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dimanche 7 janvier 2018

Jean 16 :1-33 (M de 7/1/2018)

AYEZ COURAGE, J’AI VAINCU LE MONDE
Jean 16 :1-33
Verset Clé 16 :33

Le passage d’aujourd’hui parle de l’action du Saint-Esprit. Même si Jésus parla déjà du Saint-Esprit et que les disciples n’avaient pas d’assez de spiritualité, Jésus voulut leur donner encore cette leçon sur le Saint-Esprit. Comme nous avons déjà parlé, le chapitre 15 de Jean est une leçon sandwich. Une leçon extrêmement important, constituant le contenu de sandwich, plein de sauce et ingrédients délicieux. Mais comment ce contenu peut se tenir s’il n’y a pas de pain d’enveloppe de Sandwich ? C’est une comparaison un peu trop de basse dimension. Mais en tout cas, ce que je veux dire, c’est que la leçon de cep et sarment et la leçon du Saint-Esprit sont toutes les deux, doublement importants dans la bonne gestion ou la vitalisation de la vie chrétienne. En fait, ces trois leçons sont les derniers enseignements que Jésus dispensa aux disciples dans la chambre haute. Après Jésus entrera dans l’intimité avec Dieu avant de voir débuter son chemin de la croix. 
Or, dans le contenu des ingrédients, si je retourne encore à la comparaison de basse dimension alimentaire, non seulement il y a des sucrés tels « porter beaucoup de fruits » « Si vous vous aimez, vous aurez la joie » « vous êtes mes amis à qui je donne ma vie » « demandez, je vous donne » etc. mais il y a aussi des herbes amères telles « il retranche, il émonde, il brûle » et surtout « le monde aura de la haine pour vous ». Mais, si nous sommes chrétiens, nous devons tout ça bien digérer. Peut-être que les disciples, en commençant leur vie de disciple, auraient espérer que le monde entier leur ferait éloge, car ils avaient abandonné tout pour suivre le chemin de vérité en Jésus et couraient partout pour faire de bonne œuvre pour les autres. C’était tellement noble, la vie qu’ils avaient décidé de mener. Ils pensaient que la haute récompense leur aurait été accordée, ce qui était tout à fait normal. Mais la réalité était malheureusement tout à fait différente. Les gens se mirent à tourner leur dos et se mirent à les haïr et persécuter. Mais, Jésus dit que si le monde l’avait haï, le monde les haïrait encore. Voilà, c’est le chemin des disciples. Ils ne doivent pas espérer le grand bienvenu du monde, mais plutôt le rejet inexorable qui l’attend, contraire à toute leur expectative. Le début du présent chapitre est donc la continuation de la description de cette haine du monde. Ils les exclurent de la synagogue c’est-à-dire les bannirent de la société. Ils le firent au nom de Dieu en plus. Jésus le dit en guise de la prévention. Jésus dit, « je le disais, afin que quand le temps sera venu, vous puissiez vous souvenir de ce que je vous ai dit. » Un berger dit à sa brebis qui avait vêtu d’une armure très forte de propre justice qu’elle tomberait un jour et en espace de deux semaines, elle tomba, comme s’il est un prophète de tout ça. Nous devons avoir une assez grande perspicacité pour prévenir le danger de la fausse foi en les brebis. Cela aider celles-ci à se souvenir et à se redresser quand le danger vient. Pour cela, il faut la sagesse de Dieu, et pour cela, il faut beaucoup de prière.
En effet, Jésus dit longuement de la persécution et la haine du monde, afin de souligner que ce phénomène n’est pas anodin, autrement dit, il est en quelque sorte nécessaire afin que le nouveau monde s’ouvre. C’est que par cette étape souvent douloureuse que la foi grandit. Jésus dit que les disciples n’aient pas de peur en face de ce monde, car il sera avec eux. Le consolateur vient afin qu’ils puissent bien rendre témoignage de Dieu devant le monde haineux. Souvent par les tribulations  ou les persécutions, les chrétiens expérimentent la puissance de Dieu, la descente du Saint-Esprit sur eux.
Dans le chapitre 14, Jésus avait déjà indiqué que le Saint-Esprit sera appelé Consolateur. Il est celui qui console les hommes dans toutes leurs afflictions. Il n’y a aucune affliction qui ne puisse être bandée par Dieu, car dans le trésor de Dieu, il y a un baume d’une énorme efficacité pour guérir la maladie mentale et physique. Mais en passant par les tribulations (le bémol must dans mon dessin), le chrétien en vient à expérimenter non seulement la consolation de Dieu, mais aussi la puissance spirituelle via le Saint-Esprit. Donc, Jésus dit que le Consolateur qui vient fera de chacun le témoignage de Jésus dans le monde hostile. Le Saint-Esprit met à l’instant un mot dans la bouche des témoins pour accomplir cette tâche.
Pourtant si chapitre 14 parlait de la promesse de la venue du Saint-Esprit, le chapitre 16 parle plutôt ce que fait concrètement le Saint-Esprit. J’aimerai emprunter avec vous ce matin l’itinéraire dans lequel les trois jalons nous semblent être saillants. D’abord, comme de grands titres, divisons la méditation en deux : l’action du Saint-Esprit qui convainc, ensuite, l’action du Saint-Esprit qui vainc. Or, ces deux actions sont étroitement liées dans la chrétienté, comme nous le verrons. Ensuite, la troisième partie sera l’ingrédient commun de ces actions qui est la vérité. Elle est composée en deux : la première concerne le lieu, ensuite, la deuxième le temps.  
D’abord, le lieu. Dans le verset 5, les disciples gardent le silence. Ils avaient pour ainsi dire la bouche cousue. Ils étaient d’habitudes très bavardes. Pierre qui avait une grande gueule haussait souvent sa voix pour se faire remarquer par les gens. Mais cette fois, tout le monde gardait le silence. Pourquoi ? Parce que le grand chagrin les avait enveloppés. Mais quelle était la question que les disciples avaient gardé dans leur cœur le plus profond ? Jésus le savait, et en parla, « où vas-tu ? » Dans le récit précédent, Jésus parla du lieu. Lequel ? là où ils allaient habiter. Jésus dit, « Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, je vous l’aurais dit : car je vais vous préparer une place. » Jésus savait que les disciples étaient très intéressés à la place. Où allons-nous demeurer ? La Bible dit que les renards ont le nid, mais Jésus n’a pas de place à mettre sa tête. Les disciples, après vois entendu la voix de Jésus, « Suis-moi », avaient tout abandonné pour suivre Jésus. Les douze jeunes hommes n’avaient pas de crainte de leur privation du lieu d’habitation, tant que Jésus était là. Mais quand celui-ci se mit à parler de son départ, tout le monde se mit à se demander, alors nous, où seront-nous dans ce monde ? Pour beaucoup de jeunes, la question, « où est ma place » est celle qui les occupe le plus. Même les vieux ont cette question, où est ma place dans cette société si concurrentielle ? Il semble que chacun se sente le plus exclu de la société et personne ne s’intéresse de lui. La place est vraiment un grave problème humain. Pierre était toujours occupant de la première place dans la confrérie, ce qui provoquait l’irrésistible jalousie parmi la bande de Jésus. Alors les places d’argent et de bronze étaient les fils de Zabédée. Les autres n’étaient pas contents, si bien que pendant l’absence de Jésus et ces trois médaillés, ils ne purent bien faire valoir leur foi à cause de ce complexe de la place en eux, quand un père avait opportunément amené vers eux son fils démoniaque, afin que celui-ci soit guéri. Ils avaient crié haut et fort, mais le démon en lui ne fit que les regarder et se moquait d’eux impuissants. C’est à cause de leur jalousie, et à cause de leur complexe de la place.
Quand le Saint-Esprit vient, il conduira dans toute la vérité, dit la Bible. Or, une des vérités concerne le lieu, ce fameux lieu que les disciples voulaient questionner, malgré la promesse donnée par Jésus pour leur futur lieu dans le ciel. Les disciples accablés de tristesse avaient justement tout oublié les dires de Jésus sur la maison du Père. Leur mémoire était si courte qu’elle ne put difficilement durer un chapitre à peine. Maintenant, encore ils vouaient demander vraiment où vas-tu, c’est-à-dire, où serons-nous, sans toi ? Où est ma place ici-bas ? Une brebis m’a demandé à quoi ressemble le paradis. C’est vraiment une question qui git profondément dans le cœur de chacun. Mais quand le Saint-Esprit vient, il nous donne l’assurance du paradis. L’apôtre Jean, dans l’île de Patmos, fut élevé en extase pour visionner le paradis et écrivit, « Il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu. Elle avait la gloire de Dieu ; son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, d’une pierre de jaspe transparente comme du cristal. Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges…. La muraille était construite en jaspe et la ville était d’or pur, semblable à du verre pur. Les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de pierres précieuses de toute espèce… » C’est là Jésus fut parti. Et il promet de revenir vers eux pour les reprendre pour les conduire à ce paradis. Même si les gens de ce monde nous chassent et nous privent de la place où nous mettons nos pieds, que ce soit dans la synagogue ou la société et la faculté, nous qui sommes fidèles ne doivent pas perdre la foi de ce futur lieu à nous qui est la solide fondation de notre chrétienté.
Jésus encouragea les disciples qui s’accablaient de tristesse, en disant, « vous m’avez aimé et vous avez cru que je suis sorti d’auprès de Dieu. » En fait, ils étaient des gens fidèles. Ils étaient persécutés, haïs de tous, et chassé du monde, mais ils étaient les gens d’or aux yeux de Dieu. Donc, Jésus dit, que vous n’avez rien à craindre au sujet du lieu, car je vous prépare la place et reviens vers vous. Vous serez éternellement à côté de moi qui sera à la droit du Père, et vous jouirez de l’héritage céleste qui ne se corromprait pas, ni se souillerait, ni se flétriraient, mais réservé tout à fait à vous. Comme nous avons chanté hier, dans la maison solide du divin architecte, tous les saints résidents et nous sourient et respectent. C’est la famille de notre Père éternelle où tous les enfants sont réunis et jouissent de la fête tous les jours. Il n’y a plus d’attristant, mais la joie seule y domine. Notre corps transformé en ressuscité ne souffre plus d’aucun mal en âme et en corps. Donc, nous ne devons pas nous plaindre en disant que je n’ai pas de place ici ou là, mais nous réjouir sans cesse de cet héritage éternel qui est réservé pour nous. Cette assurance du lieu peut venir quand Jésus part. Si Jésus est là, comme il est le maître d’hôtel, les disciples n’avaient pas d’inquiétudes de chambre à dormir, mais maintenant comme Jésus n’est pas là, ils doivent toujours s’inquiéter de la place, mais il faut passer par là, si on veut vraiment l’assurance de la foi concernant le lieu. Le Saint-Esprit viendra pour leur dire quel est le numéro de chambre qui est réservé pour eux ou quel est le numéro de leur mension dans grand boulevard de la cité céleste de Jérusalem. 
Ensuite, quand le Saint-Esprit vient il parle du temps. Le temps est une autre conception importante pour l’homme, afin qu’il s’inquiète tout le temps. Les gens ne cessent de dire : « je n’ai pas de temps, je n’ai pas de temps », alors la plupart de temps, il le consomme pour le passer dans leur inquiétude et stresse. Ils sont éperdument pressés, comme s’ils sont les vieux qui prévoient que la mort vient demain. Mais Dieu nous a donné le temps, afin que nous en profitions pleinement. Dieu nous a donné cette vie afin que nous le glorifiions suffisamment et en le faisant, nous la savourions. Comment avec l’attitude d’être toujours chassée, nous en viendrons à la savourer ? C’est une chose impossible. Nous devons avoir une bonne conception du temps. Et cela, le Saint-Esprit le fera. Quand il vient, nous pouvons avoir une grande et large optique du temps, et nous savourons l’instant. Nous consacrons toute notre jeunesse pour le Seigneur, mais la joie et le bonheur débordent nos cœurs.
En effet, Jésus se mit à parler de cette fameuse expression : « un peu de temps. » Ainsi, dans le verset 16, « Encore un peu de temps, vous ne me verrez plus ; et puis encore un peu de temps, et vous me verrez de nouveau. » Puis il ajoute, « parce que je vais vers le Père. » (nous allons voir cette expression qui est répété trois fois dans notre texte). Il s’agit de la foi de la résurrection exprimée ici de façon atténuante. Quand le Saint-Esprit vient, il donne la foi de résurrection. En effet, aux yeux de Jésus, tout n’est qu’un peu de temps. Tout se passe très vite. L’homme a tendance d’allonger le temps. Quand le vieux pasteur se mit à parler du royaume de Dieu, la jeune audience pensait que sa fin de vie s’approcha. C’est vrai, quand on est jeune, l’histoire de la vie éternelle dans le royaume de Dieu ressemble à une histoire d’une légende d’un lointain pays. Mais cela n’est pas ainsi. Le temps passe vite, et à présent, plus on essaie de l’attrape, plus il s’éloigne. Mais tout à coups, le temps semble être au point mort, arrêté. Puis, nous le dépassons, puis il n’y a rien qui reste. Vous pouvez imaginer dans un siècle personne parmi nous restera sur la terre. Le monde n’est pas éternel, comme les impies sont tentés d’y penser. Mais tout se passe et d’une manière ou d’une autre, un jour ou l’autre, chacun devra s’y préparer. C’est vraiment la foi d’un peu de temps qui est nécessaire pour l’homme mortel qui vit sur la terre qui est éphémère. Dans le temps que Dieu nous a donné, nous n’avons rien à perdre, nous devons considérer chaque instant comme l’or de Dieu. Puis, nous nous préparons un jour en un clin d’œil comme Paul dit de l’archange, à passer d’ici-bas vers là-haut. C’est comme un rêve d’un instant que tout va se passer. Après ce peu de temps, nous nous réveillerons et nous trouverons auprès de Dieu et nous réjouirons éternellement avec lui. C’est en un peu de temps que cela arrive, si le Saint-Esprit réside en nous et nous aide.
Alors à ce mont toute la tristesse disparait, et la joie seulement y domine. Jésus compare cette joie à celle de la femme qui accouche. A l’approche du moment, l’inquiétude la remplit, mais en peu de temps à travers la contraction, la douleur, hop, après tout change. Toute la femme ayant enfant le connait. Quand ce moment vient, aucune femme ne se souvient de sa douleur. Missionnaire Rébecca parle souvent de sa souffrance de la jeunesse qui perdurait. Mais elle ne parle jamais de sa douleur du premier accouchement qui était faite par césarien. Elle oublie tout, parce qu’elle a éprouvé la joie indicible de voir l’enfant naitre de son sein. Quand un enfant nait par la repentance de son péché, toute l’armée céleste se lève pour chanter un grand alléluia, dit la Bible. C’est la joie de ciel, c’est la joie de Dieu. Toute notre douleur d’enfantement s’efface devant le grand événement orchestral et céleste de l’entrée d’une âme par la porte perlé du royaume céleste.
Quand on est dans la chair, les moments sont douloureux. Mais quand le Saint-Esprit nous visite, notre conception de douleur change. Au milieu des tribulations, des épreuves, et des douleurs souvent insupportables, notre âme se réjouit pleinement. C’est un miracle de Dieu. Les trois amis de Daniel ne sentaient aucune chaleur de la fournaise ardente. Quand le dernier moment viendra, tout se passera rapidement, notre corps mourra, mais c’est comme une songe de nuit d’été, nous nous réveillerons avec la joie éternelle.
Dans cette dernière section de l’entretien de Jésus avec ses disciples, Jean parle de son cliché qui est « en vérité, en vérité » deux fois. Dans les versets 20 et 23. Il s’agit donc d’abord, justement de ce changement radical de l’état d’âme. En un clin d’œil, la tristesse sera changée en une joie indicible. Nous devons avoir cette foi, celle de la résurrection. Ensuite, il s’agit de la prière exaucée. Il dit, « en vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. » Si nous demandons dans le nom de Jésus, Dieu nous écoute. C’est une grande vérité qui ne changeait jamais de génération en génération. Dieu, Père se plaît d’écouter la requête de ses fils. Paul dit, qu’il faut chanter par esprit, et prier par esprit. Quand j’ai chanté par esprit, j’ai pu me souvenir de la parole des chants, malgré le jeu de guitare, mais quand j’ai perdu l’esprit, j’ai oublié beaucoup de parole. Chanter sans mémoriser, est le corollaire d’un acte répété souvent sans esprit. Beaucoup prient non par esprit mais par chair. Jacques en a parlé avec l’accent dans le début de son épître. Ils ne reçoivent jamais la réponse. Mais si nous nous humilions devant lui et prions par esprit, nous obtenons la réponse sans faute, car Dieu ne peut se contredire lui-même au sujet de la prière de la foi.
Remontons l’ordre, nous avons appris les sous-vérités. Que fera le Saint-Esprit ? Il nous donne la victoire. En toutes choses, il nous rendra plus que vainqueur. C’est ça son principal rôle envers l’homme. Beaucoup d’adversités visiteront, mais comme il s’appuie sur le Saint-Esprit, aucune d’elles ne peut vraiment le barrer dans son chemin e le nuire. Jésus dit, « je vous ai parlé ainsi, pour que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, moi, j’ai vaincu le monde. » Nous avons parlé de trois mousquetaires dans la semaine dernière, foi, amour et espérance qui sont les armes des chrétiens, mais il y a une autre bande de mousquetaires du camp d’ennemi, qui est le péché, Satan, et le monde. Ces trois choses sont étroitement liées pour malmener les hommes partout. Leur coalition tente sans cesse l’homme pour le faire tomber. Mais Jésus déclare qu’il vainquit cette bande, par sa puissance. Il sera mort sur la croix, par cette coalition maligne, mais il écrasera le lien pour ressusciter. La tête de Satan sera écrasée, et le péché et le monde seront vaincus inexorablement. Les mots, « j’ai vaincu le monde » de Jésus sont une garantie de la victoire pour tous ceux qui le suivent comme ses soldats.
La foi de la victoire ne vient que par l’aide du Saint-Esprit. Le soldat de Dieu est revêtu de l’Esprit pour le combat. Quand nous avons l’Esprit, nous pouvons surmonter l’esprit de monde et remporter la victoire dans nos vies. Dans l’armée du monde, on exécute l’ordre de commandant comme le devoir. Dans l’armée de Dieu, c’est pour plaire à Dieu qui nous a enrôlés, et pour lui plaire, nous devons nous revêtir de l’Esprit de Dieu. Alors nous pouvons exécuter son ordre dans l’amour. Par notre chair nous ne pouvons nous débarrasser de nos affaires de la vie. Ils nous visitent et nous tracasse pour préoccuper tous nos intérêts et nous affaiblir. Mais si nous demandons humblement son aide en acceptant la parole de Dieu, l’Esprit de Dieu vient à notre secours, et nous aide à surmonter nos mondes de pensées incrédules et charnelles pour nous lever combattre pour Dieu avec les compagnons d’œuvre qu’il nous a accordés.
Maintenant, regardons l’action principale du Saint-Esprit. C’est quelque chose de primordiale pour un chrétien de connaître, car sinon il ne pourra pas mener bien le combat de Dieu. L’acte du Saint-Esprit est de vaincre le monde, il est aussi de convaincre le monde. Pour vaincre le monde, nous devons convaincre le monde qui est dans la fausse voie. Lisons les versets 8-10. « Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient pas en moi ; de justice, parce que je vais vers le Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. » Ici se trouvent les trois grands thèmes de la chrétienté ainsi que du monde en général. Les gens ont leur propre concept de péché, s’ils ne sont pas totalement athées. Il est moral d’habitude. Mais le péché dont Jésus parle et dont l’Esprit Saint convainc les gens est une sorte différente. Il est spirituel. Donc, le Saint-Esprit dit que c’est un péché de ne pas croire en Jésus. Jésus est le critère de tout. La destination de chacun est déterminé par cette attitude fondamentale envers le Messie envoyé par Dieu. S’il l’accepte, il est pardonné, et s’il n’accepte pas, il est condamné. C’est tout. Dieu ne nous juge pas en raison de nos actes moraux coupables du passé et du présent et du futur aussi. Il nous juge selon notre attitude envers Jésus. Qui est Jésus ? Beaucoup de gens ont leur propre concept de Jésus. Certain le considère comme un grand orateur, certains comme médecin, certains philanthrope, ou superstar. Mais toutes ces choses sont erronées. Jésus est celui qui est venu mourir sur la croix pour pardonner tous nos péchés. Il se plaisait de sonner sa vie pour effacer tous nos fautes. Nous devons croire ce Jésus. Les humanistes, tel Tolstoï, quoique chrétien, croyaient en Jésus de bon cœur. Il ne put avoir la bonne conception de Jésus, c’est pourquoi à la fin de sa vie, il sortit de sa maison pour crier, « Tragédie, tragédie. » Du point de vue de Jésus, ce grand écrivain à titre chrétien est un grand pécheur, car il ne croyait pas en Jésus vraiment. 
Le concept de justice aussi est différent de celui du monde. La justice est le fait que Jésus va vers le Père. Ce concept semble être trop simple et naïf. Ce n’est pourtant pas le cas. Ces mots « je vais vers le père » sont répétés dans notre texte de ce matin, trois fois. Pourquoi sont-ils si souvent répétés dans un seul chapitre, car ils contiennent une grande vérité. L’homme est perdu et écarté loin du sein de son Créateur à cause du péché. Il perdit l’image de Dieu inculqué au début dans son être. Il devint errant comme Caïn sur la terre maudite. Ce sort est à tous pareillement. Chacun est né, vit et meurt, sans savoir d’où il est venu, et où il va. C’est l’injustice la plus flagrante. Pour quel péché un bébé est né pour vivre sur cette terre si pénible pour retourner à la poussière ? Mais Jésus retourne à son Père. Car pour quel péché, un bébé naquit dans une humble étable de Bethlehem ? Pour quel péché, dut-il subir un tel supplice à la fin ? Jésus retourne au Père pour rejoindre sa gloire initiale qui sera éternelle. Ainsi chaque homme retournera auprès de son Créateur pour récupérer son image initial qui avait été si impitoyablement dégénérée par le serpent. C’est la justice.
Le concept du jugement est lié au prince de ce monde. Donc, avant que le Saint-Esprit convainque de ce sujet, il faut que l’homme se convainque de l’existence de cet être malin appelé Satan, ancien serpent, ou dragon. Il avait été révolté contre Dieu, à cause de sa beauté, mais cet appelé Lucifer et ses pions n’étaient pas plus forts que Michel et ses anges, donc il fut jeté par terre en attendant le jugement dernier, enchaînés. Ceux-ci sont encore dans leur activité, par leur queue, mais leur sort final est le jugement dernier. Cette réalité spirituelle est cachée aux yeux des hommes ordinaires. Mais quand le Saint-Esprit vient, il convainc l’homme de cette réalité spirituelle. Par la mort et la résurrection de Jésus, la tête de Satan, le prince du monde, sera écrasée bientôt.

Dans le combat de Dieu, le Saint-Esprit vient chez un chrétien pour le revêtir de cette connaissance solide de Jésus. Il est difficile de convaincre les incrédules jusqu’à ce qu’ils croient en Jésus vraiment. Quel labeur difficile ! Mais c’est une œuvre qui est possible seulement par l’action du Saint-Esprit. Remarquez que dans ces trois thèmes, à chacun est lié Jésus. Jésus pardonne le péché, Jésus retourne au Père, Jésus écrase Satan. L’œuvre du Saint-Esprit n’est que l’œuvre de la foi en Jésus. Si nous croyons en Jésus et ses œuvres de salut, nous sommes déjà accompagnés pleinement par le Saint-Esprit et nous pouvons mener une guerre efficace pour vaincre l’incrédulité et l’impiété de ce monde. Que Dieu vous bénisse cette année afin que par la compagnie constante du Saint-Esprit, vous puissiez remporter beaucoup de victoire dans vos vies. Amen.

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