FIS DE
DAVID, AIE PITIE DE MOI
Verset Clé 10 : 48
Avant l’entrée de Jérusalem, Jésus guérit un aveugle. C’était le
dernier miracle. Jésus ne fera plus le miracle. Jésus offrit une guérison à cet
homme à cause de son cri. Il y a quelque chose à apprendre ici au niveau de la
foi.
1.
Fils de David, aie pitié de moi (46-50)
Jésus entendit le cri d’un aveugle dans son chemin. Quoi qu’il
fut occupé et pressé vers la mort, Jésus entendit le cri d’un désespéré. Jésus
voulut l’aider. Merci Seigneur, Jésus est toujours prêt à nous aider en
entendant notre cri. Beaucoup de gens gardent le silence en pensant que Jésus
sait tout. Mais ce n’est pas ainsi. Jésus veut que nous criions désespérément
pour obtenir sa bénédiction. Beaucoup de gens sont trop habitué de leur
situation status quo, ou craignent de « qu’en dira-t-on. » C’est
pourquoi ils ne crient pas donc n’expérimentent pas la puissance de Dieu par
laquelle Jésus répond. Nous ne devons pas garder le silence, et malgré la
prohibition ou l’empêchement, nous devons avoir audace pour pouvoir oser ce qui
est impossible. La guérison était un problème de vie ou mort pour Bartimée. Il
faut que nous repentions que nous avons perdu depuis longtemps ce désir d’être
guéri. Alors Jésus ne peut pas répondre. Mais voyons, combien cet homme qui n’a
même pas son propre nom (Bartimée signifie fils de Timée) se battit
désespérément pour la guérison. Le ciel s’émeut quand le cœur se bat.
2.
Va, ta foi t’a sauvé (51-52)
Que veux-tu que je fasse ? Jésus sut bien entendu ce que l’aveugle
voulait qu’il fasse. Mais il veut que cet infirme exprime son désir par la
bouche ; « oui, je le veux. » En confessant par la bouche, on parvient
au salut dit Romain 10 :10. De nouveau, donc, ici nous reconnaissons
combien parler par la bouche est important pour le croyant afin d’obtenir la réponse
à ses prières. Adressons donc par les mots bien articulés nos souhaits clairs
devant Dieu. Autrement, il faut bien saisir les sujets de prière clairement,
ensuite les apporter à Jésus de vive voix. Jésus en voyant en lui un clair
sujet de prière et l’absence totale de l’incrédulité, il se décida de le
guérir. « Va, ta foi t’a sauvée » dit Jésus et l’aveugle recouvrit la
vue promptement. Vraiment, c’est la foi qui triomphe au final dans nos vies. Il
n’y a aucune maladie qui ne puisse être guérie, si nous avons la claire volonté
d’être guérie et prions humblement en croyant en la puissance de Jésus, et en
persévérant malgré les obstacles multiples.
Je suis vraiment touchée par la foi de cet homme. Surtout verset 48, plusieurs lui faisant des reproches pour le faire taire. Dans notre société actuelle, tous se fient aux regards des autres qui régulent nos comportements et nos propos, personne ne veut se faire trop remarquer et se prendre comme un fou, comme les clauchards qui hurlent dans les métros. Le cœur de l’homme se retreissie, le sentiment d’apathie se développe dans le sens qu’on s’habitue aux maux: ça fait plusieurs années que ça soit ainsi, pourquoi prendre la peine de changer ? Pourquoi se faire remarquer ? N’est ce pas c’est humiliant qu’on sache que je suis malade depuis tous ce temps ? Le reproche c’est encore pire, l’homme a tant peur de critique et de prohibition des autres, a cause de leur profond désir de plair au monde. Mais regardons cet homme aveugle, le verset 48 a dit il criait d’autant plus !!! Wow!!! Il s’en bat royalement des regards des autres, les reproches des autres, il a un seul désir ardent d’être guérit et il a cru que Jesus l’entendit le guérira, il n’a point de doute dans son coeur pour cela. Ta foi t’a sauvé, dit Jésus.
RépondreSupprimerJe me repens de mon apathie concernant ma maladie chronique: la demongeision. Depuis l’an 2015 mon baptême, une maladie de demongesion m’a possédé. Il se manifeste seulement occasionnellement. Même si quand cela se manifeste, c’est vraiment infernal, j’ai gardé la silence et le status quo. Jusqu’au moment que j’ai réalisé cela m’a gêné même dans le publique car je me gratte sans cesse et sans que je puis me contrôler à cause de ces gênés, je commençais à consulter des médecins. Et j’ai appris très bizarrement que beaucoup de sœurs dans l’église à Pékin où j’ai fréquentais ait le même problème, et une ancienne bergère m’a dit que c’est Dieu qui l’a guérit au final, au bout de deux ans de souffrance. Mais je préférais consulter les médecins pour ma guérison: médecins chinois, français, spécialistes dermo, analyses approfondies, traitements, thérapies, medecaments, rien ne marche... donc je retourne à mon état de status quo, je retourne à la silence en pensant que j’ai d’autres choses plus importante à traiter en priori. Mais maintenant j’ai compris que il ne faut plus qu je cache ma maladie, je veux crier: fils de David, Jésus de Nazareth, aie pitié de moi! Je veux que la maladie de demongesion soit guérie entièrement! S’il vous plaît, priez pour moi.
Un mots, crier à Jésus et croire!