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dimanche 24 mai 2020

1 Corinthiens 15 :12-19 (PQ du 25/05/2020)

La nécessité de la résurrection des corps
Verset clé : 1 Co 15:14

Certains chrétiens de Corinthe acceptaient la résurrection de Jésus-Christ dans son corps originel, mais niaient celle des hommes. 
En fait, ils acceptaient la résurrection de l'âme, mais non celle du corps. Paul avance deux arguments pour protéger les chrétiens. 

Argument 1 : la nullité de notre résurrection invalide celle du Christ (12-14)
Jésus-Christ n'est pas ressuscité uniquement pour lui-même, pas plus qu'il n'avait souffert pour lui-seul. Il n'avait pas besoin tout court de s'incarner, car dans le royaume de dieu, il est le roi souverain, majestueux, tout-puissant et éternel. Sa mort et sa résurrection il l’a fait pour notre rédemption. Si nous ne ressusciteront pas, la résurrection de Jésus n'avait pas lieu d'être.
En plus, notre foi est vaine. En effet, si nos corps ressuscitent, alors d'autant plus nous devons les chérir et en prendre soin ici-bas. Nos corps sont non seulement le temple du Saint-Esprit, mais ressusciteront au temps fixé par Dieu. Mais si nous ne croyons pas à la résurrection de nos corps, nous ne voyons pas pourquoi chercher la pureté de nos corps. Mais si nous croyons à la résurrection des corps, nous savons comment cette foi peut s'appliquer dans notre vie personnelle, par la sanctification des corps. 

Argument 2: l'absence de la résurrection fait limiter les promesses de Dieu à la seule terre (15-19)
En cas de non résurrection des corps, les chrétiens doivent avouer la fausseté de leur témoignage. Plusieurs chrétiens de l'Eglise primitive avaient quitté leur maison pour colporter cette nouvelle de résurrection dans d'autres pays. Mais maintenant ils doivent avouer l’absence de résurrection pour que les gens n'espèrent pas inutilement. Cela aurait rendu leurs témoignages non fiables et aurait désappointé tant de personnes qui les avaient crus. 

Les chrétiens sont ceux qui fuient les plaisirs du monde et renoncent à eux-mêmes pour aimer leurs amis.  En plus, dans le royaume éternel, leurs corps ressuscités auront une plus grande qualité. En outre, ils auront la connaissance du Fils de Dieu, la koinonia avec tout le peuple de Dieu, et la gloire qui s'attachera à eux toute l'éternité. Mais sans la résurrection des corps, il ne reste aux chrétiens que les luttes et les sacrifices, puis ce sera la fin de tout.

1 commentaire:

  1. Cette Parole nous montre combien il est important de croire absolument en la résurrection de Jésus-Christ. Cet acte est une preuve selon laquelle notre témoignage est vrai tout comme la croix que notre salut est accompli. Le manque de foi en la résurrection de Jésus, par contre, falsifie notre croyance et annule tous les bienfaits de nos luttes. Je comprends l'importance de la foi du berger pour aider leurs brebis. L'apôtre Paul était 100 % convaincu de la résurrection de Jésus et il a pu partager cette conviction avec ses brebis. L'une des brebis que je sers ne possède ni la conviction du salut ni celle de la résurrection. Elle a vraiment besoin de l'assurance et d'une Parole qui puisse l'aider. Je confesse que je n'ai pas pu persévérer à lutter pour elle parce que mon coeur s'habitue à sa situation. Néanmoins, je veux apprendre l'esprit de l'apôtre Paul qui garde en son coeur les souffrances des brebis mais aussi l' espoir de leur délivrance. Je crois qu'il les portait dans son cœur tous les jours et qu'il n'oubliait jamais de prier pour elles. Je prie pour les brebis mais je ne parviens pas à les garder dans mon cœur. Je craigne qu'il ne s'agisse d'un esprit égoïste qui considère ses affaires et sa vie comme étant plus importantes que celles des brebis. Je décide de retourner à Jean 10 verset 11 "Moi, je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis." Je me repens de m'être habitué aux souffrances des brebis au lieu d'espérer désespérément leur salut. Je prie que Dieu me donne l'esprit de l'apôtre Paul qui met les brebis devant lui et qui porte courageusement leurs souffrances. En un mot : Me repentir et saisir la foi de l'apôtre Paul pour le salut des brebis.

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