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mercredi 28 mars 2018

Marc 15 : 21-47 (PQ de 30/3/2018)

LAMA, LAMA, SABACHTHANI ?
Verset Clé 15 : 34
Jésus fut enfin crucifié par les mains des hommes. Pourtant à part la peine physique, Jésus eut une agonie beaucoup plus profonde en subissant cette peine. C’était une peine d’ordre moral.           
1.     Ils crucifièrent (21-32)
Jésus fut déjà très fatigué, donc il n’eut aucune force de porter la croix. Les soldats prirent un passant appelé Simon de Cyrène. Il était un travailleur des champs et fut forcé de porter la croix. Mais c’était la providence de Dieu pour lui, afin qu’il contemple la croix de Jésus malgré lui et enfin accepte sa Seigneurie, lui et sa famille plus tard. Il se serait posé la question : Pour quel mal doit-il porter cette croix, alors qu’il n’a pas fait de mal, et moi j’en suis digne comme je le fait maintenant. Puis, il en arriva à cette conscience que oui, cette peine de crucifixion de ce saint homme est pour ma délivrance, mon joug lourd de la vie si peineuse et de mon joug du péché si accablant. C’était à Golgotha qu’ils le crucifièrent. Il fut crucifié entre deux brigands selon la prophétie. Puis, les gens autour lui se mirent à le moquer. D’abord les passants ironisant son propos de temple, ensuite les leaders, sa guérison des malades, enfin les malfaiteurs crucifiés à côté, surement son innocence, tous communément, dirent « sauve-toi, toi-même. » Mais Jésus ne se sauva pas, afin qu’il nous sauve nous, qui sont vendu au péché et destiné à la condamnation éternelle dans l’enfer. 
2.     Jésus expira et fut enseveli (33-47)

Pendant 6 heures, il y eut des ténèbres profondes. Le soleil refusa de donner sa lumière au monde si coupable et mauvais. Jésus dit, « Lama, Lama » etc. car il se senti abandonné par le Père, tant la douleur était insupportable. Ce n’était pas la peine physique qu’il supportait, mais c’était la peine morale qu’il supportait. Tous les fardeaux de péchés de tous les hommes dont le jugement est dans l’étang brûlant de feu et de soufre, sont tombés sur son épaule à ce temps précis pour l’engouffrer dans l’abîme profonde. La croix est une invention la plus cruelle des hommes. Mais elle n’est rien par rapport à cette peine morale que Jésus subissait. Jésus fut abandonné par son Père, à cause de son vouloir sauver les hommes, ses enfants déchus. Alors que les femmes qui avaient témoigné Jésus crucifié restaient toujours là fidèlement jusqu’au bout, Joseph d’Arimathée amena ses biens pour embaumer et envelopper le corps de Jésus. Le soleil était en crépuscule.     

Marc 15 : 1-20 (PQ de 29/3/2018)

TU LE DIS
Verset Clé 15 : 2
Marc raconte de la séance matinale du Sanhédrin et ce qui se passa dans le prétoire et la conversation de la foule avec Pilate qui livra finalement Jésus à la crucifixion. Jésus garda le silence.           
1.     Jésus garda le silence (1-5)
Les méchants se lèvent dès tôt de matin pour conspirer pour la condamnation d’un homme innocent. Ils n’étaient pas fatigués du procès nocturne et se levèrent ainsi dès le matin. Ils lièrent Jésus et l’envoyèrent chez Pilate, car il fallait qu’on obtienne son accord pour mettre à mort un homme. Donc, Jésus se tint devant Pilate. A la question de Pilate s’il est le roi des Juifs, il dit en trois mots : « Tu le dis. » Cette réponse était dangereuse pour déclarer devant le gouverneur des romains car il risque qu’il l’interprète politiquement. Mais Jésus s’identifie comme roi des Juifs. Spirituellement, c’était un titre d’un Messie promis. Il est notre Saveur et notre Rédempteur. Pilate exhorta à Jésus de se défendre, vu toutes ces accusations. Mais Jésus ne lui donna plus de réponse. Devant les accusateurs, il garda un absolu silence. Cela étonna Pilate, car la personne qui se met du côté de la vérité n’a pas besoin de se défendre, et que Pilate était une personne de l’éthique de circonstance.  
2.     Crucifie-le (6-20)

Il y eut une coutume d’amnistie nationale lors de la fête de Pâque. Peut-être que les Juifs avaient imposé cette règle sur le gouverneur depuis toujours sous prétexte de commémorer la délivrance d’Israël d’antan de l’Egypte accomplie par Dieu. Donc, le peuple monta vers lui pour demander une personne. Pilate pensait que comme c’est la foule, elle aurait demandé Jésus le roi des Juifs, car il savait que c’est par la jalousie que les leaders demandèrent la mort de Jésus. Mais c’était son mauvais calcul. Les leaders avaient déjà soudoyé les gens pour qu’ils réclament Jésus. Pilate se trouva dans l’impasse, d’autant plus qu’il n’avait pas sa propre opinion. « Quel mal a-t-il fait ? » C’était son cri désespéré envers l’injustice du côté de la quelle bon gré malgré, Pilate fut amené à se tenir. Il céda enfin et livra Jésus innocent à la crucifixion. Les soldats le traitèrent arbitrairement avec toutes sortes de violence physique et morale. Jésus fut frappé et moqué encore qu’il l’avait été par les leaders religieux. Il est certain que Jésus fut traité ainsi pour sauver les hommes pécheurs comme vous et moi. Merci Seigneur.

lundi 26 mars 2018

Marc 14 : 66-72 (PQ de 28/3/2018)

PIERRE RENIA TROIS FOIS
Verset Clé 14 : 68
Cette parole traite du fameux reniement de Pierre. Nous voyons quelle était la circonstance pressante, mais comment Pierre en vint à renier son maître. Quel était son problème ?          
1.     Pierre suivit Jésus (66-67)
Admirablement, Pierre était le seul qui suivait Jésus de loin. Jean y était surement selon Jean, mais Marc garde le silence de sa présence. En tout cas, Pierre eut la conscience que ce qu’il avait proféré, il devait le garder. Une fois, il avait dit, « moi, même si tous t’abandonnent, je ne t’abandonnerai pas. Je donnerai ma vie pour toi. » Selon cette dictée de la conscience, Pierre ne put s’enfuir comme les autres. Mais vite, il chuta. C’est un grand dilemme des hommes. Les hommes indécis s’apprêtent à commettre beaucoup de péché. Dans ce cas on aurait supposé qu’il valait mieux qu’il ne suive pas Jésus, car ainsi il renia trois fois. Mais ce reniement n’était pas aux yeux de Dieu quelque chose de catastrophique. Car Jésus vit la suivie de Pierre et s’en réjouit. Il savait qu’il nierait trois fois. Mais Jésus prépara un chemin pour que le mal se transforme en bien. Et cela était le privilège de Pierre, non parce qu’il était le premier disciple, mais parce qu’il avait garder cette voix de conscience. C’est un grand point de Pierre.  
2.     Pierre renia trois fois (68-72)

Une fois ayant renié pour la première fois, deuxième et troisième reniement n’étaient pas si difficiles. Ils s’ensuivaient presqu’automatiquement. Et ce son reniement augment en intensité, car il en vint à même jurer. La troisième question de ceux qui étaient avec lui contenait plus de dangerosité, car ils avaient découvert l’accent de Pierre et voulurent le dénoncer par ce pseudo preuve. Pierre nia donc fortement par le biais de jurement et imprécation.  Alors quand il vient de renier trois fois, le coq se mit à chanter la deuxième fois. Donc, selon cette prédiction de Jésus assez humoristique, le coq avait surement déjà chanté une fois. Peut-être que Pierre l’aurait entendu, et l’aurait considéré comme un avertissement de la part de Dieu, s’il se souvenait de la parole de Jésus. Il est possible qu’il en était sourd, tant il eut peur. En tout cas, la fidélité humaine de Pierre fut complètement brisée. La scène se termina par les pleurs de Pierre. Pour Pierre tout sembla être fini. Mais cela était nécessaire pour que son ego géant soit brisé. Ce qui semble la fin aux hommes, c’est là où Dieu peut commencer.

Marc 14 : 53-65 (PQ de 27/3/2018)

VOUS VERREZ LE FILS DE L’HOMME….
Verset Clé 14 : 62
Jésus fut arrêté et maintenant conduit au Sanhédrin qui a été vite convoqué pour le jugement. Entretemps, Jésus révéla qui il est et ce qui arrivera à son avènement. Les hommes sans crainte le traitèrent arbitrairement.          
1.     Jésus fut jugé dans le Sanhédrin (53-61)
La foule armée captura Jésus et l’amena chez le souverain sacrificateur. Pierre se mêla avec les gens pour s’infiltrer dans la cour et se chauffer. Mais c’était pour voir la suite du jugement de Jésus, sans vraiment s’engager aux affaires. L’endroit fut appelé Sanhédrin où tous les leaders religieux étaient convoqués d’adhoc pour juger le cas de Jésus. Ils avaient déjà à leur esprit et à la décision, la sentence de mort pour Jésus. Mais pour la formalité hypocrite, ils avaient cherché des témoignages contre lui. Mais ces témoignages ne se concordaient pas. L’homme ne peut rien faire contre la vérité, dit la Bible. Ainsi, les témoignages de destruction du temple n’étaient pas cohérents les uns avec les autres. Cette destruction prévue avait un sens spirituel, mais les gens voulurent condamner Jésus en l’interprétant seulement physiquement.
2.     Jésus fut jugé passible de mort (62-65)  

Malgré cette fausse interprétation, et des fausses accusations, Jésus garda le silence, car il s’était affermi d’obéir à la volonté de Dieu. Il était comme une brebis muette qu’on mène à la boucherie. Le souverain sacrificateur s’impatienta et posa avec ruse une question ontologique. A cette question, Jésus dit l’affirmatif. Puis, il ajouta le fait que le Fils de l’homme est le Dieu Puissant et le Juge des vivants et des morts. Il viendra au dernier temps sur la nuée dans sa gloire. Jésus sut que cela provoquerai les leaders aveuglés, mais il dit clairement qui il est et ce qu’il fera au dernier jour. Nous devons accepter Jésus, qui est venu comme Fils de l’homme, berger des âmes, comme Sauveur, mais nous devons aussi craindre Jésus, qui viendra dans sa gloire pour juger les vivants et les morts et vivre pour rendre gloire à son nom. Jésus fut passible de mort en raison de cette déclaration. Il reçut des coups, des crachements et des injures de toutes sortes de la part des soldats et des Juifs. Bien qu’il fût Fils de Dieu, il s’abaissa ainsi jusqu’à être appelé blasphémateur et frappés de tous coups des poings d’hommes. Il est sûr qu’il le fit pour que nous soyons pardonnés et sauvés et puissions entrer dans le royaume de Dieu (Es 53 :3-6).

Jean 20 :1-31 (Q de 1/4/2018)


LE CHRIST RESSUSCITE

Jean 20 :1-31

Verset Clé 20 :17b

I.         Le tombeau vide (1-18)

1.       Sur laquelle parmi les femmes qui se rendirent au tombeau tôt dimanche matin, Jean mit-il l’accent ? (Voir Mt 28 :1 ; Mc 16 :1 ; Lc 24 :10) Où était-elle durant la crucifixion et l’ensevelissement ? (19 :25, 40-42 ; Lc 23 :55) Pourquoi se rendit-elle au tombeau ?

2.       Que remarqua-t-elle ? Quelle conclusion tira-t-elle ? Que fit-elle ? Comment Pierre et Jean réagirent-ils ? Que nous montre cela sur le caractère de chaque personne ? Notez comment Jean s’identifia lui-même. (2 ; 19 :26) Pourquoi, selon vous, parla-t-il de lui-même de cette manière ?

3.       Que les disciples découvrirent-ils dans le tombeau ? Qu’est-ce qui est curieux au sujet des bandelettes et du linge qu’on avait mis à la tête de Jésus ? Que Jean pensa-t-il sur ce qu’il vit ? Que signifie le commentaire explicatif de l’auteur ?

4.       Lisez les versets 10-13. Après que les disciples se retournèrent chez eux, que fit Marie ? Que vit-elle et qu’entendit-elle ? Quelle raison Marie avança-t-elle pour ses pleures ? Lisez les versets 14 et 15. Quand Jésus lui dit, comment y répondit-elle ? Pourquoi ne l’aperçut-elle pas ?

5.       Lisez les versets 16-18. Quand l’aperçut-elle ? Que révèle cette scène sur Jésus ? Sur Marie ? Quelle mission Jésus donna-t-il à Marie ? Que ce message signifie-t-il ? Quelle bonne nouvelle leur transmit-elle ?

II.       Jésus apparaît à ses disciples (19-31)

6.       Lisez les versets 19-20. Où étaient les disciples de Jésus ? Pourquoi étaient-ils si craintifs ? Comment Jésus y entra-t-il ? Pourquoi sa salutation était-elle plus qu’une salutation ordinaire ? Pourquoi leur montra-t-il ses mains et son côté ? Comment y répondirent-ils ? Quelle est la signification de ce rencontre ? (Ap 11 :15)

7.       Lisez les versets 21-22. Quelle mission leur donna Jésus ? Faites comparaison avec Jean 3 :16. Comment la mission des disciples est-elle semblable à la mission que Dieu donna à Jésus ? Comment équipa-t-il ces hommes craintifs pour aller dans le monde ? (Voir Rm 8 :11,15)

8.       Lisez le verset 23. Quel est le pardon rattaché à la mission des disciples ? Pourquoi un disciple de Jésus doit être un homme ou une femme de mission ?

9.       Lisez les versets 24-29. Quelle était le problème spirituel de Thomas ? (Voir aussi 11 :16b ; 14 :1-6) Comment Jésus l’aida-t-il ? Quelle fut la confession de Thomas ?

10.   Quelle bénédiction Jésus nous donne-t-il à nous qui n’avons pas vu Jésus de notre œil nu, mais qui avons lu livre et cru en Jésus ? (30-31)