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dimanche 18 mars 2018

Jean 18 :1-40 (M de 18/3/2018)

JESUS REND TEMOIGNAGE A LA VERITE
Jean 18 :1-40
Verset Clé 18 :37
« Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis : je suis roi. Voici pourquoi je suis né et voici pourquoi je suis venu dans le monde : pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. »
Je rends grâce à Dieu qui nous a accordé dernièrement les leçons spéciales de Noël et du nouvel An par les écrits de Mathieu et les épitres de Paul de Colossiens et Tite. A partir de cette semaine, nous allons reprendre l’étude de l’Evangile selon Jean que nous estimons terminer avec le culte de Pâque. L’étude de l’Evangile de Jean de cette année scolaire est particulièrement marqué par la recherche de la vérité. C’était d’ailleurs, que je trouve, la volonté de l’auteur lui-même qui voulait enseigner et inculquer dans le cœur de ses lecteurs la profonde vérité biblique, conformément à la volonté divine commençant par la grande vérité de l’incarnation. Nous avons ainsi, au fil des messages, compté le nombre de l’expression usité de l’auteur, « En vérité, en vérité. » Très étrange, nous sommes en 18e chapitre de Jean et si nous considérons que le témoignage de Jean devant Pilate, « je suis venu rendre témoignage de la vérité » est une variation de cette expression, nous avons au total 18 fois de l’expression. Or, si nous analysons selon le chapitre, quel chapitre aura-t-il plus de fois de cette expression ? C’est le chapitre 6 quand Jésus parlait du pain du ciel. Il est donc très important de connaître le vrai sens du pain que les chrétiens sont appelés à célébrer lors de la cène. En effet, c’est 4 fois qu’elle se répète. Jésus dit, « Moi, je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure pas…. » Jésus dit afin que l’homme ne mange pas son sang et sa chair comme les pères d’Israël mangeaient physiquement et charnellement. Jésus parle ici du souvenir de sa mort pour les pécheurs. Ce sacrifice de sa chair doit être rappelé par les pécheurs dans leur vie et être sans cesse adorés proprement.  
Aujourd’hui, c’est le commencement de la passion de Jésus-Christ. Il fut arrêté, jugé par Anne, le souverain sacrificateur et enfin livré aux mains des Romains. Dans cette ambiance terrible et funeste, Jésus révéla qu’il est le Fils de Dieu clairement. Malgré beaucoup d’hostilité, Jésus sans peur s’identifia qu’il est le Fils de Dieu. Alors, nous en tant que peuple de Dieu, comment pouvons-nous nous identifier, ce qui est le chemin royal vers la victoire. Devant le procès, beaucoup veulent fuir. Mais Jésus ne tenta pas de se sauver, mais il rendit témoignage à la vérité, c’est-à-dire qu’il est le Fils de Dieu, le roi des Juifs. Ce n’est pas un simple témoignage du point de vue historique, mais un témoignage personnel auquel il invita Pilate à s’engager. Nous apprenons par cette partie, que nous le voulions ou pas, nous en venons à nous mettre seul à seul devant cette vérité à laquelle a rendu Jésus et à décider notre engagement devant elle. « Qu’est-ce que la vérité ? » « Si c’est la vérité, que dois-je faire pour elle ? »  
Premièrement, Jésus dit, « c’est moi » (1-11). Pendant l’étude matinale d’un des évangiles synoptiques, nous avons appris qu’il y avait un jour appelé jour des questions, car Jésus fut questionnés beaucoup de fois par les leaders religieux, dont l’une était cette fameuse question sur l’impôt à César. La réponse de Jésus était vraiment pleine de sagesse. Ce jour des questions était mardi. La parole d’aujourd’hui concerne deux jours après depuis, donc le jeudi. Les croyants ultérieurs ont nommé ce jour jeudi saint. Ce jour, les chrétiens commémorent la cène qu’a instituée Jésus avant son arrestation. Le lieu est le mont des Oliviers appelé aussi mont de Gethsémané. Ce lieu était bien connu par les disciples, car souvent là Jésus se rendit pour prier.
Alors Juda n’avait pas pris beaucoup de temps pour repérer la position de Jésus, quand il venait avec la cohorte pour arrêter Jésus. Jésus avait dit à Juda, lors de la cène, qui prit le morceau de pain, de faire vite ce qu’il voulait. L’affaire est faite, car il vint presque toute de suite pour apparaître devant Jésus et ses condisciples. Judas ainsi trahi son bien-aimé maître. Il est dit qu’il amena la cohorte dans cette localité. Si on voit le film « passion du Christ » pas si grand nombre de soldats apparaissent dans la scène d’arrestation, mais le mot grec qui indique la cohorte est speira, et cela représente une troupe de plus de 600 hommes. Donc, c’est une grande armée des soldats qui ont été amenés pour se saisir de Jésus et à eux devait s’ajouter le nombre des gardes appartenant aux religieux Juifs.
Regardez les versets 4b, 5a. Jésus leur demanda, « Qui cherchez-vous ? » « Jésus de Nazareth » répondirent-ils. « C’est moi » leur dit-il. Lorsque Jésus leur eut dit, « C’est moi » ils étaient subjugués par le pouvoir et l’autorité de Jésus et reculèrent et tombèrent par terre. Ils étaient impuissants comme des moustiques devant une tornade (5,6). L’armée des soldats aurait pris en main la situation, mais c’était Jésus qui prit en main la situation. D’où vient cette puissance ? Selon Matthieu, Jésus priait la nuit précédente dans l’obéissance absolue en Dieu. « Père, éloigne de moi cette coupe, mais non selon ma volonté, mais selon ta volonté » était sa prière. Jésus confessa que son âme est accablée de tristesse jusqu’à la mort » mais il décida coûte que coûte d’obéir à la volonté de Dieu.
Ici, réfléchissons sur Jésus qui s’identifia lui-même, en disant « c’est moi. » Affronter audacieusement la mort ne peut éventuellement pas être nos affaires pour l’instant, mais nous pouvons faire les nôtres de ces mots « c’est moi », pour être son peuple. Quelle est votre habitude de vous identifier en tant que peuple de Dieu ? Cette identification qui amène à la mort pour le Seigneur commence par notre « yes » à des petites tâches. Ces jours-ci, beaucoup de jeunes souffrent du problème d’identité. Ils veulent se mêler avec leurs camarades et être acceptés par eux. Ils pensent qu’ainsi ils trouvent une identité. Beaucoup de jolies jeunes filles sont émotionnellement instables. Ils s’inquiètent incessamment de ce que les autres leur diraient à leur sujet, sur leur hairstyle, garde-robe, blancheur des dents, etc. Ils développent même le trouble du comportement alimentaire. Ils souffrent jour après jour d’un état d’âme tourmentée. Que voulez-vous ? Or, il y a un remède sûr pour cela. A travers l’étude profonde et sincère de la Bible nous pouvons découvrir nous-mêmes devant Dieu. Nous pouvons découvrir le merveilleux dessin de Dieu pour notre vie, comme nous avons chanté, « Je fixe mon cœur sur sa volonté,… je m’humilie devant sa parole et y obéit chaque matin,… mes amis ne vous laissez pas grommeler car pour vous est sûr son grand dessein. » Une jeune fille dans un pays non francophone a accepté Jésus entre son année de première et terminale. Le premier jour de son année de terminal, elle avait une grande lutte sur comment s’identifier devant ses vieilles amies. Elle a décidé de porter sa Bible partout. Elle a commencé à lire la Bible quand elle avait du temps libre. La parole de Dieu s’est mise à émouvoir son cœur et la fortifier pour qu’elle se tienne ferme dans sa nouvelle vie en Christ. Elle s’est identifiée elle-même comme enfant de Dieu devant tous. Elle en vint à sentir très heureuse et confiante pour vivre une vie bénie pour la gloire de Dieu. Si vous suivez, surtout nos jeunes filles, cet exemple dans vos écoles. Porter une Bible est une petite affaire, mais il est le commencement de notre identité en Dieu. Allons un peu plus à l’extrême. Il y eut un grand homme nommé Polycarpe qui était le disciple de l’apôtre Jean. Il se confronta au moment de martyr à cause de sa foi en Jésus. Beaucoup pensaient qu’il tremblerait de peur. Mais il dit calmement et fermement, « pendant 86 ans j’ai servi Christ, et il n’a jamais fait de mal à moi. Comment blasphémerai-je mon Roi qui m’a servi ? » Que Dieu aide chacun de nous à connaître qui nous sommes en Christ et à faire une bonne confession pour sa gloire.   
Alors quel était l’intérêt premier de Jésus à ce temps de crise ? C’était ses disciples. Jésus se rendit à ses ennemis. Mais il demanda que ses disciples puissent être laissés partir (8). Même au temps critique, Jésus prit soin de ses disciples. Cette scène nous rappelle Jean 17 :11b qui disait, « Père saint, garde-les en ton nom. » Pierre vit que les soldats tremblaient devant le pouvoir et l’autorité de Jésus. Sur l’impulsion du moment, il se laissa emporter par un train extraordinaire. Il tira son épée d’un trait comme un éclair et coupa l’oreille droite d’un serviteur du souverain sacrificateur appelé Machus (10). Mais du point de vue d’escrime, il n’était pas né comme homme de sabre, mais homme de mer, donc son agilité ne put l’aider à couper qu’une oreille d’un serviteur qui n’a certainement pas eu l’arme. Mais cela était aussi dans la main de Jésus qui contrôlait la situation. Car cela fut remarqué par un parent de Malchus qui allait poser la question à Pierre dans la cour, « je t’ai vu dans le jardin, tu y étais, n’est-ce pas ? » En tout cas, comme dans le film de passion de Christ, l’acte de Pierre téméraire aurait eu mettre en danger toute la bande de Jésus, car il y eut un combat entre les soldats et les disciples, ce qui aurait amené le massacre de toute la bande. Pierre était ignorant de la volonté de Dieu et fut emporté par sa volonté humaine et affective. Donc, il n’était pas un bon collaborateur de Jésus à ce moment critique. Nous avons besoin de connaître la volonté de Dieu par la prière qui nous fait mûrir nos pensées et obéir à la volonté de Dieu. Regardez le verset 11. Jésus dit à Pierre, « Remets ton épée au fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m’a donnée ? » Ici Jésus dit clairement que notre combat n’est pas un combat physique, mais un combat spirituel, et il est un combat pour accomplir la volonté salvatrice de Dieu du monde entier. Ce combat a comme prérequis la coupe qui représente la mort d’un crucifié. Le salut ne sera possible que par le sacrifice du bien-aimé Fils de Dieu, Jésus-Christ. Quant aux disciples, c’est une coupe de renoncement et de mission. Mais pour l’instant, Pierre a raté de renoncer à lui-même qui aimait trop Jésus humainement et à la mission que Jésus voulut lui léguer en partant du monde. Mais Jésus ne jugea pas Pierre, ni se désespéra de lui, mais toujours gardé l’espoir sur lui, qu’il deviendra un jour un grand homme de Dieu qui renoncerait à lui-même et assumerait la mission jusqu’au bout.
Deuxièmement, Jésus fut arrêté et jugé (12-23). La cohorte, le tribun et les gardes des Juifs saisirent alors Jésus et le lièrent. Tous les siens l’abandonnèrent. Jésus resta seul lié et menotté et fut traité comme une marionnette à la merci des hommes. Tout le monde veut la liberté. Mais Jésus se fit contraindre par le lien de chanvre raide. Pourquoi ? C’est pour défaire tout le lien d’hommes. Quoi que physiquement libre, les hommes sont liés de toute sorte d’esprit mauvais et du désir malsain. Mais Jésus voulut défaire l’homme de tout son esclavage par son lien d’arrestation. Lié, Jésus fut amené d’abord chez Anne, le beau-père de Caïphe, qui était souverain sacrificateur.
Alors Pierre et l’autre disciple suivaient Jésus. Cet autre disciple nous fait supposer qu’il est l’auteur Jean qui était connu du souverain sacrificateur. Donc, il entra dans la cour, mais il ressortit pour amener Pierre qui était encore à l’extérieur à force de la persuasion de la servante qui était de service. Alors la fille lui posa la question, « Hé, toi aussi, tu étais l’un d’eux. » Pierre renia tout de suite, en disant, « J’en suis pas. » Pierre était le premier disciple de Jésus. Mais il ne put pas s’identifier comme disciple de de Jésus, à cause de sa capture de peur. Après son premier reniement, Pierre se mêla avec les gens qui se chauffaient près du feu. Le cœur de Pierre était perplexe, en pensant comment il aurait pu renier à son maître si facilement. Vraiment c’était ce qui s’était arrivé à un instant éclair. Mais c’était trop tard quand il en prit conscience. Il ne put ramasser cette erreur une fois versée.
Jésus fut jugé par Anne. Quoi que Caïphe fût souverain sacrificateur, Anne exerça le pouvoir en tant que beau-père. Le pouvoir fut divisé dans l’affaire familiale. Regardez le verset 19. « Le souverain sacrificateur interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement. » La question d’Anne avait pour but de détruire les disciples de Jésus qui seraient les futurs leaders du mouvement de Jésus. La raison pour laquelle Anne interrogea sur l’enseignement était pour trouver un chef d’accusation pour le blasphème. Jésus ne donna pas la réponse à Anne. Mais Jésus répondit en disant qu’il avait toujours enseigné en public. Jésus n’avait agi en aucun point en secret. Il était toujours en public et avait parlé publiquement. Cela est le caractère de la vérité. Les leaders religieux étaient les spécialistes de l’intrigue politique, et leurs affaires se déroulaient toujours en réunion secret ou huit clos. Mais Jésus était différent. Il était la lumière du monde comme le soleil qui, se levant vers l’horizon d’est, éclaire toute la terre. Le pouvoir religieux était redoutable, mais ce pouvoir établi par les complots et les intrigues s’effondre un jour inexorablement. Mais la vérité, même si elle est ombragée pendant un moment par les méchancetés des hommes, se révèle un jour comme le soleil du plein midi. C’est pourquoi au lieu de chercher la convenance du présent, nous devons nous mettre plutôt du côté de la vérité. Suivre la vérité nous pourrait causer l’inconvénient et le dommage du présent, mais c’est le chemin royal pour la victoire finale. Or, cette vérité révélée toujours en public servira du soleil, peut profiter à tous ceux qui se réfugient en lui. Puis elle est discernable sans effort. Même le mendiant aveugle sut qui Jésus était et criait, « Jésus, Fils de David, aies pitié de moi ! » (Mc 10 :47) Quand Jésus parlait de la vérité, le souverain sacrificateur fut déconcerté par le pouvoir et l’autorité spirituelle de Jésus et les sujets sont toujours sensibles au sentiment de leurs maîtres, et les flatteurs parmi eux ne tardent pas de réagir. L’un des gardes donc sentirent que son maître fut perplexe du propos de Jésus et leva la main pour frapper la joue. Il était un homme sans valeur aucunement digne de recevoir la réponse du maître du ciel. Mais Jésus si débonnaire tenta à le persuader de son erreur. « Pourquoi me frappes-tu ? » Certains se disent, « je ne crucifie pas Jésus. » Mais combien de fois, en venons-nous à frapper la joue de Jésus, en abusant de la bonté de Jésus. Si je suis permis de parler un peu cyniquement, beaucoup de gens pensent que en agissant méchamment, il ne fait que frapper la joue de Jésus comme s’il tape la joue de Jésus affectivement. Non, ce n’est pas ainsi que tout ça se passe. Seulement Jésus le tolère et leur persuade afin qu’ils reviennent de leur mauvaise voie. Or, s’il ne vient malgré la tolérance de Jésus, un jour il en viendra à crucifier Jésus et il sera mis devant le tribunal du Christ, Donc, n’agissons pas comme ce garde pour plaire aux hommes et mettre le Seigneur dans l’embarras. N’agissons pas comme cet homme qui dit, « il ne sera jamais trop tard de se repentir du péché. »  
Anne était au bout de force, non seulement qu’il fut trop âgé pour se fatiguer vite dans de tel procès injuste, mais étant subjugué par la puissance spirituelle de Jésus, il ne put plus supporter son propre mal. Donc, il relâcha la reine et envoya Jésus chez Caïphe, plus jeune et plus malin. Mais Caïphe était sous le constant tourment du diable. Pour Jésus, c’était un second procès. Personne ne veut être jugé par le juge, même par un juge pour la contravention ou les produits défectueux ; Mais Jésus était jugé encore et encore et c’était pour obéir à la volonté de Dieu de sauver les hommes de leurs péchés.
Troisièmement, le reniement répété de Pierre (25-27). D’entrefaites, Pierre en vint à renier deuxième fois et troisième fois. Une fois que le reniement à Jésus fut fait, le deuxième et le troisième reniement étaient la question du temps. Jean aimait Jésus, et d’autre part, un peu jaloux de Pierre, donc il écrivit tout. Pauvre Pierre. Il fut taillé en toutes ses erreurs. Mais c’était aussi la volonté du Maître. Jésus voulait faire ressortir toutes les erreurs de Pierre, afin qu’après ces erreurs, Pierre puisse revenir à lui-même en profond repentance et devenir un nouvel homme. On lui a dit, « n’es-tu pas de ses disciples ? » « Ne t’ai-je pas vu avec lui dans le jardin ? » Mais Pierre renia consécutivement à ces questions, après quoi le coq en attendant le moment, se mit à chanter. Dans ce cas-là, l’expression coréenne serait mieux, car les coréens disent que le coq pleure. Pierre pleura, en écoutant le chant de coq le matin, car à ce moment Pierre se souvint de la parole de Jésus : le coq ne chantera point avant que tu me renies trois fois (Jn 13 :38). Le problème de peur de Pierre n’a pas été résolu parce qu’il n’a pas eu encore la foi de résurrection. Une fois, il avait fait une jolie confession de foi (Mt 16 :16), mais il n’avait pas encore la foi de résurrection. Qu’est-ce que la foi de résurrection ? « Bon courage », l’expression usitée des français, quoi que donnant l’impression de se résigner du locuteur, est le point de départ pour enlever du cœur la lâcheté de la vie, ce numéro de chef d’accusation des destinés de l’enfer et arriver à la foi de Résurrection. Nous avons besoin de prendre courage de la vie. 
Quatrièmement, Jésus fut jugé par Caïphe (24,28). Quand nous lisons d’autres évangiles, nous savons que le jugement devant le Sanhédrin était conduit par Caïphe. Il continuait toute la nuit. Pendant le temps de jugement, Jésus fut moqué et frappé par les gens de religion (Mt 26 :57,67 ; 27 :1). Puis Caïphe manipula les gens en sorte qu’ils envoient Jésus à Pilate, le gouverneur romain, pour l’exécuter, car les Juifs n’avaient aucune autorité de mener à bien la peine de mort. De cette façon, les Juifs conduisirent Jésus de chez Caïphe au palais du gouverneur romain.
Cinquièmement, Afin que la parole de Jésus s’accomplisse (28-32). Arrivé au seuil de la maison de Pilate, les gens de la religion s’arrêtèrent, car ils étaient réticents de pénétrer cette région païenne qui leur était impur. Donc, ils se tenaient dehors. Ils étaient hypocrites, car en poursuivant la méchanceté dans leur intérieur, en apparence, ils gardaient la forme de piété. C’est vraiment dégoûtant de voir ce genre de personne, beaucoup plus coupable que les méchants brigands. Mais ils étaient trop habitués de tromper leur conscience pour garder leur privilège.  
Alors, à ce peuple têtu de la religion non secourable, Pilate fut obligé de sortir pour demander un entretien avec eux. Il leur dit, « quelle accusation portez-vous contre cet homme ? » La réponse sursauta le principe de la logique et commença par la conclusion. « Si ce n’était pas un malfaiteur, nous ne te l’aurions pas livré. » Ces méchants prédateurs à la mine religieuse, prit entièrement conscience de la faiblesse de Pilate et sut déjà qu’ils gagneraient le procès. Donc, ils dirent, « nous avons décidé la peine de mort de ce criminel, et tu n’as qu’à nous donner le visa juridique. » Pilate fut un peu blessé, donc dit, « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le selon votre loi. » Mais les Juifs qui n’avaient pas de droit de mettre à mort quelqu’un, insistèrent à leur donner son dernier visa. Toute cette ambiance nous donne le dégoût en raison de la flagrante injustice humaine. Cet événement semble être le plus triste et le plus fataliste parmi tous. Ici nous voyons l’aspect spectaculaire du contraste humain. D’un côté, Jésus a abandonné tout son droit pour sauver l’homme de ses péchés. Comme Esaïe le dit autrefois, il est devenu semblable à l’agneau qu’on mène à la boucherie. L’abandon de Jésus de son droit était volontaire. D’un autre côté, les hommes politico-religieux se battaient pour gagner leur droit désespérément. Les Juifs avait une obsession quasi maladive de condamner le Jésus innocent pour leur droit. Pilate ne s’intéressait qu’à garder sa dignité et sa gloire humaine dans le monde.
Mais l’auteur Jean n’était pas désespéré, mais eut la perspicacité de voir la réalité spirituelle. Il se souvint de la parole de Jésus et interpréta le phénomène si sinistré du point de vue de Dieu. Il dit, « C’était afin que s’accomplisse la parole que Jésus avait dite, pour indiquer de quelle mort il devait mourir. » Il s’agit de Jean 12 :32,33 qui disait, « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. Il disait cela pour indiquer de quelle mort il devait mourir. » Ici, être élevé se réfère à la crucifixion. Jésus sera donc exécuté par les romains, car c’est un des supplices les plus cruels que les Romains avaient inventés. Si c’était par les mains des Juifs, ça aurait été la lapidation. Donc, même si le procès avait des relents de corruption et des injustices, le résultat final est que Jésus serait exécuté par les Romains dans l’accomplissement de la volonté de Dieu et par les paroles prophétiques de Jésus. Donc, Jean voit le règne souverain de Dieu derrière cet événement.
Ce passage nous défie, aussi, pour voir le gouvernement souverain de Dieu derrière les événements de la vie. Il nous défie pour avoir la foi que Dieu est toujours au travail pour le bien du monde, c’est-à-dire pour accomplir le plan salvateur (Rm 8 :28). Nous devons voir toutes choses de l’optique de la foi. Quand j’y réfléchis, dans l’église actuelle de CCU, les familles ont chacune leurs problèmes respectifs, soit le problème de santé des membres de la famille, soit le cœur peu docile des enfants, soit la réussite des études des ados, soit le problème chronique financier, etc. Quand Dieu m’a donné la direction de pionnier la France comme un conducteur d’une église indépendante, j’avais beaucoup de peur. Je doutais souvent si je pourrai mener à bien cette mission si importante. J’ai épié pas mal l’humeur des collaborateurs. Mais Dieu m’a affirmé sa volonté que je sois de bout en bout un berger des âmes souffrantes et un serviteur de la parole de Dieu pouvant pourvoir au besoin spirituel des brebis. Quand j’y étais fidèle durant ces 7 dernières années, le Seigneur eut pitié de moi pour que je puisse être un instrument de salut des âmes françaises. D’entrefaites, je trouve que chacun de nos collaborateurs grandissaient comme des serviteurs indépendants et fidèles pour Dieu. Donc, j’en remercie beaucoup. D’entrefaites, quand j’ai vu mes fils s’éloigner de la mission, cela m’a attristé à la première vue, mais j’ai décidé de le voir du point de vue de Dieu. C’est la grâce de voir chacun de mes fils sert chacun dans son coin du monde, son Dieu, en n’oubliant pas la grâce de Dieu, ayant un bon moyen de leur avenir autonome. Dieu voulait peut-être que le royaume de Dieu se répande de la façon que moi-même je ne l’ai pas connue. Mais Dieu est plus grand, et plus sage que ce que je pense. D’où ma confession de foi que seulement là où Dieu nous envoie, nous soyons fidèle jusqu’à la mort, et Dieu nous donnera son héritage éternel dans son temps.
Sixièmement, Jésus enseigna Pilate sur le royaume de Dieu (33-37). Pilate eut l’entretien avec Jésus. Ou la situation nous en dit long que c’est plutôt Jésus qui voulut avoir un entretien avec Pilate. En tout cas Pilate interrogea Jésus, « Es-tu roi des Juifs ? » Cette question était ambiguë, et on ne sait s’il l’a demandé par raison politique ou par raison spirituelle. Jésus voulut clarifier une chose. C’est de savoir si cette question était venue de lui-même ou des autres. La question de Jésus qui semble être triviale a un sens profond, « Est-ce de toi-même que tu dis cela, ou d’autres te l’ont dit de moi ? » Jésus voulait aider Pilate qu’il soit un homme autonome pouvant prendre sa décision propre. Il sut que s’il était un gouverneur de Rome, il devait suivre le règle de Rome qu’il soit fidèle à la loi romaine qui souligne l’intégrité du jugement. Mais Pilate n’était pas un homme fidèle, il était un homme de l’éthique de circonstance. Son intérêt était de gagner le monde par l’intrigue politique. Donc, d’un côté il voulut garder la position du gouverneur romain, mais d’un autre côté, il voulut obtenir le support des Juifs. Mais Pilate esquiva la question, en disant, « Suis-je un juif ? » Bien sûr que du point de vue civil, il était romain, mais en réalité, il agissait comme un Juif, car il voulait obtenir la faveur des leaders religieux. C’était son dilemme. Jésus sut son agonie profonde et voulut l’aider à se tenir du côté de la vérité.
Que dit Jésus ? Lisons le verset 36. « Jésus répondit : Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi, afin que je ne sois pas livré aux Juifs ; mais maintenant, mon royaume n’est pas d’ici-bas. » « Mon royaume n’est pas de ce monde. Les nations se lèvent et s’inclinent. Les systèmes viennent et s’en vont. Les nouveaux promettent toujours le meilleur, mais enfin ils finissent par être juste le même que les précédents dans leur effet sur le peuple. Mais le royaume de Jésus n’est pas de ce monde. Le royaume de Jésus vient d’en-haut. Il est le royaume des cieux. Il n’est pas construit sur le pouvoir militaire, mais sur l’amour rédempteur de Dieu. Il ne pompe pas la vie des membres, mais donne la vie à leurs âmes. Il ne demande pas leur allégeance sur la menace de la mort, mais il leur donne le don le plus précieux de Dieu, le sacrifice de son seul et unique Fils comme une rançon pour leurs péchés. Il n’est pas construit sur la coercition mais sur le volontarisme des rachetés de suivre et servir leur Seigneur partant de l’amour pour lui. Il est le royaume de vraie justice, droit, paix, amour, joie et vie éternelle. Ce dont Pilate avait vraiment besoin était le royaume de Jésus. Il est merveilleux que Jésus parla à Pilate du son royaume. Rien n’est plus beau que de voir la grâce fleurir dans l’âme misérable et périssant. C’était la continuation de l’œuvre de Jésus qui était sorti pour cela, et y était fidèle jusqu’à la fin de sa vie.  
Pilate posa une question. « Tu es donc roi ? » Jésus répondit, « Tu le dis : je suis roi. Voici pourquoi je suis né et voici pourquoi je suis venu dans le monde : pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. » Jésus voulut invite Pilate au royaume de Dieu. C’était temps pour Pilate d’accepter l’invitation de Jésus. Jésus l’encouragea à prendre une décision de foi de se tenir du côté de la vérité. Mais Pilate ne bougea pas. Quand Pilate entendit les mots de Jésus, il s’exclama :  « Qu’est-ce que la vérité ? » (38) Sa poussée de cri était l’expression de sa condition spirituelle. En bref, il ne connaissait pas la vérité. Il ne sut pas d’où il était venu, où il retournait. Il ne sut pas pourquoi il existait et pourquoi il devait tuer tant de gens colonisés.
Septièmement, Jésus fut rejeté par le peuple d’Israël (38-40). Pilate fut cependant poussé à secourir Jésus, en partie à cause du message de sa femme sur le rêve (Mt 27 :19), et en partie à cause de la vérité dans son cœur. Donc, il sortit pour faire une compromission politique avec les Juifs : « je ne trouve aucun motif de condamnation en lui. Mais c’est parmi vous une coutume que je vous relâche quelqu’un à la fête de Pâque ; voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? » Alors de nouveau, ils crièrent : « Non, pas lui, mais Barabbas. » (38b-40) Jésus fut finalement rejeté par son propre peuple qui devait lui réserver le chaleureux accueil comme roi envoyé par Dieu. Jean 1 :11 dit, « Elle est venu chez les siens, et les siens le l’ont pas reçue. » Esaïe s’écria, « Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? A qui le bras de l’Eternel s’est-il révélé ? » (53 :1)

Le rejet est très pénible. La plus grande peur de beaucoup de jeunes gens est d’être rejetés par leurs amis ou pairs. Mais le Fils de Dieu fut rejeté par les hommes coupables. C’était pour nous. Esaïe dit, « il était méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, » Nous devons être rejetés par Dieu, mais Jésus supporta ce rejet à notre place. Esaïe continue : « semblable à celui devant qui l’on se voile la face, il était méprisé, nous ne l’avons pas considéré. Certes, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; Et nous, nous l’avons considéré comme atteint d’une plaie ; Comme frappé par Dieu et humilié. Mais il était transpercé à cause de nos crimes, Ecrasé à cause de nos fautes ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » (Es 53 :3-5) Cette dernière phrase peut être changée en «  c’est par son rejet que nous sommes devenus acceptables. Puisque Jésus fut rejeté, nous pouvons être acceptés par Dieu. Alléluia.

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