme Hébreux 11 :6 nous dit, « sans la foi il est impossible de plaire à Dieu. » Donc, c’est un must non seulement pour le leader, mais pour le chrétien. Si nous ne plaisons pas à Dieu à cause de l’absence de la foi, la vie d’un croyant est ‘foutue’. La foi de Zorobabel n’est pas cumulative, mais instantanée. Hier, il commettait la faute d’incrédulité, mais peu importe, aujourd’hui, il surgit avec la foi. Zacharie dit de lui, « qui es-tu la montagne, tu seras aplanie devant Zorobabel. » Le monde n’est pas digne de la foi d’un leader. Si un leader a la foi, le conséquent naturel est qu’il lui nait un sens du responsable et il devient humble pour voir le péché de lui et du peuple et s’en repent. Le prochain 3 consistent au secret de succès. Dans les affaires du monde ou de la vie, il est important de savoir le secret du succès. Les gens du monde écrivent beaucoup de livres à ce sujet. Mais le secret de succès de l’affaire de Dieu se résume en l’envoie des serviteurs de la parole, l’ordre de l’Eternel, et le secours du monde. Ici aussi l’ordre prime. Paul dit, « Comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment entendront-ils parler de lui, sans prédicateur ? » La primauté des serviteurs de Dieu qui prêchent la parole de Dieu sans équivoque. Quand Zorobabel voulut construire le temple, il fallait la parole de Dieu au milieu du peuple. Dieu suscita deux prophètes. Par l’étude de la Bible, enfin, il arriva à l’ordre de l’Eternel pour eux. Il s’agit de ce que Dieu veut de nous, ou de moi. Sans cette conviction, tout effort humain dans le domaine religieux est voué à l’échec. Enfin, c’est ce Darius qui rendait possible l’œuvre de Dieu. Le peuple de doit pas rester solitaire. Il faut être solidaire, comme un enfant a dit. Non seulement solidaire entre le peuple, mais surtout avec les gens de dehors. C’est la raison pour laquelle nous devons exploiter toutes les relations possibles avec les gens d’extérieur. En général, ils ont le pouvoir, mais nous devons nous associer avec eux pour que Dieu qui est souverain d’eux puisse en faire valoir pour son œuvre, pour laquelle nous sommes envoyés comme instrument. Quand vous avez la difficulté des études, vous n’hésiterez sûrement pas de demander l’aide de vos camarades ou vos professeurs. Nous devons être assez humbles pour leur demander aussi l’aide quand nous en avons besoins pour l’œuvre de Dieu.

Le dernier 3 sont les 3 attitudes des croyants. Ces attitudes qui sont révélatrices de 3 premiers, est les éléments influençant des croyants. Elles sont, la patience, la pureté, et la joie. Comment les affronter, quand les épreuves arrivent, est un grand objet d’observation des incrédules d’entourage. Le leader a la patience, malgré les hauts et bas de la situation, perturbation et persécution, etc. et cela donne influence au monde. Puis, les croyants mènent la vie pure, qui ne tardera pas d’attirer les gens. Puis la joie, qui est le résultat de cette 2e chose, en vient à charmer la foule. Récemment, j’ai entendu le témoignage d’un missionnaire africain. Il était médecin. Pour ne pas être très long, il a montré sa première photo qui était la main d’un lépreux dont les doigts étaient coupés. La deuxième photo concernait une femme Soudanaise – il était missionnaire à Sudan, et ayant l’âge assez moyen, elle sourit comme un plein soleil. Tous, y compris moi, auraient senti un vrai bonheur dans son sourire. Jusqu’à là, il n’y avait rien de particulier. C’était banal. Mais il montra la troisième photo, dans laquelle on s’aperçoit que la main de la première photo était la propriété de la femme de seconde photo. Il dit avec son expérience entant que médecin-missionnaire, « le malade a plusieurs pouvoirs dont l’un est celui d’attirer les gens. » La joie d’un malade a une puissance pour attirer les gens. Voyez-vous vos yeux dans le miroir, et ils se composent en deux, la prunelle et le blanc, alors avec quelle partie voyez-vous ? N’est-ce pas par la prunelle que vous voyez les objets ? C’est ainsi qu’est la vie. Nous voyons la vie par la noirceur. Deug Zao Ping dit que si Dieu donne l’épreuve écrasante à un homme, c’est parce que c’est par cela qu’il peut être utilisé grandement. La vie qui traverse l’épreuve difficile, voit ce que les autres ne peuvent voir. Celui qui perçoit la vie éprouvée avec joie est celui qui voit l’univers par la chair rouge de pamplemousse. Son cœur est aussi large que l’océan.

I.                   Esdras, le scribe versé dans la loi (Ch 7)

Comme nous sommes assez attardés, entrons dans le corps de message, en retenant seulement cette équation, 3+3+3 = ? Le chapitre 7 d’Esdras était un nouveau départ, car il s’agit de la 2e partie qui commence avec un écart sensible avec la première partie de 1er à 6e chapitres. Commençons notre lecture par le premier verset dans lequel vous trouvez avec moi le mot « survînt ». Quoi qu’il ait apparu entre parenthèse, il porte à mon avis une signification incommensurable. Après ces événements tels la fin des travaux du temple, sa mise en dédicace et l’observation de Pâque, il se fut écoulé d’énormément de temps qui était 58 ans. Or, pendant ce temps, les rois changèrent. Darius I qui avait fait le fameux décret de construction du temple donna naissance à Xerxès I de qui devint reine Esther. Puis de ce roi naquit le roi Artaxerxès I. Après qui il y a encore cette répétition de mêmes noms de II, avec un peu de l’ordre de mélangé : Xerxès II, Darius II, Artaxerxès II. Alors 58 ans après la construction du temple, sous le règne d’Artaxerxès I, survînt comme si la fanfare se fait retentir pour l’annoncer, Esdras. C’était vraiment une grande apparition pour Israël. Cette expression un peu pompeuse s’applique à Jean-Baptiste, précurseur de Messie. Pourquoi cette apparition d’Esdras était importante ? Selon la recherche chronologique, il est dit qu’Esdras était ensemble avec Zorobabel lors du dernier retour. Sûrement, à l’époque, il était un jeune Lévite. Mais au bout de 58 ans, il est maintenant vieux. Or, pendant ce temps assez long, beaucoup de choses étaient changées. Il en était le témoin. Au fil du temps, la spiritualité du pays se mit à s’émousser, devint peut-être pas misérable, mais stagnante, les habitants ayant déjà perdu leur première joie et se glissant de plus en plus dans le service habituel et sans goût. La maison de Dieu n’arriva pas à faire son rôle spirituel correct envers les habitants qui s’installaient dans la vie d’aisance dans la nouvelle terre. Puis, il y eut ces gens qui étaient d’origine hébreux mais qui étaient devenus comme les Babyloniens en se contentant de leur confort matériel. Ainsi à deux côtes de fleuve, les gens du peuple spirituellement mouraient. Qui s’occupera d’eux ? Alors Esdras, à un moment donné, avec un grand sens de problème s’avisa à retourner en Babylone pour réformer le statu quo spirituel du pays. Puis, il y a une autobiographie d’Esdras qui commence par la généalogie. Celle-ci semble avoir fait le tri, car pour 1000 ans couverts, il n’apparait que 15 noms. En tout cas, elle monte jusqu’à Aaron, le frère de Moïse, le souverain sacrificateur, l’ombre du Christ parmi le peuple. Sans aucune intention de se vanter, Esdras sut comment authentifier son leadership au milieu du pays. Ensuite, il y a ce verset 6 qui explique par excellence le personnage d’Esdras. « Cet Esdras monta de Babylone ; c’était un scribe, versé dans la loi de Moïse donnée par l’Eternel, le Dieu d’Israël. Et comme la main de l’Eternel, son Dieu était sur lui, le roi lui accorda tout ce qu’il demandait. » D’abord, Esdras était un scribe. Depuis toujours, ce titre existait dans l’histoire, mais ce titre devint extrême honorifique à partir de ce moment parmi le peuple. La raison était non seulement qu’Esdras assumera parfaitement son rôle de ce poste qui est le gardien de la loi, mais aussi, à ce moment de stagnation de la foi du peuple, c’était un poste clé pour éveiller la nation et cela était ressenti par tout le peuple. Son rôle n’était pas d’écrire et de décrire, mais de déclarer et expliquer les choses écrites dans les Ecritures.

Le verset 6 dit donc qu’Esdras était un scribe versé dans la loi de Moïse. En effet, dans la Bible le mot hébreu qui signifie versé apparait dans un seul autre endroit à Psaume 45 :2 pour se traduire en français habile. Que signifie ce mot ? Selon wikidictinary qui fait en général une définition concise des mots nous donne « expérimenté ». Le scribe était donc un homme d’expert et un homme de grande expérience. En effet, Esdras n’était pas un scribe ordinaire, mais était un scribe bien expérimenté dans le domaine de la loi. Bien sûr que la Bible, tout le monde apprend et beaucoup de gens pensent qu’ils connaissent mieux qu’aucune autre. Mais la façon de recevoir son enseignement diffère d’une personne à l’autre et le niveau d’acquis le fait aussi. Esdras était un spécialiste dans la loi, pour que les gens le cherchent pour lui obtenir les conseils utiles. Dans la vie professionnelle, il est important de devenir un spécialiste bien expérimenté et bien branché. Quand j’ai la question des ressources humaines, j’ai consulté bergère Béatrice, car elle a non seulement dans ce domaine sa connaissance, mais a sa propre expérience. Quant à moi, j’ai donné quelque conseil pour le start-up de sœur Elise, quand elle me le demanda, car j’ai des expériences au niveau de la gestion venant de ma carrière de gestionnaire. Mais tous les serviteurs de Dieu doivent être l’expert de la parole de Dieu, selon l’appel principal de la vie pour eux. Un frère a dit qu’il était versé dans la théorie, mais il était loin de la grâce. Justement, il a besoin d’être versé dans la loi de l’Eternel, qui s’accompagne de la grâce sans quoi elle est comme une carapace d’un être. Qu’est-ce que l’expérience ? Il a une expérience d’échec avec la première étudiante de la Bible, mais il a ce souvenir de verser les larmes avec elle, c’est là le chemin de devenir expert. En disant que je suis chrétien, si quelqu’un n’a aucun expérience ou même souvenir d’enseigner quelqu’un, ou aucune expérience de passer la nuit blanche pour son âme, ni aucune expérience d’avoir échoué dans son service, il est loin d’être un expert. 

Le verset 6 nous rapporte que le roi lui accorda tout ce qu’il demandait. Pourquoi ? C’était parce que la main de l’Eternel, son Dieu était sur lui. Cette semaine, nous sommes grandement émus par le serrement de deux mains dans la scène politique. Les deux mains joints l’un à l’autre, en sortant de leur inimitié donnaient la joie à tous les peuples de la terre. J’ai été tout à fait ému du fait que le chef du Corée du Nord, Kim Jung Un semblait écouter notre prière pour se repentir. J’ai été ému, jusqu’aux larmes. Il a mentionné même une éventuelle unification. Le journaliste du monde cite la maxime française, « le diable est dans les détails. » C’est un maudit regard suspicieux. C’est vraiment diabolique. On ne croit jamais. Qu’importe ! Il ne comprend pas comment un peuple qui fut divisé pendant 70 ans par la force étrangère souffrait si désespérément. Tous les visages de tous mes parents qui passaient outre-tombe me passait à l’esprit. Un autre journaliste du même journal m’a étonné d’avoir décrit le chef d’Etat outre-Atlantique comme un homme instable. Monsieur Président des Etats-Unis Monsieur Trump lira cet article, il s’en foutrait. Mais quand il fut élu, quoi que beaucoup d’américains ne l’aiment pas, j’ai cru qu’il ferait quelque chose, à cause de son charisme et foi, et il l’a fait. Il est un homme courageux. J’en suis sûr, car il ne regarde pas l’humeur des autres. Il semble que Monsieur le président de la République française, Emmanuelle Macron aussi a écouté notre prière pour lui, et cette même semaine, elle a fait preuve de sa repentance, car sans la repentance, à ma vue, agir ainsi n’est pas possible. Dans le congrès américain qui est la plus haute institution américaine, il parlait ouvertement de la peur. Le nationalisme est la preuve de la peur. Il semble se référer à l’histoire. C’était la matière principale de son mentor Paul Ricoeur, éminent professeur protestant. En citant le célèbre proverbe de Frankline Roosvelt, « One thing we have to fear is fear itself » il a défini la peur, en disant qu’elle ne construit pas, elle affaiblit et paralyse. L’homme lâche ne pourra jamais dire cela. Un autre homme politique en France était un petit homme. Pendant son mandat, un étranger m’a dit de lui que ce qu’il lui rappelle est un scooter. Ces jours, il critique que le président actuel est un président des riches. Quelle médiocrité ! Qu’il ferme, je me suis dit. Dans ce monde, il n’y a vraiment pas beaucoup d’homme lâche. Mais l’histoire roule à travers les hommes courageux. Les mains tendues des deux anciens ennemis sont un acte merveilleux de courage et donne le bonheur. Nous devons nous égayer sans suspicion, et prier continuellement et pour la Corée, jusqu’à l’unification. Qu’est-ce que la peur ? Chacun a peur, n’est-ce pas ? Mais comme Roosvelt l’a défini, ce n’est pas un phénomène psychologique, mais une personne à combattre. Si nous reculons devant elle, elle en viendra à nous envahir et nous engloutir. Mais si nous avançons et la combattons, nous finiront par la détruire et la gagner. La situation peut ne pas changer. Mais ça dépend de quelle est notre attitude devant elle. Un Coréen est venu en Allemagne comme missionnaire. Selon le système en Allemagne, l’examen d’entrée en doctorat est extrêmement difficile. En voyant passer beaucoup de temps pour l’œuvre de Dieu, son ami lui conseilla que ce serait mieux de se concentrer dans l’examen, plus que de passer oisivement le temps pour prêcher et soigner les autres. Il naquit dans son cœur une peur. Mais il retint une promesse de Dieu Mt 6 :33 et continuait de prêcher la parole dans le campus. Deux personnes furent converties par l’étude de la Bible. L’un était Rolland, dans la chambre de qui il y eut pleins de posters des femmes nues et étant drogué, il ne put rester assis plus d’une heure. Mais par l’étude de la Bible, il fut changé, en sorte que dans son cœur désertique, l’arbre appelé « amour » se mit à pousser et grandement transformé sa vie et il se mit à témoigner l’amour de Dieu autour de lui. Une autre personne était Frank. Sa chambre était comme porcherie. Il ne se lavait jamais, corps plein d’odeur, son caractère était changeant, d’une brebis en lion féroce à tout moment. A chaque étude, il conclut que c’est un blabla baratin. Il voulut abandonner la brebis, mais comme il a fait son vœu, il ne le put. Un jour, il se posa la question, « est-ce qu’il sera possible que je sois un nouvel homme ? » Pendant qu’on priait main à main, un liquide tombait sur la main, c’était sa chaude larme. Il fut converti. Il établit ainsi deux disciples en Allemagne, pendant son court séjour en Allemagne en doctorat. Il est un des grand Coréens, qui a vainquis la peur et remporté la victoire. Il s’appelle Dr. Han Byung Sae.

Laissez-moi faire une petite digression. Un des clients dit que si les deux Corées se réunissent, la Corée deviendra plus puissante que le Japon. Quand j’ai dit K-Pasteur, quelqu’un a raillé en disant, qu’il est sorti d’un petit pays. Qu’importe ! Le chien abois, mais la caravane passe. Quand deux Corées se réuniront, je pourrai dire : je suis K-Pasteur chantant en jouant de l’harmonica, venez écouter mon récital. En ce moment, ce n’est pas sûr, mais ce qui est certain, c’est que tous les coréens ne prient que pour cela depuis 70 ans. Il ne faut pas être lâche, mais courageux dans notre vie de tous les jours. Nous ne devons jamais dire en cachette lâchement n’importe quoi. Puis, nous devons respecter le serviteur de Dieu, le prédicateur de la parole de Dieu car il est un instrument de Dieu appelé à élargir le royaume de Dieu. A travers Esdras, l’homme de foi courageuse, la main de Dieu bouge, il bénit et il maudit. Selon lui, Dieu bénit Israël, et Dieu bénit aussi la Perse.  

Les versets 7-9 sont le résumé du voyage d’Esdras et son peuple. Ils partirent le 1er du premier mois, et ils arrivèrent 1er du cinquième mois, donc 4 mois. Et pendant ce temps, la bonne main de son Dieu était sur lui. Nous reviendrons à cette expression très usitée d’Esdras, dans le prochain chapitre. Dans le verset 10, nous retrouvons l’identité de scribe d’Esdras. Il est défini, par la vie d’Esdras : « Car Esdras avait appliqué son cœur à étudier et à mettre en pratique la loi de l’Eternel et à enseigner en Israël la règle et le droit. » Ici, l’ordre est à observer. D’abord, Esdras s’applique à étudier, c’est-à-dire, non par curiosité, ni ostentation, mais s’efforce à comprendre le sens profond de la loi et la parole de Dieu. C’est un investissement total, mental, psychologique, vital et physique, en tout cas toute la vie, comme un explorateur du pôle du nord pour découvrir un trésor scientifique. Ensuite, il le met en pratique. Après avoir compris l’enseignement de la Bible, il ne le laisse pas dans sa tête ou sa réserve de connaissance, mais il le met en pratique, ce qui rend sa doctrine beaucoup plus efficace. Jamais sans pratiquer, la connaissance ne deviendra la vérité véridique. En pratiquant, l’homme appréhende profondément le sens des mots de Dieu. Enfin, il désire ardemment instruire les autres, et travaille de tout son cœur pour les aider par la parole afin qu’ils puissent eux aussi la connaître et la vivre.

Ensuite, c’est la description de l’édit du roi d’Artaxerxès qui se résume en 5 ordonnances. 1) la permission accordée à tous les sujets perses d’origine israélites d’accompagner Esdras à Jérusalem (13) 2) La permission à Esdras de transporter à Jérusalem certaines offrandes faites par le roi et ses principaux courtisans au Dieu d’Israël (15,19) 3) la permission à lui de transporter à Jérusalem les offrandes volontaires des Juifs et autres personnes résident à Babylone (16) 4) permission à lui de puiser dans le trésor royal jusqu’à cent talents d’argent, cent kor de froment, cent baths de vin, cent baths d’huile, et du sel à discrétion. 5) le bénéfice de l’exonération de l’impôt à tous les classes de l’ordre sacerdotal et 6) permission de nommer tous les magistrats et les juges subordonnés.

Pour finir le chapitre, la libéralité des rois païens pour soutenir le culte de Dieu, reproche la conduite de nombreux rois de Juda, et se lèvera en jugement contre la convoitise égoïste de ceux-ci dans le passé. Beaucoup de chrétiens professés épargnent leurs biens et donnent très peu. Une vie de sacrifice leur parait étrange. Ils ont peur d’une perte éventuelle. Mais ce roi païen ouvrit son trésor royal et sacrifie beaucoup pour le Dieu d’un pays étranger. Avec nos mains vides, si nous cherchons, nous trouvons que nous avons beaucoup de réserve énergétique que Dieu nous a fournie, surtout quand on est jeune. La main de Dieu bouge ainsi le cœur d’un incroyant, jusqu’à ce qu’il sacrifie beaucoup pour Dieu d’Israël. Ensuite, que fit Esdras en voyant cet édit si favorable du roi ? Esdras bénit deux choses : D’abord, pour sa mission. Si quelque bien apparaît dans nos cœurs ou dans le cœur des autres, nous devons avouer que Dieu l’a mis là et le bénit. C’est lui qui agit en nous, à la fois pour vouloir et pour faire ce qui est bien. Ensuite, pour son encouragement. Dieu m’a tendu la miséricorde. Esdras était un homme de courage, mais il n’attribuait pas cela à son propre cœur, mais à la main de Dieu. Si Dieu nous donne sa main, nous sommes audacieux et joyeux ; s’il le retire, nous sommes faibles comme l’eau. Quoi que nous puissions faire des choses pour Dieu et pour ceux qui nous entourent, Dieu doit avoir toute la gloire.  

II.                La foi d’Esdras (Ch 8)

Des multitudes de Juifs, qui aimaient mieux leur aisance que leur religion, se croyaient bien là où ils étaient, et ne croyaient pas que Jérusalem améliorerait leur condition, ou se laissaient intimider par la perspective des difficultés qu’ils pourraient rencontrer dans leur voyage, et préféraient rester à Babylone. Quelques-uns, cependant, se sont volontairement offertes pour aller avec Esdras, et les chefs de leurs nombreuses familles sont ici enregistrés pour leur honneur, et le nombre de mâles que chacune a amenés, s’élevait en tout à 1496. Puis, grâce à l’ardeur d’Esdras, 38 Lévites y étaient ajouts.

Enfin, le peuple de retour arriva près du fleuve d’Ahava, et alors Esdras proclama un jeûne d’humiliation. C’était pour demander à Dieu l’heureux voyage. Dans le verset 22, il apparait une sorte de confession d’Esdras. « J’aurai eu honte de demander au roi une escorte et des cavalier pour nous protéger contre l’ennemi pendant la route, car nous avions dit au roi : La main de notre Dieu est pour leur bien sur tous ceux qui le cherchent, mais sa force et sa colère sont sur tous ceux qui l’abandonnent. » Ici, si le roi avait proposé l’escorte ou pas est énigmatique. Mais en tout cas, le scribe fut tenté d’acquiescer la protection du roi qui lui était favorable jusqu’à ce qu’il accorde tout ce qu’il demandait. Mais Esdras refusait et se refusait de s’appuyer sur l’aide et le secours du roi Artaxerxès dont le pouvoir était, comme son surnom « une longue main » le signifie, incommensurable dans son royaume. Mais Esdras était un homme de foi. Surtout sa foi et son courage consiste à vivre conformément à sa confession. Beaucoup de chrétien changent leur posture et leur opinion selon la circonstance. Oui d’aujourd’hui devient non de demain. Mais Esdras avait cet aspect inébranlable d’un homme de Dieu dans lequel il ne changeait ni rétractait sa position ou le vœu une fois exprimé. Il était un témoin devant le roi, en disant clairement que celui qui cherche le bien profitera de la bonne main de Dieu, alors que celui qui ne le cherche pas subit la perte et la condamnation divine.

Ici, devant nous il y a deux alternatives, d’un côté il y a la facilité, et d’autre côté, il y a un chemin de non compromission de coûte que coûte. Si un croyant doit vivre conformément à la vérité divine, il ne peut ni a le droit de trahir sa propre parole, de peur que la colère de Dieu s’abatte sur lui. La foi caméléonesque est une monnaie courante de la chrétienté. Nous devons éviter ce fléau de nos jours, et garder coûte que coûte nos vœux et nos postures jusqu’au bout. Notre église est une église qui se concentre sur la confession de foi par l’écriture. Je trouve qu’il y a beaucoup de talent pour l’écriture dans notre église et j’en remercie profondément. Mais la belle phrase ne nous garantit pas le salut. Nous devons vivre selon nos mots, non seulement ce qui est dit de nos bouches, mais ce qui est écrit dans le témoignage, non présenté. Si nous persévérons dans ce chemin d’entrainement de la conformité, Dieu nous élèvera chacun et chacune comme une grande influence dans le monde comme Esdras.

Revenons à cette fameuse expression de la main de Dieu. Cette expression symbolique, « la main de notre Dieu », exprimant la protection divine, se produit avec une fréquence remarquable dans les livres d’Esdras et de Néhémie et elle leur est caractéristique. Là nous trouvons une certaine beauté et une force propre. La main est bien sûr le siège du pouvoir actif. Elle est sur ou au-dessus d’un homme comme un grand bouclier levé haut sur lui, au-dessous duquel, il y a un sûr abri. Ainsi, cette grande main se penche sur nous, et nous sommes en sécurité sous son creux. Comme un enfant porte parfois un papillon aux ailes tendres dans le globe de ses deux mains pour que la floraison sur les ailes ne soit pas ébouriffée par le battement, ainsi il porte nos âmes faibles et désarmées sous la couverture de sa main toute-puissante. De même qu’un père peut poser sa propre grosse main musclée sur les petits doigts de sone enfant pour l’aider, le contact pourrait nous fortifier pour tirer la « flèche de la délivrance du Seigneur ». Ainsi, la main de Dieu sur nous nous répartir le pouvoir ainsi que la protection ; et notre « arc fait abonder la force », quand « les bras de nos mains se sont rendus fort par les mains de Dieu de Jacob tout puissant. » C’était la foi d’Esdras, et cela doit être aussi la nôtre.

Spécialement, en ce qui concerne une main invisible, et dépendance des aides visibles, nous tous avons besoin d’être très rigoureux dans notre inspection de soi. La foi dans la bonne main de Dieu sur nous pour le bien va parfois conduire à l’abandon de l’aide matériel, et toujours à la subordination à l’aide matérielle. C’est une question de détail, qu’une personne doit se résoudre pour lui-même à chaque occasion, à ce que dans un cas donné, l’abandon ou la subordination est son devoir. Ce n’est pas ici le lieu où nous entrons dans une telle question si large et difficile. Mais, dans tous les événements, souvenons-nous et essayons de faire œuvrer dans nos propres vies, ce principe que la chrétienté accommodante de nos jours a tellement nidifié avec si grand nombre d’exceptions qu’il n’y est resté presque aucune surface laissée entier ; que l’abandon ou l’abnégation total et renoncement des aides extérieurs et des secours des biens matériels est parfois essentiel à la préservation et à la véritable expression de la dépendance de Dieu.  

Il y a très peu de crainte que l’un de nous pousse ce principe de façon chevaleresque. Le danger est tout autrement. Il vaut donc la peine de remarquer que nous avons ici un cas où un homme est porté par un certain enthousiasme supérieur à ce que la simple loi du devoir l’emporterait. Esdras n’aurait pas eu de mal à demander une escorte, vu que toute son entreprise serait rendu possible grâce au soutien du roi. Il n’aurait pas « appuyer sur un bras de chair » en se servant des troupes royales, pas plus que lorsqu’il se sert de l’édit du roi. Mais un vrai homme sent souvent qu’il ne peut pas faire les choses qu’il pourrait faire sans péché. « Tout est permis, mais tout n’est pas utile, » dit Paul. Le même apôtre a soutenu ardemment qu’il avait un droit parfait au soutien d’argent des églises des gentils ; et puis, dans le souffle suivant, il flambe pour dire, « pour moi, je n’ai usé d’aucun de ces droits, et je n’écris pas ainsi pour qu’il me soit attribués ; car j’aimerais mieux mourir… ! Personne n’enlèvera ce sujet de gloire. » Un esprit sensible, ou celui profondément ému du sentiment religieux, dépassera de loin, comme l’apôtre dont les pieds sont animés par l’amour, l’âme émoussée, dont les pas ne sont poussés que par la pensée du devoir. Il vaut mieux que la coupe déborde que de ne pas être pleine. Là où nous prenons plaisir à faire sa volonté, il y aura souvent plus qu’un scrupuleusement réglé ; et là où il n’y pas parfois « plus, », il n’y en aura jamais assez. 

Fin du message.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire