Tite 1 :1-16 (M de 25/2/2018)

LA PAROLE AUTHENTIQUE TELLE QU’ELLE EST

Tite 1 :1-16

Verset Clé 1 :9

« attaché à la parole authentique telle qu’elle a été enseignée, afin d’être capable d’exhorter selon la saine doctrine et de convaincre les contradicteurs. »

Tite est un des trois épîtres appelés pastorales, c’est-à-dire les épîtres adressées aux personnes qui s’occupaient de la conduite de l’église : Timothée et Tite : donc 1^e et 2^e épîtres de Timothée et l’épître de Tite. Ce sont les dernières épîtres écrites par Paul. Les Actes des apôtres se terminent par l’emprisonnement de Paul vers l’an 60 et 61. Après, Paul semble être relâché par l’autorité de Rome et il put voyager de l’an 62 à l’an 67, pendant lesquels, il put évangéliser en voyageant librement. Alors pendant le voyage avec eux, après avoir séjourné dans les localités respectives, Paul laissa Timothée à Ephèse et Tite à Crète, puis, leur écrit à tous deux. On estime que Paul écrivit la 1^e épître de Timothée en 63 et celle de Tite en 66 et juste avant sa nouvelle arrestation en 67, il écrivit la 2^e épître de Timothée, qui était sa dernière lettre. A la différence des autres épîtres de Paul, ces lettres appelées pastorales sont adressés aux personnes, mais Paul voulut qu’on en fasse de grand usage, étant lu devant l’audience élargie. Puis elles traitent communément du sujet jusqu’alors jamais traité, c’est-à-dire de l’ordre au sein de l’Eglise, non du sens de police, mais du sens de la hiérarchie. 2tant donné que le besoin pour l’Eglise d’avoir des structures internes grandissait, le fait que Paul n’aurait plus la possibilité d’exercer une influence sur ses lecteurs, incita l’apôtre à traiter de sujets d’ordre ecclésiastique et pastoral.

Tite était un chrétien d’origine païenne qui avait ouvré et voyagé en compagnie de l’apôtre Paul. Il avait également fait office d’envoyé fidèle auprès de l’Eglise de Corinth, dans laquelle régnait quelque désordre. Paul espérait rejoindre Tite à Nicopolis, où il comptait passer l’hiver, mais il est impossible de savoir si cette rencontre n’eut jamais lieu. La dernière fois que Paul fit mention de Tite, il écrit que celui-ci s’était rendu à Dalmatie (Yougoslavie). Or, la tradition veut que Tite soit retourné en Crète plus tard et y ait œuvré le reste de sa vie.

En un mot, Tite est une épître pastorale, du côté de 1 et 2 Timothée. Paul appointa Tite comme l’entendant de l’église de Crète. Le contenu de Tite est très similaire à ceux de 1 et 2 Timothée. Mais dans 1 et 2 Timothée Paul instruit Timothée sur le devoir et les principes d’être un leader chrétien du peuple de Dieu. Dans Tite, Paul souligne comment élever ceux qui peuvent enseigner la Bible parmi les gens ordinaires. Paul ne pensait pas aux situations humaines. Paul encourage ses collaborateurs à surmonter toutes sortes situations humains par la foi et à se concentrer sur comment élever les enseignants de la Bible et comment les encourager à enseigner la Bible.

Il y a des libéraux de 19^e siècle qui contestaient l’authenticité de l’auteur Paul de ces écritures, en disant qu’elles auraient été écrites par un disciple de 2^e ou 3^e génération ultérieur, à cause de la différence de l’histoire avec les Actes, celle de style, celle de l’ecclésiastique, celle de la théologie qu’ils trouvaient. Si d’entre autres, on prend seulement un argument, dans cette épitre comme nous le voyons dans ce premier chapitre de Tite, « évêque » apparaît. Or, Ignace père de l’église distingua « évêque » et « anciens » afin que le premier ait l’autorité sur les deuxièmes. Mais cela ne justifie pas le non authenticité de Paul comme auteur, car à son époque déjà ces mots de titre apparaissaient et seulement, ces épitres ne font pas distinction entre ces deux postes.

Mais le plus grand problème est que cette tentative de nier l’auteurship de Paul est le motif caché de ces théoriciens (théologiens) libéraux de nier l’absoluité de la vérité. En effet, les épîtres pastorales reflètent le désir ardent qu’avait l’apôtre de préserver la vérité. Paul était, dans le bon sens du terme, un « conservateur ». Ayant fait tout ce qui était en son pouvoir pour expliquer et enseigner les vérités de l’Evangile tout au long de son ministère, il s’inquiéta, surtout vers la fin de sa vie, de ce que ses fidèles disciples ne les changent pas, mais plutôt qu’ils les confient à leur tour à d’autres chrétiens fidèles qui, eux aussi, les confieraient à d’autres. Il considérait cet ensemble de vérités comme une responsabilité toute particulière que Dieu lui avait confiée et dont il devait s’occuper avec grands soins. Etant donné que cette vérité conduisait les croyants à la piété en faisant porter leur attention sur la personne de Jésus-Christ, elle constituait le plus grand des trésors. Elle devait être enseignée fidèlement au sein de la congrégation, et toute tentative pour la saper, la souiller ou l’amoindrir, devait être repoussée avec force.

Selon les théologiens tels Duan Litfin, une telle conception de la vérité propositionnelle objective entre sérieusement en conflit avec les points de vue existentiels modernes sur la vérité. Il est donc facile de comprendre pourquoi les érudits libéraux du 19^e siècle cherchent à la dissocier de Paul et à l’attribuer à ses disciples du 2^e siècle.

Ainsi, la vérité absolue retenue par Paul pour qu’elle soit propositionnelle et objective pour former la sainte doctrine, non une vérité relativisée par le point de vue existentiel de la modernité. Or, selon le verset 1, la vérité est conforme à la piété. L’adjectif « conforme » s’avère en grec plutôt propositionnel. Quand on dit l’épître de Paul à Tite, A est en grec προς (pros) qui veut dire vers, envers. Et quand on dit l’évangile selon Jean, selon est κατά (kata) ou κατ’ (kat) qui veut dire vers. Le deuxième est plutôt conforme, mais le premier est plutôt une direction. Donc, quand on a la saine connaissance de la vérité, elle conduit à son possesseur vers la piété. C’est un des thèmes principaux de cet épître, car comme nous allons voir, arrivant dans la fin de deuxième chapitre, il dira, « La grâce de Dieu, source de salut… elle nous enseigne à renoncer à l’impiété… d’une manière sensée, juste et pieuse… » La vraie doctrine de la grâce nous amènera ainsi à la vie pieuse, au milieu de cette génération impie.

Trop de tendance relativiste et libérale domine de nos jours, probablement par l’influence de ces théoriciens libéraux du 19^e siècle. Nous devons nous défendre de cette tendance. Par exemple, quiconque voit une église qui recommande aux ouailles d’accepter le mariage originaire de la création comme une institution biblique authentique, elle est considérée tout de suite comme une secte. Le leader d’une des grandes organisations mondiales de l’évangélisation estudiantine dit que n’importe quelle église ou communautés qui n’adopte pas la tendance de compromis de la modernité est considéré comme une secte. Mais il est dans l’erreur. La vérité perd tout de suite sa validité, une fois qu’on y ajoute alpha pour une raison x ou y sous prétexte de l’ajustement ou modération. Paul voulait défendre absolument le caractère absolu de la vérité pour ses ouailles. Vraiment la connaissance de la vérité est primordiale pour qu’on soit conforme à la piété, comme une bonne nutrition est nécessaire pour le corps sain. Combien de foi nous constatons dans ce monde une fausse piété. Les religieux ont l’air tellement pieux dans leur vêtement somptueux, qu’ils sont inabordables. Mais l’apparence ne vaut rien, l’important c’est que ce que quand nous y entrons nous y voyons. 2 Timothée 3 :5 dit, « au dernier temps apparaissent, les gens qui gardent la forme extérieure de la piété, mais ils en renieront la puissance. Eloigne-toi de ces hommes-là. » Après cette introduction assez prolongée, entrons maintenant dans le corps du message.  

Premièrement, l’espérance de la vie éternelle (1-4). Regardez de nouveau le verset 1,2. En effet, ces versets sont révélateurs de la foi de Paul. Cela nous montre également ce à quoi nous devons croire en tant que leaders spirituels.    

En premier lieu, « élus de Dieu ». Paul s’introduit comme apôtre. Il s’agit bien sûr du sens propre du terme, c’est-à-dire celui que Jésus-Christ a envoyé personnellement. Mais l’apôtre est celui qui est envoyé, donc il peut se référer à un sens plus large qui comprend tous les hommes appelé et envoyé. Si on voit Timothée, sa salutation « apôtre » est suivi par « l’ordre de Dieu Sauveur. » qui apparait dans la présente épître un peu plus loin dans le verset 3. Donc, le rôle d’apôtre est étroitement lié à la description de ce verset 3, c’est-à-dire : prêcher la parole de Dieu. La prédication qui est confiée à l’homme est étroitement liée à la volonté divine. Or, cette expression « Dieu Sauveur » semble sortir tout droit de l’Ancien Testament, et elle apparaît régulièrement dans les épîtres de Paul. En tant qu’ancien rabbin, Paul savait très bien la volonté de Dieu Sauveur. Ce Dieu d’Ancien Testament entendit le cri désespéré des Israélites et voulut sauver son peuple de l’esclavage de Pharaon. Dieu apparut dans le buisson ardent à Moïse, berger de Madian, pour lui manifester sa volonté. Moïse n’avait pas trop voulu se faire instaurer comme un envoyé. Mais sa volonté de délivrer son peuple est quelque chose d’irrévocable. Il devait s’accomplir en tout état de cause. Dieu appelle chacun pour réaliser cette volonté. Donc, en quelque sorte Moïse fut obligé de se faire instaurer, car Dieu le voulut et sa volonté est irrésistible. S’il n’est pas lui, Dieu choisira un autre. Il en était de même pour Paul. Paul n’avait pas trop voulu devenir apôtre. Mais son apostolat lui avait été imposé par un ordre céleste. C’est cela qui est le concept d’être élu. Comme étant connaisseur parfait de ce qu’est être élu, à la fois bénéficiant de grand privilège, et imposé de supporter tout le mal inévitable, Paul se met à souligner ce fait important.

Paul écrit dans le verset 1 : « pour la foi des élus. » Cet expression est assez ambiguë, car est-ce que c’est la foi de ceux qui sont choisis ou la foi en le fait qu’on était élu ? Car τών (ton) est le génitif pluriels et πίστιν (fistin) est soit foi soit foi en. Donc, il faut seulement interpréter selon la circonstance. Si c’est une foi exercée par les élus, c’est que les élus ne doivent pas penser qu’ils sont tout simplement élu et n’ont rien a faire, mais qu’il faut qu’ils exercent vraiment l’activité de la foi pour plaire à Dieu et pour vivre digne de cette élection. Sinon, si c’est la foi en le fait qu’on était élu, les élus doivent s’affermir dans la pensée de leur élection. Car ce sentiment est d’autant plus difficile que la réalité de la vie dégénère. Par exemple, les gens de diaspora au temps de l’église primitive durent mener une vie particulièrement difficile. Tous leurs biens leur étaient arrachés et ils devinrent vagabond ici et là, comme un sdf permanent et en face de la mort de persécution constante. Alors à ce moment, ils auraient pu douter de l’amour de Dieu et mettre en doute leur élection. D’où l’importance de la foi en l’élection pour les élus. Beaucoup de gens abandonnent leur foi en raison de la difficulté de la vie, ou du rejet des gens. A l’époque de la réforme, beaucoup de protestants abandonnèrent leur foi en raison de la persécution appelée dragonnade pratiquée par les catholiques.

En tant que chrétien, nous devons apprendre et nous affermir dans le fait que nous sommes élus de Dieu. Il n’y a pas beaucoup de leaders chrétiens qui ont de claire confiance qu’ils sont élus de Dieu. Certains d’entre eux pensent qu’ils choisissent Dieu pour faire l’œuvre de Dieu parce que l’œuvre de Dieu est meilleure au niveau de la valeur, que les autres affaires. Mais ils sont trompés. Ils n’ont pas choisi eux-mêmes pour être serviteurs de Dieu. Dieu les a choisis pour être serviteurs de Dieu. Jean 15 :16 dit, « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais moi, je vous ai choisis et je vous ai établis, afin que vous alliez, que vous portier du fruit, et que votre fruit demeure, pour que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. » Au milieu du peuple élu de Dieu, le peuple vraiment choisi est censé accomplir une mission spéciale. Par exemple, David est élu comme un roi d’Israël, afin de servir le dessin de Dieu dans sa génération (Ac 13 :36). Pierre fut élu comme le premier disciple de l’église afin de combattre contre les Juifs et les Romains superstitieux. Paul fut élu pour être la lumière des nations. Autant que nous avons une claire assurance que nous sommes élus de Dieu, nous pouvons faire l’œuvre de Dieu. La personne élue de Dieu doit trouver et avoir un sujet de prière spécifique parce que Dieu l’a élu pour amener à bien une mission et puisque l’homme ne peut amener à bien la mission divine sans prière.

En second lieu, l’espérance de la vie éternelle. Il est vraiment une mission glorieuse d’implanter l’espérance de la vie éternelle dans le cœur d’une personne. Dans le passé et à présent, beaucoup de saints recherchaient le salut de l’homme pendant leur vie limitée. Ils cherchaient spécialement la vie éternelle pour un homme, car ils pensaient que la mort conduit les gens au nihilisme, au pessimisme, et finalement pour faire devenir les hommes animaliers fêtant tout le temps. Chaque fois que nous étudions les philosophies nous nous souvenons du nom Socrate. Il disait, « Gnothi seauton » (γνώθι σαυτόν Connais-toi, toi-même.) Il est l’un des ancêtres de la philosophie. Mais sa philosophie ne peut pas conduire les gens à la vie éternelle du tout. Bouddha et Confucius sont connus comme les hommes les plus influents sur la race humaine. Mais ils ne pouvaient pas conduire les gens à la vie éternelle. Ils ne savaient même pas comment conduire à la vie éternelle. Les deux relations humaines de base et 5 codes moraux chez Confucius rénovaient la morale des gens d’Orient et d’Occident. Le « Nirvana » (délivrance du souffrant cycle de naissance et mort) tente ceux qui sont souffrants dans le monde. Mais aucun d’eux ne parlait jamais quelque chose sur la vie éternelle. Le thème de Descartes, « Cogito ergo sum » (Je pense, donc je suis) ne peut sauver les hommes même de leurs agonies humaines. La dernière partie de 20^e siècle est marquée par deux philosophies : existentialisme et pragmatisme. Mais ces deux « ismes » manquaient un thème philosophique. Cependant, nous pouvons décrire ces deux philosophies avec le mot « übermenschen » (super-homme). Par exemple, Nietzsche dit que Dieu chrétien qui a créé l’autre monde en mortifiant le corps ne peut plus fournir aux hommes une valeur, ce qui amènera inévitablement au nihilisme. La solution seule valable à ce Dieu mort et au nihilisme est le super-homme. Or, la mentalité des modernes de super-homme produit un nombre de livres comiques et les hommes et les femmes de giration sauvage comme Rocky, un célèbre boxeur, ou Terminator dans les films. Ils se concentrent sur la valeur mondaine de la terre, ce qui est reflété une partie par un mouvement sectaire de l’Amérique. Mais ces semi-philosophies sont censées ne pouvoir conduire les hommes à nulle part, donc ni à la piété ni à la vie éternelle. Il est très important pour nous d’avoir la foi en Jésus que seul en Jésus, nous pouvons grandir jusqu’à être des hommes pieux et avoir la vie éternelle. La promesse de la vie éternelle n’est pas une histoire fabriquée par l’homme. Il est promis avant le commencement du temps et au temps convenable de Dieu, Dieu amena cette promesse à l’accomplissement à travers son Fils Jésus-Christ ; cette promesse fut confiée à St. Paul (3).     

Deuxièmement, les leaders spirituels doivent avoir une foi ferme (5-9). Paul envoya Tite à Crète afin qu’il mette en ordre ce qui restait à régler. Mais la raison majeure était qu’il établisse les anciens dans chaque ville. Ici, Paul fait mention brève des qualifications des anciens. Regardes les versets 6-7. « S’il s’y trouve quelque homme irréprochables, mari d’une seule femme, ayant des enfants fidèles, qui ne soient ni accusés de débauche ni indisciplinés. Il faut en effet que l’évêque soit irréprochable, comme intendant de Dieu, qu’il ne soit ni arrogant, ni coléreux, ni adonné au vin, ni violent, ni âpre au gain ; » Ces versets nous enseignent deux choses :

En premier lieu, les leaders spirituels doivent être serviteurs matures de Dieu. La première partie du verset 6 dit, « s’il s’y trouve quelque homme irréprochable… » Comment un homme peut-il être irréprochable quand les êtres humains sont hommes et femmes d’autant d’erreur ? La dernière partie du verset 6 nous enseigne ce qu’il signifie d’être irréprochables. Ils doivent être le mari d’une seule femme. A l’époque, les femmes étaient achetées et vendues. Avant que l’évangile soit profondément enraciné, l’égalité des femmes était ignorée. Donc, il y eut beaucoup de leaders chrétiens qui suivaient la coutume du monde de cumul des femmes. Cela n’était pas selon Dieu. De plus, ce n’était pas bon pour l’éducation des enfants. Donc, les leaders spirituels doivent avoir une seule femme. Ce n’est pas conditionnel, mais impératif. La sainteté de Dieu est la source du pouvoir de la foi chrétienne. La pureté est la puissance de la vie quotidienne d’un chrétien. Donc, il faut qu’ils aient une seule femme de sorte que leurs enfants puissent grandir sous les parents pieux et apprendre la vie de foi de la vie de foi des parents. Si les parents chrétiens vivent une vie double, leurs enfants deviendront désobéissants. Un leader chrétien doit être irréprochable.

En deuxième lieu, les leaders spirituels doivent être hospitaliers. Nous nous souvenons de l’hospitalité d’Abraham quand trois voyageurs inconnus avaient rendu visite à la maison. C’était sous la chaleur cuisant de l’Asie Mineur. Abraham courut vers eux et les invita à entrer et se laver les pieds et manger. Les deux d’entre eux étaient les anges et l’autre était Dieu lui-même. Les deux premiers étaient ceux qui se dirigeaient vers Sodome et Gomorrhe pour détruire ces deux villes jumelles à cause de leur méchanceté. Abraham était si joyeux de voir des visiteurs inconnus qu’il fit des biftecks de veau gras et cuit des pains délicieux. Puis, le Seigneur lui dit le secret de Dieu qu’il allait détruire Sodome et Gomorrhe parce qu’ils provoquaient la colère de Dieu par leur immoralité et leur violence. D’un autre côté, quand les deux anges vinrent à Loth, lui aussi accueillit ces visiteurs inconnus. Mais il n’était pas si joyeux pour traiter ces visiteurs inconnus poussiéreux, en sachant pas qu’ils étaient les anges de Dieu. Ce soir Loth leur donna un verre d’eau froid à chacun et deux pièces de pains. Donc, ils ne lui dirent pas qui ils étaient et ils ne lui révélèrent pas le secret de Dieu. Ils lui dirent seulement la mauvaise nouvelle qu’ils détruiraient la ville. Loth ne pouvait savoir ce qu’est le bonheur humain. L’hospitalité fait la différence entre Abraham et Loth. Il y a le couple de serviteur de Dieu en France. Elle vivait dans un appartement de deux pièces avec ses 4 enfants. Chaque fois que les visiteurs viennent chez eux, ils avaient la joie de donner l’espace aux visiteurs. Maintenant, sa femme accueillit un des parents de son mari dans sa vieillesse, avec une si grande hospitalité, que même les serviteurs qui venaient de l’Asie ne peuvent fermer leur bouche bée. Un autre couple de la même église accueillit leurs collaborateurs n’importe quand et n’importe qui, sans aucun mot. Dans la même église, il y a trop de cas semblable, qu’il est impossible d’énumérer tout ça, sinon, mon message ne finira jamais. Côté célibataire, un jeune frère a accueilli dans sa maison un des frères de l’église et l’a servi pendant longtemps de tout son cœur, et finalement, il se laissa inviter par un autre frère, non pour être servi, mais pour le servir de tout son cœur, à tel point que les autres membres en viennent se vexer de sa décision. Toutes ces personnes sont tous les Prisca et Aquila du temps moderne.  Alors Dieu a béni abondamment leur ministère de couple dans le passé. Et je suis sûr que l’hospitalité de la dernière personne frère réjouit Dieu et sera béni abondamment. L’hospitalité est comme une perle dans la vie de l’homme. Elle équivaut au service. Elle rend l’homme heureux. Celui qui ne reçoit que le service des autres, sans en remercier mais se plaint est comme un animal. Récemment Dieu a exaucé mon vœu de loger un SDF sous mon toit à travers mon fils qui a beaucoup de relation avec ce genre de personnes. Il est en train de quitter ma maison, car pendant ce temps il a trouvé le travail et le logement. Malgré le refus, il avança un jour une enveloppe en disant qu’il fut touché de mon hospitalité. Ainsi, il a enlevé ma récompense, me disais-je, mais  je l’ai accepté à condition qu’il permette que je le rende à Dieu, car Dieu m’a exaucé mon vœu.   

En troisième lieu, les leaders chrétiens doivent avoir une foi centrée en Jésus-Christ. Regardez le verset 9. « attaché à la parole authentique telle qu’elle a été enseignée, afin d’être capable d’exhorter selon la saine doctrine et de convaincre les contradicteurs. » Ici le mot « attaché » est la même chose que d’« être attelé », ou de « se concentrer sur ». Puis, la parole authentique qui englobe toute la Bible est l’Evangile qu’une fois Paul avait bien défini dans 1Co 15 : 3,4. Jésus est mort sur la croix pour nos péchés selon les Ecritures, et il est enseveli et troisième jour, il est ressuscité des morts selon les Ecritures. Dans ce monde, il y a beaucoup de choses scintillantes. Beaucoup de jeunes gens ont leur propre plan et les vieux ont leur propre rêve. Quant aux gens ordinaires, l’attachement au monde est plus fort qu’aucun autre désir. En particulier, le désir coupable des jeunes gens est le plus fort. Leur curiosité pour les comportements des gens les plus insolites ne peuvent être ignorée. Par contre, avoir une foi attachée à la mort et la résurrection de Jésus et à sa royauté éternelle est difficile à maintenir. D’habitudes, beaucoup de chrétiens en apparence vraisemblable, ne gardent pas la foi authentique bien attelée à la mort et la résurrection de Jésus et à sa royauté éternelle. Au contraire, ils pensent diligemment sur comment passer le weekend en pont rallongé ou comment sérieusement organiser des cérémonies mi-religieuses mi-mondaine. Donc, avoir une foi authentique attelée fermement à la mort et la résurrection de Jésus et à sa royauté éternelle, qui nous donne la vie éternelle et le royaume de Dieu comme notre héritage est la chose la plus importante à avoir dans notre cœur. En cette matière, le secret est que nous imitons Jésus. Etant attaché à la volonté de Dieu pour le salut du monde et la vie éternelle de l’homme à travers la mort et la résurrection il abandonna sa gloire et son pouvoir et son honneur de son royaume et s’humilia lui-même et vint dans ce monde et vit comme l’un d’entre nous. Finalement il fut accusé pour devenir comme un criminel et enfin être pendu sur un bois et répandre son sang précieux en vue de purifier nos sangs souillés. Nous devons nous souvenir combien Jésus-Christ luttait pour garder sa foi attachée à Dieu. Quand nous avons cette foi authentique, attachée à Dieu, notre foi commence à grandir dans nos cœurs et cela continue. La saine doctrine qui est de croire que la mort de Jésus sur la croix et sa résurrection nous donne la vie éternelle et le royaume de Dieu comme notre héritage.

Saint Pierre était choisi pour être prendre soin du troupeau de Dieu dans le premier siècle, où la Chrétienté bourgeonnait. Mais quand nous lisons ses messages dans les Actes des apôtres, il n’a jamais manqué la morte de Jésus sur la croix pour nos péchés pour nous donner la vie éternelle et sa résurrection pour nous donner le glorieux royaume de Dieu comme notre héritage. Paul était choisi comme élu de Dieu. En effet, Paul voulait travailler pour son propre peuple Juif. Mais les Juifs le rejetèrent comme ils rejetèrent les païens, car tout simplement il s’associait avec les païens. Mais Dieu fit de lui la lumière des Gentils. Une lumière des Gentils est un surnom de Jésus. La mission en tant qu’une lumière des Gentils implique que Paul était le successeur de la souffrance résiduelle de Jésus. Quand nous étudions toutes ses épîtres, ce qu’il recevait était de constantes souffrances et persécutions. Mais dans le message de Paul, il ne manquait jamais la morte de Jésus pour les péchés des hommes afin de donner la vie éternelle à tous ceux qui croient en lui. C’était aussi à travers la résurrection de Jésus que Dieu donne le royaume de Dieu comme leur héritage à ceux qui croient en sa résurrection. Quand nous sommes sans focus dans notre ministère de l’évangile, nos brebis deviennent également sans focus. C’est-à-dire que notre ministère devient vain. Donc nous devons garder la foi authentique, fermement attelée à la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Que notre foi ne soit pas pragmatique en vivant dans le monde de confusion de toute sorte de valeur, mais soit bien attelée au noyau de la parole qui consiste à croire en la mort et la résurrection de Jésus-Christ.

Troisièmement, Reprends-le sévèrement (10-16). Il apparait beaucoup de gens rebelles dans 1^e et 2^e épître de Timothée pour Ephèse. Il en est de même pour Tite en Crète. Il y avait beaucoup de discoureurs et des séducteurs. Si nous montrons d’où ils venaient, ils étaient le groupe de circoncision. Regardez le verset 10. « Il y a, en effet, surtout parmi les circoncis, beaucoup d’indisciplinés, de vains discoureurs, et de séducteurs. » Ils sont équivalents aux chrétiens modernes drogués. Ils réclament que si quelqu’un reçoit la circoncision le 8^e jour après sa naissance, il était l’un des enfants d’Abraham dont le salut était garanti. Beaucoup de croyants jouisseur de la vie et de foi superficielle les suivaient, en abandonnant la vraie foi qui est le corollaire du chemin de la croix de Jésus. Ils visitaient de maison en maison pour endoctriner leur faux enseignement pour le gain malhonnête. Il y avait une maxime répandue, « Crétois toujours menteurs. Méchantes bêtes, ventres paresseux » (12). Ce verset indique les activités vicieuses du parti de la circoncision. Leur influence mauvaise conduisait mal les gens innocents pour s’égarer et souffrir infiniment.

L’autre groupe est celui des judaïsant. Les judaïsant enseignement principalement les fables judaïques (14). La venue de Jésus est la venue de la lumière (Mt 4 :15,16). D’un autre côté, beaucoup de chrétiens qui voulaient croire espéraient être plus heureux et avoir une vie plus aisée quand ils croiraient en Jésus-Christ. Mais ce n’était pas le cas. Ils étaient sous des constants malentendus et persécutions. Les judaïsant visait ces jeunes croyants qui étaient en conflit intérieur. Les judaïsant déambulaient et vidaient les poches des gens innocents en mentant. Donc, Paul dit, « Tout est pur pour ceux qui sont purs, mais rien n’est pur pour ceux qui sont souillés et incrédules… » Les gens souillés sont, en fait, souillés à la fois dans leur intelligence et leur conscience. Ils réclament qu’ils connaissent Dieu mais par leurs actions, ils renient Dieu. Ils sont odieux, rebelles et incapables d’aucune œuvre bonne. Paul instruit Tite comment traiter de ces gens. Paul dit, « reprends-le sévèrement. » Cela signifie que Tite doit comprendre leur fausseté et enseigner l’Evangile de Jésus-Christ plus intensément et protéger le troupeau de Dieu de ces menteurs. Paul instruit Tite à ne pas tolérer ces gens de la mentalité aisée qui vêtaient la guise de Chrétienté, mais à les détruire tout en se tenant fermement sur la foi évangélique.

Que Dieu nous aide à nous attacher fermement à la foi authentique. Comme nous l’avons étudié, la foi authentique est de croire que Jésus est le Messie promis. Il y a le salut par aucun autre nom. Jésus nous donne la vie éternelle et le royaume de Dieu à travers sa mort et sa résurrection. Quand nous sommes attachés à cette foi authentique en Jésus nous pouvons grandir de plus en plus pieusement. Nous pouvons vaincre le monde.