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lundi 22 janvier 2018

Col 1 :14-2 :3 (M de 21/1/2018)

CHRIST EN VOUS, L’ESPOIR DE GLOIRE
Col 1 :14-2 :3
Verset Clé 1 :27
« à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, c’est-à-dire : Christ en vous, l’espérance de la gloire. »
Je rends grâce à Dieu pour toutes les luttes de nos ouailles avec la prière sacerdotale de Jésus. Beaucoup confessaient que désormais le but de leur vie est de glorifier Dieu. Il y a évidemment un grand écart entre Jésus, Dieu saint et nous les hommes coupables. Mais il nous a donné ce privilège de l’imiter et de glorifier Dieu pendant notre vie. Comment un coupable vit-il pour la gloire de Dieu ? Changer le prénom de chacun avec Jésus dans la phrase de la prière de Jésus n’est-il pas une demande trop excessive du pasteur ? Mais pour l’homme, vivre pour la gloire de Dieu est de garder la fidélité. Si malgré sa chair faible, ils gardent la fidélité, ils pourront arriver à glorifier Dieu. Certains chrétiens sont très changeants et leur foi vacille selon leur situation et leur émotion, en sorte que dans une semaine, ils éprouvent d’un emotional High, niveau L, ensuite la semaine prochaine, ils nagent dans un étang de marasme, niveau P, selon nos notations de témoignage. De plus, leur propension de négliger les affaires de Dieu est au-delà de l’imagination, si bien que les amis chrétiens se posent parfois à leur sujet, s’ils ont vraiment reçu la grâce de Jésus ou pas. C’est intriguant.
Nous avons appris dans la première leçon de Colossien, comment le chrétien doit rendre grâce avec joie. Ces mots paraissent être un pléonasme, car l’action de grâce est naturellement joyeuse. Mais ce n’est pas ainsi. Vous souvenez-vous de l’exemple que je vous ai donné lors de mon dernier message sur Colossien ? Imaginez : vous avez reçu un cadeau très couteux, mais celui qui vous l’offre ne vous regarde pas vous la donne en regardant les autres ou le ciel, que ressentez-vous ? La présence de la personne est le must dans l’acte d’offrir un cadeau. Mais le cadeau ne doit pas être n’importe quoi. Il faut le préparer très précieusement avec une valeur qui ne peut être ignoré. Le meilleur exemple sont les cadeaux de 3 mages. La Bible dit : « à la vue de l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. » Pourquoi ? Parce qu’ils reconnurent qu’ils étaient là justement sous la cime du firmament divin. Ils étaient au sommet de la montagne du ciel où coulait toute la bénédiction vers tout l’univers. Ils étaient au zénith du courant de l’histoire. Mais à part ce fait qu’ils se sentaient être au centre de l’histoire qui vient de Dieu, il y avait a une partie d’eux-mêmes qui contribuait inexorablement à la naissance de ce sentiment de joie. Laquelle ? Nous avons appris lors du message de Noël, la joie coûteuse qui est contraire à la joie de bon marché. Ces mages sont venus d’un pays très lointain après 2 ans de marche. C’est du point de vue de l’homme un acte tout à fait stupide. Mais ils se mirent d’accord de sacrifier leur temps précieux de haut fonctionnaire et de royauté, pour venir adorer Dieu fait chair.
Malgré leur stupidité apparente, pourtant, ils étaient les hommes les plus sages. Car ainsi, ils en vinrent à se trouver au zénith de l’histoire divine, et jamais une autre occasion leur aurait fourni cette occasion, que ce soit à eux ou à n’importe quel autre homme dans toutes les générations. Ils se dirent, « quel importance toute cette richesse et tout cette gloire dans l’empire, si je rate ce moment et rate cette vérité. »
Bien sûr que c’est le moment de la naissance du Sauveur du monde. Mais ce n’est pas parce que c’est le Sauveur, cette recherche des mages peut s’appliquer à tout moment. Car cette vérité, « à quoi me servira de gagner le monde entier, si je perds l’âme ? » s’applique à tous et à tous les phases de la vie de quelqu’un. En effet, tout dépend de comment on voir une vérité si nous l’acquérons ou si nous la laissons partir. Puis, si nous la laissons partir, un autre moment ne viendra pas ou du moins très rarement.
D’où vient la joie ? C’était, si vous vous en souvenez, la dernière méditation du message dernier de Col 1. D’abord, la joie vient du ciel. Si nous méditons la résurrection, nous pouvons creuser davantage la joie. Ensuite, Jésus. Il nous donne la grâce de pardon. Tous nos péchés qui nous accablaient sont pardonnés, et comme Esaïe nous dit ; « si notre péché est rouge comme cramoisi, nous serons blancs comme neige. » Quelle joie ! Elle n’est pas échangeable avec de l’or de grande valeur. La troisième source est la joie est vérité, comme nous l’avons vu dans le cas de mages. Elle donne la lumière dans l’âme. Ensuite, le quatrième est la communion. Nous vivons dans un monde où l’individualisme est une monnaie courante. Un enfant dit qu’il était solitaire, mais désormais allait devenir solidaire. C’est une très bonne décision. Sans tarder, il aura beaucoup de joie dans son cœur. Jésus dit : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés », avant de le répéter sous une autre forme : « Demeurez dans mon amour, afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète. » Jamais la joie ne peut être parfaite, quand on reste seuls. Lors de la naissance de Jean-Baptiste, les villageois vinrent auprès du couple de Zacharie dont la femme était stérile mais donna naissance à un enfant, et s’en réjouirent pleinement. La communion fraternelle est la seule source capable d’alléger la peine des mortels sur la terre. Et Dieu s’en réjouit.
La cinquième et dernière source était, souvenez-vous en, la foi. Quand une foi naquit, personne n’oubliera jamais ce moment de joie et d’allégresse. Quoi ! la foi fournit la joie ? Oui, dis-je. Comme dans le diagramme, quand l’Evangile arrive du ciel, il va d’abord vers l’espérance, ensuite il va à la foi. La foi nait en l’homme en enfantant la joie. Mais cette foi grandit au fur et à mesure que ce novice a de plus en plus de désir de connaître Dieu. Et finalement on arrive à prendre conscience de comment Dieu l’a aimé, et se met à aimer les autres. C’est un progrès actif d’un croyant. Cela est la croissance de la foi. Mais s’il y a cette foi de la rencontre avec Dieu qui l’a sauvé par son sang, il y a une autre foi qui touche plutôt au combat de vie. L’homme est appelé à accomplir la mission. Et cette mission existait même avant la chute de l’homme. Donc à ma conviction, avant la chute, ce mot foi (2e foi, 1e foi n’ayant pas de raison d’être), existait dans le jardin d’Eden. Bien sûr que tout étant parfait, et Dieu étant derrière, il n’y a pas de raison de ne pas réussir. Mais quand même Adam eut la foi pour exécuter et réussir de se multiplier par la foi. Nous qui vivons dans ce monde déchu, avons reçu cette foi en croyant en Jésus. Non seulement cette foi qu’il m’a sauvé, mais cette foi dans laquelle il nous appelle à créer une histoire de Dieu, dans la vie pratique et dans la vie de mission. Un enfant a dit, si je ne sais pas si sa mère en prend conscience, « cette année, je serai la première de la classe en même temps que je participe 2 fois par semaine au Pain Quotidien. » Je pense que si elle a la foi, elle pourra bien réussir à ces sujets de prière. Déjà, une adolescente, quand elle a la foi, la matière la plus détestable est devenue la matière la plus impressionnante. Ma chanson préférée au début de ma vie chrétienne s’est intitulé, « La foi est victorieuse. » Le refrain est à peu près ainsi : « La foi est victorieuse, la foi est victorieuse, Oh cette glorieuse victoire sur le monde. » Cette foi glorieuse donne la joie indicible à celui qui la conçoit. Car cette joie est accessible qu’à ceux qui ont expérimenté. Même s’il y a quelqu’un qui est super intelligent et qui a réussi dans son examen, n’éprouve guère la joie par laquelle un élève défie et obtint le résultat. Dans le monde où il manque vraiment la foi, nous devons creuser la foi et éprouver sa puissance et sa joie. Beaucoup de chrétiens ont tendance de penser que la foi est probabiliste un peu comme Loto. Or, souvent le gagnant de Loto devient très malheureux. Il semble que j’ai un peu trop traîné dans l’introduction. Passons au corps du message.
I.                   Qui est Jésus ?
D’abord, en lui nous avons la rédemption. Paul dit, qu’en lui nous avons la rédemption, le pardon des péchés. Les gens s’amusent en disant que la vie de péché est réjouissante. Mais ils se trompent. Après un moment de joie éphémère, les attendent un sentiment écrasant de la culpabilité, la dépression et le sentiment de vanité. Je connais quelqu’un qui avait une forte dépression régulière qui allait jusqu’à la pensée de la mort régulièrement, quand il était dans le péché, mais après l’étude de la Bible et la confession de son péché, son visage a changé, la joie illuminant le monde. La puissance du péché n’est pas à négliger. La puissance de la loi est le péché, dit la Bible. Satan utilise la loi pour accabler les gens, et aucun remède n’est possible à cela. Mais Jésus est venu pour racheter l’esclave de péché et de la loi, pour faire de lui son peuple exempté de tout péché. C’est vraiment un miracle. C’est vraiment une source de la joie indicible pour quiconque l’accepte. Alléluia !
Quand Jésus entra dans la semaine de passion, où il sera arrêté, jugé et exécuté, il pria en levant la tête vers le ciel, pour ce qu’on appelle prière sacerdotale. Elle se divisa en 3 parties : d’abord, il pria pour lui-même, ensuite pour les disciples, et enfin pour le futur peuple de Dieu qui croirait en lui. Au début dans la première partie, Jésus définit la vie éternelle, en disant que c’est qu’ils connaissent le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. La vie éternelle n’est autre que le salut éternel. Il arrive par Jésus-Christ. Il y a aucun autre nom sous le ciel qui ait été donné aux hommes pour qu’ils aient le salut. J’ai vu que trois amis un pasteur, un imam, et un prêtre étaient les co-auteurs d’un livre qui disait que la foi est comme monter une montagne, et que quel que soit au pied de la montagne le point de départ, et quel chemin on prend, l’important est d’arriver au sommet, et tous les trois chemins arrivent donc au sommet, tous les trois monothéismes sont d’égale valeur. Mais la vérité n’est pas ainsi, même si la tendance actuelle et laïque du monde court vers cette direction. Selon la Bible, pour les peuples qui n’ont jamais entendu le nom de Jésus, le critère du salut est selon le but de la vie de chacun. Cela est marqué dans Romain 2 qui fait abstraction du nom de Jésus. « la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent la gloire, l’honneur, et l’incorruptibilité ; mais la colère et la fureur à ceux qui par esprit de dispute, désobéissent à la vérité et obéissent à l’injustice. Tribulation et angoisse pour toute âme humaine qui pratique le mal, pour le Juif premièrement puis, pour le Grec ! Gloire, honneur et paix pour quiconque pratique le bien, pour le Juif premièrement, puis pour le Grec ! » Mais, il faudra y ajouter, « pour tous ceux qui entendent le nom et l’œuvre de Jésus, seul celui qui le reconnaît comme Sauveur pourra être sauvé, quel que soit son action sur la terre. 
Donc, il est super important de connaître qui est Jésus. Connaître ne signifie pas seulement étudier quelques fois la parole de Dieu. Je connais quelqu’un qui n’est pas parmi nous, et qui a été aidé par son berger, mais qui n’a jamais accepté Jésus si ce n’est que de façon intellectuelle. Connaître signifie aussi accepter et croire. Or, connaître le seul vrai Dieu concerne aussi Jésus-Christ lui-même, car Jésus est Dieu ou plutôt c’est l’aspect de Jésus avant qu’il vienne au monde. Donc, ce n’est pas la peine de dire, comme certains intellectuels : « je crois en Dieu, mais je ne crois pas en Jésus. » car c’est la même chose. Autrement dit, si quelqu’un nie le premier, cela équivaut à nier le deuxième. Jésus est donc le Créateur, avant qu’il fut appelé à descendre sur la terre en se faisant homme. Selon Paul, « en lui tout a été créé dans les cieux et sur la terre, ce qui est visible et ce qui est invisible, trônes, souverainetés, principautés, pouvoirs. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et tout subsiste en lui. »
Jésus est le Fils, mais il est égal au Père avec qui il collaborait pour la création divine. Dans le monde, il y a deux mondes, le monde visible et le monde invisible. Et ce dernier a aussi deux mondes, le monde de l’Esprit Saint et le monde l’Esprit mauvais. Le monde visible est rempli des mauvais esprits. Le maître de ce monde qui est nommé prince règne ce monde et le cœur de ses habitants. Un jour je me suis assis dans un RER, et comme j’étais si fatigué, j’ai été endormi. Et du coup, je me suis réveillé du bruit d’un hurlement. C’était une dame assise en face portant les lunettes de soleil qui sans cesse criait et pleurait, en proférant des injures. Elle aurait eu un choc de sa vie sûrement. Mais c’était trop bruyant. J’avais une compassion pour elle, mais je n’ai pu rien faire. On dit que si quelqu’un lance les jurons à l’instant d’écouter le nom de Dieu, c’est un symptôme qu’il est possédé par les démons.
Il est important donc qu’on connait que Jésus, quoi que Fils, il est Dieu. Ainsi, en croyant en lui, nous recevons la puissance et l’autorité de Lui. Mais proprement parler, Jésus est le Fils de Dieu. Il était incarné en chair de l’homme pour venir au monde. Puis, il mourut sur la croix après quoi il fut ressuscité d’entre les morts. Ainsi, il racheta tout homme et rétablit un peuple saint de Dieu. Autrefois vendu par Satan qui insufflait toujours davantage le péché, les croyants sont devenus un nouveau peuple de Dieu. Il s’agit de l’Eglise. C’est une église universelle que nous citons chaque sabbat dans le credo. Leur ancien espoir était le monde, mais par ce rachat, leur espoir est changé, désormais ils ont l’espérance vivante dans le royaume de Dieu. La mort ne peut plus exercer son pouvoir sur eux, car Jésus, le premier-né leur donne la foi de résurrection.
Le rachat dont j’ai parlé est équivalent au mot de réconciliation qui se répète deux fois dans cette partie. Le verset 20 dit, « Et de tout réconcilier avec lui-même, aussi bien ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix avec lui, par le sang de sa croix. » Puis, le verset 22, « il vous a maintenant réconciliés par la mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, sans défaut et sans reproche. » En résumé, nous qui étions autrefois ennemis de Dieu sont réconciliés avec Dieu par l’intermédiaire de Jésus qui a payé le grand prix : sang sur la croix. Il s’agit de la première foi dont nous avons parlé là-haut. Les Colossiens ont entendu cette bonne nouvelle de la réconciliation, eux qui étaient païens et idolâtres, maintenant devinrent amis de Dieu. Maintenant, leur effort soit être qu’ils restent fondés et établis et persévérants avec l’espérance qu’ils seraient saints et irréprochables lors de l’avènement de Jésus-Christ. C’est dans le diagramme, 1e progrès du chrétien actif. Paul se fait serviteur pour vaquer à cette tâche très difficile et délicat de fonder et établir la foi des Colossiens de la foi naissante. Je crois que cela est aussi la nôtre.
II.                Le témoignage de Paul dans sa mission
Le verset suivant est touchant, dans la mesure où il exprime le témoignage de vie de Paul. « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous et je supplée dans ma chair à ce qui manque aux afflictions du Christ pour son corps qui est l’Eglise. » Cela peut paraître étrange à nos oreilles, car Paul parle un peu comme si la souffrance de Jésus manque quelque chose et qu’il apporte l’aide pour la remplir. Cela peut paraître comme la foi catholique, que chacun doit fait sa propre œuvre pour compléter le salut venant de Dieu. La foi n’est pas suffisante, il faut compléter l’œuvre de salut par la mise en valeur du libre arbitre que Dieu a, malgré la chute, laissé intact. Mais ici quand Paul dit ce supplément, ce n’est pas concernant le salut. Le salut est quelque chose d’acquis pour le chrétien. Mais seulement, dans la mission, Paul est appelé à participer à la souffrance de Jésus-Christ. Ainsi, il confessa dans d’autre partie de la Bible, « Mais je ne fais aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse avec joie ma course, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus : rendre témoignage à la bonne nouvelle de la grâce de Dieu » (Ac 20 :24). Il s’apprêtait à sacrifier sa vie en vue d’ériger l’Eglise que Jésus avait établie par son sang. Jésus dit aux disciples, « Allez dans le monde entier et prêche la bonne nouvelle à toute la création. » Jésus invita ainsi ses hommes à participer à sa souffrance afin de bâtir son Eglise avec des âmes sauvées.
Vu la prière sacerdotale de Prière de Jésus, prier pour ceux que nous ne connaissons pas, un peu comme ces Colossiens dont le visage est inconnu de Paul, s’apparentent au troisième objet de la prière. Cela demande beaucoup de concentration, car cela ne nous concerne pas directement. Pendant toute la journée, on est occupé. Le matin tôt, en venant à l’Eglise, quand on prie, c’est vraiment le meilleur moment où nous pouvons prier pour cette nation, pour cette ville dont nous ne connaissons pas le visage des habitants. Surtout, s’il s’agit des futurs disciples de Jésus, ce serait vraiment l’Eglise de Dieu. C’est très douloureux et demande beaucoup de sacrifice de se lever et dirige les pas vers l’Eglise. Mais à ma conviction, il n’y a pas d’autres moments plus favorables que ce temps matinal. Donc, je me permets de renouveler mon appel aux ouailles de CCU de venir au matin en élargissant leurs fois de fréquentation. Ainsi, je me permets de les appeler à suppléer aux afflictions du Christ pour son corps qui est l’Eglise. 
III.             Christ en vous, l’espoir de gloire.
Le mystère qui a été caché de tout temps et à toutes les générations a été dévoilé maintenant par Dieu. De quoi s’agit-il ? Les hommes veulent comprendre le mystère de la vie caché, d’où leur nécromancie, leur magie et leur occultisme de toute sorte. Mais ce sont tous les manœuvres de Satan. Mais ce mystère est résumé en ces mots : Christ en vous, l’espérance de la gloire. Si Christ demeure en nous, nous pouvons avoir l’espérance glorieuse de Dieu. Depuis la chute de l’homme, l’homme cherchait à être sauvé, mais à sa manière. Les communistes voulaient sauver eux-mêmes par l’utopie de prolétariat. Les hommes utilisaient leurs cérémonies religieuses, et puis certains s’en allaient pratiquer leur occultisme, pour s’assurer leur salut. Mais ils succombaient dans faute dans une pratique satanique. Ils sont tombés en esclave sous l’emprise de Satan. Satan demeurait en eux, et leur âme étaient angoissé sans cesse de la peur de mort et de condamnation, qu’ils voulaient fuir mais qui les accablait davantage.
Dieu a conçu cette volonté de délivrer l’humain tombé en esclave de Satan et son plan d’envoyer le Messie Jésus en la personne de son Fils. Le combat contre cet être malin est plus qu’acharné. C’était la lutte de sang. Ce que Satan demanda n’était rien d’autre que de sa propre vie. Donc, Jésus dut donner son corps et son sang versé à l’échange des victimes retenus par la main de Satan.
Christ en nous ! Ces trois mots sont le cri de victoire de ceux qui étaient les esclaves de Satan dans la région païenne idolâtre. Ces mots « Christ en vous ! » me rappelle l’histoire qui était écrite dans le livre de Hal Linsey « Satan, prince de la planète terre. » intitulée « Le cas de la femme du monde au Congrès ». Avant de commencer à écrire ce livre, je n'avais jamais chassé de démon. Ce n'est pas un ministère que je recherche: je n'en ai nulle envie. Mais je pense que le sur m'a permis de faire l'expérience dont je parle mon premier chapitre, pour me donner une meilleure compréhension de ces problèmes. Quand la femme du monde, dont j'ai parlé au chapitre me montra la bague qu'elle avait au doigt (c'était un tan des adorateurs de Satan) en me décrivant l'esprit mauvais qui la harcelait pendant ses périodes de dépression et de désespoir, elle me dit aussi que sa mère et sa grand-mère disaient la bonne aventure. Sans doute avait-elle hérité leurs facultés métapsychiques. Il ne fut pas facile de montrer à cette femme le vrai problème. Avec une sincère sympathie, je lui fis comprendre qu'elle était possédée par un esprit, par un démon spécialisé dans la divination. Elle m'écouta très attentivement quand je lui dis que, d'après tout ce que j'avais lu, cela se produisait généralement dans une famille ou l'on avait exercé des pouvoirs occultes. Je la suppliai de renoncer à cette puissance psychique pour se tourner vers Jésus-Christ, seul capable de la délivrer, sinon le démon ruinerait sa vie. «Voulez-vous recevoir Jésus-Christ dans votre vie pour être libérée de cet esprit?» Sans hésiter, elle dit: «Bien sûr, si cela me donne la paix!» Je me mis à prier à la façon de l'Apôtre Paul (Actes 16 : 18): «Je t'ordonne, au nom de Jésus-Christ, de sortir d'elle». Jamais je n'avais encore éprouvé l'autorité conférée par le nom de Jésus-Christ, comme ce jour-là. La femme trembla légèrement et se mit à sangloter. «Priez à haute voix, et dites: je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu et qu'il est mort pour mes péchés. Jésus, viens dans ma vie pour qu'elle te soit agréable». La femme lutta pendant près de trois minutes pour parler. Elle paraissait étranglée par une main invisible. Je priai silencieusement, demandant à Jésus de lier la puissance satanique. Enfin, elle répéta la prière à voix haute. Dès qu'elle eut fini, elle changea de visage, devant moi. Elle rayonnait. Elle s'écria: «Je suis libre!» Et ce mot avait un autre sens que pour la plupart des gens. Elle me quitta brusquement et se rua vers la salle où se tenait la dernière réunion du Congrès. La première personne qu'elle rencontra fut ma femme. Elle lui dit: «Vous savez ce que votre mari vient de faire? Il a chassé un démon hors de moi!» Ma femme, qui n'est pas facilement étonnée, vit tout de suite le changement fantastique opéré en cette femme. Comprenant ses besoins spirituels, elle lui dit doucement: «Jésus-Christ est-il entré en vous?» «Heureusement! Il est là» dit cette femme, radieuse. Elle trouva les amis qui l'avaient amenée et les surprit en leur donnant la grande nouvelle. Quand elle nous quitta, je lui dis de se débarrasser de tous les objets liés à l'occultisme qu'elle avait chez elle, car les démons pourraient s'en servir pour réoccuper sa vie. Elle accepta. J'eus ensuite un choc. Elle me montra la jupe écossaise qu'elle avait portée tout le week-end. «Reconnaissez-vous ce tissu?» Je l'ai regardé un moment: «Je crois que c'est le tissu du clan des Lindsey» (NdT: ces tissus écossais ont les couleurs des différents clans d'Ecosse. L'auteur du livre, d'origine écossaise, appartient au clan de Lindsey). «Bien entendu», dit-elle, «il y a quelques semaines, alors que je visitais l'Ecosse, j'eus la prémonition que j'allais faire la connaissance d'un nommé Lindsey et qu'il aurait une grande influence sur ma vie. C'est pour cela que j'ai acheté cette jupe!» J'étais sans voix. Plus tard, en y pensant, je fus émerveillé. La puissance de Jésus-Christ était vraiment une réalité pour moi.
Quand nous entendons ces mots : « Christ en vous », cela semble être trop simple et tout évident pour le chrétien que je suis. Mais ce n’est pas vrai. Le fait de pouvoir constater « Christ en vous » est aussi difficile que de déplacer la montagne, tout au moins quand on est un jeune chrétien. « Christ en vous » est synonyme de « le Saint-Esprit en vous. » Romain 8 :10 dit, « Et si Christ et en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ-Jésus d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. » Or, Si le Saint-Esprit est en nous, nous pouvons porter beaucoup de fruits, comme les énumère Galate 5 :25. Mais, il faut faire attention au fait que nous-mêmes sommes incapable d’accomplir quoi que ce soit de commandé par Dieu. Il faut savoir que notre obéissance est un fruit de la communication avec Jésus-Christ. Or, beaucoup de chrétiens commencent leur vie chrétienne ou même les vieux chrétiens mènent leur vie de façon inversée. C’est-à-dire qu’ils pensent que s’ils obéissent au commandement de Dieu, il aurait la communion avec Dieu et porterait beaucoup de fruit, ce qui est faux. C’est une pensée de la chair. L’obéissance est le fruit de la communion avec Jésus, non le moyen de la produire. Si le Saint-Esprit demeure en nous, il nous conduit à avoir la communion avec Jésus et cela nous amène à obéir à lui et porter du fruit. Donc ce n’est pas la peine de vous lever le matin pour vous déterminer que vous remplirez toutes les demandes de Dieu, car au bout de la journée, toutes vos résolutions, votre détermination et vos bonnes intentions tomberont en lambeaux avant la fin de la journée. Le chrétien doit chercher d’abord la communion du Saint-Esprit, ce qui l’amènera à obéir n’importe quel commandement, si difficile soit-il. C’est un manuel de soldat indispensable avant qu’il s’engage dans le combat.
Paul parle ensuite justement du combat. Le verset 29, « C’est à cela que je travaille, en combattant avec sa force qui agit puissamment en moi. » Celui en qui le Christ demeure, et en qui le Saint-Esprit habite possède cette force et puissance venant de Dieu. En l’exerçant dans la vie de tous les jours, d’un combat à l’autre, il remportera d’une grande victoire. Dans Marc 8, devant le démoniaque, les disciples, à cause de complexe d’incrédulité vis-à-vis des trois premiers disciples, n’ont pas pu exercer la puissance, pour guérir l’enfant démoniaque. Jésus dit au dernier moment avant son ascension que les disciples chasseraient beaucoup de démons « au nom de Jésus-Christ. » Nous avons appris au début du message que Jésus est celui en qui tout a été créé dans les cieux et sur la terre, ce qui est visible et ce qui est invisible, trônes, souverainetés, principautés, pouvoirs. Même les pouvoir sataniques qui dominent actuellement les divins, les magiciens, les pratiquants de l’occultisme, des nécromancies, et les exorcistes, sont sous la domination de Jésus-Christ. Avant son départ après la résurrection, il a conféré cette autorité et puissance sur ces puissances malignes du prince des ténèbres. Nous devons vraiment chasser au nom de Jésus toute la puissance maligne en nous, et reconnaître qu’en même temps, il nous a conféré cette puissance pour chasser beaucoup de démons en beaucoup de gens dans ce monde décadent. Il faut que le chrétien reconnaisse qu’il possède la force et la puissance qui lui étaient données pour s’engager dans le combat contre l’ennemi Satan.  
Laodicée était la capitale de la Phrygie en Asie mineur et Colosse se situait à 10 km en nord-est de la ville. Elle est fondée en 5e siècle av. Jésus par les Grecs, et passa aux mains des Romains, en 1e siècle av. Jésus et selon les historiens, elle était extrêmement prospère et détruit vers 60 ans par le tremblement de terre. Quelques années plus tard, la ville fut reconstruite par l’important groupe des Juifs de la région, mais, selon la vision de Jean dans l’Apocalypse, les chrétiens de cette ville de l’époque n’étaient ni froid ni brouillant, donc Jésus dit qu’il allait les vomir. Ils se disaient, « je suis riche, je me suis enrichi et je n’ai besoin de rien. » Jésus voulut les corriger. Mais avant le tremblement de terre, l’église de Laodicée semblait être spirituellement bonne. Surtout Paul comme combat de Dieu, soutenait la ville afin que malgré la menace des ennemis de faux docteurs, ses chrétiens ne soient pas influencés mais fortifiés et ils mènent un bon combat de Dieu. Les sujets de prière de Paul pour eux étaient triples. D’abord, que leur cœur soit consolé, puis qu’ils soient unis dans l’amour et qu’ils soient enrichis dans la connaissance du mystère de Dieu.



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