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dimanche 11 mars 2018

Tite 3:1-15 (M de 11/3/2018)

LES LEADERS CHRETIENS S’APPLIQUENT AUX ŒUVRES BONNES
Tite 3:1-15
Verset clé : 3:8
« Cette parole est certaine, et je veux que tu insiste là-dessus, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à exceller dans les œuvres bonnes. Voilà ce qui est beau et utiles aux hommes ! »
Au chapitre 1, Paul demanda Tite de sensibiliser les leaders qualifiés dans l'église. Leur caractère devrait être pieux, et ils doivent tenir fermement pour le message digne de l'Évangile. Au chapitre 2, Paul donna à Tite les enseignements spécifiques pour les différents groupes de personnes dans l'église. Et il souligna de nouveau que la grâce de Dieu est la source de tous les œuvres bonnes. La grâce de Dieu nous justifie non seulement à travers le pardon des péchés, il sanctifie ; c'est la puissance de Dieu qui permet de vivre une vie digne de l’évangile. Au chapitre 3, Paul développe le thème des œuvres bonnes, cette fois en rapport à la vie dans le monde. Le peuple de Dieu ne vit pas dans l'isolement du monde. Si nous ne sommes pas de ce monde, nous avons été envoyés au monde comme témoin. Jésus a prié pour ses disciples : « Je ne prie pas de les ôter du monde, mais de les garder du Malin… Comme tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi je les ai envoyés dans le monde. » (Jn 17:15,18). Afin d'être des témoins efficaces dans le monde, le peuple de Dieu doit veiller à faire de bonnes œuvres au-dedans. Apprenons donc l'importance de faire de bonnes œuvres dans le monde.
Premièrement, rappelle au peuple de Dieu comment se comporter dans la vie publique (1-2). Paul a commencé avec les mots, "rappelle-leur…." Pourquoi dit Paul cela ? Parce que cela lui paraissait le fondamental pour la chrétienté. Obéir, se soumettre, est un acte contre nature humaine, mais il est extrêmement important pour qu’on soit chrétien. Paul dit une fois, je vous répète, car c’est la sécurité pour vous. Répéter toujours la même chose nous semble souvent redondant ou superflu. Mais ce n’est pas le cas, l’homme à la nature oublieuse, il ne saura être trop rappelé du fondamental. Quand Paul dit « rappelle-leur » il a aussi cette intention de perfectionner le concept du thème enseigné en l’occurrence, la soumission. Au fur et à mesure qu’il obéit aux autorités, le chrétien en viendra à comprendre le sens et la saveur de ce commandement. L’homme est si oublieux qu’il se relâche facilement de la leçon qu’il a apprise une fois en passant des accidents de la vie. Mais ce n’est pas ainsi que le chrétien doit agir. Il doit se commémorer sans cesse du sens du commandement. Ainsi il grandira et sa qualité de la foi aussi. La foi stagnante déplaît à Dieu. Regardez le monde, combien les gens se donnent-ils à se perfectionner. La célèbre chanteuse française moderne Barbara dont chanson Götingen s’est insérée même dans le programme de l’école primaire, et le médaille de la région d’honneur pour sa contribution à la culture française avait cet épisode. Un jour son imprésario lui demanda, «  On se demande bien ce que tu répètes, ça fait trente ans tu chantes la même chose. » La raison pour laquelle elle chante ce chant en imposant à ses musiciens l’exigence, la méticulosité, la précision était qu’elle arrive, selon son témoignage, à la chanson exacte qu’elle a voulu, ou au spectacle qu’elle a pensé, ce qui l’amena à répéter même plusieurs mois, ses cassettes étant écouté et annoté inlassablement pour recommencer le travail avec son équipe le lendemain, et elle-même arrive au théâtre dès 10 heures du matin pour attendre le lever de rideau de 20h30, voulant se protéger de toute influence extérieure pour s’y mettre. Vraiment, si les chrétiens que nous sommes l’imitions. Comment un être humain saisira-t-il le vrai sens de ce commandement d’obéir aux supérieurs ? Cela est, quoi que paraissant superflu, un immense domaine conduisant à une foi mûre.
Revenons à notre texte spirituel. Pourquoi Paul exhorte d'abord les gens à la soumission et à l'obéissance ? L'historien Polybe nous dit que les Crétois sont constamment impliqués dans les « insurrections, meurtres et guerres intestines. » Selon Wikipedia, le Code de la Mafia de Silence en ce qui concerne l'activité criminelle a eu ses origines dans la Crète antique. Certains théologiens mentionnent que cette partie d’exhortation de la soumission vise les gens sectaires qui mettaient l’accent sur la circoncision et enseignaient les mythes Juifs comme condition de salut, dont Ch 1 parlait. Paul dit à leur sujet, « il y a beaucoup d’indisciplinés. »  Mais non seulement pour ces gens-là, mais en général, les gens méprisent l'autorité et n’y coopèrent pas. Tous les gens sont au fond, très orgueilleux et arrogants. Ils semblent être docile parfois en apparence et ont une disposition de faire quelque chose pour leurs supérieurs, mais c’est seulement un faux-semblant. Ce qu’ils font vraiment est devenir plus grand que leurs supérieurs qui sont dans l’autorité. Quelqu’un a dit un jour, « Monsieur, je vous bénis, et je vous serai fidèle jusqu’à la mort » puis un moment après dans la situation malfamée, il change la position, «  je vous quitte, et je ferai à votre encontre un parti, vous allez voir. » Mais ce qu’il dit n’est pas très étonnant. Jules César crut que Brutus était son seul sujet loyal. Donc, il lui donnait toute sa confiance. Puis, une nuit Brutus poignarda César à mort. A ce moment, César saisit son dernier souffle, pour dis ces mots : « Es-ce toi, Brutus ? » César ne put croire ses yeux, du fait que Brutus l’avait poignardé à mort. Nous pouvons rarement trouver un homme de la vraie humanité ou un homme de la vraie humilité. 
La soumission aux autorités et l'obéissance n'est qu'un préambule. Paul ajoute au verset 1b, « …d’être prêt à toute œuvre bonne. » Paul revint au thème principal de l’épître qui est « l’œuvre bonne » qui ne signifie autre chose que d’« enseigner la Bible. » Obéir aux supérieurs, et se soumettre sont un élément fondamental pour réaliser l’œuvre bonne de bonne instruction des âmes. Ceux qui ne se soumettent pas aux autorités et supérieurs auront difficilement réalisé de bonnes œuvres. Donc, rappelons-nous ce fait, que nous devons nous soumettre au gouvernement, aux autorités et aux supérieurs en général. Néanmoins, ici, Paul nous donne l’impression de vouloir élargir le champ de concept de l’œuvre bonne, car il dit « toute œuvre bonne. » La principale œuvre bonne étant d’enseigner la Bible, mais vis-à-vis le pouvoir du monde, nous pouvons faire l’œuvre bonne d’ordre physique. Les autorités ou les gouvernements sont appelés à gouverner le peuple. Ils sont établis par Dieu comme instrument pour mieux diriger le pays. Et si nous faisons l’œuvre bonne nous pouvons en quelque sorte jouer des collaborateurs de cette organisation. En général, ceux qui sont fleurissants dans leur parole, ne s’appliquent pas à l’action. Par exemple, dans le pays outre-Atlantique, on dit qu’en Amérique après l'ouragan Katrina en 2005, les églises chrétiennes américaines ont envoyé des équipes de secours et des marchandises, alors que l'organisme gouvernemental FEMA (l’agence de la fédération de l’urgence nationale) envoyait peu ou rien au début. On disait que cela glorifiait Dieu et conduisit les gens à donner plus de confiance au christianisme.
Paul dit au verset 2a, « …de ne pas médire de personne. » L’acte de médire est selon la définition de petit Robert, de dire de quelqu’un le mal qu’on sait ou croit savoir sur son compte. Comme dans l’expression française, « dire pis que pendre », l’acte de médire équivaut à assassiner la personnalité des gens et les faire ruiner dans leur réputation. C'est l'œuvre du diable. Dans l’époque cybernétique, ce mal se propage très subrepticement, causant parfois des suicides des jeunes. Le peuple de Dieu ne doit pas être impliqué dans la médisance envers n'importe qui à tout moment. Alors quelle est la cause de la médisance ? La traduction latine de ce mot est ne pas être querelleux. Les gens ayant une apparence placide, n’ont cesse de se quereller avec les autres. Alors leur intérieur est en guerre, subissant beaucoup de dégât par ce tumulte. Car on peut bien combattre autrement que de main ou de glaive. Les remèdes pour obvier ce mal, Paul les fit venir tout de suite après. « d’être paisible, conciliants, pleine de douceur. Le mot "paisible" est traduit d'un mot grec qui signifie en fait d’éviter les querelles, ce qui est conforme à la traduction de la phrase précédente. Donc, la paix est un exact antidote de la médisance. Si nous cherchons la paix avec les autres, nous ne serons pas amenés à médire quiconque. Cette paix doit venir par contre de Jésus-Christ. Puis être conciliants. La conciliation est un autre mot de l’humanité. Elle est contraire à la rigueur qu’on applique souvent selon le droit de chacun. Personne ne veut quitter ou se trouver léser dans son droit. Mais l’humanité ou la conciliation est de savoir céder son droit pour le profit des autres. Puis, il faut être plein de douceur. La douceur est l’un des fruits du Saint-Esprit qu’énumérait Paul dans Galate. Le chrétien doit se revêtir de ce caractère pour manifester la vertu du Christ.
Disons un anecdote. Mais il faut faire attention, car ces vertus de paix, conciliation, douceur ont rapport à la nature coupable d’une personne qui est l’antipode de cette trilogie. Comme la phrase commence par la médisance, qui est l’expression égoïste voulant nuire les autres, ce mal vient non de l’extérieur, mais de l’intérieur de la personne. Donc, il faut surmonter cette nature et s’efforcer d’être paisible, conciliant et doux envers les autres. Mais parfois, le mal vient de l’extérieur. Un frère a dit, je me repends de ce que j’ai jugé les femmes de nos jours, car par leurs vêtements et les dires, elles agissent comme des prostitués qui est privé du royaume et empêche les autres d’y entrer, alors que lui-même a une certaine attirance d’elles, mais dit, je ne me repends pas du fait qu’il les considère comme les ennemis, elles ainsi que les hommes sans honneur qui les encourage. Devant la vague de la méchanceté du monde, quelle attitude devrons-nous alors adopter ? Pascal a déploré une fois, « le monde veut naturellement une religion, mais douce. » Il est pour ainsi dire rigoriste, dans la mesure où il se scandalisait de la normalisation du péché et des lâchetés de ses contemporains. Si je cite une bibliographie récente, refuser l’illusoire douceur du compromis, ce n’est pas se soumettre à une foi aveugle. C’est, à l’opposé, démontrer la fécondité rationnelle du religieux : la foi pense et donne à penser. Mais, loin de penser, ne pas déranger, ne pas déplaire, voilà les mottos des gens. C’est l’exacte tendance de nos temps. Le pasteur qui prêche la repentance n’est pas très populaire, tandis que celui qui prêche la bénédiction à tout azimut fait un grand tabac. Dans ce sens, Pascal qui a eu contact avec les Jansénistes de Port Royal, était l’inventeur de l’intellectuel français, trouvant plus de ressources dans la colère que dans le consensus. Comme Lebrun, historien contemporain, a dit, « si nous avons de nos jours de disciples à sa hauteur. » Jésus eut de la colère envers le figuier qui représentait un système improductif de l’épiscopalisme de son temps. Où sont les vrais disciples de Jésus ?
Deuxièmement, rappelez-vous ce que Dieu a fait pour nous (3-8a). Pour vraiment comprendre ce que Dieu a fait pour nous, nous avons besoin de nous rappeler qui nous étions. Le verset 3 dit, « Car nous aussi, autrefois, nous étions insensés, rebelles, égarés, asservis à toutes sortes de désirs et de plaisirs, vivant dans la méchanceté et l’envie, odieux et nous haïssant les uns les autres. » Paul utilise délibérément le pronom "nous", y compris lui-même. Paul était un homme de renom avec une personnalité impeccable du point de vue de statut social. Etant citoyen romain, un des premiers élèves de l’école de Gamaliel, le vrai Hébreux, etc, rien ne manquait dans sa personne. Mais il était un homme fondamentalement corrompu, afin qu’il soit obligé de crier vers Dieu, « Qui me délivrera de ce corps de mort. » Quoi qu’illuminé en extérieur, une fois entré dans son intérieur, on n’y voyait que les ténèbres : l’esprit meurtrier, la jalousie, la propre justice et la propre gloire, inlassable et incontrôlable. Il était bel est bien, ni plus ni moins, l’agent de diable. Il en est de même pour nous. Nous n’étions pas mieux que Saül, et nous ne sommes pas mieux qu’aucun autre homme sur la terre. Notre mode de vie du passé est inavouable et terrible et catastrophique. Tout simplement, à cause de nos péchés commis sans vergogne, nous sommes destinés à la mort éternelle et le jugement de l’enfer. Notre destination finale était de descendre dans ces lieux ténébreux de le géhenne pour y souffrir dans l’étant brûlant de feu de souffre, éternellement. Nous aurons beau de mordre langue pour appeler la mort, car notre âme est condamnée à souffrir éternellement à cause de tous les actes commis si horriblement dans le passé. Malgré tout cela, l’homme se pense toujours un peu mieux que les autres, ce qui amène à commettre la médisance par exemple. Quel mal a-t-il fait ? cria Pilate désespérément au sujet de Jésus. Rien, mais par contre, le mal que nous avons commis est innombrable. Comme dit un des évangélistes urbains New-Yorkais, Tim Keller, nous adorions les faux dieux modernes qui sont argent, sexe et pouvoir. Nous étions vraiment les adorateurs de ces dieux stupides.
Parlons un peu plus personnellement et concrètement. En effet, dans le passé, nous voulions faire du bien, mais nous faisions toujours ce qui est mal, contrairement à ce que nous souhaitions. Dans le passé, nous voulions étudier fort, puis le désir coupable se levait dans nos cœurs. Nous ne pouvions pas étudier fort ; plutôt nous voulons aller quelque part que nous ne devions pas aller et gaspillions le temps. Il y a beaucoup de belles filles dans le monde. A cause de nos sangs coupables, nous regardions de belles femmes comme des femmes bizarres, et les femmes émanant l’odeur de péché comme les plus jolies femmes. Quand quelqu’un se trompe par la vue, les coréens disent que les yeux ont l’entorse. Vraiment nos yeux avaient l’entorse pour la vraie beauté des femmes. Dans le passé, nous aimions les filles lourdement fardées plutôt que les femmes qui sont radieuses de la beauté naturelle. Dans le passé, nous voulions être de grands hommes, mais ce que nous faisions était si médiocre à avouer. C’est à cause du fait que le sang souillé du péché circule en nous. Nous déplorons du journalisme jaune sensuel recourant à tape-à-l’œil et les films excessivement immoraux et meurtriers sur la télévision qui est remplacée de nos jours davantage par l’internet. Nous blâmons les stations d’émission de télévision. Mais en réalité, tant de gens veulent regarder des films immoraux et meurtriers que les stations d’émission de TV diffusent.
Lorsque nous nous souvenons de cet ancien mode de vie, nous nous rendons compte que nous avons vécu dans l'enfer. Nous ne voulons pas de nous souvenir de cette terrible mode de vie. Mais nous devons nous rappeler cela afin de vraiment apprécier la grâce de Dieu. Paul lui-même parlait souvent de son propre malheur par rapport à la grâce de Dieu. Je dirais, « J’ai été une fois un esclave de l’égoïsme, l'orgueil et la luxure ; une cause de préjudice et de chagrin pour d'autres, mais la grâce de Notre Seigneur m’a été faite, à moi aussi…. »

Les versets 4-7 est exprimé en une seule et longue phrase en grec. Lisons ces versets : « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur, et son amour pour les hommes, ont été manifestés, il nous a sauvés — non parce que nous aurions fait des œuvres de justice, mais en vertu de sa propre miséricorde — par le bain de la régénération et le renouveau du Saint-Esprit ; il l'a répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ notre Sauveur, afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions héritiers dans l'espérance de la vie éternelle. » Cette phrase s'articule autour de l'expression, « il nous a sauvés. » C'est la déclaration complète du salut dans le Nouveau Testament. Ici on peut trouver certains des aspects du salut – source, terrains, moyens, et but. La source de notre salut est Dieu lui-même. Pendant que nous étions des esclaves et impuissants, incapables de nous sauver, Dieu montra sa bonté et d'amour pour nous. Dans sa bonté, Dieu tolérait tous nos péchés, attendant patiemment notre repentance (Rm 2:4). Dans son amour, il sacrifia son Fils unique pour nous. Romains 5:8 dit, « Mais en ceci, Dieu prouve son amour envers nous : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. » La bonté de Dieu et son amour n'étaient pas simplement des sentiments dans le cœur de Dieu, mais ont été révélés par le fait que Jésus le Christ est apparu dans l'histoire. Nous pouvons être sûrs de l'amour de Dieu en se basant sur le fait que Jésus est venu dans le monde. Parfois, nous doutons de l'amour de Dieu en fonction de notre situation ou de sentiments. Mais si nous considérons que Dieu a donné son Fils unique pour nous sauver, nous nous rendons compte que rien ne peut nous séparer de l'amour de Dieu.
Ensuite, c’est le terrain. C’est le champ de cœur. Jésus Christ apparut non seulement historiquement, mais aussi personnellement à chacun de ses habitants. Le Christ ressuscité apparut à Paul et il fut changé. De la même façon, lorsque le Christ ressuscité est apparu à chacun de nous, nous avons été sauvés. Il nous a sauvés, non à cause de choses justes que nous avait faites, mais à cause de sa miséricorde. Si nous avons été sauvés à cause de nos actes justes, que se passerait-il ? Nous serons fiers et nous vantons que nous avons gagné notre salut. Mais lorsque nous nous rappelons que nous avons été sauvés par la miséricorde de Dieu et de la grâce, nous reconnaissons que notre salut est le don de Dieu et que toute la gloire se pointe vers Dieu. Nous pouvons être reconnaissants toujours, dans tous les cas de figure.

Versets 5b-6 nous disent le moyen par lequel Dieu nous a sauvés : « il nous a sauvé… par le bain de la régénération et le renouveau du Saint-Esprit. » Le « bain de la régénération » fait référence au baptême. Il s’agit de la nouvelle naissance. Jésus en a parlé longuement à Nicodème dont l’idée était tellement fixée. La régénération est difficile selon le critère humain. Mais elle est possible par l’action du Saint-Esprit. La régénération signifie le changement de la personne intérieure et de notre système de valeur. Un vieillard nettoya la maison. Il nettoya même une fois par mois le toit de sa maison. Il mit la plus grande valeur dans le maintien de sa maison propre. Il vivait avec la joie sadique de mépriser les gens qui vivaient une vie sacrificielle. De même, les gens du monde aiment les choses de ce monde qui sont à périr, à se flétrir et à se corrompre. Mais après la régénération, nous expérimentons un changement drastique. Dans le passé, nous voulons voir autant de films possibles. Maintenant, nous voulons voir notre Seigneur Jésus face à face, comme berger Estelle Yu chaque matin 3 fois par semaine avec Joseph Yu. Dans le passé, nous voulons vraiment nous réjouir dans le mode de vie facile et nonchalant. Mais après la régénération, nous voulons participer à la souffrance de Jésus-Christ joyeusement. Nous voulons l’étude seul à seul de la Bible avec les étudiants plus qu’aucune autre chose. Avec l’opération de la régénération, nous espérons que Dieu augment le nombre d’enseignants de la Bible au milieu de ce pays. D’abord, 50, ensuite, 100 ; finalement 1000, et les répandre à tout le pays, et change l’atmosphère impie de ce pays. Nous ne pouvons changer nous-mêmes. Une sœur a dit, « je ne peux aider les autres. Mais comment je le ferai, alors qu’il m’est déjà difficile de s’occuper de mes choses. » C’est vrai, alors que si je me sens déjà chargé de moi-même, comment je pourrai m’occuper des autres. Il est impossible. C’est la réalité. Mais la sœur a prié Dieu de venir l’aider, si faible soit-elle. C’est le faible pas que nous pouvons tendre et engager. A ce moment, l'œuvre de l'Esprit Saint se déclenche, lui qui se réjouit toujours de l’humilité de cœur. De vrai, nous ne pouvons pas changer nous-mêmes, mais quand nous croyons en Jésus, Dieu nous change un à un, par le Saint-Esprit. Dieu peut changer les autres, par l’étude de la Bible, jusqu’à ce qu’ils deviennent les disciples de Jésus.
Quel est notre but de salut ? Le verset 7 dit, « … afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions héritiers dans l’espérance de la vie éternelle. » Aussi merveilleux que soit la grâce de Dieu du salut dans laquelle nous vivons à présent, ce n'est pas notre ultime espoir ou le but de notre salut. Le but de Dieu pour nous est de devenir héritiers de la vie éternelle et vivre pour toujours dans son royaume avec lui. 2 Timothée 2:11-12a dit, « Cette parole est certaine ; Si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui ; Si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui. » Si notre but était limité à ce monde, nous n'aurions pas de réels espoirs. Mais Dieu a fait de nous ses héritiers pour partager la vie éternelle dans le royaume de Dieu. Là, notre Seigneur Jésus, essuie toute larme de nos yeux. Il n'y aura plus de mort ni deuil ni pleures ni douleur (Ap 21:4). Plutôt, le royaume de Dieu est plein de vie et de lumière ; il est plein de grâce et d'amour ; il est plein de joie et de paix. C'est notre but de salut. La parole de Paul dans les versets 4 à 7 est certaine (8a). Quand nous acceptons cette parole qui est certaine profondément dans nos cœurs, nous avons une vive espérance dans le royaume de Dieu. Nous ne sommes pas attachés à ce monde. Nous sommes libres d'aimer et de servir Dieu sacrificiellement.
Troisièmement, vivre une vie fructueuse (8b-15). Après nous être rappelés la grâce du salut, Paul continua de nous enseigner comment vivre dans ce monde pratiquement. Le verset 8b dit, « je veux que tu insistes là-dessus, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’applique à exceller dans les œuvres bonnes. Voilà ce qui est beau et utiles aux hommes. » Paul répète ici que faire des œuvres bonnes est la preuve d’une foi évangélique qui est d’ailleurs très belle. Si nous disons que nous avons la foi en Christ, mais ne faisons pas les bonnes œuvres, nous ne pouvons pas prouver que nous avons la vraie foi. La vraie foi produit le fruit des bonnes œuvres. Il y a une tendance chez nous d'étudier beaucoup mais pratiquer peu comme des universitaires ordinaires. Cela fait de nous des créatures étranges, comme si nous avons la tête d'un crocodile et le corps d'un petit moineau. Bien sûr qu’il est bon de savoir beaucoup de choses. Mais autant que nous le savons, nous devrions aussi le pratiquer. Il ne suffit pas de parler de faire le bien ; nous devons faire le bien. Nous devons équilibrer nos mots avec de bonnes actions. Les  mots « s’appliquer à exceller » sont une traduction assez singulière de notre version de la Bible Second appelé Colombe. Le traducteur avait mis un grand accent sur les œuvres bonnes et l’attitude primordiale pour elles. Ces doubles verbes : appliquer et exceller impliquent que nous devons investir nos temps, énergie et argent pour l’œuvre de Dieu avec un grand degré de concentration. S’appliquer à une noble cause est un grand privilège accordé par Dieu aux hommes. Ces verbes doubles impliquent aussi de chercher des occasions favorables. Lorsque des occasions se présentent, sans que nous nous y passions, nous devrions avoir la sagesse de les attraper et en tirer pleinement profit, avec enthousiasme.
Au verset 9, Paul exhorte le peuple de Dieu à éviter les folles discussions, les généalogies et les disputes relatives à la loi, car elles sont inutiles vaines. Au verset 10, il dit d’avertir la personne qui cause des divisions une fois, puis une deuxième fois, et après, de s’éloigner d’elle. Au verset 11 il nous assure que la motivation de cette personne est déformée et coupable, et qu'elle est condamnée devant Dieu. Dieu veut réellement que son peuple soit uni, non pas divisé. Nous devrions bâtir l'église de Dieu, et non pas la détruire avec la division.
Dans les versets 12-13, Paul fit certaines demandes personnelles à Tite et au peuple de Dieu en Crète. Il voulait vraiment que Tite vienne à lui à Nicopolis et passer l'hiver avec lui. Paul  demanda l'aide pour Zénas, docteur de la loi ou littéralement un avocat chrétien et Apollos, et de pourvoir à leurs besoins. C'était un moyen pratique pour les Crétois de participer à la mission de l'évangélisation mondiale.
Au verset 14, Paul renouvelle le message principal de sa lettre : « il faut que les nôtres aussi apprennent à exceller dans les œuvres bonnes, pour subvenir aux nécessités urgentes, afin de ne pas être sans fruit. » Zénas et Appolos étaient les grands érudits à l’époque, mais ils étaient originaires étrangère soit de Rome soit d’Alexandrie. Paul souligne qu’en même temps de bénir les personnes extérieures qui contribuaient à l’Evangile, il ne faut pas négliger de grandir au sein de l’église locale. Il ne faut pas que la vie chrétienne soit infructueuse et stérile (8b). Autrement dit, elle doit être « productive  ». Selon le terme moderne, qu’elle soit rentable et utilitaire. Pourquoi ? Car c’est un aboutissement naturel des œuvres bonnes. Faire l’œuvre bonne nécessite le sacrifice de notre temps, énergie et argent. Mais il apporte un bénéfice à Dieu et aux autres. Souvent, nous ne voyons pas le fruit des œuvres bonnes tout de suite. Ainsi nous pouvons sentir que cette vie est trop coûteuse et une affaire perdante. Nous sommes devenus las et fatigués de continuer de faire de bonnes œuvres. Mais faire les bonnes œuvres n’est pas une affaire perdante. Cela nous permet de construire notre caractère dans l'image du Christ. Cela aide à répandre de bonnes semences qui finiront par produire une récolte. Psaume 112:9 dit, « Il fait des largesses, il donne aux pauvres ; Sa justice subsiste à jamais ; Sa puissance s’élève avec gloire. » Galates 6:9-10 dit, « Ne vous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. »

Dans ce passage de chapitre 3 qui est la continuation de chapitre 2, Paul souligne constamment l’importance de l’acte d’élever les enseignants de la Bible. Cela était la stratégie de Paul pour la conquête du monde par l’Evangile. Nous n’avons pas de 36 solutions pour l’évangélisation. Nous devons être entraîné et grandir jusqu’à être appelé expert de la Bible, en nous appliquant chaque semaine et chaque jour par l’étude et le témoignage pour exceller dans l’enseignement de la Bible. Nous aurons la vision de changement de ce pays que les habitants se repentent et soient établis comme royaume de sacrificateur de Dieu pour le monde. Que Dieu vous bénisse !

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