LA FAMILLE CHRÉTIENNE
Verset Clé 5 :33
Dans cette partie, Paul trace une analogie entre le Christ et l’Eglise,
s’inspirant de Gn 2 :24. Ce texte s’applique, certes, aux rapports humains,
mais aussi (et ceci est pour lui plus significatif) préfigure l’union intime de
l’Epoux céleste avec son épouse, l’Eglise. De cette corrélation entre Christ et
son Eglise, l’homme et la femme, Paul tire quatre leçons :
1) Jésus est le chef de l’Eglise, son Corps. L’homme, par sa
place dans la création, a autorité sur la femme. 2) le Christ demande
l’obéissance chez son peuple qui lui est, à juste titre, sujet ; de même, l’épouse
doit être soumise en tout à son mari (24), et non seulement dans le cadre du
culte public. 3) Jésus-Christ a accordé son amour à l’Eglise et en a montré la
profondeur dans tout ce qu’il a accompli pour la racheter (25b). S’inspirant
des rapports Christ-Eglise, le v. 28 énonce le point capital : que les
maris aiment leurs femmes d’un amour semblable. 4) Le Christ regarde son Eglise
comme une partie de lui-même, comme son Corps. Il en prend soin. Dans le
mariage, également, le mari est responsable de sa femme.
1. Femmes, soyez soumises à vos maris (22-24)
L’autorité appartient à la fois au Christ et à l’homme marié.
Les femmes doivent être soumises car les hommes ont l’obligation d’amour. La
tendresse du mari est mesurée à l’image d’un autre, plus grande, celle du
Christ pour son épouse. Le but et l’effet de l’œuvre du Jésus pour son Corps
ont en vue la sanctification : l’Eglise est ôtée du monde du péché et
placée dans celui de la sainteté (26)
2) Maris, aimez vos femmes (25-33)
L’analogie continue. Comme les maris aiment leurs femmes, Jésus
aime son Corps, l’Eglise. Ils les nourrissent et prennent soin d’elles, ce qui
suggère une profonde sollicitude et, dans le cas d’un époux à l’égard de sa
femme, impliquent « protection, affection et soutien matériel ». De
la même façon, le Seigneur s’occupe de l’Eglise. Paul part de des rapports
entre le Christ et l’Eglise pour aboutir au mariage, non vice versa. D’où l’absence
des mots : les femmes aiment les maris. Christ aime l’Eglise, et l’Eglise
lui obéit.
Serviteurs, obéissez à vos maîtres selon la chair avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre cœur, comme au Christ.
RépondreSupprimerAujourd’hui j’ai appris la bonne attitude d’agir dans le monde: respecter l’hiérarchie établie par Dieu en respectant les parents, les patrons, les collaborateurs, non comme pour plaire aux hommes, mais comme faire la volonté de Dieu. Servez les de bon gré comme si vous serviez le seigneur et non les hommes. Je me repens que j’étais jamais une bonne employée selon le critère de Dieu. Dans l’ancienne société où j’ai servi pendant 4 ans et demi, même si mon ancien maître m’apprécie beaucoup, c’était parce que je cherchais à la plaire avec le cœur de plaire aux hommes, mais j’étais irrespectueuse derrière son dos. J’étais une hypocrite. Quand elle n’est pas là, j’arrivais en retard au travail avec peu de honte, je séchais même parfois le travail pour les raisons liées à la paresse, je travaillais pour les autres sociétés en cachette parrallelement avec le prétexte que j’ai déjà terminé toutes les taches qu’on m’a confiées, j’ai même lancé une initiative entrepreneuriale alors que j’étais encore employée. J’avais pour l’excuse que le travail qu’on m’a donné était très facile et manquant, mais au fond, je voulais simplement suivre ma propre volonté sans cherchant celle de Dieu. Je me repens de ma malhonnêteté, j’étais un malfaiteur et un hors-loi. Merci Jésus pour ton sang précieux qui couvre ma faute, je ne peux que me réfugier à toi pour appaisir ma conscience. Maintenant, tu m’appelles à être un serviteur qui marche avec intégrité devant tes yeux, non pour plaire au monde, mais pour te glorifier en faisant ta volonté. Je prie de marcher devant toi en cherchant sans cesse ta face et le remplissage de l’Esprit. Pardonne moi mes offranses et mon indignité, je prie pouvoir prendre l’exemple Jésus mon maître suprême pour me comporter dans ce monde, avec droiture et honnêteté. Un mots, obéir avec crainte et tremblement au maître comme au Christ.