UN MONDE SANS FOI (II)
Romains 2 :16-3 :20
Verset Clé 3 : 9
« Quoi
donc ! Sommes-nous
supérieurs ? Absolument pas. Car nous avons déjà prouvé que tous, Juifs et
Grec, sont sous l’empire du péchée. »
Nous avons
appris que le péché des Juifs est qu’ils jugent les autres facilement, et ils
abusent de l’amour et la patience de Dieu. Vu la décadence des peuples païens,
les Juifs avaient le sentiment de la supériorité morale, ce qui les rendait si aptes
à juger ces peuples si incultes avec propre justice. Aujourd’hui ce matin de
dimanche, nous voulons recevoir la grâce en étudiant de nouveau sur ce problème
des Juifs qui est le jugement des autres. Le but de cette longue thèse de Paul
est que, comparable à la doctrine protestante sur la totale dépravation de l’homme,
il fait ressortir la totale impuissance des œuvres de la loi pour la
justification, quoi que l’homme s’appuie fortement sur ces œuvres. C’est un
très important point dans le cadre de la doctrine chrétienne. Quand nous la
reconnaissons, nous attendrons avec beaucoup d’espérance l’œuvre de Jésus en
nous.
I.
Jésus-Christ,
critère du jugement (16).
Regardez le
2 :16. « (C’est ce qui paraîtra) au jour où, selon mon Evangile, Dieu
jugera par le Christ-Jésus les (actions) secrètes des Dieu. » Ici, ce qui
paraîtra se réfère au jugement des païens qui n’ont pas la loi. La question
fréquente sur le sort des gens qui sont né avant Jésus ou vivent dans des
régions éloignés jamais informés de la venue de Jésus a trouvé ici la
réponse : ils seront jugés selon la loi écrite dans leur
cœur, autrement dit la conscience. Donc le verset précédent dit,
« Ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leurs cœurs ;
leur conscience en rend témoignage, et leurs raisonnements les accusent ou les
défendent tour à tour. »
Les
musulmans disent qu’au dernier jour, Jésus vient pour juger les gens. Mahomet,
le fondateur de leur religion avait relevé le fait dit par la Bible. Selon leur
croyance, Jésus viendra, et jugera tous les gens sur la terre. En effet, le
fait que Jésus Christ est nommé comme juge du monde est abondamment enseigné
dans la Bible. Mais quand Jésus vient, comment jugera-t-il ? Il ne juge
pas les apparences comme les gens croient souvent par exemple des jeûnes,
aumônes, des rites, et des reliques, etc., mais il juge selon les actions
secrètes des hommes. Ces actions secrètes se réfèrent à deux critères déjà
mentionnés. D’abord, c’est le but de la vie. Dans le monde, il n’y aura
personne qui fixe leur but de faire plus de mal. Chacun a un but plus ou moins
anodin ; certains fixent leur but dans la richesse, certains dans la
réussite et la position honorable. Ou certains fixe leur but en une heureuse
famille. Mais selon Matthieu Henry ce but signifie le « vrai
caractère » que chacun obtient par la vraie repentance et la vraie
conversion. Si quelqu’un fixe un bon but de la vie, transformé de son état de
péché par la repentance, il sera sauvé. Il sera honoré, glorifié et deviendra
immortel. Mais si quelqu’un fixe un mauvais but de la vie - c’est par son cœur
endurci et impénitent, il sera jugé et condamné. Etant objet de la colère de
Dieu, son âme périra dans l’enfer. Donc, fixer un bon but de la vie par le
biais de la repentance de sa nature penchée au mal est très important.
Ensuite,
Dieu juge selon la loi et la conscience. La loi est pour les Juifs, et la
conscience est pour les païens. Celle-ci est la loi écrite dans leurs cœurs.
Quand Jésus viendra, il jugera les Juifs selon la loi et les païens selon leur
conscience. Mais, le problème est que tandis que la loi est claire, car il y a plus
de 600 ordonnances écrites de Moïse, mais la conscience est abstraite, de même
que le but de la vie dont on a parlé précédemment aussi paraît vague. Quand
Paul dit que Dieu juge par Jésus-Christ, non seulement Jésus est le sujet du jugement,
mais il est aussi le critère. La vie de Jésus-Christ, caractérisée par l’absolue
obéissance à la volonté divine va servir du critère du jugement. Par exemple,
un aïeul coréen vécu dans 18e siècle avant l’entrée du christianisme
dans le pays au 19e siècle sera jugé selon sa conscience et selon
son but, et si ceux-ci sont conformes à la vie sacrificielle de Jésus – nous ne
pouvons pas le savoir en détail – il ne sera pas jugé. Cette année, nous avons
terminé l’évangile selon Jean, dont le nombre de chapitre est 21 et
l’expression usitée de Jean « en vérité en vérité » paraît également
21 fois. C’est vraiment une étrange concordance. Jésus dit, par exemple,
« En vérité et en vérité, je vous le dis, si le grain de blé ne tombe en
terre et ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de
fruit. » Il y avait un général Lee Soon Shin. Il était un grand général
qui a vaincu les japonais qui envahissaient si souvent les côtes de la Corée en
16 e siècle, en construisant le bâtiment naval en forme de grand tortu de la
bouche duquel sortaient des bombent en feu. Il sacrifiait toute sa vie pour
défendre les pauvres Coréens qui souffraient des pillages si fréquents des
ennemis, et finalement en raison du complot entre l’ennemi et les hauts
fonctionnaires du palais il a été déchu de sa position. Le jugement appartient
à Dieu, mais tous les Coréens auraient pensé que si le ciel existait, ce serait
là qui est la destination de ce grand général si dévoué et sacrificiel.
Mais quand
Jésus vient, il ne juge pas les actes extérieurs et apparents, mais il juge les
actions secrètes des hommes. D’abord, ici il s’agit de tous les hommes, qu'elles
soient juives ou païennes, infidèles ou chrétiennes. Le jour du jugement peut
donc être considéré comme un jour de déploiement universel de tous les plans et
de tous les desseins qui ont été entretenus dans ce monde. Paul dit que cela
est selon son Evangile. Il est évident que le Seigneur le lui avait confié
absolument. L’évangéliste a besoin de s’approprier l’Evangile, jusqu’à pouvoir
dire : Mon Evangile. Le fait que toutes les pensées et tous les desseins
secrets seront portés au jugement, attribue au jugement un caractère affreux.
Qui ne devrait pas trembler à l'idée que les plans secrets et les désirs profonds
de son âme, qu'il a si longtemps et si soigneusement cachés, devraient être
portés dehors comme dans le midi lors du jugement ? Tous ses artifices de
dissimulation seront arrivés alors à leur terme. Il ne pourra plus pratiquer le
déguisement. Il sera vu comme il est; et il recevra la ruine qu'il mérite. Si
un honnête musulman, ou un sincère chrétien puisse paraître quelqu’un, Jésus
exécutera ce jugement avec un pouvoir de pénétrer le cœur et de connaître les
pensées et de développer et déployer tous les buts et plans de l'âme comme en
plein jour. Jésus le fait, car il n’est autre que Dieu.
Ce verset
est donc une introduction à la partie de l’explication plus concrète des
problèmes des Juifs qui peuvent être résumé en un mot : hypocrisie. Quand
Jésus viendra, il ne juge pas leurs actes extérieurs, mais leurs actions
secrètes. Donc tous ceux qui mènent leur vie selon le mode de hypocrisie sera
jugé et auront leur place propre après le jugement. A mon avis, il vaut mieux
pour un chrétien de dire : J’aime Jésus toujours sous peine d’être
hypocrite que de dire : Je ne l’aime pas. Les Juifs étaient donc les hypocrites. Un hypocrite est un acteur
qui prend le masque pour mettre en scène une réalité toute autre que la sienne.
Les Juifs usaient de la bonne parole de Dieu, enseignait les autres et les
conseillaient. Mais à l’intérieur, ils avaient une toute autre réalité, c’est
qu’ils avaient plein de rapines contradictoires. Les trois péchés sont marqués
spécialement. D’abord, celui de dérober. Dans l’Ephèse, Paul soupirait que les
chrétiens dérobaient. C’est la violation de 8e commandement, puis
l’adultère, c’est la violation de 7e commandement, c’était un
problème banalisé dans la Corinthe. Enfin l’idolâtrie, c’est celle de 1e
commandement qui leur dit : Tu n’auras autres dieux devant ma face. Donc,
non seulement, dans les rapports avec les autres gens, ils se déguisaient, mais
aussi, dans la relation avec Dieu, ils se déguisaient. Ceci est d’autant plus
grave, qu’ils savaient que leur Dieu pénètre leur cœur pour tout voir. Quand
ils agissaient ainsi, la conséquence devenait grave. Selon Ezéchiel 36 :
23, le nom de Dieu est profané parmi les peuples. De nos jours, on constate que
l’hypocrisie ou la double vie des chrétiens est pour beaucoup de cas, une
pierre d’achoppement pour les non-croyants.
Paul, après
avoir parlé de l’hypocrisie des Juifs, se met à parler de la vraie circoncision
et du vrai Juif. Dans le monde de bijoux, il y a de vrais bijoux et de faux
bijoux. Il y a de vraie pierre précieuse et de fausses pierres, fabriquées de
façon industrielle. Bien entendu que les vrais bijoux sont très rares et très
chers aussi. Si on est croyant qui est béni par Dieu qui est vrai, il doit
chercher ce qui est vrai et ce qui est de vrai. Mais combien de gens se
contente de ce qui est pseudo-vrai. Ils ont l’air tout content de cela, mais
cette demi-teinte de la vérité ne satisfait personne, car elle ne vient pas de
Dieu, mais de l’homme.
Alors
qu’est-ce qui est vrai ? Jésus alla avec ses disciples dans une région de
Philippe de Césarée, et monta avec eux sur la montagne Hermon. Dans cette
région frontalière loin de la foule, et entouré du beau paysage, Jésus posa la
question aux disciples : « Qui dites-vous que je suis ? »
Pierre était toujours le premier. Il dit, « Tu es le Christ. »
C’était un examen de mi-temps du ministère de formation des disciples, mais
Pierre qui avait vécu la vie commune avec Jésus en vint à reconnaître que Jésus
était venu pour sauver l’homme de ses péchés. C’était une confession qui marque
le temps, car personne n’avait jamais fait de telles confessions jusqu’alors.
C’était la vraie confession que Jésus lui-même compara à un roc. Celui qui
confesse de la sorte ne s’ébranlera jamais. Jésus était content de ce qu’un de
ses disciples qui étaient sortis du milieu modeste de la Galilée en arrivait à
de telle connaissance spirituelle. Alors, Jésus se mit à enseigner aux
disciples le chemin de la croix de Jésus. Comment Jésus deviendra-t-il le
Christ ? C’est par la mort sur la croix. Cela était un prérequis indispensable
pour être disciple. Pierre nia ce fait. Mais Jésus le dit d’une manière ou
d’autre. Après cela, Jésus dit aux disciples le véritable chemin des disciples.
Il y a beaucoup de prétendus disciples dans le monde. Mais si on est chrétien,
il faut chercher le vrai chemin des disciples, et devenir vrai disciple de
Jésus, comme le vrai bijou du royaume de Dieu. En effet, Jésus dit, « Si
quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de la
croix et qu’il me suive. »
La
circoncision est l’opération douloureuse de la coupure de la chair par un silex.
Par ce rite, les Juifs prétendaient qu’ils étaient entrés dans le cercle du
vrai peuple de Dieu élu. Mais le vrai concept de la circoncision est de son
intériorité. L’opération extérieure ne vaut rien, mais seulement le changement
intérieur a de la valeur. La vraie circoncision se démarque par l’obéissance. Jésus
dit que le vrai disciple renoncera à lui-même. L’homme a chacun une fierté
propre qui est infléchissable et semblable à un roc incassable. Renoncer à elle
s’apparente à mourir à soi. Devant la parole, souvent un conflit se produit en
nous, car l’ego s’oppose violemment à l’ordre du commandement. Alors à ce
moment, le vrai disciple renonce à sa fierté et choisit le commandement de Dieu
comme son chemin de vie et sa priorité. Par exemple, un des versets les plus
cités, Matthieu 6 :33 nous dit, « Cherchez premièrement son royaume
et sa justice, et tout sera donné par-dessus. » La raison humaine conjugué
avec la fierté ne cesse nous dire, « comment tu pourras y arriver si tu
donnes tout ton temps pour Dieu ? » Mais à ce moment, si nous
renonçons à nos pensées et choisissons le commandement de Dieu, même si nous ne
procédons pas à l’opération silex, nos cœurs de chair sont circoncis et se trouvent
agréable aux yeux de Dieu. Ou, Dieu dit à Abraham, « Va-t’en de ton pays
de ta patrie, vers le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande
nation, je rendrai ton nom grand. Deviens donc une source de
bénédiction. » Abraham crut et quitta son pays natal, et Dieu
l’accompagnait tout au long de sa vie de pèlerinage. Quand il renonça à son
attachement au monde et obéit à l’ordre de Dieu, vraiment la promesse fut
réalisée par sa vie et sa vie intérieure était bénie par Dieu pleinement en
jouissant de paix et de bonheur véritable.
Plus
précisément, si nous renonçons à nous-mêmes, étonnamment, non seulement Dieu
bénit en donnant tout ou en faisant de nous une source de bénédiction, mais il
nous aide à nouer et savourer une relation d’amour avec Dieu, le Sauveur, ce
qui est incomparable avec toutes les autres bénédictions. Peut-être que le
résultat ne serait pas aussi satisfaisant que nous le pensions, mais le bonheur
de cette relation nouée avec Dieu est incommensurable. Voilà le joyau de la vie.
II.
Tous
sont sous l’empire du péché (3 :1-20)
Lisons le
verset 9. « Quoi donc !
Sommes-nous supérieurs ? Absolument pas. Car nous avons déjà prouvé
que tous, Juifs et Grec, sont sous l’empire du péchée. » Le mot
« prouver » est un mot qui n’apparaît pas beaucoup dans la Bible sauf
que l’auteur de la Hébreux dans son chapitre de foi, « démontrer » en
disant que la foi est la démonstration de ce qu’on ne voit pas.
Etymologiquement parlant, prouver a une même connotation de prêcher. Donc,
quand nous prêchons la parole, nous devons savoir comment prouver la Bible par
la logique de Dieu. D’autre part, cette parole est une conclusion de ce que
Paul dit jusqu’à maintenant. Si nous résumons cette partie, nous pouvons nous
apercevoir que Dieu est très logique dans son gouvernement du monde. Par
contre, l’homme n’est pas logique. Paul dit qu’il a prouvé que tous sont sous
l’empire du péché. Ici Paul parle que même si le courant du monde est très
corrompu, il est dans la main de Dieu qui conduit par sa logique parfaite,
alors que l’homme agit de façon tout à fait arbitraire et contre nature et
contre logique. Par exemple, l’avortement sanctionné récemment en Irlande n’est
pas logique, car par l’amour, on conçoit un bébé et change d’avis pour
l’avorter.
Le monde
terrible de péché est une conséquence logique, car comme l’homme abandonna
Dieu, Dieu l’abandonne à son gré. Dieu n’abandonne jamais le monde et l’aime,
mais il s’avère impuissant pour ceux qui l’abandonnent. A la manière de
l’homme, est-ce que vous prêterai continuellement à ceux qui violent le contrat
de remboursement ? Ou vendrez-vous continuellement à ceux qui ne règlement
pas ou ont payé par un chèque sans provision ? Ce n’est pas logique. Dieu
est logique, car il ne peut pas voir abuser son amour par des impies qui le
méprisent.
En voyant la
merveille de la nature, articulation des phalanges qui nous rendent possible
tous les mouvements minutieux, comme le dit Béatrice, les 4 saisons pleins de
fruits et beauté, si l’homme rejettent Dieu, ce n’est pas logique. En voyant la
merveille de l’homme dont l’image est incomparable avec d’autres animaux,
reptiles, etc., si l’homme change l’image de son créateur en lui dont il est
conscient avec des images des bêtes, c’est vraiment illogique. Alors la
conséquence logique de ces méfaits est que Dieu l’abandonne. Abandonné par
Dieu, les hommes s’enflamment entre eux, les femmes aussi entre elles. Ce n’est
pas naturel (un autre mot de ‘logique’) que l’homme porte le vêtement de femme,
que l’homme change le sexe, ce n’est pas logique. J’ai vu une émission des poissons
de la mer, il y a un poisson le nom j’ai oublié qui a un grand front de tête,
il y a eu beaucoup de femelles, autour d’un grand mâle qui était chef. A un
moment donnée, une des femelles entre dans un trou sous la terre, et sort après
un temps avec un aspect différent, et annonciateur explique qu’elle a changé de
sexe et ce mal auparavant femelle combat avec le chef mâle et le blesse
gravement. Comme Dieu ne l’a pas dit, c’est pas illogique que les poissons changent
le sexe. Mais Dieu l’a dit : il a créé l’homme, homme et femme, il les
créa, changer de sexe de l’homme est contre nature. Il est l’intendant du monde
de Dieu qui a la mission de la prolifération.
Dans un
monde déchu, il y arrive beaucoup de chose illogique et anormale, car l’homme a
renversé l’ordre de la création. A ce moment, toute sorte de mal est entré dans
le monde, et le monde s’empirait de plus en plus. Quand Paul dit que l’homme a
remplacé la vérité de Dieu par le mensonge, il signifie implicitement une
existence spirituelle maline derrière. Il s’appelle Satan. Beaucoup de nos contemporains
ne croient pas vraiment son existence, mais son existence est réelle. Ce malin
est dominateur du monde, il faut le reconnaître. L’homme est très fataliste, en
voyant son impuissance de vaincre le mal en lui. On prend beaucoup de
médicaments, surtout en France, champion dans le domaine. Un élève d’une grande
école fut embauché en stagiaire dans un grand laboratoire et un jour il brûlait
tout l’équipement de l’expérimentation. La police lui a demandé pourquoi ?
On n’en trouva pas la raison claire. Mais les gens qui l’interrogeaient
trouvaient que son âge mental n’était que 5 ans. Il était fou, malgré sa haute
intellectualité. Il y a un être incitateur malin derrière tous les 22 vices
énumérés précédemment. Il est très significatif que cette énumération se
termine par ces deux mots : « sans pitié ». Le chrétien ;
on dit le peuple du Christ, qu’il soit vieux ou jeune, doit se débarrasser de
ces mots : il faut apprendre le vertu de pardon, comme la priorité, car
Jésus nous a pardonné inconditionnellement. Alors Satan battra sa retraite. Satan
est le père de mensonge. En lui il n’y a pas de vérité. C’est lui qui remplace
la vérité par le mensonge. Mais au nom de la liberté humaine, l’homme ne
cessait de se faire avoir par ce père de mensonge, depuis qu’il avait chuchoté à
la femme, « Dieu a-t-il réellement dit que vous mangerez pas de l’arbre de
connaissance du bien et du mal ? » Au bout de la conversation, il dit
« non, vous ne mourrez pas ! » Engagée dans la conversation, Eve
finit par en manger, et Adam aussi.
Ce que Dieu
fait à l’égard de l’homme est très logique. Les longues phrases de versets 7 à
10 du chapitre 2 se résument : « Si quelqu’un fait le bien, Dieu le
fait vivre, mais si quelqu’un fait le mal, Dieu le fait mourir. » Si
quelqu’un commet le mal, il commence à avoir mal dans son cœur, c’est la
conscience qui l’accuse. Mais si quelqu’un fait erreur, il se sent moins mal
que lorsqu’on commet le péché. Mais si quelqu’un fait quelque chose par la foi,
même si tous s’y opposent, il est libre, et son raisonnement le défend. Tout
cela est l’œuvre de Dieu et l’œuvre de Dieu est très logique. Mais l’homme est
illogique. Malgré la multitude de grâces reçues, il ne regrette pas de trahir.
Il parle beaucoup de chose par sa bouche flatteuse, mais en réalité son cœur
est ailleurs. Il commet beaucoup de chose inimaginable par sa langue, en
détruisant les autres. Ce n’est pas très logique, en tant qu’un être créé par
Dieu à son image et reçu la grâce. Mais c’est ce que l’homme fait.
Comment ? C’est à cause du malin qui manœuvre derrière.
A part leur
habitude de juger les autres, Paul parle de leur motif qui est de rechercher la
louange des hommes. Ils faisaient leur service afin d’être vus par les hommes. Dieu
n’acceptera pas leur service. Jésus avait reproché une fois aux Pharisiens
qu’ils ne cherchent pas la gloire qui vient de Dieu seul. Le troisième élément
caractéristique des Juifs est les œuvres de la loi. Cette tendance n’est pas
seulement liée aux Juifs, mais à toute l’humanité déchue. Autrement dit,
l’homme veut se sauver lui-même par ses propres actes. Les Juifs pensaient que
s’ils observaient bien toute la loi, ils seront sauvés par Dieu qui s’en
réjouit. Mais ils sont trompés, car ils ne peuvent se justifier par ces œuvres
de la loi.
Or, la
recherche des hommes pour son salut par les œuvres de la loi n’est pas très
logique, car chacun sait qu’il viole la loi sans cesse pendant la journée.
Donc, il est aberrant qu’il pense pouvoir se sauver lui-même par ces œuvres. De
plus, si Dieu parfait justifie l’homme imparfait par les œuvres de la loi, cela
n’est pas si logique, car l’homme charnel, même s’il prétend être saint, ne
peut pas satisfaire la demande de la loi, et le fait que Dieu pardonne l’homme ainsi
imparfait dans son obéissance ne sera pas logique. Dieu se doit d’établir donc une
autre logique que nous allons apprendre la semaine prochaine : la justification
par Jésus-Christ, seul, 1 des 5 solas du protestantisme.
Or, je crois
que vue la nature de l’homme, le jugement est une banalité de l’homme. Le riche
juge le pauvre, le pauvre juge le riche, le fort juge le faible, et le faible
juge le fort. De plus, l’homme est parfois porté à juger Dieu. Israël jugeait
les autres peuples, mais il était souvent apte à juger Dieu. Donc, il murmurait
contre Dieu et ses serviteurs. Après la mort prématuré d’un bien-aimé, ou après
la rupture d’une relation émotionnelle, ou un mauvais résultat malgré le
travail ardu, êtes-vous aptes à juger Dieu ? C’est vrai. Ce sont souvent
des épreuves qui durcissent les cœurs comme les œufs malléables devenus durs
après le bouillonnement de l’eau dans la casserole.
Que
faire ? Je pense qu’il y a deux remèdes, dont l’une est négative, et l’autre
positive. D’abord, il faut reconnaître que tous pareillement, que ce soit Juifs
ou païens, sont corrompus et sont sous l’empire du péché, comme le dit le
verset clé. Donc, les hommes ne sont pas les objets de la comparaison, car tous
sont presque la même taille, au niveau du péché, une ou deux millimètres près.
Jésus a donné une très belle parabole à ce sujet dans Matthieu 7a. « Ne
jugez pas afin de ne pas être jugés. Pourquoi vois-tu la paille qui est dans
l’œil de ton frère, et ne remarques-tu pas la poutre qui est dans ton
œil ? Otes d’abord la poutre de ton œil, et alors tu verras comment
ôter la paille de l’œil de ton frère. » Je crois que Jésus ne dit pas cela
parce qu’il y a une poutre dans nos yeux, mais pour décourager toute la
tentative inutile de comparaison chez les hommes. Jésus n’interdisait pas
d’ôter la paille de l’œil du frère, mais à la pensée de la poutre chez soi,
l’homme sera fortement découragé, n’essayerai jamais de voir la paille des
autres. En tout cas, si nous en arrivons à ce constat que tous pareillement
sous l’empire du péché, nous pouvons nous empêcher d’être apte à juger les
autres.
Le deuxième
remède est de rendre grâce à Dieu. Ou autrement, comme le cliché de Paul, dire
« Ta grâce me suffit. » Les 2 mignonnes filles chez Leppik sont aussi
dignes et précieuses que 3 robustes garçons de chez Yu et chez Choi. Il s’agit
du contentement de l’état où nous sommes. Paul demandait trois fois à Dieu
d’enlever une écharde mais Dieu ne lui répondait pas – ne le jugeons pas – mais
disait chaque fois, « Ma grâce te suffit. » Chez soi, chacun peut
trouver une grâce suffisante. La plus grande grâce pour l’homme et surtout le
croyant est que le Fils de Dieu vint sur la terre et mourut sur la croix pour
ses péchés. L’homme a toujours envie de chercher la nouveauté, le plus grand,
le plus touchant, etc. Mais Dieu nous a réparti sa grâce suffisante à chacun
des hommes déjà afin qu’il vive sur la terre sans manquement. Si on n’apprend
pas à se contenter de son état, il est proie facile de la tentation de Satan. Parfois,
j’ai envie de voir augmenter le nombre des ouailles dans notre église. Donc, je
suis apte à juger les autres églises qui ne grandissent pas ou qui ramassent
les gens sous des tactiques peu bibliques, etc. Mais peu importe. Si je
remémore la grâce qui m’a été donnée, cela me suffit. Déjà c’est la grâce de
m’être attaché aux nombreux croyants à peau blanche autochtones fidèles. Je
peux rendre grâce à Dieu et je peux pardonner aux autres de pseudo-foi.
Un des
serviteurs américains que je connaissais s’était émerveillé de voir que le
théologien français Jean Calvin avait mis plus de 5000 références bibliques
dans son livre de l’institution de la religion chrétienne. Quelle érudition,
disait-il ! Que Dieu suscite beaucoup de savants bibliques parmi le peuple
français à peau blanche autochtone comme Jean Calvin. C’est vraiment énorme que
non seulement il se réfère à ces versets, mais il les attribue dans les
meilleurs endroits de son ouvrage. Mais Paul est beaucoup plus grand que Jean Calvin.
Dans la description de la dégénérescence de l’homme, Paul cite plusieurs
références qui sont les plus adéquates. D’abord, il cite le verset Ecclésiaste
7 :20, « Certes, il n’y a sur terre point d’homme juste qui fasse le
bien et qui ne pèche pas. » Ensuite, Paul cite trois versets d’Ancien
Testament, pour parler du méfait de la bouche. Parmi les auteurs du Nouveau
Testament, celui qui le traite le plus est Jacques, frère de Jésus. Par la
bouche, l’homme peut édifier ou détruire. Mais l’homme utilise la langue pour
tromper et mentir et finalement détruire les autres. Puis Pr 1 :16 pour
dire que l’homme est privé de la paix à cause de cela, et enfin Ps 36 : 2
pour conclure que le vrai problème de l’homme déchu qui engendre toutes ces
méchancetés est qu’il manque la crainte de l’Eternel.
La dernière
partie du message de Paul se porte à la validité de la loi. La loi a un grand
rôle d’indiquer ce qui est bien et ce qui est mauvais. Beaucoup tentent d’être
conforme à la loi et font les œuvres de la loi en espérant qu’elles les
sauvent. Mais comme on a déjà dit, c’est une illusion. La loi sera fidèle à son
rôle d’indicateur du mal, mais sans fournir le remède quelconque. Comme Richard
Doulière le dit, elle est comme une charrue qui prépare le terrain pour les
semailles mais sans avoir le pouvoir de faire pousser le blé. La loi brandit
souvent son épée, car pour que l’homme accueille la grâce, il lui faut d’abord
une vraie conviction de péché.
En
conclusion, quand la vallée est sombre, le sommet de la montagne ensoleillé est
plus que brillant. Il éblouit. Ainsi, Paul attribue beaucoup de pages pour
implorer aux lecteurs à être conscient de l’universalité et la gravité du péché
chez tous les hommes, y compris vous et moi. Reconnaissons chacun que nous
sommes tous des pécheurs impardonnables devant Dieu, qui ne peut vivre sans la
grâce de Dieu. Jésus viendra et nous visitera sûrement par les prochaines
leçons de la Romains.
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