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dimanche 25 mars 2018

Jean 19 :16b-42 (M de 25/3/2018)

JESUS FUT CRUCIFIE POUR NOS PECHES
Jean 19 :16b-42
Verset Clé 19 :30
« Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : Tout est accompli. Puis il baissa la tête et rendit l’esprit. »
Par la parole d’aujourd’hui, nous apprenons que Jésus fut mis à mort et crucifié. Par rapport à d’autres évangélistes, Jean, en gardant silence sur certains points, accentue les faits de la crucifixion en tant que tels. L’auteur Jean voulut révéler par son écriture un seul aspect de l’accomplissement de la volonté divine. La mort de Jésus est si pathétique, mais par elle, l’homme en vient à avoir une nouvelle naissance et la vie éternelle dans le royaume de Dieu. Etudions cette partie de paroxysme de l’évangile de Jean et accueillons Jésus crucifié au fond de notre âme.
Premièrement, Pilate agit contre sa conscience. Dans la première partie du chapitre 19, Pilate fut intimidé par les Juifs et céda enfin pour livrer Jésus à la crucifixion. Pilate était un gouverneur et un général romain. Il fut entraîné par l’armée pour l’obéissance absolu au supérieur et à l’empereur. Malgré son apparence si solide et invincible, il était un homme fragile, car son intérieur n’était pas fondé sur quelque chose durable. Il était comme un arbre qui vacille sous la tempête et enfin se brise. Il y a des plus grands arbres du monde dans l’état de Colorado aux Etats-Unis. Il y a une histoire qu’un arbre dont la taille était la plus grande dans le monde était couché. Les scientifiques examinèrent et trouvèrent enfin que ce n’était pas la tempête qui l’avait terrassée, mais des petits vers intérieurs. Ceux-ci le mangeaient petit à petit. Quand la conscience fut trompée jusqu’à ce qu’enfin elle se laisse insensible et paralysé, quel que soit l’apparence, un homme tombe misérablement. Pilate était de la sorte. Sa vie n’était pas fondée sur la vérité, mais sur une éthique circonstancielle. Parmi les jeunes, quoi qu’il ne soit pas type Pilate, beaucoup adoptent le mode de vie de Pilate. Un jeune adopte sans cesse ce mode de vie comme un caméléon, pour qu’il soit appelé opportuniste. Il est devenu inutile. Des filles modernes adoptent ce mode et vendent leur chasteté comme leur semble bon. On dit que même une fille porteuse a ses excuses. Pilate confessa continuellement l’innocence d’un homme. Mais il ne put tenir bon jusqu’au bout, et céda enfin à la demande des leaders religieux, ce qui signifie qu’enfin il livra sa conscience au prix de gros qu’on utilise quand on vend la quantité. Nous ne devons pas adopter son mode de vie si éphémère et vendre notre conscience en prix de gros dans ce monde moderne dont la valeur est si confuse. J’ai dit que même si je meure demain, je ne céderai pas à mon principe d’une vie autonome, voici l’homme.
Quand Pilate dit, « voici l’homme » sa conscience était en train de parler à lui-même. Voici l’homme qui retint jusqu’au bout malgré cette immense préjudice qu’il subit, son principe de soi-disant vérité. Mais « moi », se serait-il dit continuellement en aparté, « je n’y arriverai pas, non je ne le ferai pas, car il est évident que c’est inutile. » La devise des protestants est la liberté de conscience. Un poète de l’époque de Marie Durand, psalmodiait, « Les protestants du temps présents Qui sont dedans la France Demandent tous humblement A ce grand Dieu tout-puissant L'ouverture des Temples Donne nous Dieu Tout Puissant Liberté de conscience Liberté de conscience. » C’est parce que les protestants de la France ont été tellement persécutés, alors qu’ils n’avaient qu’un intérêt d’étudier la Bible et pratiquer ce qui y était écrit. Adorer les icônes, Marie et saints, sans avoir besoin d’être versé sur les dogmes comparatifs des religions, n’est pas à admirer ou à respecter, comme l’ancien catholique le dit, mais à détester et répugner, car ce n’est pas conforme à la conscience, comme Luther dit que ce n’est pas bon d’agir contre la conscience. La lecture de la Bible atteste cette conscience.
Jésus voulut aider Pilate à se tenir du côté de la vérité et la liberté de la conscience. Nous avons appris combien Jésus se donna la peine en parlant âme à âme avec Pilate. Mais enfin, il n’y réussissait pas, pourquoi alors qu’il est Dieu ? C’est parce que Pilate était indécis et semblable à cette vague flottante sur la mer, en mouvance constante, enfin caméléonesque. Je connais un berger qui ne cessait de prier pour une de ses brebis, afin que sa vie soit fondée sur la vérité, mais son système de valeur était comment jouir le plaisir de la vie comme un morceau de gâteau, donc il n’a pas bien réussi de l’aider.
Pilate fut saisi de peur, quand il entendit le témoignage des leaders qui servait à l’accusation : « il se dit Fils de Dieu. » Et sa peur augmenta de plus en plus. La seule clé de se libérer de la peur qui fait une terreur aux modernes de façon insaisissable est qu’il vive selon la vérité passant par l’examen de conscience. Dans sa peur, Pilate se précipita vers Jésus pour lui rétorquer, « d’où es-tu ? » Jésus a donné déjà la réponse même avec le but de sa sortie. Donc, Jésus ne sentait plus besoin de lui donner la réponse. Pilate parla de son autorité ensuite pour intimider Jésus, mais la réponse de Jésus était sans équivoque, « l’autorité vient du ciel, donc le péché de ceux qui m’ont livré est plus grand que le tien. » L’autorité de Pilate est mondaine, mais elle est donnée par une institution étatique établie par Dieu. L’autorité des leaders est spirituelle et elle vient directement de Dieu. Donc, celle-ci est doublement ou quadruplement importante. Les leaders abusaient de leur autorité et de leur conscience pour tuer un homme innocent. Leur culpabilité est irréparable. Un milliardaire d’un célèbre réseau social fit récemment son mea culpa, car il a laissé les données des utilisateurs vers une agence secrète. Il y a quelque temps lors du voyage en Amérique du Sud, le Pape fit le mea culpa en raison de crime commis par les prélats. Selon le dire de Jésus, le premier est pardonnable, mais le deuxième n’est pas pardonnable.    
L’hypocrisie des leaders était si criante. Ils répondirent, « Nous n’avons de roi que César. » Il y a quelque temps ils ne voulurent pas payer l’impôt à César, car le gouvernement mondain de ce genre est une injustice totale. Il faut abattre à tout état de cause, se disaient-ils. Mais maintenant, comme des loups féroces qui pourchassaient leur proie jusqu’à l’épuisement, se ruèrent avec cet argument impardonnable en tant que peuple élu de Dieu. Ils ont vendu leur conscience à prix de gros, comme Pilate, mais la conséquence sera beaucoup plus grande que celle de Pilate. Ils ne seront jamais pardonnés.
Deuxièmement, ils le crucifièrent. Livré à la peine de mort sur la croix, les soldats amenèrent Jésus au lieu d’exécution qui se situait hors de la ville. L’endroit était Golgotha, autrement Crâne. C’est là dit le verset 18 en 7 mots, qu’il fut crucifié et point. D’abord, Jésus portait sa croix, sortant de la ville vers ce lieu ainsi appelé. Le poids de la croix était grand surtout quand Jésus fut épuisé de tout ce procès lourd et les maltraitances. Ces circonstances servent grandement à la certitude de ce lieu, mais aussi à l’édification de notre foi, selon Calvin. Il nous faut chercher justice en la satisfaction faite par Jésus-Christ. Pour montrer doc qu’il était la satisfaction de nos péchés, il a voulu être mené hors la ville, et être pendu au bois. Car selon le commandement et ordonnance de la Loi, on avait accoutumé de porter hors de la ville les bêtes, le sang desquelles était répandu pour le péché et d’autre part la loi même prononce maudit quiconque est pendu au bois. L’un et l’autre a été accompli en notre Seigneur Jésus, afin que nous ayons cette certaine persuasion que nos péchés ont été purgés par le sacrifice de sa mort : qu’il a été sujet à malédiction, afin qu’il nous rachetés de la malédiction de la loi ; qu’il a été fait péché, afin qu’en lui nous soyons justice de Dieu : qu’il a été même hors de la ville, afin qu’il emporte avec lui et ôte nos ordures qui avait été mises sur lui.
Citons encore Calvin sur le sens important de cette partie de comble du livre. « La condamnation de nous tous ne pouvait autrement être abolie, sinon que le Fils de Dieu fut fait exécration pour nous. Nous voyons qu’il est trainé hors en un lieu exécrable, comme s’il était pollué d’un abîmes de tous forfaits, exécrable, afin qu’il apparaisse là maudit devant Dieu et les hommes. Vraiment nous sommes trop stupides si nous ne voyons clairement en ce miroir combien Dieu a les péchés en grande abomination : et nous sommes plus endurcis que pierres, si nous ne venons à être effrayés d’un tel jugement qu’il en a fait. »
Jean ne donna plus de détail de la crucifixion, ni marteau, ni clou, ni cri, ni sang. Il laisse la description de cette peine redoutable à l’imagination de chacun. Mel Gibson voulut donner cette scène par sa façon cinématographique. Mais c’était son imagination, c’est tout. La scène de crucifixion est en tant que telle, indescriptible. La souffrance impénétrable, l’os rongeant, l’eau coule. Au fur et mesure que je vieillis, j’ai senti bizarrement une circulation d’eau dans la partie de la poitrine pendant 2 ans, et cette sensation était tellement désagréable que je n’arrivais pas dormir, puis me réveillait plusieurs fois dans la nuit. Mais enfin, grâce à Dieu, au bout de 2 ans, grâce à un jeune médecin, j’ai pu comprendre la cause, car les autres médecins ne parlaient que de niaiserie. C’était à cause de ce qu’on appelle arthrose. Mais par rapport à l’arthrite, cela est une petite déformation d’os, mais cela a provoqué une sensation de douleur. Mais la souffrance de Jésus est incomparable à cela et elle est indescriptible, peut-être millions de fois de plus de mon mal d’os. Sa douleur est incomparable avec aucune douleur des hommes. 
En général, cette scène est exprimée en 4 mots. There they crucified him (là ils le crucifièrent) et ils sont dignes d’être mémorisés, car c’est le sommet ou le voûte de l’évangile selon Jean. En grec, c’est exprimé en 3 mots « ὅπου αὐτὸν ἐσταύρωσαν (hop-ou ow-tos stow-ro-o) » Alors qui connaîtra cette douleur ? Personne. Les deux brigands auraient senti la même douleur, mais la douleur physique n’est rien de comparable avec celle de l’âme. Lors du baptême de Jésus, Simon a dit au sujet de sa mère, « toi, une épée te transpercera l’âme. » En tant que mère de Jésus, comme toutes les mères des enfants souffrent mentalement profondément quand ils voient souffrir leurs enfants, souffrit de la mort de Jésus. Cette douleur est inaccessible aux maris. Ce n’est pas parce que Marie est spéciale que ces mots sont dits, mais parce que c’est le sentiment de toutes les mères vis-à-vis de leurs enfants souffrants. Mais une chose est clair, c’est que Jésus subit la mort de l’âme en-dessus de celle du corps. Il s’agit de la souffrance de l’âme et cette souffrance est celle de remplacement.
Quelle souffrance d’âme ? Au sujet des âmes et leurs douleurs, Paul parlait dans son épître, « Mais colère et la fureur à ceux qui par esprit de dispute, désobéissent à la vérité et obéissent à l’injustice. Tribulation et angoisse pour toute âme humaine qui pratique le mal, pour le Juif premièrement, puis pour le Grec ! car auprès de Dieu, il n’y a pas de considération de personne. » Paul dit encore, « nous tous aussi, nous étions de leur nombre et nous nous conduisions autrefois selon nos convoitises charnelles, nous exécutions les volontés de notre chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère comme les autres. » Alors tous comparaitrons devant le tribunal du Christ afin qu’il soit rendu à chacun d’après ce qu’il aura fait dans son corps, soit en bien, soit en mal. Et après ce jugement, « pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang brûlant de feu et de soufre : cela, c’est la second mort. » Cette seconde mort est la mort de l’âme. Le crime et le péché endommageant les autres seront expiés par la peine physique telle crucifixion. Mais la corruption de l’âme par tous les mauvaises pensées ne sauraient être effacées jusqu’à la fin, restant en l’homme comme une lie, justement comme tous ces religieux qui disparaissaient devant la parole de Jésus, « quiconque ne commet pas le péché lui jette la pierre le premier. » La souillure de conscience reste, en condamnant sans cesse l’homme. Or, en mourant sur la croix, Jésus porta toutes ces condamnations sur lui. Alors en croyant en son sang et son sacrifice, nous sommes maintenant guéris. Nous ne serons plus destinés à la mort éternelle à cause de nos péchés. Alléluia. Mais nous sommes enclins d’estimer mal le prix payé en raison de notre état actuel de paix. Un peu comme la génération actuelle qui ne connaît pas la guerre ne comprend pas l’atrocité de la guerre qu’ont suivie nos pères et mères durant la première moitié du siècle dernier. Mais nous devons savoir que Jésus paya un prix incommensurable pour que nous acquérions cette paix immuable et la guérison profonde dont nos âmes jouissent à présent.
Une chose est donc à évoquer et se rappeler. C’est que selon Paul, si nous continuons la vie du passé, malgré le sacrifice de Jésus que nous avons expérimenté une fois, nous continuons à crucifier Jésus. Et en le crucifiant, comme nous n’obtenons pas le pardon adéquat par la repentance adéquate chaque fois, notre âme se met à souffrir par l’accumulation de la culpabilité, comme rouille dans le fer. Par conséquent, de la bouche des chrétiens sort un soupire insondable chaque jour. Leur fardeau du péché devient plus lourd que celui d’autrefois, car il ne vit pas conformément à la grâce reçu. Certains mouvements sectaires disent que Jésus étant mort une fois pour toutes, il suffit à l’homme d’expérimenter la grâce une fois pour toutes. La mentalité des incrédules est de dire : je retarderai la repentance jusqu’au dernier de mes jours, au bout desquels je me repentirai sûrement, et j’enterai dans le royaume de Dieu comme Jésus a accueilli un des brigands dans le paradis. C’est une pensée horrible, car ainsi l’homme fait de Jésus comme un simple outil d’apporter une solution à la configuration de sa vie malformée à la fin. En pensant ainsi, le croyant continue à crucifier Jésus. Le rôle de pasteur n’est pas de culpabiliser ses ouailles, mais il ne peut dire ni moins ni plus que la vérité, et cette vérité fonctionne indépendamment de sa volonté et c’est dire que le fardeau de péché cumule non seulement dans la vie de non croyant, mais dans la vie de croyant non engagé et Jésus souffre énormément de cela. C’est la raison pour laquelle à chaque semaine, nous devons venir à Jésus pour confesser nos péchés sincèrement et renouveler sa grâce. J’admets que ce n’est pas le travail de toutes les églises contemporaines, car il y en a qui pensent que si leurs membres chantent beaucoup de cantiques dans une grande salle extasiée avec pop star chrétien, on obtient largement le salut. Mais c’est tout à fait une fausse idée. L’homme obtient le salut que par la repentance sincère, comme Jésus le disait toujours. En tout cas ce que j’ai voulu dire est que la mise à mort de Jésus par la croix n’est pas une affaire moindre. Elle est un évènement qui engendre une lourde conséquence dans les vies de tous les hommes, qu’ils soient avant ou après la ‘rencontre de Jésus’.
Troisièmement, Jésus fut exposé à la plus grande honte. Jean dit après 3 mots de crucifixion, « avec lui deux autres, un de chaque côté et Jésus au milieu. » Ici, l’intention de Jean est clair, c’est que Jésus fut exposé à la plus grande honte. En grec, il est dit littéralement, « deux dans chaque côte et chaque côté. » Donc, Jean voulut souligner que Jésus était crucifié au milieu de deux brigands, pour qu’il soit un objet de la plus grande honte comme le plus grand criminel parmi les trois.
Ici, réfléchissons sur la honte. Un serviteur dans son ouvrage dit que les jeunes d’aujourd’hui sont plus concernés par la honte que par le péché. Ils ne s’inquiètent pas ce qu’ils commettent comme péché, mais ils sont hautement inquiétés d’être exposés à la honte. Je crois qu’il a raison. Nous vivons dans une époque où tout le monde veut exposer l’ennemi à la honte. Et en le faisant, il a une très grande appréhension. Un juge d’instruction ne put tolérer sa honte parmi ses collègues comme une maille faible dans la jurisprudence sur une affaire moindre dont il n’avait pas pu apporter le résultat, se donna la mort il y a quelque temps. Or, il y a deux sortes de honte. D’abord la honte du brigand qui fut crucifié à côté et qui demanda le pardon et à l’instant put entrer dans le royaume de Dieu. Cet homme a confessé que sa peine est mérité, mais Jésus n’a mérité d’aucun de ces peines. Donc la honte de celui-ci était imméritée, tandis que la sienne était méritée. Jésus exposée à la plus grande honte a une puissance inimaginable d’enlever toute honte de l’homme. Non seulement la honte de ce brigand en face de la victime et sa famille qui ont subi un préjudice irréparable, mais aussi tous ses pensées et actes coupables qu’il avait commises vis-à-vis Dieu et des hommes dont la conséquence lui était incontrôlable, Jésus les enleva totalement d’un seul coup. Maintenant, nous pouvons lever la tête et regarder les autres comme un rayon de soleil, car sa honte imméritée a couvert toutes nos hontes méritées de chez nous. C’est une délivrance totale, et c’est elle que Jean voulut souligner et à laquelle il voulut rendre témoignage.  
Quatrièmement, l’écriteau apposé sur Jésus. En général, pour exécuter des malfaiteurs, il était coutume d’apposer des dictons, afin que tous connaissent la cause de la punition. Par exemple, on met les mots de Sénèque, « la méchanceté boit elle-même la plus grande partie de son venin. » Mais en Jésus, il y a eu cela d’extraordinaire, d’autant que le titre qui lui est apposé ne contient aucun opprobre ou ignominie : car l’intention de Pilate était pour se venger obliquement des Juifs (qui avaient par leur opiniâtreté et importunité arraché de lui sentence inique de mort contre un innocent) de blâmer toute la nation en la personne de Jésus-Christ. Ainsi il met sur Jésus-Christ aucune note de forfait commis par lui. Mais la providence de Dieu a regardé bien plus haut, laquelle gouvernait la main de Pilate. Vrai est qu’il n’est point venu en fantaisie à Pilate de magnifier Jésus-Christ comma auteur de salut, et le Nazaréen de Dieu, et le roi du peuple élu : toutefois Dieu lui a dicté cette louange de l’Evangile et de plus par l’action du Saint-Esprit, il publia ce titre en trois langues.
Cinquièmement, les soldats inhumains et quelques femmes fidèles au pied de Jésus. Les soldats partagèrent le vêtement et jouait la carte pour désigner le sort. Jean décrit cela pour montrer la mentalité déchue des hommes avares. Les soldats étaient tout près de l’offreur de salut éternel, mais ils n’étaient point intéressés de telle chose, seulement leur intérêt était de gagner quelque sous ou des dons matériels que donne cette occasion de mettre à mort les criminels. A leurs yeux si aveuglés et insensés, tous les suppliciés ont eu la même cause de la méchanceté. Cela était un boulot comme d’habitude. Mais là est une grande méchanceté de se faire enfermer dans un métier pour ne plus voir aucune lumière de l’extérieur. Au reste, sachons que le Seigneur Jésus-Christ a été dépouillé de ses habillements, afin qu’il nous vête de sa justice, que son corps nu a été exposé aux opprobres des hommes, afin que nous apparaissions avec gloire devant le siège juridictionnel  de Dieu.
Alors à ce moment, d’un autre côté, les gens fidèles et honnêtes regardaient Jésus souffrant. Ils étaient les femmes. Parmi les disciples, il resta que Jean au pied de la croix de Jésus. Mais près de lui, il y eut ces femmes trois Maries et la tante de Jésus dont le nom est inconnu. Ce sont les femmes qui suivaient tout le temps Jésus et ses disciples et les servaient avec leur bien selon Luc. Les femmes sont physiquement faibles, mais elles sont fortes à cause de leur fidélité. Les hommes sont forts dans leurs paroles, mais en faits, ils sont fanfarons, ils sont si infidèles qu’ils changent tout le temps leur position comme le temps de midi si capricieux selon les situations et les gens. Il y eut un jeune garçon qui aimait inviter les gens mais il s’était vite rendu vulnérable par la mauvaise influence de ses amis. Il faut qu’il apprenne la persévérance pour avoir le but définitif de sa vie en demeurant à un endroit et en apprenant des autres. Mon propos est que les garçons doivent venir aux femmes pour apprendre leur mérite et avantage cachés. Dans les yeux des femmes, il y a surtout ce que les hommes n’ont pas, c’est les larmes. Elles sont vraiment précieuses à cause de ces larmes qui coulent pour les autres. C’est en fait à cause de ces larmes qu’elles ne changent jamais. Elles sont belles, car elles prient pour la nation comme mères de prière.
Or, cette fidélité est une étincelle de la foi. Elle fait persévérer dans les épreuves. Leur endurance est au-delà de l’imagination. Calvin a comparé nous et ces femmes, pour nous rendre honteux. J’ai expliqué qu’il y a deux sortes de honte à toute à l’heure. Il y a cette honte d’un chrétien qui doit être ajoutée. Quand Paul dit dans Philippiens 1 :20, « Selon mon ardent désir et mon espérance, je n’aurai honte de rien… », Paul parle de la honte du chrétien racheté. Paul était un criminel et l’ennemi de Dieu car il persécutait l’église de Dieu. Mais après la rencontre avec Jésus sur le chemin de Damas, Jésus devins son but de la vie. Désormais, ému de la compassion de Jésus pour lui qui était si coupable, il se détermina de donner sa vie entière pour Dieu. Mais ce zèle était aux yeux de Calvin, quelque chose normale, car le chrétien est celui qui a vu et entendu de la résurrection de Jésus. Il doit reconnaître que si difficile soit la vie de mission, il aura la récompense avec l’indubitable résurrection dans le royaume de Dieu. Pourtant regardez ces femmes fidèles. Elles ne connaissaient à l’époque rien concernant la résurrection. Pour elles, la mort est la mort et elle est surtout la fin après quoi il n’y a rien. Mais elles étaient fidèles jusqu’au bout. Une femme a dit, « si vous mourrez, je disparaitrai. » Vraiment elle agissait comme ces femmes si fidèles devant la mort de Jésus méconnaissant la résurrection. Néanmoins, sa fidélité était extraordinaire à la stupéfaction du serviteur, sauf qu’il lui reste d’ouvrir un nouveau chapitre.   
Ici, l’humanité de Jésus est bien révélée. Lorsque les horribles blasphèmes contre Dieu lui navraient d’une tristesse incroyable, lorsqu’il soutenait un merveilleux combat contre le diable, et contre la mort éternelle, néanmoins il n’y a rien de tout cela qui le puisse empêcher d’être soigneux de sa mère. Vraiment Jésus obéit à la Loi de honorer père et mère dans cette extrême agonie, mais dans ce qui est si admirable dans l’obligation des hommes, nous devons savoir qu’en cas où il advient que lors de notre sacrifice à Dieu, les proches retiennent tout au rebours, Jésus fut monté d’abord sur la croix puis témoigna la sympathie envers sa mère. Il y a bien l’ordre de Dieu comme la première tablette devançant la seconde tablette de la loi.
Sixièmement, « j’ai soif » et « tout est accompli » avant le dernier soupir de Jésus. Jean supprima les paroles de Jésus sur la croix, telle « Eloï, Eloï Lama Sabachtani, mon Dieu mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » ou « Père pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. » Mais Jean fait ressortir l’aspect de Jésus plutôt silencieux. Quand il fut arrêté, jugé et flagellé, tout le temps, il gardait le silence pour ses propres problèmes ou besoin. Mais, finalement, en sachant que tout était achevé, dit, « j’ai soif. » C’était non uniquement pour satisfaire sa soif, mais surtout parce qu’il voulut accomplir les Ecritures. Par ailleurs, à travers cela, nous comprenons combien grand est son amour envers nous et inestimables sont son affection et zèle pour notre salut. On ne saurait assez exprimer par paroles combien étaient grande les douleurs endurant : et nonobstant, il ne désire point en être délivré jusqu’à ce qu’il ait satisfait au jugement de Dieu et que la purgation soit parfaite pour nous. 
Jésus dit enfin, « tout est accompli. » Qui pourrait dire ces mots parmi les hommes mortels ? Il est certain par ces mots qu’il est le Dieu Créateur Tout-puissant. Ces mots ont le sens vraiment profond. Ils sont digne de mémoire : car nous sommes enseignés par eux que tout l’accomplissement de notre salut et toutes les parties de celui-ci consistent en seule chose qui est sa mort. Ici, l’intention du Seigneur est bien notoire, c’est-à-dire que de retenir notre foi en lui seul et qu’elle ne regarde pas ailleurs. Voici donc quel est le sens. Que tout ce qui sert pour le salut des hommes, consiste en Jésus-Christ, et qu’il ne le faut point chercher ailleurs : ou en cette sorte qui revient tout à un, que la perfection de salut est enclose en lui. Au reste, il y a ici une opposition tacite : car il oppose sa mort aux sacrifices anciens, et à toutes les figures : comme s’il disait, De tout ce qui était en usage sous la Loi, il n’y avait rien qui de soi peut effacer les péchés, ni apaiser la colère de Dieu, ni acquérir justice : mais maintenant le vrai salut est montré et manifesté au monde. De cette doctrine dépend l’abolissement de toutes les cérémonies de la Loi. 
Même si nous ne pouvons pas arriver à confesser comme Jésus, Jésus nous rend possible de confesser comme lui, quand nous voulons suivre sa trace. Livingstone dit que l’homme ne mission ne mourra jamais avant que la mission qui lui était confié soit accomplie. Ce missionnaire anglais parcourant tout le continent africain subit beaucoup d’occasion frôlant la mort. Mais il savait que sa vie était dans la paume de la main de Dieu et Dieu n’enlèvera jamais sa vie avant que sa volonté le concernant soit achevée. Par contre, les hommes, si éminents soient-ils, expirent avec des souffres regrettables. Bouddha dit, « le printemps vient sans faute, mais aucun mort revient. » Un des plus grands écrivains des générations, Léo Tolstoï a contribué énormément à la littérature du monde. Etant chrétien, il écrivit beaucoup d’ouvrages qui touche les cœurs des gens, tel Résurrection, Anne Karénine, mais au dernier jour de sa vie, il se leva de son lit et sortit dans la rue et criait « Tragédie, tragédie » avant d’expire son dernier souffle.
Depuis que Dieu créa Adam à son image, l’homme est d’une nature innée de mission. Quand par la chute, il quitta la mission, il est devenu très malheureux. Il cherchait tout le temps un sens de bonheur de sa vie. Mais aucune chose ne put le satisfaire, car cela ne lui était pas possible qu’il soit satisfait ainsi. Seul lorsqu’il fit de retour à la mission divine, c’est alors qu’il récupère son bonheur initial. A ce printemps où les arbres bourgeonnent, nous devons examiner encore nous-mêmes devant Dieu. Nous devons renouveler la mission fondamentale donnée à nos vies. Notre sens de vie n’est pas pour réussir dans nos vie, il n’est pas non plus contribuer beaucoup à la société avec de bonnes œuvres. Le sens de notre vie est de sauver des âmes mourantes de ce monde. Nous devons prier que Dieu bénisse notre mission de CCU pour sauver les âmes de campus en sorte que nous formions une communauté qui accueillit 50 personnes au moins sous la coupole de l’église. Nous devons prier que Dieu nous aide chacun à élever au moins un disciple pour cette année. Que Dieu nous aide à vivre comme homme de mission dans cette génération qui est si mélangé de valeur, même du genre fondamental.
Septièmement, le sang de Jésus versé et l’ensevelissement par les connétables. Ensuite, les soldats vinrent briser les jambes des crucifiés, car le temps se pressait, et les Juifs voulurent prendre le repas de pâque. Ils ne voulurent pas qu’ils entendent le gémissement des suppliciés pendant la joyeuse fête de Pâques. Surtout ils voulurent dormir tranquillement pour ces jours de fête. Donc, ils demandèrent aux soldats de terminer vite le processus. Les soldats brisèrent donc les jambes des deux brigands, mais arrivant à Jésus, trouvant qu’il est déjà mort, ils ne brisèrent pas les jambes, mais ils percèrent le côté par la lance, et immédiatement, l’eau et le sang sortirent du corps. Cela prouve médicalement que ces deux matières étant complètement séparées, Jésus était bel et bien mort. Ici, que le sang jaillit a un sens particulier, c’est-à-dire que Jésus versa son sang sur la croix. Il est versé pour sauver les hommes de leurs péchés. Le sang des hommes est souillé à cause de leurs péchés. Ils souffrent sans cesse du sentiment de culpabilité tout au long de leur vie car les péchés les ont souillés. Pour ainsi dire le sang impur circule tout le temps dans leurs veines. Mais Jésus mourut sur la croix et versa le sang précieux sur la croix, afin que quiconque croit en Jésus puisse recevoir son sang transfusé en lui afin que son sang soit purifié.

Après la mort de Jésus, il vint deux hommes de haute société pour ensevelir le corps de Jésus. C’est l’épilogue de l’événement de Jésus. Il semble que cette histoire est superflue. Ce n’est pas le cas. Celui qui expérimente le sang de Jésus se fait ensevelir par lui en attendant la nouvelle vie en lui. Cette série sera perpétuée dans de multiples âmes sauvées, et ce de génération en génération. Jésus était appelé tout le temps Jésus de Nazareth, car sortant de ce pauvre et misérable ville et région, n’avait aucun statut honorable. Il s’en alla partout dans la Galilée et la Judée pour guérir des âmes malades, en devenant comme père pour ses enfants prodigues, en devenant les yeux pour les aveugles, en devant ami pour les solitaires et abandonnés. Jésus de Nazareth était vraiment le titre et le surnom de celui qui vient au nom du Seigneur pour devenir appui pour les sans appuis. Mais ce Jésus fut crucifié par les mains cruelles des hommes. Mais il est obligé à être consolé par un peu de la noblesse d’homme. Ces notables de la classe haute vinrent pour retirer son corps et l’accueillir dans leur tombeau avec linceul et aromate. En temps ordinaire, ces hommes avaient caché leur identité pendant la vie sur la terre, car le titre de Jésus de Nazareth était une honte. Mais la lumière de la croix de Jésus éclairait pleinement leur intérieur, en sorte que désormais ils n’aient plus de peur et en viennent à s’identifier clairement aux autres. Ils étaient les témoins vivants de la croix de Jésus. Amen.

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