LE REGARD DE L’HOMME
POSÉ SUR SON CRÉATEUR
Verset Clé 17 : 7
Ici, Esaïe, au début de son ministère, prononça la sentence de
jugement de la Syrie et de l’Israël du nord. C’est un peu honteux que le peuple
élu était considéré parmi les païens. Mais Dieu n’a pas de considération de
personne. Israël dut subir le même sort que les païens, car il marchait dans le
mauvais chemin.
1.
Damas
ne sera même pas une ville (1-9)
La menace sur la Syrie est redoutable, si bien que sa capitale
sera détruite et réduit à peu de chose. D’autres villes telles Aroër seront
abandonnées. Israël subira du même sort. Or, la gloire des fils d’Israël
disparaîtra. Le fait que la gloire des Syriens disparaît est différent de celui
de la disparition de la gloire des Israélites, car elle représente la gloire de
l’Eternel. Mais à cause de leur mauvaise manœuvre politique compromise, il dut
subir d’un jugement sévère. Mais Dieu est miséricordieux, de sorte que quand le
peuple moissonnera, il y aura le reste à consommer. La beauté du pays sera
évanouie, mais au milieu de ce malheur, Dieu laissera les fruits. Ainsi se
révélera qu’il y aura une poignée de convertis, adorant leur Créateur (7), au
lieu des œuvres de leurs mains.
2.
Israël
abandonnait son Dieu (10-14)
Le temps venu, les hommes d’Israël changeront comme craignant
Dieu. Mais en ce jour-là, la situation est catastrophique. Les villes fortes
seront abandonnées. Les vv. 10,11 disent qu’il y aura en ce jour un tragique
gaspillage. Mais ces versets nous montre qu’il résulte du choix d’Israël :
en disent long le double métaphore qui est l’abandon du « rocher »
(10a) et le gaspillage de la récolte par le fermier qui a livré la bonne terre
à une culture qui n’est pas faite pour elle. L’oubli de Dieu qui était son salut et le
rocher était une grave erreur. Dieu est le rocher de la force d’Israël. C’était
là que l’eau fraîche jaillissait et le peuple s’en fortifiait, pendant la
marche dans le désert autrefois. Mais le peuple l’oublia en s’alliant avec les
impies. Les vs. 12-14 généralisent pourtant les assurances données précédemment
en chapitre 7 et 8, quand Dieu frappera l’Assyrie. Les peuplades du nord
mugiront mais ils ne seront rien. Ils seront détruits par Dieu et dissipés
comme les pailles de la montagne sous le vent.
J’ai remarqué dans le message, essaie est au début de son ministère. J’imagine le début d’un ministère doit être comme Jésus: guérison des malades, chassé de démons, nourrir 5000 hommes, etc. Par cette grâce, les hommes perdus peuvent recevoir Jésus. Mais j’oublie que ce n’est pas tous qui se sentent besoin d’être aidé. Les jeunes de notre époque se disent souvent qu’il ne me manque de rien. Ils ne sont ni pauvre, ni malade, ils ont juste besoin de s’épanouir dans la vie. Quelle grâce de guérison et de nourriture que je peux leur apporter afin de toucher leur cœur ? Autant plus difficile les étudiants parisiens, ils font confiance à la nouvelle technologie et à la science, ils n’ont point besoin de notre aide et ils supposent tous que nous avons un arrière plan douteux par rapport aux graces gratuites leurs ont proposés. J’oublie ainsi qu’avant le ministère de Jésus, il y a Jean-Baptiste qui prêche la repentance. Nous vivons dans une époque semblable à celle d’issaie où même les croyants s’attachent aux ouvrages de leurs mains comme font les églises traditionnelles. Je m’en doute pas qu’ils craignent l’éternel et qu’ils croient en Jésus le sauveur, mais leur foi morte fait qu’ils sont aussi désobéissants et aiment leurs ouvrages et leurs propres gloire plus que Dieu. Alors il faut prêcher la sentence, l’enfer, la fin du monde et la repentance. Même si l’on risque d’être méprisé et rejeté, n’est ce pas c’est plus agréable à prêcher la bénédiction de Dieu. Mais la plus grande bénédiction de Dieu c’est justement le rachat de nos péchés par ses propres sangs crucifiés sur La Croix! Pour les recevoir, il faut se repentir ! Je me repens que j’aimais prêcher les bonnes choses: Dieu te bénira, Dieu prendra pitié de toi, Dieu te donnera si et Dieu te donnera ça. Car j’ai peur de déplaire aux brebis. Mais je dois craindre d’abord l’éternel des armés ! Celui qui est juste et qu’il ne fait considération de personne. Seigneur, fais moi ta prédicatrice de la repentance ! Fais moi courageuse à prêcher la fin du monde et la salaire des péchés qui se trouve dans le lac du feu! Afin qu’on puisse se réveiller et être veillé! Ta grâce coule naturellement en ce qui t’aime. À quoi bon de te supplier pour tes bénédictions alors que notre coeur s’éloigne de toi ? Aide moi seigneur à être 100% obéissante à ta parole et à ta volonté, fais moi une bonne messagère qui fait tout afin de sauver quelques uns. Je me repens de ma faiblesse et de mon manque de vigilance qui lassie entrer chez moi, la maison de mon coeur, les étrangers douteux. Il faut que je me souviennne le danger grave derrière à cela, ma vie et les vies de mes brebis sont en danger! Seigneur, fais moi vigilant, comme la vierge vigilante qui attend le marié rentrant à tout moment. Un mots, repentance et vigilance car Le jour de Jugement s’approche.
RépondreSupprimerMalgré de plusieurs avertissements de l’Éternel, les Israélites restaient dans l’incrédulité et l’idolâtrie jusqu’à ce que le menace des ennemis est arrivé. Mais c’était trop tard, les villes les plus prospères sont ruinées comme une terre abandonnée. On n’y trouve plus l’ancienne gloire humaine. Toute œuvre humaine est détruite.
RépondreSupprimerCe passage me rappelle plusieurs épisodes dans l’histoire de ce monde. Beaucoup de grand royaume étaient glorieux dans la grande richesse et la force militaire dans le passé, mais aucun restaient aujourd’hui. Et ils sont tous tombés à la fin de façon catastrophique. Les versets 10 et 11 me parlent personnellement. Je ressentie l’histoire de ma propre vie. « Car tu as oublié le Dieu de ton salut. Tu ne t’es pas souvenu du Rocher de ta force. C’est pourquoi tu as fait des plantations d’agrément. Tu as mis dans la terre des pousses étrangères. Le jour où tu les plantas, tu les entouras d’une haie. Le matin même ta semence donna des fleurs. La moisson est en tas au jour où on la possède, mais c’est une souffrance incurable. » Cette prophétise d’Ésaïe a fait un résumé de ma vie pécheresse. J’avais goûté la grande vanité dans le monde. J’ai péché avec une fausse réjouissance en cherchant la satisfaction de la chair. J’avais tort de penser que j’allais récolter beaucoup de richesse et de gloire par mes mains intelligentes. Mais à la fin je n’ai récolté que les souffrances incurables! Pardonne-moi, Seigneur. Je me souviens toujours comment je vivais dans larmes et peur quand je t’ai abandonné pour ma soif coupable pour le monde.
Mais « en ce jour, le regard de l’homme se posera sur son Créateur ». Je suis infidèle mais le Seigneur reste fidèle. Dans la calamité catastrophique, Jésus a souverainement corrigé mon chemin. Il m’a appris le coeur qui se concentre sur lui. J’ai encore des rêves pour la vie sur la terre. Mais j’ai appris la crainte pour l’Éternel. Sa volonté est avant tout de mes petites imaginations pour un avenir idéal. J’ai appris que l’Éternel est mon rocher. Je ne peux vivre sans racine en lui, et tous viennent de lui. Merci Seigneur de n’avoir pas abandonnée. Aide-moi à fixer mes yeux sur mon Dieu, afin que ma vie soit utile pour le glorifier.
"En ce jour, le regard de l'homme se posera sur son créateur, et des yeux contempleront le Saint d'Israël" "Car tu as oublié le Dieu de ton salut, tu ne t'es pas souvent du rocher de ta force"
RépondreSupprimerSouvent je me sens sans force, et je me demande où je peux la trouver. La parole d'aujourd'hui dit que c'est Dieu le rocher de ma force. Je me repens de trop dépendre des hommes autour de moi. Mais je rends grâces au Seigneur qui est plein de miséricorde envers ma faiblesse, et me donne beaucoup de grâce par ses serviteurs humains qu'il a envoyés pour mon salut. Leurs services et amour plein de grâce me donnent la force dans mon âme et dans mon corps car ils ont l'amour de Dieu. Je comprends que c'est ton amour Seigneur qui est ma force. Car quand j'étais pécheresse misérable tu as donné Jésus pour me sauver, ainsi tu as manifeste ton amour infini envers moi. Tu es le Dieu de mon salut, tu es le rocher de ma force. Car ton amour ne changera jamais. Ta grâce de pardon sans condition et ton amour rédempteur, voila ma force. Même si je suis affaiblie, même si ma vie actuelle pourrait ressembler à une ruine sans trop voir d'avenir, je me repens d'écouter mes pensées humaines sur moi, je veux poser et fixer mon regard sur mon créateur et contempler mon sauveur. C'est Dieu qui m'a créée comme une existence merveilleuse à ses yeux, et mon créateur qui m'a sauvée a aussi préparé de bonnes œuvres pour moi, afin que ma vie le glorifie. Je veux persévérer avec confiance, les yeux posés sur mon Créateur et le Dieu de mon salut, car c'est lui ma force et il sera ma victoire. Afin que je sois un témoin pour lui et pour aider ses brebis à croire en lui.
Un mot: ma force vient quand je regarde mon Créateur et le Dieu de mon salut