LES LEADERS CHRETIENS S’APPLIQUENT AUX ŒUVRES BONNES
Tite
3:1-15
Verset
clé : 3:8
« Cette parole est certaine, et je veux que tu insiste
là-dessus, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à exceller dans les
œuvres bonnes. Voilà ce qui est beau et utiles aux hommes ! »
Au chapitre 1, Paul demanda Tite de sensibiliser les leaders
qualifiés dans l'église. Leur caractère devrait être pieux, et ils doivent
tenir fermement pour le message digne de l'Évangile. Au chapitre 2, Paul donna
à Tite les enseignements spécifiques pour les différents groupes de personnes
dans l'église. Et il souligna de nouveau que la grâce de Dieu est la source de
tous les œuvres bonnes. La grâce de Dieu nous justifie non seulement à travers
le pardon des péchés, il sanctifie ; c'est la puissance de Dieu qui permet
de vivre une vie digne de l’évangile. Au chapitre 3, Paul développe le thème
des œuvres bonnes, cette fois en rapport à la vie dans le monde. Le peuple de
Dieu ne vit pas dans l'isolement du monde. Si nous ne sommes pas de ce monde,
nous avons été envoyés au monde comme témoin. Jésus a prié pour ses
disciples : « Je ne prie pas de les ôter du monde, mais de les garder
du Malin… Comme tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi je les ai envoyés dans
le monde. » (Jn 17:15,18). Afin d'être des témoins efficaces dans le
monde, le peuple de Dieu doit veiller à faire de bonnes œuvres au-dedans.
Apprenons donc l'importance de faire de bonnes œuvres dans le monde.
Premièrement, rappelle au peuple de Dieu comment se
comporter dans la vie publique (1-2). Paul a commencé avec les mots,
"rappelle-leur…." Pourquoi dit Paul cela ? Parce que cela lui
paraissait le fondamental pour la chrétienté. Obéir, se soumettre, est un acte
contre nature humaine, mais il est extrêmement important pour qu’on soit
chrétien. Paul dit une fois, je vous répète, car c’est la sécurité pour vous.
Répéter toujours la même chose nous semble souvent redondant ou superflu. Mais
ce n’est pas le cas, l’homme à la nature oublieuse, il ne saura être trop
rappelé du fondamental. Quand Paul dit « rappelle-leur » il a aussi
cette intention de perfectionner le concept du thème enseigné en l’occurrence, la
soumission. Au fur et à mesure qu’il obéit aux autorités, le chrétien en
viendra à comprendre le sens et la saveur de ce commandement. L’homme est si
oublieux qu’il se relâche facilement de la leçon qu’il a apprise une fois en
passant des accidents de la vie. Mais ce n’est pas ainsi que le chrétien doit
agir. Il doit se commémorer sans cesse du sens du commandement. Ainsi il grandira
et sa qualité de la foi aussi. La foi stagnante déplaît à Dieu. Regardez le
monde, combien les gens se donnent-ils à se perfectionner. La célèbre chanteuse
française moderne Barbara dont chanson Götingen s’est insérée même dans le
programme de l’école primaire, et le médaille de la région d’honneur pour sa
contribution à la culture française avait cet épisode. Un jour son imprésario
lui demanda, « On se demande bien ce que tu répètes, ça fait trente ans
tu chantes la même chose. » La raison pour laquelle elle chante ce chant
en imposant à ses musiciens l’exigence, la méticulosité, la précision était
qu’elle arrive, selon son témoignage, à la chanson exacte qu’elle a voulu, ou
au spectacle qu’elle a pensé, ce qui l’amena à répéter même plusieurs mois, ses
cassettes étant écouté et annoté inlassablement pour recommencer le travail
avec son équipe le lendemain, et elle-même arrive au théâtre dès 10 heures du
matin pour attendre le lever de rideau de 20h30, voulant se protéger de toute
influence extérieure pour s’y mettre. Vraiment, si les chrétiens que nous
sommes l’imitions. Comment un être humain saisira-t-il le vrai sens de ce
commandement d’obéir aux supérieurs ? Cela est, quoi que paraissant
superflu, un immense domaine conduisant à une foi mûre.
Revenons à notre texte spirituel. Pourquoi Paul exhorte
d'abord les gens à la soumission et à l'obéissance ? L'historien Polybe
nous dit que les Crétois sont constamment impliqués dans les « insurrections,
meurtres et guerres intestines. » Selon Wikipedia, le Code de la Mafia de Silence
en ce qui concerne l'activité criminelle a eu ses origines dans la Crète antique.
Certains théologiens mentionnent que cette partie d’exhortation de la
soumission vise les gens sectaires qui mettaient l’accent sur la circoncision
et enseignaient les mythes Juifs comme condition de salut, dont Ch 1 parlait.
Paul dit à leur sujet, « il y a beaucoup d’indisciplinés. » Mais non seulement pour ces gens-là, mais en
général, les gens méprisent l'autorité et n’y coopèrent pas. Tous les gens sont
au fond, très orgueilleux et arrogants. Ils semblent être docile parfois en
apparence et ont une disposition de faire quelque chose pour leurs supérieurs,
mais c’est seulement un faux-semblant. Ce qu’ils font vraiment est devenir plus
grand que leurs supérieurs qui sont dans l’autorité. Quelqu’un a dit un jour,
« Monsieur, je vous bénis, et je vous serai fidèle jusqu’à la mort »
puis un moment après dans la situation malfamée, il change la position, «
je vous quitte, et je ferai à votre encontre un parti, vous allez voir. »
Mais ce qu’il dit n’est pas très étonnant. Jules César crut que Brutus était
son seul sujet loyal. Donc, il lui donnait toute sa confiance. Puis, une nuit
Brutus poignarda César à mort. A ce moment, César saisit son dernier souffle,
pour dis ces mots : « Es-ce toi, Brutus ? » César ne put
croire ses yeux, du fait que Brutus l’avait poignardé à mort. Nous pouvons
rarement trouver un homme de la vraie humanité ou un homme de la vraie
humilité.
La soumission aux autorités et l'obéissance n'est qu'un préambule.
Paul ajoute au verset 1b, « …d’être prêt à toute œuvre bonne. » Paul
revint au thème principal de l’épître qui est « l’œuvre bonne » qui
ne signifie autre chose que d’« enseigner la Bible. » Obéir aux
supérieurs, et se soumettre sont un élément fondamental pour réaliser l’œuvre
bonne de bonne instruction des âmes. Ceux qui ne se soumettent pas aux
autorités et supérieurs auront difficilement réalisé de bonnes œuvres. Donc,
rappelons-nous ce fait, que nous devons nous soumettre au gouvernement, aux
autorités et aux supérieurs en général. Néanmoins, ici, Paul nous donne
l’impression de vouloir élargir le champ de concept de l’œuvre bonne, car il
dit « toute œuvre bonne. » La principale œuvre bonne étant
d’enseigner la Bible, mais vis-à-vis le pouvoir du monde, nous pouvons faire
l’œuvre bonne d’ordre physique. Les autorités ou les gouvernements sont appelés
à gouverner le peuple. Ils sont établis par Dieu comme instrument pour mieux
diriger le pays. Et si nous faisons l’œuvre bonne nous pouvons en quelque sorte
jouer des collaborateurs de cette organisation. En général, ceux qui sont
fleurissants dans leur parole, ne s’appliquent pas à l’action. Par exemple,
dans le pays outre-Atlantique, on dit qu’en Amérique après l'ouragan Katrina en
2005, les églises chrétiennes américaines ont envoyé des équipes de secours et
des marchandises, alors que l'organisme gouvernemental FEMA (l’agence de la
fédération de l’urgence nationale) envoyait peu ou rien au début. On disait que
cela glorifiait Dieu et conduisit les gens à donner plus de confiance au
christianisme.
Paul dit au verset 2a, « …de ne pas médire de personne. »
L’acte de médire est selon la définition de petit Robert, de dire de quelqu’un
le mal qu’on sait ou croit savoir sur son compte. Comme dans l’expression
française, « dire pis que pendre », l’acte de médire équivaut à assassiner
la personnalité des gens et les faire ruiner dans leur réputation. C'est l'œuvre
du diable. Dans l’époque cybernétique, ce mal se propage très subrepticement,
causant parfois des suicides des jeunes. Le peuple de Dieu ne doit pas être
impliqué dans la médisance envers n'importe qui à tout moment. Alors quelle est
la cause de la médisance ? La traduction latine de ce mot est ne pas être
querelleux. Les gens ayant une apparence placide, n’ont cesse de se quereller
avec les autres. Alors leur intérieur est en guerre, subissant beaucoup de
dégât par ce tumulte. Car on peut bien combattre autrement que de main ou de
glaive. Les remèdes pour obvier ce mal, Paul les fit venir tout de suite après.
« d’être paisible, conciliants, pleine de douceur. Le mot "paisible"
est traduit d'un mot grec qui signifie en fait d’éviter les querelles, ce qui
est conforme à la traduction de la phrase précédente. Donc, la paix est un
exact antidote de la médisance. Si nous cherchons la paix avec les autres, nous
ne serons pas amenés à médire quiconque. Cette paix doit venir par contre de
Jésus-Christ. Puis être conciliants. La conciliation est un autre mot de
l’humanité. Elle est contraire à la rigueur qu’on applique souvent selon le
droit de chacun. Personne ne veut quitter ou se trouver léser dans son droit.
Mais l’humanité ou la conciliation est de savoir céder son droit pour le profit
des autres. Puis, il faut être plein de douceur. La douceur est l’un des fruits
du Saint-Esprit qu’énumérait Paul dans Galate. Le chrétien doit se revêtir de
ce caractère pour manifester la vertu du Christ.
Disons un anecdote. Mais il faut faire attention, car ces
vertus de paix, conciliation, douceur ont rapport à la nature coupable d’une
personne qui est l’antipode de cette trilogie. Comme la phrase commence par la
médisance, qui est l’expression égoïste voulant nuire les autres, ce mal vient
non de l’extérieur, mais de l’intérieur de la personne. Donc, il faut surmonter
cette nature et s’efforcer d’être paisible, conciliant et doux envers les
autres. Mais parfois, le mal vient de l’extérieur. Un frère a dit, je me
repends de ce que j’ai jugé les femmes de nos jours, car par leurs vêtements et
les dires, elles agissent comme des prostitués qui est privé du royaume et
empêche les autres d’y entrer, alors que lui-même a une certaine attirance
d’elles, mais dit, je ne me repends pas du fait qu’il les considère comme les
ennemis, elles ainsi que les hommes sans honneur qui les encourage. Devant la
vague de la méchanceté du monde, quelle attitude devrons-nous alors adopter ?
Pascal a déploré une fois, « le monde veut naturellement une religion,
mais douce. » Il est pour ainsi dire rigoriste, dans la mesure où il se
scandalisait de la normalisation du péché et des lâchetés de ses contemporains.
Si je cite une bibliographie récente, refuser l’illusoire douceur du compromis,
ce n’est pas se soumettre à une foi aveugle. C’est, à l’opposé, démontrer la
fécondité rationnelle du religieux : la foi pense et donne à penser. Mais,
loin de penser, ne pas déranger, ne pas déplaire, voilà les mottos des gens.
C’est l’exacte tendance de nos temps. Le pasteur qui prêche la repentance n’est
pas très populaire, tandis que celui qui prêche la bénédiction à tout azimut fait
un grand tabac. Dans ce sens, Pascal qui a eu contact avec les Jansénistes de
Port Royal, était l’inventeur de l’intellectuel français, trouvant plus de
ressources dans la colère que dans le consensus. Comme Lebrun, historien
contemporain, a dit, « si nous avons de nos jours de disciples à sa
hauteur. » Jésus eut de la colère envers le figuier qui représentait un
système improductif de l’épiscopalisme de son temps. Où sont les vrais
disciples de Jésus ?
Deuxièmement, rappelez-vous ce que Dieu a fait pour nous
(3-8a). Pour vraiment comprendre ce que Dieu a fait pour nous, nous avons
besoin de nous rappeler qui nous étions. Le verset 3 dit, « Car nous
aussi, autrefois, nous étions insensés, rebelles, égarés, asservis à toutes
sortes de désirs et de plaisirs, vivant dans la méchanceté et l’envie, odieux
et nous haïssant les uns les autres. » Paul utilise délibérément le pronom
"nous", y compris lui-même. Paul était un homme de renom avec une
personnalité impeccable du point de vue de statut social. Etant citoyen romain,
un des premiers élèves de l’école de Gamaliel, le vrai Hébreux, etc, rien ne
manquait dans sa personne. Mais il était un homme fondamentalement corrompu,
afin qu’il soit obligé de crier vers Dieu, « Qui me délivrera de ce corps
de mort. » Quoi qu’illuminé en extérieur, une fois entré dans son
intérieur, on n’y voyait que les ténèbres : l’esprit meurtrier, la
jalousie, la propre justice et la propre gloire, inlassable et incontrôlable.
Il était bel est bien, ni plus ni moins, l’agent de diable. Il en est de même
pour nous. Nous n’étions pas mieux que Saül, et nous ne sommes pas mieux
qu’aucun autre homme sur la terre. Notre mode de vie du passé est inavouable et
terrible et catastrophique. Tout simplement, à cause de nos péchés commis sans
vergogne, nous sommes destinés à la mort éternelle et le jugement de l’enfer.
Notre destination finale était de descendre dans ces lieux ténébreux de le
géhenne pour y souffrir dans l’étant brûlant de feu de souffre, éternellement.
Nous aurons beau de mordre langue pour appeler la mort, car notre âme est
condamnée à souffrir éternellement à cause de tous les actes commis si
horriblement dans le passé. Malgré tout cela, l’homme se pense toujours un peu
mieux que les autres, ce qui amène à commettre la médisance par exemple. Quel
mal a-t-il fait ? cria Pilate désespérément au sujet de Jésus. Rien, mais
par contre, le mal que nous avons commis est innombrable. Comme dit un des
évangélistes urbains New-Yorkais, Tim Keller, nous adorions les faux dieux
modernes qui sont argent, sexe et pouvoir. Nous étions vraiment les adorateurs
de ces dieux stupides.
Parlons un peu plus personnellement et concrètement. En
effet, dans le passé, nous voulions faire du bien, mais nous faisions toujours
ce qui est mal, contrairement à ce que nous souhaitions. Dans le passé, nous
voulions étudier fort, puis le désir coupable se levait dans nos cœurs. Nous ne
pouvions pas étudier fort ; plutôt nous voulons aller quelque part que
nous ne devions pas aller et gaspillions le temps. Il y a beaucoup de belles
filles dans le monde. A cause de nos sangs coupables, nous regardions de belles
femmes comme des femmes bizarres, et les femmes émanant l’odeur de péché comme
les plus jolies femmes. Quand quelqu’un se trompe par la vue, les coréens
disent que les yeux ont l’entorse. Vraiment nos yeux avaient l’entorse pour la
vraie beauté des femmes. Dans le passé, nous aimions les filles lourdement
fardées plutôt que les femmes qui sont radieuses de la beauté naturelle. Dans
le passé, nous voulions être de grands hommes, mais ce que nous faisions était
si médiocre à avouer. C’est à cause du fait que le sang souillé du péché
circule en nous. Nous déplorons du journalisme jaune sensuel recourant à
tape-à-l’œil et les films excessivement immoraux et meurtriers sur la
télévision qui est remplacée de nos jours davantage par l’internet. Nous
blâmons les stations d’émission de télévision. Mais en réalité, tant de gens
veulent regarder des films immoraux et meurtriers que les stations d’émission
de TV diffusent.
Lorsque
nous nous souvenons de cet ancien mode de vie, nous nous rendons compte que
nous avons vécu dans l'enfer. Nous ne voulons pas de nous souvenir de cette
terrible mode de vie. Mais nous devons nous rappeler cela afin de vraiment
apprécier la grâce de Dieu. Paul lui-même parlait souvent de son propre malheur
par rapport à la grâce de Dieu. Je dirais, « J’ai été une fois un esclave
de l’égoïsme, l'orgueil et la luxure ; une cause de préjudice et de
chagrin pour d'autres, mais la grâce de Notre Seigneur m’a été faite, à moi aussi…. »
Les
versets 4-7 est exprimé en une seule et longue phrase en grec. Lisons ces
versets : « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur,
et son amour pour les hommes, ont été manifestés, il nous a sauvés — non
parce que nous aurions fait des œuvres de justice, mais en vertu de sa propre
miséricorde — par le bain de la régénération et le renouveau du
Saint-Esprit ; il l'a répandu sur nous avec abondance par
Jésus-Christ notre Sauveur, afin que, justifiés par sa grâce, nous
devenions héritiers dans l'espérance de la vie éternelle. » Cette phrase
s'articule autour de l'expression, « il nous a sauvés. » C'est la
déclaration complète du salut dans le Nouveau Testament. Ici on peut trouver
certains des aspects du salut – source, terrains, moyens, et but. La source
de notre salut est Dieu lui-même. Pendant que nous étions des esclaves et
impuissants, incapables de nous sauver, Dieu montra sa bonté et d'amour pour
nous. Dans sa bonté, Dieu tolérait tous nos péchés, attendant patiemment notre
repentance (Rm 2:4). Dans son amour, il sacrifia son Fils unique pour nous.
Romains 5:8 dit, « Mais en ceci, Dieu prouve son amour envers nous :
lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. » La bonté
de Dieu et son amour n'étaient pas simplement des sentiments dans le cœur de
Dieu, mais ont été révélés par le fait que Jésus le Christ est apparu dans
l'histoire. Nous pouvons être sûrs de l'amour de Dieu en se basant sur le fait
que Jésus est venu dans le monde. Parfois, nous doutons de l'amour de Dieu en
fonction de notre situation ou de sentiments. Mais si nous considérons que Dieu
a donné son Fils unique pour nous sauver, nous nous rendons compte que rien ne
peut nous séparer de l'amour de Dieu.
Ensuite, c’est le terrain. C’est
le champ de cœur. Jésus Christ apparut non seulement historiquement, mais aussi
personnellement à chacun de ses habitants. Le Christ ressuscité apparut à Paul
et il fut changé. De la même façon, lorsque le Christ ressuscité est apparu à
chacun de nous, nous avons été sauvés. Il nous a sauvés, non à cause de choses
justes que nous avait faites, mais à cause de sa miséricorde. Si nous avons été
sauvés à cause de nos actes justes, que se passerait-il ? Nous serons fiers
et nous vantons que nous avons gagné notre salut. Mais lorsque nous nous
rappelons que nous avons été sauvés par la miséricorde de Dieu et de la grâce,
nous reconnaissons que notre salut est le don de Dieu et que toute la gloire se
pointe vers Dieu. Nous pouvons être reconnaissants toujours, dans tous les cas
de figure.
Versets 5b-6 nous disent le moyen par lequel Dieu
nous a sauvés : « il nous a sauvé… par le bain de la régénération et
le renouveau du Saint-Esprit. » Le « bain de la régénération » fait
référence au baptême. Il s’agit de la nouvelle naissance. Jésus en a parlé
longuement à Nicodème dont l’idée était tellement fixée. La régénération est
difficile selon le critère humain. Mais elle est possible par l’action du
Saint-Esprit. La régénération signifie le changement de la personne intérieure
et de notre système de valeur. Un vieillard nettoya la maison. Il nettoya même
une fois par mois le toit de sa maison. Il mit la plus grande valeur dans le
maintien de sa maison propre. Il vivait avec la joie sadique de mépriser les
gens qui vivaient une vie sacrificielle. De même, les gens du monde aiment les
choses de ce monde qui sont à périr, à se flétrir et à se corrompre. Mais après
la régénération, nous expérimentons un changement drastique. Dans le passé,
nous voulons voir autant de films possibles. Maintenant, nous voulons voir
notre Seigneur Jésus face à face, comme berger Estelle Yu chaque matin 3 fois
par semaine avec Joseph Yu. Dans le passé, nous voulons vraiment nous réjouir
dans le mode de vie facile et nonchalant. Mais après la régénération, nous
voulons participer à la souffrance de Jésus-Christ joyeusement. Nous voulons l’étude
seul à seul de la Bible avec les étudiants plus qu’aucune autre chose. Avec l’opération
de la régénération, nous espérons que Dieu augment le nombre d’enseignants de
la Bible au milieu de ce pays. D’abord, 50, ensuite, 100 ; finalement
1000, et les répandre à tout le pays, et change l’atmosphère impie de ce pays.
Nous ne pouvons changer nous-mêmes. Une sœur a dit, « je ne peux aider les
autres. Mais comment je le ferai, alors qu’il m’est déjà difficile de s’occuper
de mes choses. » C’est vrai, alors que si je me sens déjà chargé de
moi-même, comment je pourrai m’occuper des autres. Il est impossible. C’est la
réalité. Mais la sœur a prié Dieu de venir l’aider, si faible soit-elle. C’est
le faible pas que nous pouvons tendre et engager. A ce moment, l'œuvre de
l'Esprit Saint se déclenche, lui qui se réjouit toujours de l’humilité de cœur.
De vrai, nous ne pouvons pas changer nous-mêmes, mais quand nous croyons en
Jésus, Dieu nous change un à un, par le Saint-Esprit. Dieu peut changer les
autres, par l’étude de la Bible, jusqu’à ce qu’ils deviennent les disciples de
Jésus.
Quel est notre but de salut ? Le verset 7 dit,
« … afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions héritiers dans l’espérance
de la vie éternelle. » Aussi merveilleux que soit la grâce de Dieu du
salut dans laquelle nous vivons à présent, ce n'est pas notre ultime espoir ou
le but de notre salut. Le but de Dieu pour nous est de devenir héritiers de la
vie éternelle et vivre pour toujours dans son royaume avec lui. 2 Timothée
2:11-12a dit, « Cette parole est certaine ; Si nous sommes morts avec
lui, nous vivrons aussi avec lui ; Si nous persévérons, nous régnerons
aussi avec lui. » Si notre but était limité à ce monde, nous n'aurions pas
de réels espoirs. Mais Dieu a fait de nous ses héritiers pour partager la vie
éternelle dans le royaume de Dieu. Là, notre Seigneur Jésus, essuie toute larme
de nos yeux. Il n'y aura plus de mort ni deuil ni pleures ni douleur (Ap 21:4).
Plutôt, le royaume de Dieu est plein de vie et de lumière ; il est plein
de grâce et d'amour ; il est plein de joie et de paix. C'est notre but de salut.
La parole de Paul dans les versets 4 à 7 est certaine (8a). Quand nous
acceptons cette parole qui est certaine profondément dans nos cœurs, nous avons
une vive espérance dans le royaume de Dieu. Nous ne sommes pas attachés à ce
monde. Nous sommes libres d'aimer et de servir Dieu sacrificiellement.
Troisièmement, vivre une vie fructueuse (8b-15). Après nous être
rappelés la grâce du salut, Paul continua de nous enseigner comment vivre dans
ce monde pratiquement. Le verset 8b dit, « je veux que tu insistes
là-dessus, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’applique à exceller dans les
œuvres bonnes. Voilà ce qui est beau et utiles aux hommes. » Paul répète
ici que faire des œuvres bonnes est la preuve d’une foi évangélique qui est d’ailleurs
très belle. Si nous disons que nous avons la foi en Christ, mais ne faisons pas
les bonnes œuvres, nous ne pouvons pas prouver que nous avons la vraie foi. La
vraie foi produit le fruit des bonnes œuvres. Il y a une tendance chez nous
d'étudier beaucoup mais pratiquer peu comme des universitaires ordinaires. Cela
fait de nous des créatures étranges, comme si nous avons la tête d'un crocodile
et le corps d'un petit moineau. Bien sûr qu’il est bon de savoir beaucoup de
choses. Mais autant que nous le savons, nous devrions aussi le pratiquer. Il ne
suffit pas de parler de faire le bien ; nous devons faire le bien. Nous
devons équilibrer nos mots avec de bonnes actions. Les mots « s’appliquer à exceller » sont
une traduction assez singulière de notre version de la Bible Second appelé
Colombe. Le traducteur avait mis un grand accent sur les œuvres bonnes et
l’attitude primordiale pour elles. Ces doubles verbes : appliquer et
exceller impliquent que nous devons investir nos temps, énergie et argent pour
l’œuvre de Dieu avec un grand degré de concentration. S’appliquer à une noble
cause est un grand privilège accordé par Dieu aux hommes. Ces verbes doubles
impliquent aussi de chercher des occasions favorables. Lorsque des occasions se
présentent, sans que nous nous y passions, nous devrions avoir la sagesse de les
attraper et en tirer pleinement profit, avec enthousiasme.
Au verset 9, Paul exhorte le peuple de Dieu à éviter les
folles discussions, les généalogies et les disputes relatives à la loi, car
elles sont inutiles vaines. Au verset 10, il dit d’avertir la personne qui
cause des divisions une fois, puis une deuxième fois, et après, de s’éloigner
d’elle. Au verset 11 il nous assure que la motivation de cette personne est
déformée et coupable, et qu'elle est condamnée devant Dieu. Dieu veut
réellement que son peuple soit uni, non pas divisé. Nous devrions bâtir
l'église de Dieu, et non pas la détruire avec la division.
Dans les versets 12-13, Paul fit certaines demandes
personnelles à Tite et au peuple de Dieu en Crète. Il voulait vraiment que Tite
vienne à lui à Nicopolis et passer l'hiver avec lui. Paul demanda l'aide pour Zénas, docteur de la loi ou
littéralement un avocat chrétien et Apollos, et de pourvoir à leurs besoins.
C'était un moyen pratique pour les Crétois de participer à la mission de
l'évangélisation mondiale.
Au verset 14, Paul renouvelle le message principal de sa
lettre : « il faut que les nôtres aussi apprennent à exceller dans
les œuvres bonnes, pour subvenir aux nécessités urgentes, afin de ne pas être
sans fruit. » Zénas et Appolos étaient les grands érudits à l’époque, mais
ils étaient originaires étrangère soit de Rome soit d’Alexandrie. Paul souligne
qu’en même temps de bénir les personnes extérieures qui contribuaient à
l’Evangile, il ne faut pas négliger de grandir au sein de l’église locale. Il
ne faut pas que la vie chrétienne soit infructueuse et stérile (8b). Autrement
dit, elle doit être « productive ». Selon le terme moderne, qu’elle
soit rentable et utilitaire. Pourquoi ? Car c’est un aboutissement naturel
des œuvres bonnes. Faire l’œuvre bonne nécessite le sacrifice de notre temps,
énergie et argent. Mais il apporte un bénéfice à Dieu et aux autres. Souvent,
nous ne voyons pas le fruit des œuvres bonnes tout de suite. Ainsi nous pouvons
sentir que cette vie est trop coûteuse et une affaire perdante. Nous sommes
devenus las et fatigués de continuer de faire de bonnes œuvres. Mais faire les
bonnes œuvres n’est pas une affaire perdante. Cela nous permet de construire notre
caractère dans l'image du Christ. Cela aide à répandre de bonnes semences qui
finiront par produire une récolte. Psaume 112:9 dit, « Il fait des
largesses, il donne aux pauvres ; Sa justice subsiste à jamais ; Sa
puissance s’élève avec gloire. » Galates 6:9-10 dit, « Ne vous
lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable,
si nous ne nous relâchons pas. Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion,
pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. »
Dans ce passage de chapitre 3 qui est la continuation de
chapitre 2, Paul souligne constamment l’importance de l’acte d’élever les
enseignants de la Bible. Cela était la stratégie de Paul pour la conquête du
monde par l’Evangile. Nous n’avons pas de 36 solutions pour l’évangélisation.
Nous devons être entraîné et grandir jusqu’à être appelé expert de la Bible, en
nous appliquant chaque semaine et chaque jour par l’étude et le témoignage pour
exceller dans l’enseignement de la Bible. Nous aurons la vision de changement
de ce pays que les habitants se repentent et soient établis comme royaume de
sacrificateur de Dieu pour le monde. Que Dieu vous bénisse !
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