QUELQUE REGLES DE
CONDUITE CHRETIENNE
Verset Clé 4 :24
Dans ce passage et le suivant, Paul se tourne plus
particulièrement vers les croyants des Eglises païennes et leur montre le
chemin à prendre, après leur conversion.
1. Le vieil homme (17-22)
Les païens avaient suivi jusqu’à présent la seule manière de
vivre qu’ils connaissaient, c’est-à-dire celle des païens (v. 17-19). Mais en
se convertissant, ils avaient renoncé à leurs mauvaises habitudes et adopté un
comportement nouveau affectant très réellement leur personnalité et leur vie.
L’apôtre s’attache ici à la principale cause de l’idolâtrie et des excès qui
défiguraient la vie gréco-romaine du 1er siècle, c’est-à-dire la
vanité de leur intelligence. Deux conséquences en résultent. L’homme non
régénéré a une compréhension obscurcie en face des réalités spirituelles. Il
souffre d’être séparé de Dieu, étant coupable de l’ignorer et refusant de se soumettre
à lui. Résister ainsi le conduit inévitablement à un engourdissement et une
insensibilité à Dieu que Paul appelle l’endurcissement du cœur (18).
2. L’homme nouveau (23-24)
Maintenant, les païens se dépouillent à cause de Jésus, de leur
vieille nature. L’appel à se dépouiller du vieil homme comme d’un vêtement,
pourrait passer pour un geste de désespoir, car la créature déchue se trouve
dans une situation désespérée. Mais Paul s’adresse à des chrétiens pour qui le
renouveau de l’esprit, commencé à la conversion, est une expérience
continuelle. La grâce comme la nature, abhorre le vide. Se défaire de mauvaises
habitudes ne suffit pas. Il faut aussi revêtir l’homme nouveau, communiqué à la
nouvelle naissance par l’Esprit ; cette seconde nature doit toujours plus
dominer la vie morale du chrétien, et l’aide à triompher de ses luttes
intérieures. La régénération et le contrôle de l’Esprit restaurent l’image de
Dieu brisée par le péché. L’homme corrompu, maintenant racheté par le Christ et
transformé par l’Esprit-Saint, retrouve ce qu’il avait perdu en Adam ; la
justice (cad la position droite devant le Créateur) et la sainteté (cad la
condition requise pour communier avec un Dieu saint), toutes deux exigées par
la vérité de Dieu.
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