LE BONHER D’UN HOMME QUI PEINE
Verset Clé 4 :18
L’Ecclésiaste
tourne ses regards aux homme qui ne se laissent pas emporter par la vanité du
monde mais qui vont à la maison de Dieu. Ils sont ceux qui ont la crainte de
Dieu. Ensuite, il s’attriste de la mal-traitance des pauvres et des opprimés par
les puissants et leur donne sa consolation.
1. Prend
garde à ton pied (4 :17-5 :6)
Comme nous ne pouvons pas trouver le vrai sens de vie
dans le monde, il faut que nous allions à Dieu. Notre approche à Dieu a pour motif la crainte de Dieu et celle-ci se révèle par la sincérité envers la
parole de Dieu. La vraie foi ne demande pas dans la formalité religieuse, mais
dans l’écoute attentive de la parole de Dieu. La parole obéie devient la grâce et
la force pouvant vaincre la puissance du monde. Ensuite, il faut garder le sens
de responsabilité envers la parole proféré. Cela n’a pas pour but d’empêcher
tous les mots pour esquiver la responsabilité, mais seulement de ne pas
proférer les mots futiles. L’important est que s’il y a le serment à faire, il
faut le faire par la foi et ensuite s’efforcer de le réaliser en s’appuyant sur
le Saint-Esprit. Notre vie se sanctifie par le serment devant Dieu et par
l’acte responsable de le réaliser.
2. Le bonheur d’un homme qui peine (7-19)
Ceux
qui oppriment les pauvres et s’enrichissent par eux, doivent retenir
qu’au-dessus des puissants du monde, il y a un Dieu qui juge. Dieu utilise les
pauvres pour faire produire la récolte pour le pays. D’où le besoin de la
reconnaissance des puissant à l’égard des pauvres. Il faut qu’ils aiment et
soigner les démunis. Si on recherche à être prospère, ce n’est pas pour la
propre satisfaction mais pour contribuer au bien-être du monde. Le désir de
l’homme est sans fin. Un jour toute sa richesse prendra fin et on devient pauvre.
Les pauvres n’ont pas trop de convoitise matérielle, et s’endorment
tranquillement. Il y en a aussi parmi les riches qui s’apprêtent à partager avec
les autres en sachant que sa richesse est un don de Dieu. La source de joie
pour lui ne réside pas dans l’argent, mais dans la bienveillance de Dieu.
L’important est que chacun travaille sa mission dans le cadre de la volonté
divine. Alors on trouve le bonheur ‘modeste’ en vivant dans le monde. Autrement
dit, l’Ecclésiaste voit que le bonheur ne réside pas dans la satisfaction de nos
désirs, mais dans le travail diligent avec crainte de Dieu.
Cette Parole présente le critère qui aide l'homme à pour échapper à la vanité de la vie et à accéder au bonheur. En effet, Ecclesiaste explique que celui qui considère Dieu dans ses actes et ses pensées parvient à surmonter la vie qui semble absente de sens et de direction. Il s'agit des personnes qui craignent Dieu, c'est-à-dire des personnes qui reconnaissent l'existence de Dieu et qui cherchent à obéir à sa Parole. Ce passage m'interpelle sur ce point car il souligne l'importance d'obéir à la Parole de Dieu comme étant l'un des critères de mener une vie qui a du sens et qui craint Dieu. Il me montre donc combien je dois estimer la Parole de Dieu comme ayant une très grande valeur. Quand je réfléchis cette vérité me rappelle le premier verset du chapitre 1 des Psaumes qui explique que l'homme qui trouve son plaisir dans la loi de l'Eternel et qui la médite est très heureux. Ainsi, je devrai éprouver une grande joie lorsque j'entends la Parole et que je la reçois. Je devrai également la méditer pendant la journée après l'avoir reçue. Néanmoins, je trouve que ces actes manquent chez moi et qu'en moi il réside une certaine habitude de recevoir la Parole et de l'entendre. Je constate donc une nécessité de vraiment prendre le temps de méditer la Parole pendant la journée et de rendre grâces à Dieu pour elle car grâce à elle je peux mener une vie qui a du sens et qui craint Dieu. Je remercie Dieu aussi du privilège de pouvoir recevoir sa Parole tous les jours afin de mener une vie qui se dirige vers le royaume de Dieu. Dans ma vie j'ai de nombreux défis mais c'est grâce à la Parole de Dieu que je trouve la force pour remporter la victoire. Par exemple, c'est grâce à Philipiens 1 verset 6 "Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous une œuvre bonne, en poursuivra l'achèvement jusqu'au jour du Christ-Jésus." que je parviens à garder l'espoir pour le salut des brebis en dépit de tout. Quand je m'appuie sur cette Parole, je renouvelle l'espoir en Dieu et il me donne la force pour chasser le fatalisme et l'incrédulité. Il m'aide à me tenir ferme. Pour relever les défis de cette année qui s'annonce j'ai ajouté la Parole de Hébreux 11 verset 1 "Or, la foi c'est l'assurance de choses qu'on espère et la démonstration de celles qu'on ne voit pas." à la liste de Paroles de lutte contre mon incrédulité et celle des brebis. Je l'ai saisi car j'ai trouvé que je me laissais vaincre trop souvent par l'incrédulité et que par conséquent je deshonorais Dieu en devenant fataliste. Je voulais changer cette mauvaise habitude que j'avais et dont je souffrais pendant l'année 2018-2019. Enfin, je l'ai saisi pour affronter la mission avec une attitude positive et craintive envers Dieu en qui tout est possible. Par elle, je décide de croire que Dieu peut travailler en vue du salut des brebis que je sers et qu'il puisse faire d'elles ses disciples malgré les obstacles qui se dressent devant elles. Je décide de croire aussi qu'il veut commencer à travailler auprès des âmes de Paris 3 par le billet d'un étudiant qui a soif de Dieu et qui étudie sa Parole pour le connaître personnellement. Je prie que Dieu agisse pour faire de lui un ancêtre de foi sur ce campus et un collaborateur pour la mission. En un mot : Par l'obéissance à la Parole et la mission, je parviendrai à sortir de la vanité de la vie.
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