CHRIST EN VOUS, L’ESPOIR DE GLOIRE
Col
1 :14-2 :3
Verset Clé 1 :27
« à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est
la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, c’est-à-dire :
Christ en vous, l’espérance de la gloire. »
Je rends grâce à Dieu pour toutes les luttes de nos
ouailles avec la prière sacerdotale de Jésus. Beaucoup confessaient que
désormais le but de leur vie est de glorifier Dieu. Il y a évidemment un grand
écart entre Jésus, Dieu saint et nous les hommes coupables. Mais il nous a
donné ce privilège de l’imiter et de glorifier Dieu pendant notre vie. Comment
un coupable vit-il pour la gloire de Dieu ? Changer le prénom de chacun
avec Jésus dans la phrase de la prière de Jésus n’est-il pas une demande trop
excessive du pasteur ? Mais pour l’homme, vivre pour la gloire de Dieu est
de garder la fidélité. Si malgré sa chair faible, ils gardent la fidélité, ils
pourront arriver à glorifier Dieu. Certains chrétiens sont très changeants et
leur foi vacille selon leur situation et leur émotion, en sorte que dans une
semaine, ils éprouvent d’un emotional High, niveau L, ensuite la semaine
prochaine, ils nagent dans un étang de marasme, niveau P, selon nos notations
de témoignage. De plus, leur propension de négliger les affaires de Dieu est
au-delà de l’imagination, si bien que les amis chrétiens se posent parfois à
leur sujet, s’ils ont vraiment reçu la grâce de Jésus ou pas. C’est intriguant.
Nous avons appris dans la première leçon de
Colossien, comment le chrétien doit rendre grâce avec joie. Ces mots paraissent
être un pléonasme, car l’action de grâce est naturellement joyeuse. Mais ce
n’est pas ainsi. Vous souvenez-vous de l’exemple que je vous ai donné lors de
mon dernier message sur Colossien ? Imaginez : vous avez reçu un
cadeau très couteux, mais celui qui vous l’offre ne vous regarde pas vous la
donne en regardant les autres ou le ciel, que ressentez-vous ? La présence
de la personne est le must dans l’acte d’offrir un cadeau. Mais le cadeau ne
doit pas être n’importe quoi. Il faut le préparer très précieusement avec une
valeur qui ne peut être ignoré. Le meilleur exemple sont les cadeaux de 3
mages. La Bible dit : « à la vue de l’étoile, ils éprouvèrent une
très grande joie. » Pourquoi ? Parce qu’ils reconnurent qu’ils
étaient là justement sous la cime du firmament divin. Ils étaient au sommet de
la montagne du ciel où coulait toute la bénédiction vers tout l’univers. Ils
étaient au zénith du courant de l’histoire. Mais à part ce fait qu’ils se sentaient
être au centre de l’histoire qui vient de Dieu, il y avait a une partie
d’eux-mêmes qui contribuait inexorablement à la naissance de ce sentiment de
joie. Laquelle ? Nous avons appris lors du message de Noël, la joie coûteuse
qui est contraire à la joie de bon marché. Ces mages sont venus d’un pays très
lointain après 2 ans de marche. C’est du point de vue de l’homme un acte tout à
fait stupide. Mais ils se mirent d’accord de sacrifier leur temps précieux de
haut fonctionnaire et de royauté, pour venir adorer Dieu fait chair.
Malgré leur stupidité apparente, pourtant, ils
étaient les hommes les plus sages. Car ainsi, ils en vinrent à se trouver au
zénith de l’histoire divine, et jamais une autre occasion leur aurait fourni cette
occasion, que ce soit à eux ou à n’importe quel autre homme dans toutes les
générations. Ils se dirent, « quel importance toute cette richesse et tout
cette gloire dans l’empire, si je rate ce moment et rate cette vérité. »
Bien sûr que c’est le moment de la naissance du
Sauveur du monde. Mais ce n’est pas parce que c’est le Sauveur, cette recherche
des mages peut s’appliquer à tout moment. Car cette vérité, « à quoi me
servira de gagner le monde entier, si je perds l’âme ? » s’applique à
tous et à tous les phases de la vie de quelqu’un. En effet, tout dépend de
comment on voir une vérité si nous l’acquérons ou si nous la laissons partir.
Puis, si nous la laissons partir, un autre moment ne viendra pas ou du moins très
rarement.
D’où vient la joie ? C’était, si vous vous en
souvenez, la dernière méditation du message dernier de Col 1. D’abord, la joie
vient du ciel. Si nous méditons la résurrection, nous pouvons creuser davantage
la joie. Ensuite, Jésus. Il nous donne la grâce de pardon. Tous nos péchés qui
nous accablaient sont pardonnés, et comme Esaïe nous dit ; « si notre
péché est rouge comme cramoisi, nous serons blancs comme neige. » Quelle
joie ! Elle n’est pas échangeable avec de l’or de grande valeur. La
troisième source est la joie est vérité, comme nous l’avons vu dans le cas de
mages. Elle donne la lumière dans l’âme. Ensuite, le quatrième est la
communion. Nous vivons dans un monde où l’individualisme est une monnaie
courante. Un enfant dit qu’il était solitaire, mais désormais allait devenir
solidaire. C’est une très bonne décision. Sans tarder, il aura beaucoup de joie
dans son cœur. Jésus dit : « Aimez-vous les uns les autres, comme je
vous ai aimés », avant de le répéter sous une autre forme :
« Demeurez dans mon amour, afin que ma joie soit en vous et que votre joie
soit complète. » Jamais la joie ne peut être parfaite, quand on reste seuls.
Lors de la naissance de Jean-Baptiste, les villageois vinrent auprès du couple
de Zacharie dont la femme était stérile mais donna naissance à un enfant, et s’en
réjouirent pleinement. La communion fraternelle est la seule source capable d’alléger
la peine des mortels sur la terre. Et Dieu s’en réjouit.
La cinquième et dernière source était, souvenez-vous
en, la foi. Quand une foi naquit, personne n’oubliera jamais ce moment de joie
et d’allégresse. Quoi ! la foi fournit la joie ? Oui, dis-je. Comme
dans le diagramme, quand l’Evangile arrive du ciel, il va d’abord vers
l’espérance, ensuite il va à la foi. La foi nait en l’homme en enfantant la
joie. Mais cette foi grandit au fur et à mesure que ce novice a de plus en plus
de désir de connaître Dieu. Et finalement on arrive à prendre conscience de
comment Dieu l’a aimé, et se met à aimer les autres. C’est un progrès actif
d’un croyant. Cela est la croissance de la foi. Mais s’il y a cette foi de la
rencontre avec Dieu qui l’a sauvé par son sang, il y a une autre foi qui touche
plutôt au combat de vie. L’homme est appelé à accomplir la mission. Et cette
mission existait même avant la chute de l’homme. Donc à ma conviction, avant la
chute, ce mot foi (2e foi, 1e foi n’ayant pas de raison d’être),
existait dans le jardin d’Eden. Bien sûr que tout étant parfait, et Dieu étant
derrière, il n’y a pas de raison de ne pas réussir. Mais quand même Adam eut la
foi pour exécuter et réussir de se multiplier par la foi. Nous qui vivons dans
ce monde déchu, avons reçu cette foi en croyant en Jésus. Non seulement cette
foi qu’il m’a sauvé, mais cette foi dans laquelle il nous appelle à créer une
histoire de Dieu, dans la vie pratique et dans la vie de mission. Un enfant a
dit, si je ne sais pas si sa mère en prend conscience, « cette année, je
serai la première de la classe en même temps que je participe 2 fois par
semaine au Pain Quotidien. » Je pense que si elle a la foi, elle pourra
bien réussir à ces sujets de prière. Déjà, une adolescente, quand elle a la
foi, la matière la plus détestable est devenue la matière la plus
impressionnante. Ma chanson préférée au début de ma vie chrétienne s’est
intitulé, « La foi est victorieuse. » Le refrain est à peu
près ainsi : « La foi est victorieuse, la foi est victorieuse,
Oh cette glorieuse victoire sur le monde. » Cette foi glorieuse donne la
joie indicible à celui qui la conçoit. Car cette joie est accessible qu’à ceux
qui ont expérimenté. Même s’il y a quelqu’un qui est super intelligent et qui a
réussi dans son examen, n’éprouve guère la joie par laquelle un élève défie et
obtint le résultat. Dans le monde où il manque vraiment la foi, nous devons
creuser la foi et éprouver sa puissance et sa joie. Beaucoup de chrétiens ont
tendance de penser que la foi est probabiliste un peu comme Loto. Or, souvent
le gagnant de Loto devient très malheureux. Il semble que j’ai un peu trop
traîné dans l’introduction. Passons au corps du message.
I.
Qui est Jésus ?
D’abord, en lui nous avons la rédemption. Paul dit,
qu’en lui nous avons la rédemption, le pardon des péchés. Les gens s’amusent en
disant que la vie de péché est réjouissante. Mais ils se trompent. Après un
moment de joie éphémère, les attendent un sentiment écrasant de la culpabilité,
la dépression et le sentiment de vanité. Je connais quelqu’un qui avait une
forte dépression régulière qui allait jusqu’à la pensée de la mort
régulièrement, quand il était dans le péché, mais après l’étude de la Bible et
la confession de son péché, son visage a changé, la joie illuminant le monde.
La puissance du péché n’est pas à négliger. La puissance de la loi est le
péché, dit la Bible. Satan utilise la loi pour accabler les gens, et aucun
remède n’est possible à cela. Mais Jésus est venu pour racheter l’esclave de
péché et de la loi, pour faire de lui son peuple exempté de tout péché. C’est
vraiment un miracle. C’est vraiment une source de la joie indicible pour
quiconque l’accepte. Alléluia !
Quand Jésus entra dans la semaine de passion, où il
sera arrêté, jugé et exécuté, il pria en levant la tête vers le ciel, pour ce
qu’on appelle prière sacerdotale. Elle se divisa en 3 parties : d’abord,
il pria pour lui-même, ensuite pour les disciples, et enfin pour le futur
peuple de Dieu qui croirait en lui. Au début dans la première partie, Jésus
définit la vie éternelle, en disant que c’est qu’ils connaissent le seul vrai
Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. La vie éternelle n’est autre que
le salut éternel. Il arrive par Jésus-Christ. Il y a aucun autre nom sous le ciel
qui ait été donné aux hommes pour qu’ils aient le salut. J’ai vu que trois amis
un pasteur, un imam, et un prêtre étaient les co-auteurs d’un livre qui disait que
la foi est comme monter une montagne, et que quel que soit au pied de la
montagne le point de départ, et quel chemin on prend, l’important est d’arriver
au sommet, et tous les trois chemins arrivent donc au sommet, tous les trois
monothéismes sont d’égale valeur. Mais la vérité n’est pas ainsi, même si la
tendance actuelle et laïque du monde court vers cette direction. Selon la
Bible, pour les peuples qui n’ont jamais entendu le nom de Jésus, le critère du
salut est selon le but de la vie de chacun. Cela est marqué dans Romain 2 qui
fait abstraction du nom de Jésus. « la vie éternelle à ceux qui, par la
persévérance à bien faire, cherchent la gloire, l’honneur, et
l’incorruptibilité ; mais la colère et la fureur à ceux qui par esprit de
dispute, désobéissent à la vérité et obéissent à l’injustice. Tribulation et
angoisse pour toute âme humaine qui pratique le mal, pour le Juif premièrement
puis, pour le Grec ! Gloire, honneur et paix pour quiconque pratique le
bien, pour le Juif premièrement, puis pour le Grec ! » Mais, il
faudra y ajouter, « pour tous ceux qui entendent le nom et l’œuvre de Jésus,
seul celui qui le reconnaît comme Sauveur pourra être sauvé, quel que soit son
action sur la terre.
Donc, il est super important de connaître qui est
Jésus. Connaître ne signifie pas seulement étudier quelques fois la parole de
Dieu. Je connais quelqu’un qui n’est pas parmi nous, et qui a été aidé par son
berger, mais qui n’a jamais accepté Jésus si ce n’est que de façon
intellectuelle. Connaître signifie aussi accepter et croire. Or, connaître le
seul vrai Dieu concerne aussi Jésus-Christ lui-même, car Jésus est Dieu ou
plutôt c’est l’aspect de Jésus avant qu’il vienne au monde. Donc, ce n’est pas
la peine de dire, comme certains intellectuels : « je crois en Dieu,
mais je ne crois pas en Jésus. » car c’est la même chose. Autrement dit,
si quelqu’un nie le premier, cela équivaut à nier le deuxième. Jésus est donc
le Créateur, avant qu’il fut appelé à descendre sur la terre en se faisant
homme. Selon Paul, « en lui tout a été créé dans les cieux et sur la
terre, ce qui est visible et ce qui est invisible, trônes, souverainetés,
principautés, pouvoirs. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant
toutes choses, et tout subsiste en lui. »
Jésus est le Fils, mais il est égal au Père avec qui
il collaborait pour la création divine. Dans le monde, il y a deux mondes, le
monde visible et le monde invisible. Et ce dernier a aussi deux mondes, le
monde de l’Esprit Saint et le monde l’Esprit mauvais. Le monde visible est
rempli des mauvais esprits. Le maître de ce monde qui est nommé prince règne ce
monde et le cœur de ses habitants. Un jour je me suis assis dans un RER, et
comme j’étais si fatigué, j’ai été endormi. Et du coup, je me suis réveillé du
bruit d’un hurlement. C’était une dame assise en face portant les lunettes de
soleil qui sans cesse criait et pleurait, en proférant des injures. Elle aurait
eu un choc de sa vie sûrement. Mais c’était trop bruyant. J’avais une
compassion pour elle, mais je n’ai pu rien faire. On dit que si quelqu’un lance
les jurons à l’instant d’écouter le nom de Dieu, c’est un symptôme qu’il est
possédé par les démons.
Il est important donc qu’on connait que Jésus, quoi
que Fils, il est Dieu. Ainsi, en croyant en lui, nous recevons la puissance et
l’autorité de Lui. Mais proprement parler, Jésus est le Fils de Dieu. Il était incarné
en chair de l’homme pour venir au monde. Puis, il mourut sur la croix après
quoi il fut ressuscité d’entre les morts. Ainsi, il racheta tout homme et
rétablit un peuple saint de Dieu. Autrefois vendu par Satan qui insufflait
toujours davantage le péché, les croyants sont devenus un nouveau peuple de
Dieu. Il s’agit de l’Eglise. C’est une église universelle que nous citons
chaque sabbat dans le credo. Leur ancien espoir était le monde, mais par ce
rachat, leur espoir est changé, désormais ils ont l’espérance vivante dans
le royaume de Dieu. La mort ne peut plus exercer son pouvoir sur eux, car
Jésus, le premier-né leur donne la foi de résurrection.
Le rachat dont j’ai parlé est équivalent au mot de
réconciliation qui se répète deux fois dans cette partie. Le verset 20 dit,
« Et de tout réconcilier avec lui-même, aussi bien ce qui est sur la terre
que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix avec lui, par le sang de sa
croix. » Puis, le verset 22, « il vous a maintenant réconciliés par la
mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints,
sans défaut et sans reproche. » En résumé, nous qui étions autrefois
ennemis de Dieu sont réconciliés avec Dieu par l’intermédiaire de Jésus qui a
payé le grand prix : sang sur la croix. Il s’agit de la première foi dont
nous avons parlé là-haut. Les Colossiens ont entendu cette bonne nouvelle de la
réconciliation, eux qui étaient païens et idolâtres, maintenant devinrent amis
de Dieu. Maintenant, leur effort soit être qu’ils restent fondés et établis et
persévérants avec l’espérance qu’ils seraient saints et irréprochables lors de
l’avènement de Jésus-Christ. C’est dans le diagramme, 1e progrès du
chrétien actif. Paul se fait serviteur pour vaquer à cette tâche très difficile
et délicat de fonder et établir la foi des Colossiens de la foi naissante. Je
crois que cela est aussi la nôtre.
II.
Le témoignage de Paul dans sa mission
Le verset suivant est touchant, dans la mesure où il
exprime le témoignage de vie de Paul. « Je me réjouis maintenant dans mes
souffrances pour vous et je supplée dans ma chair à ce qui manque aux
afflictions du Christ pour son corps qui est l’Eglise. » Cela peut
paraître étrange à nos oreilles, car Paul parle un peu comme si la souffrance
de Jésus manque quelque chose et qu’il apporte l’aide pour la remplir. Cela
peut paraître comme la foi catholique, que chacun doit fait sa propre œuvre
pour compléter le salut venant de Dieu. La foi n’est pas suffisante, il
faut compléter l’œuvre de salut par la mise en valeur du libre arbitre que Dieu
a, malgré la chute, laissé intact. Mais ici quand Paul dit ce supplément, ce
n’est pas concernant le salut. Le salut est quelque chose d’acquis pour le
chrétien. Mais seulement, dans la mission, Paul est appelé à participer à la
souffrance de Jésus-Christ. Ainsi, il confessa dans d’autre partie de la Bible,
« Mais je ne fais aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse,
pourvu que j’accomplisse avec joie ma course, et le ministère que j’ai reçu du
Seigneur Jésus : rendre témoignage à la bonne nouvelle de la grâce de
Dieu » (Ac 20 :24). Il s’apprêtait à sacrifier sa vie en vue d’ériger
l’Eglise que Jésus avait établie par son sang. Jésus dit aux disciples,
« Allez dans le monde entier et prêche la bonne nouvelle à toute la
création. » Jésus invita ainsi ses hommes à participer à sa souffrance
afin de bâtir son Eglise avec des âmes sauvées.
Vu la prière sacerdotale de Prière de Jésus, prier
pour ceux que nous ne connaissons pas, un peu comme ces Colossiens dont le
visage est inconnu de Paul, s’apparentent au troisième objet de la prière. Cela
demande beaucoup de concentration, car cela ne nous concerne pas directement.
Pendant toute la journée, on est occupé. Le matin tôt, en venant à l’Eglise,
quand on prie, c’est vraiment le meilleur moment où nous pouvons prier pour
cette nation, pour cette ville dont nous ne connaissons pas le visage des
habitants. Surtout, s’il s’agit des futurs disciples de Jésus, ce serait
vraiment l’Eglise de Dieu. C’est très douloureux et demande beaucoup de sacrifice
de se lever et dirige les pas vers l’Eglise. Mais à ma conviction, il n’y a pas
d’autres moments plus favorables que ce temps matinal. Donc, je me permets de renouveler
mon appel aux ouailles de CCU de venir au matin en élargissant leurs fois
de fréquentation. Ainsi, je me permets de les appeler à suppléer aux
afflictions du Christ pour son corps qui est l’Eglise.
III.
Christ en vous, l’espoir de gloire.
Le mystère qui a été caché de tout temps et à toutes
les générations a été dévoilé maintenant par Dieu. De quoi s’agit-il ? Les
hommes veulent comprendre le mystère de la vie caché, d’où leur nécromancie,
leur magie et leur occultisme de toute sorte. Mais ce sont tous les manœuvres
de Satan. Mais ce mystère est résumé en ces mots : Christ en vous,
l’espérance de la gloire. Si Christ demeure en nous, nous pouvons avoir
l’espérance glorieuse de Dieu. Depuis la chute de l’homme, l’homme cherchait à
être sauvé, mais à sa manière. Les communistes voulaient sauver eux-mêmes par
l’utopie de prolétariat. Les hommes utilisaient leurs cérémonies religieuses,
et puis certains s’en allaient pratiquer leur occultisme, pour s’assurer leur
salut. Mais ils succombaient dans faute dans une pratique satanique. Ils sont
tombés en esclave sous l’emprise de Satan. Satan demeurait en eux, et leur âme
étaient angoissé sans cesse de la peur de mort et de condamnation, qu’ils
voulaient fuir mais qui les accablait davantage.
Dieu a conçu cette volonté de délivrer l’humain
tombé en esclave de Satan et son plan d’envoyer le Messie Jésus en la personne
de son Fils. Le combat contre cet être malin est plus qu’acharné. C’était la
lutte de sang. Ce que Satan demanda n’était rien d’autre que de sa propre vie.
Donc, Jésus dut donner son corps et son sang versé à l’échange des victimes
retenus par la main de Satan.
Christ en nous ! Ces trois mots sont le cri de
victoire de ceux qui étaient les esclaves de Satan dans la région païenne
idolâtre. Ces mots « Christ en vous ! » me rappelle l’histoire
qui était écrite dans le livre de Hal Linsey « Satan, prince de la planète
terre. » intitulée « Le cas de la femme du monde au Congrès ».
Avant de commencer à écrire ce livre, je n'avais jamais chassé de démon. Ce
n'est pas un ministère que je recherche: je n'en ai nulle envie. Mais je pense
que le sur m'a permis de faire l'expérience dont je parle mon premier chapitre,
pour me donner une meilleure compréhension de ces problèmes. Quand la femme du
monde, dont j'ai parlé au chapitre me montra la bague qu'elle avait au doigt
(c'était un tan des adorateurs de Satan) en me décrivant l'esprit mauvais qui
la harcelait pendant ses périodes de dépression et de désespoir, elle me dit
aussi que sa mère et sa grand-mère disaient la bonne aventure. Sans doute
avait-elle hérité leurs facultés métapsychiques. Il ne fut pas facile de
montrer à cette femme le vrai problème. Avec une sincère sympathie, je lui fis
comprendre qu'elle était possédée par un esprit, par un démon spécialisé dans
la divination. Elle m'écouta très attentivement quand je lui dis que, d'après
tout ce que j'avais lu, cela se produisait généralement dans une famille ou
l'on avait exercé des pouvoirs occultes. Je la suppliai de renoncer à cette
puissance psychique pour se tourner vers Jésus-Christ, seul capable de la
délivrer, sinon le démon ruinerait sa vie. «Voulez-vous recevoir Jésus-Christ
dans votre vie pour être libérée de cet esprit?» Sans hésiter, elle dit: «Bien
sûr, si cela me donne la paix!» Je me mis à prier à la façon de l'Apôtre Paul
(Actes 16 : 18): «Je t'ordonne, au nom de Jésus-Christ, de sortir d'elle».
Jamais je n'avais encore éprouvé l'autorité conférée par le nom de
Jésus-Christ, comme ce jour-là. La femme trembla légèrement et se mit à
sangloter. «Priez à haute voix, et dites: je crois que Jésus-Christ est le Fils
de Dieu et qu'il est mort pour mes péchés. Jésus, viens dans ma vie pour
qu'elle te soit agréable». La femme lutta pendant près de trois minutes pour
parler. Elle paraissait étranglée par une main invisible. Je priai
silencieusement, demandant à Jésus de lier la puissance satanique. Enfin, elle
répéta la prière à voix haute. Dès qu'elle eut fini, elle changea de visage,
devant moi. Elle rayonnait. Elle s'écria: «Je suis libre!» Et ce mot avait un
autre sens que pour la plupart des gens. Elle me quitta brusquement et se rua
vers la salle où se tenait la dernière réunion du Congrès. La première personne
qu'elle rencontra fut ma femme. Elle lui dit: «Vous savez ce que votre mari
vient de faire? Il a chassé un démon hors de moi!» Ma femme, qui n'est pas
facilement étonnée, vit tout de suite le changement fantastique opéré en cette
femme. Comprenant ses besoins spirituels, elle lui dit doucement: «Jésus-Christ
est-il entré en vous?» «Heureusement! Il est là» dit cette femme, radieuse.
Elle trouva les amis qui l'avaient amenée et les surprit en leur donnant la
grande nouvelle. Quand elle nous quitta, je lui dis de se débarrasser de tous
les objets liés à l'occultisme qu'elle avait chez elle, car les démons
pourraient s'en servir pour réoccuper sa vie. Elle accepta. J'eus ensuite un choc.
Elle me montra la jupe écossaise qu'elle avait portée tout le week-end.
«Reconnaissez-vous ce tissu?» Je l'ai regardé un moment: «Je crois que c'est le
tissu du clan des Lindsey» (NdT: ces tissus écossais ont les couleurs des
différents clans d'Ecosse. L'auteur du livre, d'origine écossaise, appartient
au clan de Lindsey). «Bien entendu», dit-elle, «il y a quelques semaines, alors
que je visitais l'Ecosse, j'eus la prémonition que j'allais faire la
connaissance d'un nommé Lindsey et qu'il aurait une grande influence sur ma
vie. C'est pour cela que j'ai acheté cette jupe!» J'étais sans voix. Plus tard,
en y pensant, je fus émerveillé. La puissance de Jésus-Christ était vraiment
une réalité pour moi.
Quand nous entendons ces mots : « Christ
en vous », cela semble être trop simple et tout évident pour le chrétien
que je suis. Mais ce n’est pas vrai. Le fait de pouvoir constater « Christ
en vous » est aussi difficile que de déplacer la montagne, tout au moins
quand on est un jeune chrétien. « Christ en vous » est synonyme de
« le Saint-Esprit en vous. » Romain 8 :10 dit, « Et si
Christ et en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais
l’esprit est vie à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a
ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le
Christ-Jésus d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son
Esprit qui habite en vous. » Or, Si le Saint-Esprit est en nous, nous
pouvons porter beaucoup de fruits, comme les énumère Galate 5 :25. Mais,
il faut faire attention au fait que nous-mêmes sommes incapable d’accomplir
quoi que ce soit de commandé par Dieu. Il faut savoir que notre obéissance est
un fruit de la communication avec Jésus-Christ. Or, beaucoup de chrétiens
commencent leur vie chrétienne ou même les vieux chrétiens mènent leur vie de
façon inversée. C’est-à-dire qu’ils pensent que s’ils obéissent au commandement
de Dieu, il aurait la communion avec Dieu et porterait beaucoup de fruit, ce
qui est faux. C’est une pensée de la chair. L’obéissance est le fruit de la
communion avec Jésus, non le moyen de la produire. Si le Saint-Esprit demeure
en nous, il nous conduit à avoir la communion avec Jésus et cela nous amène à
obéir à lui et porter du fruit. Donc ce n’est pas la peine de vous lever le
matin pour vous déterminer que vous remplirez toutes les demandes de Dieu, car
au bout de la journée, toutes vos résolutions, votre détermination et vos
bonnes intentions tomberont en lambeaux avant la fin de la journée. Le chrétien
doit chercher d’abord la communion du Saint-Esprit, ce qui l’amènera à obéir
n’importe quel commandement, si difficile soit-il. C’est un manuel de soldat
indispensable avant qu’il s’engage dans le combat.
Paul parle ensuite justement du combat. Le verset
29, « C’est à cela que je travaille, en combattant avec sa force qui agit
puissamment en moi. » Celui en qui le Christ demeure, et en qui le
Saint-Esprit habite possède cette force et puissance venant de Dieu. En
l’exerçant dans la vie de tous les jours, d’un combat à l’autre, il remportera
d’une grande victoire. Dans Marc 8, devant le démoniaque, les disciples, à
cause de complexe d’incrédulité vis-à-vis des trois premiers disciples, n’ont
pas pu exercer la puissance, pour guérir l’enfant démoniaque. Jésus dit au
dernier moment avant son ascension que les disciples chasseraient beaucoup de
démons « au nom de Jésus-Christ. » Nous avons appris au début du
message que Jésus est celui en qui tout a été créé dans les cieux et sur la
terre, ce qui est visible et ce qui est invisible, trônes, souverainetés,
principautés, pouvoirs. Même les pouvoir sataniques qui dominent actuellement
les divins, les magiciens, les pratiquants de l’occultisme, des nécromancies,
et les exorcistes, sont sous la domination de Jésus-Christ. Avant son départ
après la résurrection, il a conféré cette autorité et puissance sur ces
puissances malignes du prince des ténèbres. Nous devons vraiment chasser au nom
de Jésus toute la puissance maligne en nous, et reconnaître qu’en même temps,
il nous a conféré cette puissance pour chasser beaucoup de démons en beaucoup
de gens dans ce monde décadent. Il faut que le chrétien reconnaisse qu’il
possède la force et la puissance qui lui étaient données pour s’engager dans le
combat contre l’ennemi Satan.
Laodicée était la capitale de la Phrygie en Asie
mineur et Colosse se situait à 10 km en nord-est de la ville. Elle est fondée
en 5e siècle av. Jésus par les Grecs, et passa aux mains des
Romains, en 1e siècle av. Jésus et selon les historiens, elle était
extrêmement prospère et détruit vers 60 ans par le tremblement de terre. Quelques
années plus tard, la ville fut reconstruite par l’important groupe des Juifs de
la région, mais, selon la vision de Jean dans l’Apocalypse, les chrétiens de
cette ville de l’époque n’étaient ni froid ni brouillant, donc Jésus dit qu’il
allait les vomir. Ils se disaient, « je suis riche, je me suis enrichi et
je n’ai besoin de rien. » Jésus voulut les corriger. Mais avant le
tremblement de terre, l’église de Laodicée semblait être spirituellement bonne.
Surtout Paul comme combat de Dieu, soutenait la ville afin que malgré la menace
des ennemis de faux docteurs, ses chrétiens ne soient pas influencés mais
fortifiés et ils mènent un bon combat de Dieu. Les sujets de prière de Paul
pour eux étaient triples. D’abord, que leur cœur soit consolé, puis qu’ils
soient unis dans l’amour et qu’ils soient enrichis dans la connaissance du
mystère de Dieu.
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