OBEISSEZ A VOS
SUPERIEURS
Verset Clé 6 : 5
Paul parle ici des devoirs dans le foyer, en particulier pour
les enfants et pour les serviteurs.
1. Enfants, obéissez à vos parents (1-4)
Paul dit que parmi les 10 commandements, le 5e
commandement concernant l’acte d’honorer les parents est accompagnée par la
promesse. Ce qui rend l’homme heureux et le fait vivre longtemps. S’il y a le
devoir des parents, il y a aussi le devoir du père. Le père doit aimer sa femme
comme le Christ aimait son Eglise. Son rôle est important non seulement pour la
femme sur laquelle il a l’autorité et la responsabilité, mais aussi pour ses
enfants. Il doit conduire les enfants dans le bon chemin, en les éduquant par
la parole de Dieu. Pour cela soi-même doit mener une vie conforme à la vérité.
Souvent la double vie en vient à irriter les cœurs des enfants. Ne pas irriter
ne signifie pas ne jamais reprocher et être gentil. Le père doit parler en
douceur pour avertir ses enfants à ne pas prendre le mauvais chemin et les
reprocher s’ils s’y sont déjà engagé, pour que leur âme ne soit pas une victime
de Satan.
2) Serviteur, obéissez à vos maîtres (5-9)
Les serviteurs ne doivent pas se révolter à leurs maîtres, sous
prétexte qu’ils sont affranchis par Jésus. Spirituellement, ils sont libres,
c’est vrai, car Jésus, par son sang, les a libéré de tout joug. Mais sociétalement,
ils ont encore l’obligation à respecter. Ici l’attitude est primordiale. Les
serviteurs doivent avoir l’attitude de se soumettre à l’ordre établi par Dieu
dans la hiérarchie de la société. Surtout ils doivent agir non devant les
hommes pour leur plaire, mais devant Dieu, comme étant serviteur de Dieu. En
tant qu’esclave de Dieu, ils sont amenés à exécuter Sa volonté. Il faut qu’ils
le fassent pourtant avec joie, c’est-à-dire sans crainte mais de son plein gré.
Alors Dieu bénit toute son action. Il recueillira ce qu’il aura fait sur la
terre lors du jugement divin. De même, le maître a aussi un devoir pour ses
serviteurs. Dieu ne leur a pas donné le droit supérieur et en abuser, mais un
devoir à accomplir. Surtout, il doit penser à Dieu et agir devant lui avec
crainte et tremblement, car Dieu n’a pas la considération de personne.
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