La succession et la tendance à la corruption
Verset clé Dt 31 :7
Selon Martin Luther, un bon chef est une bénédiction que Dieu envoie à son peuple et vice versa. Malgré leur mentalité reprochable, Dieu avait béni les Israélites avec de bons bergers, Moïse et bientôt Josué. Alors pourquoi le peuple de Dieu devrait-il faire face à une telle sollicitude de Dieu ?
1. Moïse établit Josué et instruit les sacrificateurs (1-13)
La période d’exode et d’entraînement dans le désert était une période rude pour le berger Moïse – intercessions, prodiges, désappointements. Un peuple éduqué est désormais prêt à la conquête. Celle-ci sera également rude face à des païens idolâtres. Le leader Josué qui mènera l’armée a besoin avant tout de la force et du courage. Il doit fixer son regard sur l’Eternel qui promet de conduire la guerre et rester fidèle au peuple. Les sacrificateurs ont pour mission fondamentale d’enseigner la Parole de Dieu au peuple, car elle seule apprendra les descendants à craindre Dieu et s’attacher à lui. Pour maintenir la bénédiction de Dieu, il nous revient de suivre par la foi ferme, le leader choisi par Dieu.
2. La corruption dans la bénédiction (14-30)
L’amour de Dieu est si profond : il les bénira avec la conquête, tout en sachant comment le peuple agira par la suite. Il s’en satisfera au point de croire qu’il peut divorcer de son Rédempteur et flirter avec des dieux païens. Le moyen que Dieu déploie contre le futur mal de la corruption est un chant. Quand, dans l’avenir, le peuple sera châtié, ce cantique l’aidera à reconnaître que le mal vécu ne provient pas de l’extérieur, mais de leur corruption. Chantons et laissons nous convaincre que la première chose à régler n’est pas l’extériorité, mais l’outrage que nous avons porté à Dieu.
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